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Loom
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Test Loom
Profil de Jeremy,  Jeuxvideo.com
Jeremy - Journaliste jeuxvideo.com

Le jeu vidéo a toujours noué des liens plus ou moins étroits avec le cinéma. Que ce soit au travers d'adaptations du 7ème vers le 10ème art et vice versa, ou encore l'emprunt de techniques comme le motion scan, les deux médias se sont toujours trouvés pour se relancer ou évoluer. Le réalisateur américain Steven Spielberg en est une parfaite illustration, en annonçant vouloir adapter le célèbre Halo sur grand écran, ou lorsqu'il crée lui-même un jeu en tant que concepteur : Boom Blox. Cependant, l'exemple le plus probant reste la série de jeux d'aventure et de point & click éditée et développée par la géniale compagnie de Georges Lucas : LucasArts. Maniac Mansion, Sam and Max : Hit The Road, Monkey Island ou encore Full Throttle, voilà des noms qui font vibrer certaines parties de notre encéphale. Celui qui nous intéresse aujourd'hui est bien moins connu même s'il se démarque pourtant au sein même des productions loufoques de LucasArts. ce jeu n'est autre que Loom, un ovni parmi tant d'autres.

Loom

Sorti en 1990 sur PC, Loom n'a pas à rougir de ses fantastiques descendants que la plupart des joueurs connaissent. C'est vrai que sur plusieurs points il n'atteint pas la magnificence de Day of The Tentacle, peut-être le plus beau jeu que nous ait offert LucasArts. Pourtant, en quelques heures, il réussit à nous envoûter et nous emmener loin des sentiers battus du jeu vidéo. Sorti de nulle part, l'histoire de Loom n'est pas plus compliquée qu'inhabituelle, puisque vous incarnez un tisserand du nom de Bobbin Threadbare, à l'aube de ses 17ans et accessoirement rejeton de Cygna. Endormi sous un arbre au tout début de son aventure, Bobbin se réveille sous les paroles inquiètes de la Fée Messagère, loin du tumulte insoupçonnable de ses futures péripéties. Vient ensuite le moment de gambader jusqu'au village, où vous surprenez la conversation des Anciens (les chefs du village) dans une des tentes. Elevé par Dame Hetchel, Bobbin assiste à la condamnation de celle-ci par les Anciens, sous prétexte qu'elle en avait trop dit à son protégé. L'un des chefs brandit alors une quenouille et quelques notes de musique se font entendre. Le sort qu'il vient de lancer à Dame Hetchel la transforme en Cygne.

Loom
La cause principal de tout ce désordre : Le Loom
Joli destin me direz-vous, et pourtant, ce changement est « cygne » de malédiction. Bobbin se retrouve seul suite à l'arrivée d'un second oiseau aux plumes blanches, qui métamorphose à leur tour les Anciens. Dame Hetchel, sous sa forme d'animal, vient près de lui pour lui annoncer la plus terrible des nouvelles : le chaos se répand sur le Loom depuis le jour de sa naissance et malgré le bannissement du héros par les Anciens, celui-ci ne s'est jamais arrêté. La mission de Bobbin, s'il l'accepte, est simple comme bonjour. Il doit apprendre la magie grâce à la quenouille de l'Ancien et quitter l'île tout en sauvant le monde et empêcher le chaos de s'étendre. Afin d'atteindre nos objectifs, nous avons un seul et unique instrument à notre disposition : la quenouille de l'un des chefs. Cet objet à lui seul justifie le gameplay original et attirant de Loom, puisque votre aventure sera rythmée par le son qu'il produit et les sorts qui en découlent.

Loom
La musique sera votre guide tout au long de l'aventure.
Qui dit sort dit magie, et c'est là le principal atout de Loom tout auréolé d'une aura féérique. C'est le cas pour chaque élément qui le constitue, à commencer par ce que nous avons précédemment cité, son gameplay. Le jeu est simple à prendre en main, normal c'est un point & click, et hormis pointer les éléments du décor, on vous demandera simplement de résoudre des énigmes grâce à la quenouille. Celle-ci vous permet de lancer des sorts via une suite de notes de musique à jouer dans un ordre précis. Vous trouvez ces séquences en farfouillant un peu partout et en parlant à tout le monde. Attention à bien noter sur papier vos sorts, afin de pouvoir les réutiliser. Prenons un exemple. Vous venez de récupérer votre premier sort. Les notes sont figurées par des lettres (EDC pour les trois premières notes) et en les jouant dans l'ordre (ECED pour le premier sort, les autres sont ensuite aléatoires), vous lancez un sort lié à cette séquence. Parmi vos pouvoirs, il vous est possible de voir dans le noir, de rendre quelqu'un invisible ou encore de semer le vent. Ce n'est pas plus compliqué et pourtant ce système colle au lyrisme permanent dégagé par Loom qui base sa solide expérience sur les sonorités et les musiques.

Loom
Les décors sont variés, on pique une tête ?
Ainsi, ne soyez pas étonné de retrouver dans la bande originale Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski dans le sens où Loom est un jeu enchanteur aux thèmes musicaux oniriques. La magie opère non seulement via son gameplay accessible mais aussi par le biais de sa bande-son. Du coup, bien que les personnages ne soient pas doublés, vous êtes bercé du début à la fin étant donné la facilité déconcertante avec laquelle les petits génies de LucasArts ont conçu un univers charmant et captivant. Pour les plus musiciens d'entre-vous, il est même possible d'opter pour le mode Difficile. Celui-ci vous permet ainsi de jouer « à l'oreille », sans l'aide des lettres synonymes de notes. Evidemment, Loom veut jouer les ténors dans la cour des grands, et pour réussir il lui fallait proposer une aventure dépaysante. Son pari est gagnant, sa jouabilité et ses thèmes musicaux sont mémorables et nous ne pouvons vous cacher qu'il le réussit aussi très bien graphiquement parlant. A ce sujet, le jeu se veut bien sûr moins lisse que son cadet Day of The Tentacle. Cependant, même s'il est moins épuré, Loom permet à Bobbin de traverser des contrées fort jolies. Les scènes sont la plupart du temps variées afin de ne pas lasser le joueur. C'est ainsi que l'on se laisse emporter par les péripéties de Bobbin, entre simplicité, enchantement et plaisir de jeu. De fait, comme pour toutes les productions de LucasArts de cette époque, passer à côté de ce point & click serait un crime de lèse-majesté. Sautez donc sur l'occasion sans plus attendre.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Loom est un jeu magnifique, d'une part parce qu'il fait vivre une véritable aventure avec très peu d'éléments et d'autre part parce-que les lieux visités ne sont pas tous identiques. Il faut dire que l’envoûtement général de l’œuvre amplifie la qualité visuelle du titre.

  • Jouabilité15/20

    L'idée de baser son gameplay sur la musique est tout simplement ingénieuse puisque ce domaine constitue inévitablement le point fort de Loom. Les interactions avec les objets sont de mises et les quelques rencontres dans le jeu se veulent agréables. De plus, malgré une difficulté bien faible, les énigmes sont toutes sympathiques à éclaircir, et jeter des sorts pour s'en sortir est un vrai plaisir.

  • Durée de vie10/20

    D'accord, Loom se plante sur un point, sa durée de vie. C'est tout de même anecdotique, il est évident que vivre une aventure enchanteresse sur quelques heures de jeu est plus appréciable qu'une autre parcourue sans réel plaisir. Les instants les plus éphémères sont semble-il les plus agréables et Loom laisse un arrière goût doux et sucré des plus agréables.

  • Bande son17/20

    Elle est tout simplement sublime, omniprésente et inoubliable. Ce qui rend Loom si unique, c'est en partie ses thèmes musicaux et son univers sonore. L'assemblage de ceux-ci avec le reste rend Loom plus fascinant, plus merveilleux, tout simplement !

  • Scénario14/20

    Parfois simpliste, le scénario a le mérite de nous emmener dans une aventure bien particulière, au côté d'un tisserand bien mal engagé. Quelques surprises sont à découvrir et comme pour chaque élément du jeu, le scénario se voit magnifié par le restant.

Manifestement, Loom s'inscrit lui aussi dans le palmarès des point & click à ne pas louper. L'ensemble qui constitue le jeu est bien agencé, les musiques, le gameplay, le scénario et son univers sont faits pour s'entendre et cela nous donne une nouvelle fois une pépite. Onirique et charmant, il est simplement impossible de passer à côté d'une aventure aussi féerique.

Note de la rédaction

15
18.4

L'avis des lecteurs (8)

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