ASCHERIIT

L'homme de main quant à lui était sur le chemin du retour pour se rendre au Palais afin d'assurer une protection à l'Empereur cependant dans cette direction il sentait la présence de plusieurs personnes ne souhaitant pas agir sans ordre direct dans la Cité il décida de continuer son chemin paisiblement.

MALLADA MALLATU

L'Adonai Agea arriva finalement au palais avec ses sbires, là il s'adressa à aux gardes postés à l'entrée :

-Vous seriez bien aimables d'ouvrir la porte et de me laisser entrer messeigneurs.

CYRODIIL

"En effet, sire, je désire voir quel homme est orné d'un sang qui ne m'est si peu cher et si peu brillant."

Homme franc et honnête, il ne pouvait cacher le mépris qu'il éprouvait pour les Ayléides, bien comparable à celui qui le parcourt à la vue de Hauts-Elfes du Domaine.

Y'en a encore qui RP ici
Impressionnant

Btg

PALAIS IMPÉRIAL

- Je comprends très bien, restes à mes côtés avec Ikfes.

Pendant ce temps là à l’entrée du même palais un individu suspect cherchait à avoir une audience avec l’Empereur, le concerné fit savoir qu’il était son invité et les gardes laissèrent l’ayleide entrait.

MALLADA MALLATU

L'Ayléide entra, ses hommes à sa suite. Cette curieuse bande avança jusqu'aux pieds du trône, là, les guerriers s'agenouillèrent en signe de respect à l'empereur tandis que leur chef resta debout et enleva sa capuche, révélant un elfe fort gracieux et qui se voulait fier mais à qui il manquait quelque chose pour être vraiment orgueilleux. L'invité prit alors la parole :

-La dernière fois que je vins dans ce qui deviendrait cette cité pour en rencontrer le souverain, les miens allaient se faire tuer en masse par des individus comme celui-ci, il désigna Itius de la tête mes respects votre majesté.

Le 30 octobre 2019 à 21:41:28 Artesien_Deter a écrit :
MALLADA MALLATU

L'Ayléide entra, ses hommes à sa suite. Cette curieuse bande avança jusqu'aux pieds du trône, là, les guerriers s'agenouillèrent en signe de respect à l'empereur tandis que leur chef resta debout et enleva sa capuche, révélant un elfe fort gracieux et qui se voulait fier mais à qui il manquait quelque chose pour être vraiment orgueilleux. L'invité prit alors la parole :

-La dernière fois que je vins dans ce qui deviendrait cette cité pour en rencontrer le souverain, les miens allaient se faire tuer en masse par des individus comme celui-ci, il désigna Itius de la tête mes respects votre majesté.

CYRODIIL

"Vos respects sont bien atypiques, commenta le chevalier. Votre diplomatie est-elle donc aussi rigide et brute que les chaines que vous vous épreniez à resserrer autour de notre peuple, Elfe de l'Intérieur ?"

MALLADA MALLATU

l'Elfe ne daigna même pas adresser un regard au croisé, il se contenta de sourire et lui répondit :

-Vous vous plaisez, chevalier, dirait-on à cracher sur les miens, mais me reprocher une mauvaise conduite en ces temps troublés est particulièrement mal placé, figurez-vous que j'ai protégé des dizaines voire des centaines d'Alessiens au début de leur révolte, auparavant je traitais également bien mieux mes esclaves que la majorité des autres seigneurs étant donné qu'ils étaient quasiment aussi bien traités que la crème des travailleurs libres. Je dis "Auparavant" puisque je libérai moi-même ces mêmes esclaves dès le début de la Révolte. Vous vous gardez aussi de mentionner que même si les idéaux de vos prédécesseurs de l'époque étaient louables, ils ont également commi bien des horreurs. Vous avez devant vous un époux et un père... Un époux et un père ai-je dit ? Non, un veuf et un endeuillé, puisque ces braves Alessiens, héros libérateurs ont assassiné de sang froid une mère et ses enfants devant les yeux maculés de larmes de rage et de tristesse d'un père et époux soi-disant "noble" selon les miens tabassé et ayant plus tôt vu des hommes fidèles et des amis tomber pour le protéger. Votre ton prétentieux en parlant d'une époque révolue depuis bien longtemps, chevalier, vous pouvez le garder pour vous.

PALAIS IMPERIAL

Le taureau ailé qui se contentait de rester assis les bras croisés décida d'interrompre leur débat totalement futile en soufflant de ses puissantes narines.

- Ca suffit je ne suis pas venus écouter des reproches des deux côtés il y a eu des torts cela ne sert à rien de remettre ça sur la table. Que voulez-vous donc ayléïde ? J'ai très bien reçu votre message à deux sens.

CYRODIIL

"Pardonnez mon hardiesse, Seigneur, répondit humblement le chevalier, mais je ne peux laisser cet affront ricaner sans riposter une dernière fois."

L'Impérial s'avança de deux pas vers l'Ayléide.

"Je ne sais guère ce qui est plus douloureux entre votre hypocrisie assumée sourcée d'arrogance et d'ostentation de votre sang plus méprisant que celui de la Royauté Altmer et votre plainte qui fut le fruit de mille autres à l'unisson. Non seulement vous étiez méprisant, vous étiez lâche de surcroît. Pensez-vous que la liberté vaille une poignée d'or ? Vous vouliez échapper à la fureur d'un peuple dont les pieds et les mains furent teintés d'écarlate et meurtries de votre besogne suzeraine, vous vous surprirent à contempler la mort de votre sang au prix de celle de tant d'autres ! Vous étiez une poignée, main de fer ! Contre votre famille, combien d'autres durent délester leur âme que vous toisiez comme innommable d'un corps trop déchiré, trop brûlé ou trop infesté d'une fumée dévorante et tentatrice ?"

Le chevalier serra son poing contre son torse orné du Rubis, symbole profane d'une délivrance passée.

"De même, vous aviez une famille, vous aviez un nom. Jamais nous n'aurions prétendu à un privilège si étincelant tant notre gorge en serait déjà lacérée de fers. Nos cadavres vous étaient un marbre impur et modelable par le fer, un jeune feu nourri des senteurs de ces nuits pareilles aux jours de beau temps où le soleil ne nous illuminait plus. Mais ce n'est pas là mon horreur, Elfe. Ce qui fait trembler mon corps d'un râle de spectre, c'est la réalité brisée de votre regard. Le passé ne reste pas sur les étagères ni dans les ruines, il hante chaque ère d'erreurs oubliées qui encore frapperont à mort les dynasties trop heureuses de leur joug ! Le vôtre fut déjoué, mais il nous revint par ces gens-là du Sud, vos dauphins, tant ils sont épris de leur pureté malsaine et de leurs mains asservissantes; par l'épée et par la plume ils reforgèrent ces mêmes chaînes que nous nous étions félicités de rompre, cette suprématie d'or qui eût gorgé nos cités de vermeil et d'écarlate; le titre de chien, de gobelin leur serait trop plein de bonté pour nous l'attacher. Enfin, ce qui tente de ronger ma quête sainte, c'est votre inconscience. En ces temps troublés, les Mer grimpent sur le dos des Hommes qui s'effondrent, et s'assurent d'en briser la colonne. Les Men sont leur propre Empire, ou parlerais-je de fossé, tant votre orgueil semble vouloir s'assurer que l'Empereur s'agenouille immédiatement pour caresser vos souliers renfermant des miasmes plus concentrés de malveillance que les fumées noires des côtes de Thras. Vous et vos loups venez dans ce que vous pensez une grange plus blanche que votre fort et désirez en attirer les agneaux malades vers les bois mortels de vos morsures. Vous approchez un pathos sans mérite ni justesse. Vous nous sommez d'enterrer le passé, alors que vous-même êtes le passé, une relique de métal ridé de rouille que la terre aurait tant mieux fait de garder en son enclos."

MALLADA MALLATU

L'Elfe serra son poing puis il fit face au croisé et resta là, à le regarder avant de répliquer :

-Vous avez raison chevalier, je suis une relique de ces temps anciens, une relique brisée parcourue des montagnes d'erreurs et d'horreur, vous avez raison de reprocher tout ceci à mes cousins du Sud et à ceux qui vous aviez asservis sans jamais desserrer les chaînes de votre servitude, Mais pour un seigneur abattu, pour chaque esclave libéré, combien d'innocents étaient-ils frappés de l'indignité et la mort ? Combien le sont encore aujourd'hui, parmi même les vôtres ? Des centaines ! Des milliers !

Il se retourna de nouveau vers l'Empereur et reprit :

-Ce que je veux, Majesté, c'est de pouvoir continuer ma mission dans le cadre de la légalité, ce que je veux c'est de pouvoir protéger des familles, des cités... Non pas des cités, CES CITES ! Vous pouvez penser de moi ce que vous voulez il désigna de nouveau le croisé de la tête mais il n'empêche que mon unique fardeau depuis tant de siècles fut la protection des innocents, Je suis certain que vous pensez que j'ai détruit Faillaise ? Non, j'ai sauvé tous ces gens, toutes ces familles qui durent fuir leur maison, leur chez-eux pour se réfugier bien loin de chez eux, chez les mages. Alors ce que je veux, votre majesté, c'est de pouvoir agir dans l'officialité, faire de moi et mes hommes une unité de forces spéciales au sein de la Légion.

Il dégaina son épée... Et la jeta aux pieds du souverain, oui, définitivement, même un homme, non un elfe, même brisé et frappé de l'indignité ne s'agenouillerait pas même si cela devait signifier sa mort, cet elfe continuerait à défier l'autorité que la plupart des souverains exercent par sa seule posture, cette posture qui des siècles auparavant fut mise à bas, face contre sol, dans la boue alors qu'il pleuvait et que le domaine de cet elfe fut incendié par des rebelles, cette posture était celle d'un homme qui accepta son destin et décida de le continuer par lui-même

CYRODIIL

Le croisé Impérial ne contre-attaqua pas. Sa volonté le suppliait, son mépris le mendiait, mais sa loyauté fit fi de tout cela. Cet Elfe de temps immémoriaux cependant s'indigne de la mort d'"innocents". Ces innocents, de quel coté des chaînes se trouvaient-ils ? Pas un Ayléide ne s'était guère félicité de ses possessions laborieuses au détour de son domaine. L'innocence et la liberté étaient autrefois à deux extrémités différentes du fer brûlant. S'il y avait bien quelque chose que le courroux de tous ces Hommes savait, c'était que ce sang coulé n'avait aucunement le goût d'innocence, mêlé d'asservissement et d'une quête redoutable de liberté.

Le chevalier observa le Suzerain de Rubis, puis jeta à son tour un regard attentif sur l'elfe qui défiait l'autorité de sa Majesté. "Depuis tant de siècle, n'est-ce pas ? N'est-il pas admirable que nous n'apprenions vos faits et votre existence qu'aujourd'hui même ?"

Il se souvenait de cet autre Elfe de l'Intérieur fou à lier qui avait fait de Leyawiin un champ de bataille entassé d'atronach réduits en poussière et de fantômes dont l'ectoplasme avait souillé les pavés de pierre. Le croisé savait que cet Ayléide n'était pas aussi blanc qu'il le prétendait.

MALLADA MALLATU

l'elfe soupira de manière étrangement mélancolique puis, sentant le regard du croisé peser sur lui, se contenta de lui dire dans sa langue maternelle :

-Anyammis abagaia loria, pelin.

PALAIS IMPERIAL

Astérion était légèrement perdu, il ne savait point réellement quoi faire puisque c'était l'une de ses premières grandes décisions à prendre depuis qu'il occupe ce poste à grandes responsabilités.

- Mon coeur après votre remarquable discours me dirait de vous accepter parmi afin que vous puissiez garder les cités de Cyrodill cependant ! Les daedra sont de retour, plus précisément les hommes de Merhunes Dagon sont de retour il y a un membre du Conseil des Anciens qui lui avait vendu son homme de plus à Bravil j'ai combattu deux de ces plus puissants combattants, l'île des mages s'était aussi faite attaqué. En bref ils sont de retour et toi Elfe, je sais que les daedra ne te sont pas étrangers je me trompe ?

Ikfes qui s'était contenté de rester silencieux s'adressa discrètement à Itius Idolus

- Son discours est beau mais lui feras-tu confiance ? Si sa majesté l'accepte je ne m'y opposerai pas, cependant si je vois que cet elfe manigance certaines choses dans le dos de l'Empire je ne perdrai pas de temps pour lui couper la tête comme il l'a fait aux 150 bandits.

MALLADA MALLATU

-En effet votre majesté, pendant la crise d'oblivion et la coalescence je combattis les forces daedriques, et jusqu'à récemment je servais Méridia...

CYRODIIL

"J'ai l'expérience de ces démons enragés, Drémora comme Auroriens, ils ne s'arrêteront que lorsque nous saurons au fond du fossé dans lequel nous courons, Seigneur, confia-t-il à l'Empereur. De même, s'ils ont enfoncé les portes de Bravil, Tamriel court alors un grave danger. La statue de Martin, hélas, échoue finalement dans sa quête. Nous ne pouvons laisser les hordes de daimons infester nos terres. Par mon bras, par mon armure, je saurai les terrasser. En attendant de trouver la clé de la fin de ces invasions futures, il me faut protéger les cités de Cyrodiil."

MALLADA MALLATU

l'Elfe regarda le chevalier en souriant avant de lui lancer :

-Voilà au moins un point où nous sommes d'accord chevalier, mais aussi valeureux et puissant êtes-vous, vous restez un homme, et seul de surcroît, il y a plusieurs dizaines de villes en Cyrodiil, si vous vous trouvez à Leyawiin et que c'est Anvil qui est attaquée, sauf votre respect mais vous risqueriez d'arriver en retard, même si vous terrassez les envahisseurs ils auront causé des dommages pendant que vous étiez sur la route...

PALAIS IMPERIAL

Il fit un signe de la tête au Croisé Divin pour lui faire comprendre qu'il ne manquerait pas de méfiance envers l'ayléïde avant de reprendre la parole.

- Mmh, dois-je donc comprendre que vous ne contrôlez désormais plus aucun auroriens ? C'est très bien mais vous ne m'en voudriez pas de rester méfiant à votre égard, honnêtement vous avoir dans notre armée pourrait être un bel avantage mais je crains que laisser un ayléïde vivre en Cyrodill serait sans doute de trop alors pourquoi pas ne pas reprendre Hauteroche et y vivre à sa tête ? Nous aiderons à la reconquérir si besoin seulement si vous ne comptez pas faire d'esclaves. Ensuite concernant les capacités d'Itius Idolus à pouvoir se rendre dans chaque ville attaquée, il ne sera pas seul dans ces cas-là Ikfes à mes côtés et Ascheriit qui est à la porte d'entrée l'aideront à nous défaire de ces êtres maléfiques, de plus les mages d'Eyévéa viendront puisqu'ils intégreront l'Empire, alors ne vous en faites pas pour nous on résistera une fois de plus à ces assauts daedriques.

CYRODIIL

Le chevalier fixa alors l'Elfe orgueilleux, tandis qu'un souffle calme parcourut le sang de l'Impérial, lentement.

"Par Stendarr, comme la lâcheté, le mépris, l'orgueil assit sa postérité en votre âme. Mes yeux ont connu le temps par tant de fractures, les faits se mêler à une réalité épaisse et point sûre. J'ai vu des Empereurs s'élever pour mieux choir, par moments une seconde, dernière fois. Par la force miraculeuse de mon âme, j'ai souffert des hordes de titans écaillés, j'ai affronté des demi-dieux vifs et forts d'actes et dont les effets ne sont guère faits d'or. Je me suis vu, simple Impérial, simple soldat, découvrir des exploits, hauts faits, que par tout temps je dédaignais concevoir en mon esprit. Un poignet de lumière ou des membranes de rubis, mais rien qu'un Homme, ni un Elfe n'aurait cru contempler au cours de sa vie, fleuve fin se déversant dans les eaux de l'Aetherius ou de l'Oblivion. Ce ne sont pas vos elfes ni vous-mêmes qui sauront parvenir à quelque cité embrasée en trottant avec suffisance. Qui marmonnera votre nom quand tous seront incendiés d'ébène et que vous "aurez risqué d'arriver en retard" ? Seul le vent brûlant contre les averses fraîches."