Le 27 novembre 2019 à 19:22:28 El_Serpiente a écrit :
Crise de la trentaine ? Ça existe ça ? Il existe une crise de la quarantaine, cinquantaine, soixantaine ... centaine aussi ?! C’est limite comme interprétation de mon point de vue.

C’était une façon de parler Le mec est dépressif quoi.

Le mec, il craque. Il comprend que le consumérisme ne rend pas heureux et veut en sortir.

Ah mais je remets pas ça en question. Je dis juste que le film tient intentionnellement un propos adolescent comme pour se moquer d’eux.

Merci pour vos avis c’est très intéressant !

Le 27 novembre 2019 à 20:19:10 Nicolas_98 a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 19:22:28 El_Serpiente a écrit :
Crise de la trentaine ? Ça existe ça ? Il existe une crise de la quarantaine, cinquantaine, soixantaine ... centaine aussi ?! C’est limite comme interprétation de mon point de vue.

C’était une façon de parler Le mec est dépressif quoi.

Le mec, il craque. Il comprend que le consumérisme ne rend pas heureux et veut en sortir.

Ah mais je remets pas ça en question. Je dis juste que le film tient intentionnellement un propos adolescent comme pour se moquer d’eux.

Donc remettre en cause la société du spectacle c'est un délire d'adolescents ?

D'ailleurs Fight Club n'est pas un film pro-communisme ou anarchisme ou que sais-je, Fight Club est un film nihiliste

Le 27 novembre 2019 à 21:32:11 CharlesAttends a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 20:19:10 Nicolas_98 a écrit :

Le 27 novembre 2019 à 19:22:28 El_Serpiente a écrit :
Crise de la trentaine ? Ça existe ça ? Il existe une crise de la quarantaine, cinquantaine, soixantaine ... centaine aussi ?! C’est limite comme interprétation de mon point de vue.

C’était une façon de parler Le mec est dépressif quoi.

Le mec, il craque. Il comprend que le consumérisme ne rend pas heureux et veut en sortir.

Ah mais je remets pas ça en question. Je dis juste que le film tient intentionnellement un propos adolescent comme pour se moquer d’eux.

Donc remettre en cause la société du spectacle c'est un délire d'adolescents ?

D'ailleurs Fight Club n'est pas un film pro-communisme ou anarchisme ou que sais-je, Fight Club est un film nihiliste

Non c’est pas adolescent mais les discours pompeux de Brad Pitt si, surtout sorti de la bouche de Brad Pitt. C’est un peu l’enfant qui vient de se faire confisqué son portable et qui dit : « on peut rien faire ici, c’est une vraie prison ». Bon voilà quoi

Je viens sur ce topic après avoir lu ce doublons:

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-26-61468843-1-0-1-0-je-ne-comprend-pas-fightclub.htm

Je vois que certains disent que Marla n'existe pas, hors dans la suite de Fight Club sortie en BD le "héros" est pourtant marié à Marla

La suite en bd est intéressante pour vous ?

Bonjour, je viens de télécharger la version blu-ray du film et j'ai deux pistes audio françaises différentes. J'ai comparé un peu avec d'autres versions et il y en a une qui a l'air nettement plus répandue que l'autre, mais c'est aussi celle qui sonne le moins clean au premier abord. Il y a un message concernant une version restaurée un peu plus haut, peut-être que le second doublage vient de là ? Du coup j'aimerais savoir quelle VF est la meilleure svp ?

Je tiens également à préciser que je ne regarderai pas la VO, car je ne comprends pas un mot d'anglais et que même avec les sous-titres, je risque d'avoir du mal à juger quelque chose qui sonne comme du yaourt à mon oreille comme étant qualitatif.

Fight Club, un très bon film même si il n'apporte pas grand chose par rapport au roman de Chuck Palahniuk.

Points positifs:

Bon déjà, Brad Pitt est bon dans le rôle, il ne faut pas le nier. Tyler Durden, personnage sûr de lui et viril, adepte de la coolitude et nihiliste, l'acteur remplit bien ces cases. David Fincher a assez bien capté l'humour noir du roman, au début l'obsession absurde du narrateur pour la consommation. Les effets numériques sont pertinents quand on montre son appartement progressivement meublé, quand il imagine l'avion s'écraser pour profiter de son assurance vie, on a déjà une certaine idée de la modernité. Le thème de la modernité lié à la société de consommation est toujours montré par ces effets numériques qui étaient nouveaux à l'époque de la sortie du film.
Ce qui fait un choc au début du film, c'est déjà l'intro avec la musique électronique et les effets spéciaux qui évoque la panique du danger mortel du narrateur, et la folie, encore une fois les effets numériques jouent un rôle important dans le film. Ce qui fait vraiment un choc, c'est le décalage entre la première scène, où le narrateur est braqué dans la bouche par Tyler (d'ailleurs il y a déjà un décalage humoristique avec certaines répliques) et qu'on est dans une situation complètement barrée de destruction massive sans qu'on comprenne encore pourquoi, puis la seconde scène où le narrateur plonge dans les seins d'un personnage énorme, ce qui évoque tout de suite la tendresse et l'amour, opposée à la destruction et la violence de la première scène. On voit tout de suite que deux extrêmes s'opposent.
Je vais parler du personnage de Marla Singer, qui est assez fidèle au roman par le jeu excellent de l'actrice, aussi décalée que le narrateur avec lequel va se jouer une relation tordue de haine/amour. Avec Chloe, c'est la seule femme importante du film, et malgré son côté autodestructeur va jouer le rôle de la raison vers la fin. C'est là où on voit les différences hommes/femmes dans le film par les moyens d'autodestruction: les hommes se battent, les femmes s'empoisonnent à coup de Xanax. Le narrateur, à travers Tyler, cherche sa masculinité perdue par le confort matériel et le besoin d'amour, qui est vu comme efféminé (cf. la poitrine développée de Gros Bob) et Marla le ramène son côté féminin, qu'il renie. C'est pourquoi il y a un conflit dans le trio Tyler/narrateur/Marla. Tyler, qui n'est qu'une hallucination, permet au narrateur de refouler son amour pour Marla. Tyler est beau, viril, a les mots pour séduire, c'est pourquoi le narrateur inconsciemment lui laisse faire le boulot. Les scènes, les répliques et les effets numériques (ralenti) liés au sexe dans le film sont drôles, car absurdes. On voit bien que le couple Marla/Tyler est barré et refuse de se conformer au mythe du couple parfait consommateur, à l'inverse choisit l'autodestruction.
La fin du film a des bons côtés, finalement la destruction des immeubles n'est qu'un élément de consommation parmi d'autres. Le couple retrouvé contemple ce spectacle typique de la modernité (grattes ciels, explosions comme des feux d'artifice) à travers une vitre, comme à travers un écran, et l'image subliminale pornographique, clin d'oeil à Tyler, fait référence à la publicité. Une publicité qui incite finalement à l'amour.

Points négatifs:

Alors déjà ok l'autodestruction est montrée dans le film, avec des scènes parfois assez crues, mais ça se voit qu'il reste grand public. A la fin, le narrateur n'est pas si amoché que ça. Je veux dire, il se fait défoncer par Tyler et il n'a même pas le nez en sang, à peine un oeil au beurre noir. Certains diront que c'est un détail mais si on lit le roman, l'automutilation est un thème très important, le narrateur a un trou dans la joue à force de se battre. C'est là le gros problème du film à mon sens, on a l'impression qu'il a une forme de complaisance avec Tyler qui vise à ne pas être trop choqué ou dégoûté par ses actes, alors que dans le roman on voit beaucoup plus Tyler comme un antihéros, surtout dans l'intrigue amoureuse. Comme je l'ai dit, la fin du film a des bons côtés, mais c'est le côté un peu trop spectaculaire et satisfaisant de la destruction des immeubles que je n'aime pas. Encore une fois c'est complaisant. Sachant que le roman est certes anti-système, mais dénonce aussi le fascisme du Fight Club et du Projet Chaos. À la limite, si David Fincher avait voulu faire un film révolutionnaire, je serais preneur, mais Tyler n'est pas un révolutionnaire, c'est un réactionnaire. Il incite les hommes à se trouver une place plus importante dans la société au service de la violence et justifie toute injustice (comme le salariat) par l'autodestruction. Il a un raisonnement absurde et contradictoire qui est une satyre d'un comportement masculin poussé à l'extrême dans nos sociétés, mais en aucun cas un modèle, ce que d'ailleurs beaucoup de gens en voyant le film n'ont pas compris et ont pris Tyler pour héros. Il est cool, certes, mais cool ne veut pas dire qu'il est un modèle, ça veut juste dire qu'il représente un idéal masculin, et qui est pour le coup toxique et dangereux. Un film révolutionnaire, je n'en connaît pas beaucoup de bons mais on va prendre l'exemple de V pour Vendetta, même si je le considère comme une daube mais au moins le héros est attachant et juste. Ce n'est pas le cas de Tyler. Bref, soit David Fincher a un peu raté son message au profit d'un film cool, adolescent et grand public, soit il a lui-même fait une interprétation un peu trop foireuse du roman de Palahniuk.

En résumé, un bon film mais qui doit être regardé avec des grosses lunettes de lucidité pour ne pas tomber dans le piège que l'auteur de Fight Club dénonce justement.

Je te rejoins sur Tyler, pour moi il y a une grande incompréhension du film de la part du grand public. Le sujet du film n'est pas l'anti-capitalisme, et Tyler est encore moins un héros.

Tellement de message dans ce film, ça fait énormément réfléchir, il y a tellement de parole qui ne laisse pas indifférent, et on se rend vraiment compte si on réalise, je pense que le film à encore plus de la valeur aujourd'hui qu'en 1999, à croire qu'ils avaient déjà tout prévu.

Netflix vient de l'ajouter, si jamais vous voulez revoir le film

Film que l'on peut voir 50 fois et on y découvre toujours des nouvelles choses

Je viens de le voir et bordel c’est magnifique,

Une tuerie ce film
Brad Pitt est génial en anti héros

Mort, un membre du projet Chaos a un nom ll s'appelle Robert Paulson

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18706197.html

La suite en bd est intéressante pour vous ?

Il paraît qu'elle est bien, qui l'a lue ?

Fight Club : la Chine censure la fin du film

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18706312.html

(...)

23 ans après, le public chinois a enfin pu découvrir le célèbre thriller psychologique de David Fincher, alors que le film a récemment été diffusé sur la plateforme Tencent Video, selon le site Vice. La conclusion du long métrage, cependant, a été totalement édulcorée, amputée de la mythique séquence que nous venons de décrire, et n'a donc plus rien à voir avec la fin que nous connaissons.

En effet, dans la version chinoise, le plan de Tyler Durden tombe à l'eau, et le personnage est arrêté par la police. La dernière scène du film est donc purement et simplement coupée, remplacée par le texte suivant :

"Grâce aux indices fournis par Tyler, la police a rapidement compris tout son plan et arrêté les criminels, empêchant avec succès l'explosion de la bombe. Après son procès, Tyler a été envoyé dans un asile de fous où il a reçu un traitement psychologique. Il a été autorisé à sortir de l'hôpital en 2012."

Un changement drastique et pour le moins déconcertant, donc, qui propose au spectateur un point de vue quasiment opposé à celui que l'on connaît. Aucune information officielle ne précise si cette censure est le fait du gouvernement chinois ou si elle a été décidée par la plateforme Tencent Video, qui n'a pas souhaité faire de commentaires.

Bordel mais...

La tristesse..

Oui madame, la bombe a ete desamorcée
Pourquoi y'a ecrit VFX Building Explosion ILM dans le generique alor...
Circulez y'a rien à voir dans le generique