Hello,

je vais bientôt décrocher un contrat et j'aimerais quand même continuer ma formation tout en mettant de l'argent de côté pour mes divers projet. Je pensais au bac droit à saint louis en horaire décalé de 17 a 21h

Ayant jamais fait ça et ne connaissant personne qui le fait j'aimerais avoir des avis et conseils. C'est pas trop intenable ce rythme ? Des conseils d'organisations ?

Merci d'avance

Je pense que notre modo Silver pourra t'aider, il est dans ce cas !

Oh génial en plus c'est un modo j'attends sa réponse :D

C'est ce que mon père a fait et il est maintenant Inge Com dans une multinational, faut tenir le coup mais c'est faisable

C'est pas évident comme t'auras des horaires à rallonge boulot + cours (en général les cours se terminent vers 21h) et parfois même cours le samedi, donc faut tenir le coup.

Par contre normalement tu peux demander à ton employeur pour avoir des congés éducations, c'est des congés supplémentaires qui te sont accordés pendant l'année scolaire pour te permettre de bosser pour les cours du soir

Un bachelier universitaire ne vaut rien sur le marché du travail. T'en as pour 5 ans mec.

Seuls les hautes-écoles fournissent des bacheliers professionnalisant, l'unif doit être finie par un master.
Sinon ça risque d'être très chaud de concilier études et travail

C'est pas ingérable, mais c'est sûr qu'il vaut mieux le faire quand on est pas encore engagé dans la vie.
Niveau concessions, mode de vie; ça se mettra en place tout seul. Faut pas s'inquiéter.

Une chose importante, c'est de préserver tes jours de congé pour te faire des blocus.
Normalement, tu sais demander des faciliter à ton employeur, mais il vaut mieux éviter de jouer cette carte parce que tes périodes de blocus ne correspondront pas aux rush des vacanciers de toutes façon.

Suivant ta situation professionnelle, c'est aussi délicat d'ébruiter le fait que tu suis une formation en parallèle.
Dans la situation où tes études ne correspondraient à l'activité de la boîte, tu annonces clairement que tu n'envisage pas le long terme avec eux.
En faisant ça, tu prendrais le risque qu'on ne te proposes rien au sein de cette boîte.
Or tu n'es même pas certain de travailler un jour dans la branche que tu vas étudier.
Parfois, malgré une formation X, on reste dans une entreprise qui fait Y parce qu'on y a eu des opportunité intéressante.
Ca je l'ai vécu.

Vis-à-vis des collègues aussi, ne pas en faire des caisses de cette formation. Là, c'est une question de feeling.

Je suis aussi passé par là (j'ai fait un master 60 en gestion en horaire décalé).

Niveau organisation, rien à rajouter par rapport à tout ce qui a été dit (mieux vaut pas avoir d'enfants et d'autres obligations familiales bouffant bcp de temps,etc...).

A noter aussi que tu as la possibilité d'étaler chaque année d'études sur 2 ans si tu as peur d'être débordé niveau temps, etc...

+ 1 tout particulièrement avec ce que dit Auflette j'ai connu ça aussi et des fois je trouve hallucinant la discrimination que vivent certains étudiants avec d'un côté des employeurs qui voient mal cela, foutent des batons dans les roues, etc... et de l'autre côté des employeurs qui encouragent, facilitent la vie avec aménagements d'horaire et même payent le minerval de ceux qui se lancent là dedans.

Et je ne peux que plussoyer aussi le : "Vis-à-vis des collègues aussi, ne pas en faire des caisses de cette formation. "

... dis-toi bien là aussi que la jalousie prendra le dessus.

J'avais d'ailleurs un moment travaillé dans le public (engagé pour un poste niveau CESS alors que j'avais un bachelier en marketing ... c'était par conséquent clair que si je devenais universitaire je ne resterai pas à cette place là) et je peux affirmer qu'une grande majorité de collègues (pour la plupart des pistonnés qui n'ont jamais été plus loin que le secondaire)étaient hostiles, jaloux voir haineux quand ils savaient que je suivais (et réussissais) cette formation ...

Le pire qu'il y avait eu en plus c'est qu'on refusait que je prenne mes congés en août (je précise bien sur mes propres congés annuels, je ne bénéficiais d'aucun congé éducation, crédit temps, pause carrière ou autres) sous prétexte que comme j'étais un homme, célibataire, sans gosses, ... je n'étais pas prioritaire par rapport aux gens avec enfants et aux couples (bcp prétextaient voir inventaient que leur conjoint ne pouvait prendre congé qu'à cette période là).

J'étais bien entendu obligé de dire que les congés en août ce n'était pas pour le plaisir ou les vacances mais bien pour bosser pour ma seconde session ... mais c'était pire que tout que d'avouer ça ...

Par ailleurs, je connais le cas d'autres personnes qui ont suivi le même genre de parcours que moi, et malgré que c'était plutôt "bien vu" de l'employeur ils ont quand même préféré voir ailleurs par après toujours à cause de cette jalousie et non acceptation des collègues.

Genre il y en avait un qui a été promu responsable de service comptable dans l'administration communale d'une grande ville (auparavant ce n'était qu'un simple comptable lambda au sein de ce service compta) après avoir eu son diplôme mais les autres collègues n'ont jamais accepté cette situation et ont refusé de le reconnaitre comme le chef du service et allaient systématiquement se plaindre à la direction ou aux politiques à chaque fois qu'on leur demandait qqch ... Lassé de cette situation il a fini par aller voir ailleurs pour un poste similaire où là on a su l'accepter sans problème comme il venait de l'extérieur déjà diplômé.

Moi aussi on m'avait bien fait sentir une fois que j'ai eu ce diplôme(aussi bien la direction que les collègues dans mon cas)que je n'étais engagé qu'en tant qu'employé niveau CESS, que je serai tjs considéré comme tel et qu'en aucun cas je n'avais pas à demander ni à exiger quoique ce soit malgré le diplômé.

Bienvenue en Belgique!

Quand on voit en plus le nombre d'offres d'emploi qui ne s'adressent qu'à des chômeurs longues durées/gens sans formations ou autres trucs du style, y'a de quoi se dire que notre système a de sacrés soucis...

Mais perso, pour ceux qui ont le courage et la volonté pour, foncez et envoyez paître les jaloux !

Quand j'ai commencé à travailler, j'avais en tout et pour tout un CESS en poche.
A l'époque, je ressentais le besoin d'une qualification supplémentaire plus en phase avec l'opinion que j'avais de moi.

Je trouve un job, pas d'expérience requises, dans un atelier.
L'ambiance était au Calendrier Pirelli sur les murs, aux match de foot, aux blagues grivoises et au sentiment qu'en dehors de tout ça le monde n'existait pas. Bref, j'étais pas dans mon élément.

Au début, je me tape les crasses, logique; puis arrive un nouveau chef d'atelier bien content de trouver des gens en forme physiquement et probablement très conscient de ce que les "anciens" seraient difficilement gérables.
Normal, j'avais des collègues plus proche de la retraite qu'autre chose, assis sur une expérience de 15-25 ans de métier, ils allaient pas changer leur habitudes pour un nouveau chef...surtout que c'était pas le 1er et qu'en plus il était français. Donc il s'est retourné vers un groupes plus jeune dont je faisais partie.

Là il a modifié les équipes, fait des mix entre jeunes et anciens; presque révolutionnaire, en fait
Un jour, un collègue me demande ce que j'ai fait comme étude.
Ca semble anodin, donc je lui dit que j'ai ma rétho.
- "Aaah tu à finis les secondaire" qu'il me dit admiratif.
- "Heu, oui, j'ai fini en général !"
- "En génral en plus. Ah c'est bien"
- *silence*

Là j'ai compris que j'en avais déjà trop dit. Si je lui parlait d'un cycle d'étude supérieur en cours du soir, j'étais foutu ! La suite me donnera raison

Tout ça pour dire que, souvent dans les boîte, il existe une catégories de collègues assis sur leur expérience et leurs acquis qui peuvent percevoir comme une menace un jeune loup ambitieux. Il savent qu'ils ne sont pas éternels,qu'ils coûtent, qu'il ne pourront pas rivaliser avec des qualifications plus actualisées, etc...
Bref, il sont pas à l'aise, ils connaissent le travail, tu as besoin d'eux pour l'apprendre; si tu es détecté comme une menace, il se serreront les coudes et feront bloc.
C'est mesquin, c'est humain...c'est carrément, animal en fait.

Ici, j'ai même pas besoin de caricaturer; les mecs étaient comme ça : la gueule de Gabin, le phrasé de Audiard. Et, je t'épargne les tatouages bizarres et artisanaux des uns et des autres.
Humainement parlant, ça à été une excellente expérience, j'ai beaucoup appris. J'ai surtout appris à rester discret.

Maintenant, si j'avais pas fait attention, ça se serait nettement moins bien passé et la situation serait devenue conflictuelle, c'est certain.

Je me retrouve aussi dans tout ce que tu dis Auflette surtout avec l'anecdote de ton collègue :

"...
- "En génral en plus. Ah c'est bien"
- *silence* "

Je pensais également à la base que parler des études était un sujet de discussion tout aussi "innocent" qu'un autre (au même titre que genre par exemple les mères de famille qui adorent parler de la scolarité de leurs enfants) ... mais en fait non non pas du tout c'est un très gros tabou surtout vis-à-vis de ceux qui ont un niveau inférieur au tiens !! (limite comme si on parlait salaire ou sexe quoi)

Le "silence" auquel tu fais allusion est très révélateur et j'ai appris rapidement à mes dépends qu'il valait mieux pour moi de ne surtout pas parler de ça avec ça avec les collègues qui me faisaient savoir de façon implicite qu'ils n'en avaient rien à foutre de moi et de mes études (genre ils ne répondaient pas, m'ignoraient ou embrayaient fissa sur un autre sujet de conversation).

Tandis qu'en soirée (quand on rejoint les cours), c'est tout le contraire, le principal sujet de conversation reste les études.

Drôle d'ambiance en tout cas cette période de reprise des études pour ceux qui se lancent dedans : en journée au travail, il faut bien faire gaffe à ne surtout pas faire allusion à ça, surtout avec les collègues qui ont un niveau d'éducation inférieur à celui que tu vises avec ces études(je ne dis pas ça avec condescendance ce n'est pas du tout mon genre mais c'est un constat flagrant) car c'est un tabou absolu .... par contre en soirée au cours là t'auras intérêt à en parler au max avec les autres afin de bien pouvoir glaner toutes les infos.

Il y'a quand même une chose qui trahira n'importe qui, même de très discret; c'est l'éducation qu'on a reçue.
Donc même en ne mentionnant pas les cours du soir, il viendra toujours un moment où un chef ou un collègues dira : "tu pourrais espérer mieux, non ?"

Dans un autre job, je devais être en 3eme, en cours du soir, mon responsable m'appelle parce que j'arrivais au terme d'un remplacement. Une place se libérait, nous étions 2.
Et là, il m'a scotché en me disant : "Je sais pas quoi faire avec toi, tu est trop intelligent pour rester à la place que tu occupes et pas assez qualifié pour être à la mienne"

La messe était dite, ils ont choisit l'autre.

Lulz, l'excuse en carton du boss

Non, il avait raison; j'étais pas à ma place et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
Et j'aurai étudié les scores des matchs de P3 par cœur toutes les semaines que ça n'y aurait rien changé.

Il avait besoin de quelqu'un qui se satisfaisait de la place et qui y resterait. Moi, je n'y serai pas resté plus de temps que nécessaires.

mu_ish oui je le sais bien ça, je compte faire mon bac puis avec l'argent accumulé lancer mon projet et si pour X raison ou Y ça marche pas je continue mon master

Auflette et Auraxiel Ah ouais c'est quand même hallucinant on m'avait déjà dit que le monde du travail est impitoyable mais pas à ce point quand même Mais bon normalement ça devrait pas m'atteindre ce genre de choses je suis du genre à venir, faire le boulot, discuter avec personne et me barrer (quand je taffais aux pauses j'allais faire des micros siestes dans ma voiture au lieu d'aller discuter à la cantine )

Au fait en cours du soir il y a aussi blocus en septembre ? Je peux demander combien maximum de congé d'éducation ?

Merci d'avance les gars vous me rendez un grand service!!

Une fois le bac obtenu tu devras continuer le master en horaire décalé à l'UCL (seule unif qui fait le master en droit en cours du soir).

En tout cas je ne sais pas dans quel milieu tu bosses mais c'est clair qu'il faudra que t'évites (pendant 5 ans minimum)de dire que tu fais une maîtrise universitaire en droit ... ça risque bien d'en dégoûter plus d'un parmi eux (surtout ce type d'études lol) et ne t'attends à aucun encouragement de leur part non plus.

Au niveau des blocus il faut savoir qu'il n'y en a pas vraiment en cours du soir; pendant que les étudiants cours du jour eux sont en blocus, les cours du soir continuent eux pendant les blocus "jours" ainsi que pendant certains congés scolaires style Pâques, carnaval, ...

Ce qu'il ne faut pas perdre de vue c'est que les cours du soir (généralement 2,3 soirées par semaine + la journée du samedi) ne rivalisent pas avec les cours du jour au niveau du volume horaire ... donc pour "compenser" un peu il y a quand même cours pendant que les cours du jour sont en blocus ou en vacances.

Au niveau congé éducation, je pense que c'est une vingtaine de jours mais ça reste à confirmer. Je n'y avais personnellement pas bénéficié à cette époque là.

Normalement je serais dans l'informatique j'avais pu faire quelques stages et ça va l'ambiance était excellente il m'avait pas l'air d'y avoir trop de faux culs

Ah oui je vois ça me parait logique en même temps mais il me semble que à Saint Louis c'est du lundi au vendredi et non 2 3 soirs

J'avais fait le mien à la Fucam à Mons et de mémoire les horaires c'étaient les mardi et jeudi de 18h à 21h (de temps à autre il y avait aussi cours les lundi ou mercredi) + le samedi de 8h30 jusque 14h.

Tu as aussi fait en Droit ? Comment tu as fait pour gérer ton temps ? Genre finis le boulot, cours, le soir réviser

ou bien tu t'écroulais ko et dés fois t'arrivais pas à suivre en cours ?