Une bonne bavette

Salut, je viens de manger du jambon braisé pour le petit dej'
Ma défense, c'est que c'est grave bon

PS : ta vidéo c'est de la merde. les gogoles gothiques moralisateurs

moi je dis que je fait de la muscu

'Débat inutil...aujourd'hui on sait faire des steacks a partir d'insectes voir meme sans viande du tout^^'

Tu as deja manger des steaks sans viande? Ca a pas de gout et la texture est

LaFameuseB12 Voir le profil de LaFameuseB12
Posté le 10 avril 2014 à 16:42:54 Avertir un administrateur
Plop,

Topic à l'allure de troll, c'est en fait une question sérieuse. Imaginons qu'un jour, vous deviez vous défendre sur le fait de manger de la viande, que diriez-vous?

C'est bon.
C'est top pour les protéines et les acides aminés qui vont avec, pas besoin de se gaver de divers types de pois pour avoir son quota

L'auteur on est tous condamné à mourir. Les animaux mais aussi toi aussi moi. Donc une vache ou un cochon si on lui donne une vie correcte je vois pas le problème d'abréger sa vie puisquon y trouve une utilité et que de toute façon il est condamné à mourir. Juste pour dire que ce n'est pas aussi criminelle que ce que vous pensez . (Mais la vie n'est elle pas a la base infiniment criminelle?) . Sil te plait ne me répond pas "olol alors je peux te tuer"

Je mange de la viande pour pas manger des légumes, si je mange trop de légumes, les pauvres vaches n'auront plus rien à manger et mourront de faim...

igorletimbre < "aujourd'hui on sait faire des steacks a partir d'insectes voir meme sans viande du tout^^"
=> Les steaks d'insectes... Ou comment tuer encore immensément plus d'animaux pour se nourrir... =/

[letloverule] < "Ne plus manger de viandes c'est se priver d' n pan entier de gouts,saveurs et de notre culture gastronomique. c'est un renoncement de soi."
=> Se cantonner à des classiques gastronomiques est aussi se priver d'un pan entier de goûts et de saveurs. ;)
De plus, pour une personne qui attache, admettons, une importance de 100 à sa culture gastronomique et de 500 à ne pas participer à l'exploitation animale, ne plus manger de viande devient naturel et se forcer à continuer d'en manger pour conserver sa culture gastronomique devient d'avantage un renoncement de soi.

Moi j'aime bien manger de la viande. Je trouve ça bon.

Je ne pourrais jamais ne plus manger de viande, c'est tellement bon, c'est comme si tu dis à un enfant de ne plus manger de sucreries

En plus, l'humain à besoin de protéines, c'est dans nos gênes, au temps des hommes des cavernes ils chassaient déjà

l'homme chassait déjà*

Parce que c'est bon

plante être vivant
viande être vivant
dans les 2 cas faut tuer

Ahlala, ce qui peut passer par la tête d'un humain blanc de gauche... Rien que le fait que le mec puisse IMAGINER qu'on soit convoqué au tribunal pour avoir mangé de la viande

Humain = Animal.

Animal = Organisme vivant qui se nourrit d'autres organismes.

L'humain est un omnivore, et contrairement à ce que penses les végétariens ça veut pas dire qu'il PEUT manger de tout mais bien qu'il DOIT manger de tout.

Si ce n'était pas le cas on ne compterait pas toutes ces femmes végétariennes qui ont de l'anémie (et elles sont très très nombreuses) ou tous ces végétariens qui prennent des compléments alimentaires.

Je ne dis pas cependant qu'un régime végétarien sain est impossible, mais le corps doit être préparé et ce n'est pas pour tout le monde. De fait, se priver de viande n'est pas naturel.

Et c'est exactement pour ces raisons que nous n'aurons JAMAIS à nous justifier de manger de la viande. Comme un hétéro n'aura jamais à se justifier d'aimer le sexe opposé. Parce que c'est la norme.

c'est plutôt ce que je devrais trouver comme argument pour en consommer

Autant je suis végétarien, autant je trouve l'accroche du topic, mais TOTALEMENT naïve. En fait, même si le message de fond a du sens, c'est trop manichéen, et il fallait clairement s'attendre à une attaque du style de ce que j'ai pu lire (je ne défend personne, c'était tout aussi immature).

Alors je ne fais le procès ici de personne, je ne demande de justification à quiconque, les trolls passeront leur chemin (de toutes façons ils ne seront pas considérés), il s'agit de proposer une discussion (sous forme d'une dissertation, enfin, de manière approximatif) dont chaque affirmation délicate sera sourcée (et dont on s'assurera que la source elle-même en dispose d'autres, cela dit des sources contradictoires peuvent exister et elles sont les bienvenues ici sous la forme d'une critique constructive), et dont on s'assurera d'éviter au maximum des appels aux sentiments ou autres techniques malhonnêtes.

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Les végétariens, une nouvelle "religion" alimentaire? Si on s'en réfère à la définition de tout dictionnaire existant sur le marché, on peut s'apercevoir qu'il s'agit d'un régime alimentaire qui exclut la consommation de TOUTE chair animale (y compris le poisson, chose qui ne semble pas évidente à tout le monde de prime abord). Et pourtant, on peut observer, que ce soit dans la vie quotidienne, ou bien sur internet, un débat constant sur la justification du végétarisme et de l'omnivorisme. Par ailleurs, on préférera distinguer le carnisme de l'omnivorisme, dans la mesure où ce terme désigne précisément les personnes consommant de la viande, alors qu'un végétarien est par définition, omnivore (cela semble contre-intuitif, mais si on s'en réfère à tout dictionnaire valable,encore une fois, l'omnivorisme n'oblige pas à la consommation de chair animale). Pour en revenir à ces débats, il s'agit principalement des raisons qui motive ce régime. Pour certains, il s'agit d'une idée philosophique, en rapport avec l'éthique. Pour d'autres, il s'agit simplement de santé (souvent à tort, nous y reviendrons), ou bien dans le cadre d'un régime, ou encore par effet de mode. Nous nous attarderons sur les deux premiers points, puis nous nous attacherons à analyser certains mythes, aussi bien présents du côté des végétariens que des carnistes*. Il est par ailleurs à noter, avant lecture de ce qui va suivre, que j'inclus implicitement les végétaliens et les vegans, les paradigmes étant approximativement les mêmes (on pourra reprocher aux végétariens, un certain manque de cohérence).

Contrairement à une idée pré-conçue, devenir végétarien n'est pas l'objet d'une réflexion éphémère, autrement ce régime ne saurait durer, tant l'angle abordé serait biaisé et n'apporterait alors que privation, du point de vue du sujet. La principale réflexion philosophique étant formulée comme suit : Qu'y-a-t'il de bon à ôter la vie d'un être vivant et sentient (on exclut donc les plantes, qui n'ont pas de système nerveux), pour une durée éphémère de plaisir qui saurait être obtenue autrement? Certains répondront que ça ne les concerne pas, que la loi du plus fort est maître, peu importe les dégâts collatéraux. Cet argumentaire ne s'adresse pas réellement à eux, puisqu'il s'appuie sur l'axiome du rejet de la loi du plus fort en civilisation***** (évidemment, en situation de survie c'est tout à fait compréhensible, par ailleurs, même le cannibalisme serait justifié).
Par contre, d'autres, qui partent de cet axiome, ne seront pas forcément insensibles. Ils seront même, plutôt d'accord, mais ne se sentiraient réellement pas prêt à franchir le pas, soit par convention sociale, soit par manque de volonté ou même manque de désir, ou encore par peur de privation. L'argumentaire s'appuiera sur cette hypothèse, et il s'attachera par la suite à répondre au premier et dernier points sus-cités (en grande partie responsable du manque de volonté et de désir).

Il convient de rappeler une notion communément admise : on ne saurait vivre par les convictions des autres. Il est aussi admis qu'on ne peut faire ce que l'on veut, que la liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre. Mais analysons le réel impact du végétarisme chez une personne, et non celui issu de l'imaginaire collectif. On rappelle qu'un végétarien consomme encore des produits d'origine animale, à contrario de ses cousins végétaliens et végans (ces deux derniers cas sont un peu plus délicat à analyser dans ce cas précis, c'est pourquoi il convient de distinguer). Comme tel est le cas, si une personne végétarienne est conviée à la table d'un autre, ce dernier pourra tout à fait s'accomoder de ce régime, pour cuisiner des plats simples, contrairement à certaines idées pré-conçues.

Concernant la peur de la privation, il est tellement évident qu'elle est injustifiée, que l'on va tâcher d'être bref : il est clair, qu'en cherchant sur internet ou bien même, dans des livres sérieux spécialisés dans la cuisine, on puisse trouver énormément de recettes végétariennes, qui ont le mérite d'être savoureuses. Il appartiendra au lecteur d'effectuer cette recherche.

La peur pour la santé, quant à elle, est purement issue de préjugés. En effet, par la suite, on s'inspirera du site suivant : passeportsante.net . Il ne s'agit pas d'avancer la meilleure source possible en matière de nutrition, mais cette plateforme a le mérite de sourcer ses affirmations via des articles scientifiques.

Il existe énormément d'exemples de mécompréhension de la nature des sources d'apports de certains nutriments. On va prendre deux exemples clés : le calcium, et le fer.

Concernant le calcium, il faut comprendre qu'il existe un piège : celui de refuser les laitages (un végétarien aura tendance a modérer sa consommation), et de ne pas chercher une autre source viable de calcium. C'est très dangereux. Si l'on se réfère spécifiquement au lien suivant : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=calcium_nu , on pourra se rendre compte qu'il existe une combinaison possible afin d'atteindre les besoins préconisés par l'OMS (qui sont de 500mg par jour, aux dernières nouvelles). Il pourra notamment être fait usage de laits végétaux enrichis, sans compter le tofu, ou encore certains fruits et légumes pouvant faire office de source.

Maintenant, le fer. Contrairement aux idées reçues, la viande rouge est loin d'être première dans les sources de fer. D'après le lien suivant : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements /Fiche.aspx?doc=fer_ps , il s'agirait au contraire de palourdes, ou encore de foie. On va s'intéresser au roti de boeuf, ce qui constitue la source la plus proche de la consommation de fer de l'individu lambda. Donc, dans 88 g, on a 3.1 mg de fer héminique. Puis, dans 100g de lentilles, il y est indiqué 3.3 mg de fer non héminique (une simple vérification pourra être effectuée par le lecteur). Le fer héminique est absorbé à 25% en moyenne, le fer non héminique lui est absorbé à 5%. Pour pouvoir comparer ce qui est comparable, on effectuer ce calcul pour le roti de boeuf : ((3.1/88) * 100) ce qui donne environ 3.5 mg. Donc, ce qui est absorbé réellement par le corps dans le cas du roti est (0.25*3.5) = 0.875 et ce qui est absorbé réellement dans le corps dans le cas des lentilles est (0.05 * 3.3) = 0.165. Il est donc clair que la différence n'est pas si énorme, et qu'en cas d'anémie, la prise de suppléments serait de toutes façons obligatoires.

Cela ne fait pas pour autant du régime végétarien, un régime forcément sain et sans faille. De même, le lait est une excellente source de calcium, cela n'en déplaise à qui que ce soit. La viande constitue également une source facile de protéines (cela ne veut pas dire qu'elle est la seule valable). Donc l'argument pour la santé ne tient pas réellement, tant il existe des sources contradictoires à ce sujet.

Pour conclure, je rappelle que je ne fais le procès de personne. Ce post a principalement pour but d'essayer de rompre la frontière de l'incompréhension et de mettre la lumière sur la motivation de ce régime. Concernant enfin un dernier argument non abordé, la chaine alimentaire, des scientifiques ont récemment découvert que l'homme se situait à la même place que l'anchois.

En vous souhaitant une agréable lecture. Je n'ai pas forcément bien développé certaines parties, si vous avez des questions (pertinentes), je serais ravi d'approfondir certains points.

Ma bite me gratte