je l'ai vu hier ce film

que dire, à part que l'auteur du topic à tout dit ?

bref grandiose, tout simplement

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[Orkin] alias [Ted-Mosby]
It's gonna be a good day, oh yeah !

Je l'ai vu aujourd'hui, une merveille.

J'avais lu le livre et l'avais vu en cours, j'ai pas pu pleinement apprécié vu qu'on l'avait regardé en deux parties
Mais vous me donnez envie de le revoir

Que dire de ce film.
J'ai du le voir que 3 fois et c'est un de mes films preferer.
Il est émouvant, touchant, il emporte durant toute la durée du film.
L'histoire est assez simple mais interessante et ne joue pas sur les effets spéciaux tape a l'oeil etc...
Sublime film a voir .

La musique de Michaël Nyman.

sinon le message libéral du film n'a choqué personne ?

C'est a dire explique?

Oui la musique est sublime. .

hehe c'etait mon sujet de mon oral danglais au bac
et j'ai eu 14

Tu a choisie le sujet ou c'est celui sur lequel tu ai tomber?
Et le sujet était expliquer comment?

ben le message que peut importe la société, si on veut on peu…
c'est une métaphore du système libéral, on peut réussir si on veut et si on en a les capacités malgré le fait qu'on a pas été prédisposé à la naissance… perso j'ai pas adoré le film à cause de ça (juste aimé quoi)
j'ai trouvé ça un peu naïf

Qu'est-ce qu'il a le message, si ce n'est d'être libéral ?
Voir que l'on peut accomplir des choses grâce au travail fourni est quand meme normal non ?

ben c'est naïf et franchement le libéralisme ce que j'en pense…
c'est comme si cette société était pas si mauvaise que ça, vu qu'il arrive quand même à s'en sortir dans ce monde hostile…
je trouve que c'est comme une excuse à cette dictature (oligarchie), du genre c'est pas si mal que ça

je préfère nettement une vision désabusée, pessimiste comme dans 1984, Brazil…

Justement, le fait de devoir oeuvrer pieds et mains pour parvenir à ces fins, par rapport aux privilégiés montrent la profonde inégalité. Le seul moyen qu'il a pour s'en sortir se trouve dans la transgression de la loi, donc ça montre les limites de ce régime.
Enfin l'idée que le mérite se trouve dans le travail a rien de naïve, ça exclu les inégalités justement.

Mais ils ne montrent pas en quoi cette inégalité est mauvaise… oui il faut travailler plus quand on est pauvre, les libéraux le savent et ils sont d'accord avec ça… ce film c'est pareil…

sauf que dans Gattaca transgresser la loi c'est pas mal ni rien… comme si la fin justifiait les moyens… et qu'au final on s'en fout d'avoir bafoué la loi quoi…

ben non le mérite dans le travail c'est seulement pour les non surdoués… pendant ce temps les surdoués ont tous ce qu'ils veulent sans rien faire… donc non il n'y a pas égalité

la réflexion la plus intéressante du film vient de la scène du piano

avec les 6 doigts, quand il dit "je suis sûr qu'un pianiste avec un seul doigt s'il s'entraîne bien peut jouer ce morceau
-non ce morceau est composé pour être jouer à 6 doigts"
ça prouve bien la naïveté du mec… et au final le film donnera raison à cette naïveté…
cette même naïveté qui frappe les libéraux, si on veut on peut…
ben non parfois on peut pas…
le mec fait plein d'exploit et au final livre un film très clean, très soft, sans arrogance, sans véritable réflexion puisqu'au final qu'il y ait sélection à la naissance ou pas, ça change rien… vu qu'on peut réussir quoi qu'il arrive, donc ce genre de société n'est pas grave, ni même dangereuse (que ça soit riche/pauvre ou OGM/non OGM pour simplifier)
du coup j'ai été très déçu
bon ça reste un bon film, mais très naïf malheureusement, c'est dommage car j'aime bien le réalisateur (Simone )

le mérite c'est seulement pour ceux qui sont nés pauvres, les autres en ont aucun, donc bon… c'est pas très égal…
je dis que tout ça aurait pu être nuancé, plus sombre, car au final on a un film divertissant, mais qui manque de profondeur, cette société aurait pu être plus proche de la rupture pour accentuer un côté malsain, mais rien du tout, ici elle est stable, sans aucun défaut…

C'est ton discours qui est naïf...

Tu base tout sur "si on veut, on peut, vu qu'il y arrive".
Dans le film, il meure dés que la navette arrive dans l'espace et il n'est donc nullement capable de remplir la mission pour laquelle il est choisi selon les qualités qu'il n'a pas mais qu'il revendique.
Il atteint un but purement personnel et qui n'a rien a voir avec la réussite de son objectif demandé par la société, qui la est un échec.

Hop.

hein, il meurt dès que la navette arrive dans l'espace ?
j'ai loupé un truc alors… autant que je m'en souvienne la fin s'arrête sur le vaisseau qui décolle

quand à mon discours naïf hein…

oui je base tout là dessus… normal c'est le message du film… car qu'il meurt ou pas à la fin, ça change pas le fait qu'il a réussit à passer toutes les étapes et arriver là où il voulait arriver, montrer que des qualités il en a plein, voir plus que ceux qui sont avantagés, que c'est peut-être pas juste, mais qu'au final c'est pas grave, car si on veut on peut…
puisqu'il a réussit à le faire croire tout sa fausse identité au monde, c'est la preuve que quand on veut on peut… et franchement pas du tout d'accord avec ça…
mais s'il meurt j'ai envie de dire tant mieux… ça rappelle l'histoire du piano que j'ai bien aimé, car justement pessimiste

En fait je ne sais pas, on le voit tres bien que la transgression de la loi d'état n'est pas cautionné, seulement le personnage principal, clairement idéaliste c'est vrai, s'applique une loi morale, ayant une plus haute idée de la société que celle qu'il a devant les yeux.
Andrew Niccol montre l'inégalité dans l'effort à accomplir pour parvenir à une même fin. Emettre un constat désabusé est un peu simple et pathétique dans le rendu, bien que Gattaca contient pas mal de cynisme dans certaines scènes (le personnage de Jude law l'incarne assez justement). La société de Gattaca est evidement la loupe de celle qui nous est contemporaine. Reprocher l'espoir, l'acte de résistance est un peu vain, c'est pas dans le pessimisme qu'on se sort de la merde. On ne part pas tous sur la même ligne de départ, et c'est cette inégalité qui est montré du doigt par Andrew Niccol. Certains se lamentent (parce qu'ils savent que des fois on peut pas), d'autres résistent, et c'est cette résistance qui révèle l'injustice, pas le désoeuvrement.

Après dire que les surdoués ne branlent rien c'est un lieu commun assez énervant. Ils réussissent plus vite mais travaillent leur ouvrage comme tout le monde, il n'y a pas de savoir préexistant, mais seulement un certain talent pour le trouver et le transformer. Il n'y a pas de génie, ou quand bien même il y en aurait, ce n'est pas l'etat de génie qui fait qu'on reussit ce que l'on fait. Einstein a pas sorti ses théorie en se curant les dents, il a passé des heures a s'aracher les cheveux

On ne part pas tous sur la même ligne de départ, et c'est cette inégalité qui est montré du doigt par Andrew Niccol. Certains se lamentent (parce qu'ils savent que des fois on peut pas), d'autres résistent, et c'est cette résistance qui révèle l'injustice, pas le désoeuvrement.
oui je suis d'accord, sauf que j'ai une très nette préférence pour l'échec de la rébellion, sinon je trouve que ça donne un message d'espoir qui n'a pas lieu d'être

Après dire que les surdoués ne branlent rien c'est un lieu commun assez énervant. Ils réussissent plus vite mais travaillent leur ouvrage comme tout le monde, il n'y a pas de savoir préexistant, mais seulement un certain talent pour le trouver et le transformer. Il n'y a pas de génie, ou quand bien même il y en aurait, ce n'est pas l'etat de génie qui fait qu'on reussit ce que l'on fait. Einstein a pas sorti ses théorie en se curant les dents, il a passé des heures a s'aracher les cheveux
je parlais des surdoués du film… pas des "vrais" surdoués (désolé d'avoir été confus)

C'est l'espoir qui fait exister la rebellion, le soupçon d'une meilleure condition.
La preuve, t'es communiste, pas nihiliste !

je suis un peu nihiliste sur les bords… je n'ai guère d'espoir de rébellion en fait…
mais j'aime bien le côté pessimiste des films d'anticipations, et je trouve pas Gattaca assez pessimiste en fait…
mais enfin bon ça ne m'empêche pas d'aimer ce film