Nouvelle formule pour les critiques quand y'en a trop
http://thelastpictureshow.over-blog.com/2014/10/mommy-white-bird-et-john-wick.html
Pas facile de parler de Mommy, comme il n’est pas facile de parler de Dolan. Le jeune prodige, c’est un peu le personnage qui peut facilement irriter, surtout quand on fait des films aussi stylisés que les siens. Cinq films en cinq ans à seulement 25 ans, non seulement ça rime mais surtout ça impressionne. Surtout quand il ne se contente pas d’être réalisateur, mais également acteur, scénariste, producteur, monteur et j’en passe.
Ayant exploré dès son premier film, J’ai tué ma mère, sa jeunesse quelque peu compliquée, il revient au sujet par la fiction avec Mommy. J’avais vu et adoré Les amours imaginaires et Lawrence Anyways parmi ses précédentes réalisations, mais Mommy place la barre un peu plus haut. En si peu de temps, il semblerait que son cinéma a évolué de façon assez significative, devenant plus mature et moins chargé esthétiquement, ce qui pouvait lui être reproché. Il ne se trahit pas non plus, les ralentis avec des choix musicaux parfois surprenants sont toujours là, mais avec peut-être plus de sens. Et surtout, comme dans Lawrence Anyways, le scénario est fort, distillant sur la durée des scènes d’une rare intensité.
Une mère célibataire qui doit réapprendre à vivre avec son fils hyperactif et violent, il est compréhensible que ça ne fasse pas rêver tout le monde, tant ce genre de sujet a pu être abordé au cinéma, et souvent de façon bien lourde et larmoyante. Si Mommy est bouleversant, c’est de maîtrise de son sujet, abordé de façon frontale et toujours juste. Pour prendre un exemple récent, comme avec La vie d’Adèle le film atteint une certaine universalité sans que l’on soit directement concerné par le sujet (qu’Adèle soit lesbienne ou que le garçon soit hyperactif ne sont pas des éléments qui définissent l’histoire). Les joies et les peines, les douleurs, les traumas des relations parents-enfants sont exposés sans fard, sans détour, et vous cueilleront souvent quand vous vous y attendrez le moins.
Parlons rapidement de la technique, avec une utilisation remarquée du format carré 1:1, qui ne manque pas de surprendre au début du film. L’objectif assez clair d’enfermer les personnages dans un cadre resserré, de nous faire ressentir leur étouffement est une réussite, et Xavier Dolan joue avec ce format de façon virtuose à plusieurs reprises. Il tire également le meilleur parti de ses acteurs, que ce soit dans les scènes dures ou plus légères, on oublie vite qu’on est face à un film. Une grande réussite sur tous les plans, on ne peut qu’attendre avec impatience son prochain film.
"Cinq films en cinq ans"
En 6 ans
Silence le puceau
Il a raison .
Il va se calmer Mordechieur là
C'est toi qui devrait la fermer , je pense
Couldn't more agree .
Sur 6 années ok, mais il s'est écoulé 5 ans entre la sortie de son premier et de son dernier
Yin je te dis exactement la même chose qu'à Tod Browning
Le faux Tod Browning hein, le vrai il était respectable
Bon, j'avoue que j'étais assez réticent à me lancer dans la filmo de Dolan, majoritairement à cause de l'ire que le bonhomme suscitait un peu partout (chose que j'ai jamais vraiment compris mais bon). Mais avec tout le tintouin que mommy faisait, et comme j'avais pas spécialement d'aller voir Fury, je me suis lancé.
Hé beh, je regrette d'avoir mis autant de temps à découvrir Xavier Dolan, quelle claque. Donc mommy nous présente un Canada fictif dans lequel on peut se débarrasser de son gosse en l'emmenant à l'hopital. Direct le ton est donné. Le film raconte donc l'histoire d'une mère qui vit dans la débrouille contrainte (?) de s'occuper de son fils aux lourds problèmes comportementaux, spécialement affectifs. Les films qui parlent des bonheurs et des peines d'un gosse et de sa mère, on en voit souvent, c'est une question de dosage et de maitrise, on tombe facilement dans le tire-larme bête et naif.
Évidemment c'est pas le cas ici, tout est superbement raconté, il plane une ambiance qui balance entre le léger et le pesant habilement. Ces personnages pleins de défauts sont très attachants, et leur parcours du combattant implique énormément le spectateur. Evidemment, chacun peut se reconnaitre là dedans, que ce soit en mère ou en enfant.
Difficile de ne pas parler du format. Ici, Dolan a choisi le 1:1, très serré dirons-nous. Évidemment pour oppresser le spectateur, mais également pour que tout le film se présente comme un portait de famille, pour mieux libérer quand les contours s'élargissent. Évidemment c'est pas spécialement subtile, mais c'est diablement efficace. Les musiques sont très bien utilisées également.
Au final on en ressort dans tous ses états, le film ne fait pas de cadeaux, il nous interpelle et on redemande. Superbe.
J'ai lu quelque part le commentaire d'une personne disant être outré d'avoir payer une place de cinéma pour un film qui ne "remplissait" pas tout le cadre de l'écran... je ne dirais pas où, et qui... juste que ça m'a interpellé. Les gens... parfois...
Une femme avait porté plainte contre les producteurs de Drive pour avoir vendu un faux produit !
Ca me fait aussi penser à Monsters ! Rares sont ceux qui s'attendaient à ne pas voir de... monstres.
Enodo : senscritique?
qu'est ce qu'elle était bête cette critique bordel
Monsters c'est aussi nul que Mommy
Hecate-spartaN Voir le profil de Hecate-spartaN
Posté via mobile le 4 novembre 2014 à 08:34:19 Avertir un administrateur
Enodo : senscritique?
qu'est ce qu'elle était bête cette critique bordel
Ouais, c'est quoi ton pseudal là-bas?
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-26-9339433-21-0-1-0-mommy-de-xavier-dolan.htm#message_9439035
| Ecrit par « Untrucadire », 4 novembre 2014 à 08:35:12
| « Monsters c'est aussi nul que Mommy »
T'en rates pas une toi
Faut bien rétablir la vérité
La vérité que t'en rates pas une ?
Yo, quelqu'un pour me raconter l'histoire qu'y a eu avec Godard ?