Sujet : [JEU] A la poursuite du Suaire d'Eden.
Lazarusse
Des mitaines? 
FrancisLa-Laine
KLOUSSE (1) :
Le 26 février 2018 à 10:09:27 Lazarusse a écrit :
Chapitre 7… Avant de commencer mon commentaire point par point, un petit avis « global » : encore un excellent chapitre
Merci ! 
Ta manière d'écrire et de faire interagir les personnages me donnent envie de me réessayer à l'exercice. Alors pourquoi pas… après la Poursuite finie, je verrai
Ce teasing. 
Sauf que si tu te "réessaies à l'exercice", je devrai le refaire aussi, donc non merci. ^^^^^^^^^^
Le Pugi et la Traqueuse:d) On commence par une jolie évocation de la lune, qui semble être un témoin récurrent de tes scènes (y a qu'à espérer que la Poursuite ne dure pas trop longtemps, sinon on arrivera à la phase sans lune).
J'avais pas pensé à ça ... Pour être honnête, ça fait un moment que je ne vérifie plus la forme de la lune. 
Y avait vraiment des formules taxis chambre d'hôte à l'époque ?
Y'avait des taxis, y'avait des chambres d'hôtes. Alors pourquoi pas des formules pour les deux ?
pour le coup je trouve le Pugiliste un peu « naïf » de penser pouvoir atteindre leur objectif dans la légalité la plus totale, en soi il s'agit d'infiltrer un bâtiment et accéder à des archives interdites…
Absolument d'accord : le bougre se voile la face. Au final, ce qu'il finit par accepter en guise de plan n'est même pas légal, mais c'est moins "ouvertement illégal" que certaines alternatives (j'y reviendrai dans ma réponse à Jet) ... donc ça passe, dans sa tête.
Quand tu dis que les deux sont habitués aux conditions de vie (notamment au froid) de la Russie provinciale, on doit en déduire que le Pugiliste a déjà vécu une vie de nomade, ou juste que sa cage était mal chauffée ?
L'un comme l'autre sont valables. 
Qui me dit que la porte ouverte a un lien avec l'Ermite ? (bon en vrai c'est de la triche, j'ai déjà fini le passage mais je m'étais fait cette réflexion lors de a première lecture).
Quand j'ai l'occasion de caler ce genre de "micro-interaction", j'peux pas m'en empêcher, j'adore.
la Traqueuse aurait-elle oublié les principes les plus fondamentaux de sa Confrérie ? « Nous agissons dans l'ombre » . Dans l'OMBRE. Là , son plan revient carrément à exposer son visage et ses actions de manière plus ou moins directe à une civile, j'appelle pas vraiment ça agir dans l'ombre. On est à un point ou à mon avis, inconsciemment, le Pugiliste commence à imposer sa vision des choses, sa manière de faire à Supa quitte à l'amener à trahir doucement ses propres principes, après j'extrapole peut-être, mais ce plan qui incluait la coopération d'une personne extérieure m'a fait réagir.
C'est ce que j'allais te répondre : la Traqueuse fait effectivement une importante concession sur ces propres principes, simplement pour conforter le Pugiliste, et c'est un indice qui laisse penser qu'il a déjà un certain ascendant mental sur elle. Reste à voir comment ça évolue ensuite, si ça se confirme ... ou non. 
Et, ce plan reste illégal. C'est pas parce que tu mets des vêtements d'une personne qui a le droit d'accéder à des archives que tu en as toi-même le droit. Je veux dire, quitte à accepter ce plan, le Pugiliste aurait pu accepter d'entrer par la porte entrouverte (sans compromettre de civil), mais je mets ça sur le dos d'une forme de candeur du personnage qui ne veut pas faire d'infraction, mais seulement en apparence (quitte à se voiler lui-même la face).
Ah bah voilà, c'est précisément ce que j'ai dit plus haut ! 
Par contre, si l'exécution du plan semble se dérouler sans accroc, celui-ci me fait encore grincer des dents, des Assassins devant se justifier à la première citoyenne lambda …
Faut c'qui faut, ma p'tite dame.
(ici, j'ai l'impression que Sup a voulu faire un choix « optimal », genre avec le moins de casse possible, qui satisfasse tout le monde… mais comme ce n'est pas toujours possible dans l'exécution, tu insistes bien sur le fait que le Pugi reste légérement contrarié).
C'est effectivement ce qu'il s'est passé, or je m'efforce de ne pas rendre les choix binaires - ni leurs conséquences ... Donc oui, il y aura souvent un arrière-goût amer, même quand vous aurez fait de votre mieux pour tout concilier. Mais pas à chaque fois, rassurez-vous.
Je sais que ça s'est pas du tout passé comme ça, mais j'imagine bien les questions posées par la Traqueuse à ses collègues : « Ah ouais il fait froid aujourd'hui hein ? Comment vous vous appelez ? Ah, et vous venez d'où ? ET OU SONT LES ARCHIVES CLASSIFIEES ? Ah, bene bene, vous travaillez depuis combien de temps ici ? ».
Elle est INFINIMENT plus subtile que ça ! 
Bon je t'avais dit en privé, je comprends l'intention avec la dernière phrase « l'instant d'après, elle n'en croyait pas ses yeux. », laisser le spectateur en suspens pour ne lui dévoiler que plus tard l'information, mais j'avais du mal avec la tournure de la phrase
Pour introduire l'impact du choix de l'Ermite, sur un élément et avec un déroulement pareils, eu égard au format que j'adopte pour le récit en outre ... J'y ai réfléchi, et je ne me suis vraiment pas vu trouver une autre phrase. 
Après c'est comme tout : à en juger par les commentaires certains aiment, certains aiment moins et je me contente de cette diversité.
je crois savoir d'où ça vient maintenant : pour moi l'imparfait est un temps qui transcrit une action dans la durée, une action qui s'étire, mais là , il est utilisé avec « l'instant d'après » juste avant, ce qui laisse penser à une action ponctuelle et spécifique. Je précise que c'est du pinaillage, mais je pense que j'aurais eu moins de mal avec la tournure : « l'instant d'après, elle eut du mal à en croire ses yeux» par exemple, l'usage de passé simple me semblant plus adéquat ici, même si ce n'est qu'un détail, je voulais t'expliciter ce qui m'avait posé problème entre guillemets avec cette phrase.
J'entends, mais à ce moment là, il faudrait plutôt dire "l'instant d'après, elle n'en crut pas ses yeux" non ? ça passe aussi, mais là à l'inverse, je trouve que c'est trop ponctuel. Genre "elle n'en crut pas ses yeux, voilà boum, rideau" eh non, moi je voulais justement qu'on la visualise rester surprise devant ce dossier et qu'on comprenne le lien - presque syntaxiquement - avec la partie suivante. L'action s'étire en arrière, de la surprise de la Traqueuse à l'action de l'Ermite, sur un autre niveau. On est dans le domaine du diffus hein, mais voilà, je peux en discuter.
Observation peut-être futile, mais j'ai l'impression que la majorité de ce chapitre, bien que celui des Assassins, se fassent du point de vue de la Traqueuse : on a plus accès à ses pensées à elle, on ne voit plus ce qu'il advient du Pugi dès qu'il la quitte… mais ça reste une bonne partie, l'histoire avance !
C'est exact, pour autant je n'ai pas le sentiment que ce soit notable (contrairement à l'inégalité Fantassin/Génocidaire, que j'ai justifié précédemment je crois, par le fait qu'ils se veulent tous les deux très "volatiles" et "indirectement évoqués" dans ce chapitre : des fantômes, ça devrait plaire à Sun ). Inévitablement, dans des groupes il y en a qui sont en retrait et d'autres qui sont mis en avant. Mon défi est d'alterner cette quasi-fatalité au maximum : ceux qui étaient en avant pendant un temps passeront à l'arrière au profit des autres à un moment ou à un autre. ça s'observe parfois entre deux chapitres ... et d'autres fois à une plus grande échelle.
L'Ermite
[...] « Minuit passée n'était autre que le zénith des saltimbanques de l'ombre », habile, j'aime bien la tournure. Le premier paragraphe nous décrit l'Ermite qui lutte pour résister au froid, et ce que j'ai bien aimé, c'est qu'on ressent le fait qu'il est expérimenté, que ce n'est pas la première fois qu'il vit ça, etc. Ca rajoute au perso.
Merci, content que ça t'ait plu. 
Sympa la musique, qui enveloppe le passage de mystère. Dans le paragraphe suivant, on a vraiment l'impression que le personnage est comparé à un spectre se mouvant dans les ténèbres (j'ai bien aimé les différentes descriptions, avec sa capuche, la brume,… : on est vraiment dans l'ambiance du passage).
J'ai mis le paquet, je visualisais aussi carrément cette scène ! 
Et tiens, la fameuse porte dérobée qui était ouverte tout à l'heure, on sait d'où ça vient, et comme avec le dossier empoussiéré ensuite, j'aime bien les liens que tu as mis entre les deux parties des Assassins (jusqu'au plus subtil quand tu dis que l'Ermite n'aurait même pas tenté de feindre être un fonctionnaire).
Pareil, comme dit plus haut, j'adore faire ça quand ça se présente naturellement.
Et si Soukhotine n'était autre que le Mutin ? Info que j'ai glané sur internet, le régiment Préobrajensky est un régiment de la garde impériale russe. Je vais appuyer ma théorie sur plusieurs éléments :
1) L'âge : ça concorderait, malgré le peu d'informations qu'on a sur lui, Soukhotine serait présumé né en 1887, ce qui ferait une bonne trentaine au Mutin, ça reste cohérent.
2) La rencontre quelques semaines auparavant avec la Sentinelle : en suivant ce raisonnement, leur précédentes rencontre aurait eu lieu dans le cadre de l'assassinat de Raspoutine, dans lequel on sait que les Templiers ont joué un rôle, et dans lequel la Sentinelle aurait très bien pu être impliqué au vu de son pedigree. Ca ferait alors sens qu'elle ait rencontré le Mutin dans l'ombre, sans pouvoir le reconnaître aujourd'hui.
3) L'appartenance au régiment et le pistolet japonais: d'après Wikipédia, le régiment Préobrajensky a participé à la guerre russo-japonaise, ça pourrait expliquer d'où le Mutin tient son pistolet japonais, justement (ou même, son origine de l'extrême orient de la Russie qui expliquerait une promiscuité avec le japon).
Quoiqu'il en soit, je ne peux que constater et saluer ta grande imagination.
C'est une théorie comme on en voit rarement et c'est très appréciable, bravo !
FrancisLa-Laine
KLOUSSE (2) :
Le 27 février 2018 à 11:36:54 Lazarusse a écrit :
Les Templiers
Je n'y avais pas pensé mais ça pourrait être une interprétation. On pourrait aussi conjecturer que l'idéologie des Templiers avait pris le pas sur ses principes (négligence avec la barbe), et qu'il tente de se remettre dans le droit chemin du bushido. ça ferait sens.
« La douce voix de cette dernière vint le tirer hors de ses songes lorsqu'il parvint aux abords de l'habitacle réservé, dont la porte donnait sur cette fine équipe qu'était la leur. » cette double ironie dans la phrase
Avec le recul j'me dis que c'était un peu maladroit de ma part : en vérité la voix de la Sentinelle ne manque pas spécialement de douceur, et l'équipe des Templiers ne ressemble pas à un groupe de bras-cassés. C'était en fait de l'ironie gentille, telle que celle que le Samouraï est susceptible de pratiquer lorsqu'il s'égare. Vraiment rien de méchant : il n'a aucun problème avec la voix de la Sentinelle (seulement avec ce qu'elle lui sert à dire ) et il commence à placer des espoirs en ses collègues.
Lorsque le japonais dit « jusqu'alors il y avait un peu trop de laisser-aller, mais ça ne se reproduira plus. » , pourquoi je ne peux m’empêcher de penser qu’il ne s’agit pas uniquement du rasage mais aussi tout le jeu de présomptions auquel il s’est livré, et qui ne lui ressemblait pas ?
Bien vu ! 
Vient ensuite l’intervention plutôt judicieuse de Bentley, qui prend de toute évidence en assurance, et tant que j’y pense : j’imaginais le Fantassin plus grand. Et c’est vrai que de manière générale, les protagonistes de la Quête ne sont pas exceptionnellement grands, à l’exception du Samouraï si je me souviens bien.
De la Poursuite* ! Fais pas ton Suppo. Boarf, pour l'époque - 1917 - si franchement, ils sont globalement grands je trouve. On est sur une moyenne de 179.9cm, soit 1m80 en gros, c'est même un peu trop grand je dirais ... Les trois plus grands sont le Samouraï (1m95), le Génocidaire (1m86) et le Mélomane (1m83). Les trois plus petits sont la Descendante (1m70), la Traqueuse (1m72) et le Mutin (1m74). S'agissant des médians, à titre de rappel, on a l'Ermite (1m76), le Fantassin (1m80), le Pugiliste (1m81) et la Sentinelle (1m82). Celle-ci est concrètement une grande perche d'ailleurs : non seulement on est en 1917, mais en plus c'est une femme, elle est carrément plus grande que la moyenne. Et je ne parle pas du Samouraï, qui est tout bonnement un géant ... Mise en perspective intéressante.
je tiens vraiment à te féliciter sur ce point : ici, comme dans le reste du passage, tu as suivi mes indications à la lettre quant à ce que dit mon personnage ainsi que son comportement vis-à-vis des autres, vraiment chapeau
Nous écrivons cette grande histoire tous ensemble.
c’est moi où cette intervention de Bentley vient après un débat qu’on avait eu sur le topic, sur la visibilité des Templiers, justement ?
Eh bien, il a fait jouer en privé ce qu'il a déploré en public, effectivement.
petit passage sur la Sentinelle : « s'ils se maintenaient au niveau, alors peut-être s'autoriserait-elle à être un peu plus vivable au quotidien. » , on voit ici un aspect intéressant du personnage : si elle est aussi invivable par moments, c’est parce qu’elle l’estime -à tort ou à raison- nécessaire pour permettre à l’équipe de se maintenir au niveau, et pas par pur plaisir.
Indeed, les archétypes en sont de moins en moins avec le temps : logique. Il faut nuancer les tableaux.
Alors que l’acceptation de la première requête tendait à donner de l’assurance à la Descendante, ces deux refus successifs tendent à s’inscrire dans un processus d’infantilisation -par Jet et Eleph/Deko, processus peut-être même inconscient - de la Descendante, qui finira par l’agacer, j’en suis convaincu, alors que sur ce point , le Mutin semble s’inscrire contre la tendance.
Très bonne analyse.
En tous les cas, ici le Mutin est dans son élément, et au vu de tes descriptions sur ses expressions et tout, on le verrait presque comme jouant dans une pièce de théâtre, si tu vois ce que je veux dire.
C'est voulu, tu m'en vois ravi.
point sur lequel j’aimerais revenir : ce dialogue est parfaitement fluide, ce sont des personnages qu’on avait encore jamais vu interagir à quatre, mais cette interaction semble totalement naturelle et en accord avec chacun des personnages, donc un grand bravo à toi
Merci ! C'est aussi l'un de mes "défis", content que ça soit fluide et agréable à lire.
A ce jeu d’intrigues, la Sentinelle se rend compte à son grand dam qu’elle ne pourra pas gagner -ouvertement en tout cas- contre le Mutin, mais elle n’abandonne pas pour autant de découvrir ce qu’il cache.
Ce qui est amusant ici, c'est que la Sentinelle elle-même est pourtant très douée lorsqu'il s'agit de naviguer en eaux troubles. La différence fondamentale entre les deux réside dans le fait qu'elle le fait avec professionnalisme, tandis que le Mutin le fait avec passion ... Gardez ça en tête.
Avant d’en venir à l’intervention du Mutin , j’aimerais revenir sur les choix individuels apparents de mes camarades Templiers et moi-même du chapitre précédent, qui sont plutôt intéressants :
1) Eleph, de toute évidence, a sans doute mentionné à Francis qu’il aimerait évoquer les intrigues du Mutin au grand jour, devant les autres Templiers. Loupé, mais bien tenté. Peut-être lui a-t-il aussi indiqué d’adoucir le comportement de sa Sentinelle vis-à-vis du groupe, intéressant.
2) Pour Jet, je ne vois pas trop, mais il a sans doute exigé que le Samouraï demande plus d’informations à propos de la mission, ce qui s’est traduit dans le chapitre par Jet qui se joint au Mutin lors de son intervention.
3) Bentley, quant à lui, a pris le risque d’effectuer trois requêtes différentes. Deux lui ont été refusées, une acceptée, mais l’important n’est pas vraiment les requêtes, mais comment leur accueil va jouer sur le moral de la Descendante.
4) Lazarus- a.k.a moi- a surtout décidé de glaner des informations, mais aussi de profiter de cet instant de bonheur et d’insouciance pour poser les graines de sa tourmente dans le groupe, ou en tout cas poser les graines de ses futures interactions avec ses collègues, pour en récolter le fruit le moment opportun.
Tu voulais sans doute dire l'intervention du Génocidaire. Très bonne analyse, très bonnes déductions, chapeau. Jet a effectivement souhaité demander davantage d'informations sur la mission, et comme vos deux participations se croisaient, je l'ai fait se joindre à ta cause (en menant l'action de ton point de vue essentiellement, car je trouvais plus intéressant du point de vue de l'intrigue entre les archétypes).
Vient ensuite le Génocidaire qui vient perturber tout ce joli petit monde. En quelques phrases, on sent vraiment la tension qui s’installe suite à son arrivée et qui est palpable, alors gg pour ça.
Il a un doctorat en "foutage de merde". Et dans bien d'autres disciplines assimilées ...
« Rectification : je ne veux plus vous voir, ni vous, ni le monstre que vous avez en guise de collègue », rassure moi, c’est juste un élément de langage, ou la Sentinelle en sait plus sur la Milice qu’elle ne le laisse entendre ? Car qualifier Doarry de monstre après leur entrevue… De ce qu’elle a vu, c’est juste un mec baraque avec un bandana et des tatouages tribaux en dessous.
Je crois que le Fantassin dégage quelque chose de profondément malsain, la question est de savoir s'il le nourrit ou s'il le subit (ou les deux ?). Sa carrure, son accoutrement, son allure, son regard, tout ce qu'il incarne est visuellement dérangeant à mon sens ; bien plus que le Génocidaire - dont l'apparence laisse entrevoir un "bureaucrate dévoyé" comme je l'ai dit mais pas davantage de prime abord - ou même le Mélomane - qui souffre surtout des moeurs de son époque. ça n'échappe pas à quelqu'un comme la Sentinelle, elle capte direct qu'il y a un truc qui cloche avec ce mec ... Et elle le soulève avec véhémence car à cet instant, elle est particulièrement contrariée par Sarven. Tout ça pour dire qu'il est impossible de savoir si elle en sait plus que ce que l'on croit sur la Milice, ou si elle se contente de mettre un mot sur ce qu'elle a ressenti aux abords de notre Fantassin national. 
FrancisLa-Laine
KLOUSSE (3) :
Le 04 mars 2018 à 10:14:51 Lazarusse a écrit :
Le Mélomane
Pas mal pour l'interprétation du looper, et content que la musique t'ait plu !
le premier paragraphe de Malthu est intéressant dans la mesure où il met en relief tous les paradoxes inhérents à ce personnage. D’abord son envie de solitude, qui, à mon sens, n’est pas une réelle envie de solitude mais plutôt une envie de contrôle : la plupart du temps, lorsqu’il est dans son manoir avec ses victimes, la compagnie ne l’importune pas car il peut contrôler leurs moindres faits et gestes, mais dès lors qu’il est à l’aune d’une interaction sociale plus « classique », l’imprévisibilité de son interlocuteur le dérange.
C'est une interprétation ... J'aimerais bien savoir ce qu'en pense Malthus.
Deuxième paradoxe inhérent à Malthu : il est conscient d’être à la poursuite d’une chimère, mais s’y obstine quand même .
Tu relèves quelque chose d'intéressant : selon toi, il a au moins partiellement conscience de l'irrationalité qui l'anime. ça pourrait servir pour plus tard.
Dans ce paragraphe, on a quelques belles tournures avec l’ « océan flamboyant » par exemple, qui donne au passage une touche de poésie (avec l’analogie du soleil et de ses sujets, dans un royaume duquel Malthu serait banni). D’ailleurs, ici : « Il se souvenait de cette ombre persistante, dans son existence comme dans sa perfidie, sur les traces de laquelle il avait marché quand il n'était pas question de la fuir à tout prix. » tu évoques quoi quand tu dis « la fuir à tout prix » ?
J'essaie de préserver le voile lyrique que j'appose sur les passages du Mélomane en particulier, ça n'est pas toujours évident cela dit. Je le trouve "sinistrement romantique" et ça parle sincèrement à mon âme. En plus il est souvent seul, donc il faut bien combler ; bref, content que ces métaphores t'aient plu ! S'agissant de l'ombre, je ne peux évidemment pas en dire trop car ça n'est pas une banale évocation ... Ce que je veux dire, sans trop rentrer dans le détail, c'est qu'il a alternativement cherché à la poursuivre comme à l'éviter pendant une période de sa vie (que je laisse indéterminée, pour l'heure). Il la pourchassait quand il voulait obtenir des réponses, il la fuyait quand il en avait peur ...
L’analogie du Génocidaire comme spectre me fait sourire car c’est un peu ce qu’il est dans ce chapitre : un spectre dont l’ombre plane au dessus des passages des Templiers et du Mélomane.
Exactement.
« A l'issue de plusieurs heures passées à ruminer, en position de balancier assis, dans son habitacle réservé et plongé dans l'obscurité, Malthus n'avait pas vu les sables du temps s'écouler. » belle tournure avec les sables du temps, j’aime.
Petit coucou à Doarry qui n’aura pas beaucoup de temps d’apparition ce chapitre, mais qui nous apprend qu’il n’hésiterait pas à saisir la prochaine occasion qui se présenterait à lui, sous-entendu sans l’aval de son collègue, et voir après coup comment celui-ci réagirait. En bref, le duo n’a jamais été si désuni au niveau de la coordination de leurs actions qu’à ce moment (souligné plus tard pa le regard dédaigneux du Fantassin), et, bien évidemment cette phrase n’est pas là par hasard : on sait que telle opportunité se présentera à l’avenir pour le Fantassin.
Comme expliqué plus haut, j'ai privilégié une présence "diffuse et indirecte" du Fantassin pour ce chapitre, car je trouvais ça suffisant après qu'il ait traumatisé les Templiers. De même, je l'ai dit aussi, il est parfois difficile d'avoir autant de choses à raconter pour un membre du binôme que pour l'autre, au même moment : je ne ménage pas l'intrigue de chacun de la même façon, pour des raisons narratives. Mais je vous garantis du gros pour le Fantassin au chapitre 8.
Mais encore une fois rien de certain, l’attitude de Malthu pouvant s’exprimer de deux manières différentes : il n’aime pas que cet individu fasse de sa quête personnelle un jeu auquel s’adonner, ce qui l’agace et le pousse à partir, ou bien le Génocidaire a visé juste, et il est bien à la recherche de la Sentinelle.
Dernier passage
Tiens, je ne comprends pas pourquoi cette phrase te fait douter sur la théorie de la "Sentinelle de Proust" ?
Désolé du retard pour l’avis, un chapitre d’une telle excellence méritait mieux, tschuss !
Aucun problème, un immense merci pour cette immense critique !
FrancisLa-Laine
JETOUNE :
Le 07 mars 2018 à 23:43:54 Jet_lag a écrit :
Enfin un peu plus de légèreté dans le groupe des assassins ! C’est plaisant.
Tu te sens mieux ?
« Les sujets qui conduisaient à l'élévation de l'esprit devaient être occasionnels pour rester précieux »
J’aime bien comment tu places cette phrase, ça me donne l’impression d’avoir passé toute la réflexion du pugiliste qui a dû se faire en chemin pour arriver à sa conclusion comme une vérité.
Ça colle bien au perso, qui selon moi va tergiverser un long moment, mais quand il arrivera au point culminant de sa réflexion, il ne va plus la remettre en cause.
Totalement d'accord, c'est aussi comme ça que je le vois.
Le code moral du Pugiliste est assez rude. Ne pas emprunter une porte à l’arrière d’un bâtiment car ce « serait malhonnête de profiter de l'inadvertance d'un quelconque concierge » …
Tu vas t’introduire illégalement dans des archives militaires, par définition ta tâche est malhonnête. S’il avait était question de tabasser ledit concierge pour qu’il ne pose pas de problème, je conçois que ça le gêne. Mais profiter de son inadvertance, ça devrait être faisable pour lui, non ?
Il semble encore plus contraint que le Samouraï, c’est peu dire.
[...] Et le pugiliste qui a déjà refusé la porte mal surveillée et qui accepte donc de séquestrer au grand jour une civile innocente
Voilà, en fait j'ai répondu à ce point plus exhaustivement que prévu dans ma réponse à l'avis de Laz juste au dessus, donc si ça ne te dérange pas je t'y renvoie. Pour résumer : je suis d'accord avec toi, y'a à redire sur ce "jugement" du Pugiliste, il se voile clairement la face et se retrouve astreint par des principes assez superficiels (d'une certaine manière).
Heureusement que tu as écrit ceci « c'était à croire qu'il voulait inconsciemment compliquer la tâche de Supa, en s'imposant à une famille qu'il intégrait tout juste. »
Sans ça, j’aurais relevé le caractère incohérent du Pugiliste. C’est juste cette pointe de culpabilité qui rend le passage cohérent, tout comme les réactions du Pugiliste.
Tu fais bien de le relever : c'est typiquement le genre de phrases pivot après lesquelles je cours parfois, pour justifier tout un cheminement de pensée qui m'apparaît cohérent en mon for intérieur mais dont la démonstration n'est pas tout à fait abordable. Là, je me rendais bien compte que tout le comportement du Pugiliste était assez compliqué à assimiler donc j'ai vraiment tenu à expliciter la chose pour que vous compreniez au mieux la façon dont je l'avais perçu.
« S'en suivit un dialogue de sourds qui s'étala sur un bon quart d'heure »
J’aurais utilisé le chloroforme au bout de deux minutes
Le voilà, votre "Good Guy Samouraï" qui montre son vrai visage ... Honteux. 
« la fonctionnaire commença à se calmer, rassurée en outre par l'apparence de ses ravisseurs improvisés – qui n'avaient l'air ni méchants, ni professionnels. »
Je trouve ça étrangement blessant
J'ai envie de ressortir le gif de la gamine outrée ... 
Et je rajoute, j’ai trouvé cette partie très fluide.
Merci, ça me fait plaisir, c'est pas toujours évident lorsqu'il y a autant de choses à raconter !
«Minuit passée n'était autre que le zénith des saltimbanques de l'ombre » Poète
Hey. 
« Lorsqu'il leva au ciel sa mine marquée par les âges, il ne présenta à l'astre lunaire que la moitié basse et négligemment barbue de son visage – le reflet de son âme comme le reste demeuraient sous sa capuche d'Assassin »
Joli. Très joli même.
Merci.
Enfin un indice sur ce fameux S.M.S ! Sergueï Mikhaïlovitch Soukhotine donc, et après une petite recherche sur internet, on comprend déjà où tu veux en venir.
ça va, je ne crains pas le spoil, l'histoire que j'entends vous raconter se distingue des versions officielles. Et d'ailleurs, Soukhotine est un personnage historique de choix car on en sait très peu sur lui ...
La croix bleue et or, c’est elle ? https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Pr%C3%A9obrajensky
Car moi je vois surtout le mec crucifié au milieu
Ouaip, c'est celle là ! Mais j'me disais que dans une hallucination, l'Ermite distinguerait avant tout les formes et les couleurs ; je considère que l'homme crucifié, même s'il est au milieu, relève davantage du détail (eu égard aux finitions, etc).
Surprenante amélioration de l’ambiance parmi les Templier, ce que j’apprécie assez. Un début de cohésion dans ce groupe est quelque chose que j’attends depuis la réunion du groupe. On va voir ce qu’on va pouvoir en faire.
Ils ont besoin de temps pour s'habituer les uns aux autres, mais ça va venir ... potentiellement par la force des choses.
« - Un homme, environ un mètre quatre-vingt, carrure de buffle, visage couvert et tout de noir vêtu ... décrivit Jet. Il est venu jusqu'ici et a dévisagé nos deux collègues ici présentes sans rien dire, avant de retourner d'où il venait. Je l'ai moi-même croisé dans le couloir d'un wagon ; certes il a une apparence très insolite, mais il ne m'a pas semblé ... mal intentionné. »
Le Samouraï ferait-il preuve d’une réelle acuité pour le coup ? Car même si il fait partie du groupe rival, qu’il avait pour mission de traquer la Descendante auparavant, maintenant il n’a plus que le Suaire en tête et l’a bien fait comprendre au Génocidaire. Donc en soi, il n’est pas réellement mal intentionné.
C'est un questionnement tout à fait justifié, bien vu, affaire à suivre ...
Je m’interroge juste si tu lui donne ce caractère par rapport à leur « rencontre » où le Fantassin s’était montré « courtois » et qui fausserai le jugement du japonais, ou si celui-ci à un je ne sais quoi d’empathie qui lui permet de mieux cerner les gens.
A ce stade du récit, l'interprétation est à la discrétion du lecteur. Plus tard, j'y mettrai plus franchement mon grain de sel pour vous orienter.
De plus, surpris que ça soit la descendante qui mène la discussion, elle qui était assez infantilisé ou rabaissée à l’état de colis jusque-là.
Justement, ça durait un peu trop et je ne veux pas enfermer la Descendante dans ce carcan alors qu'elle dispose - selon moi - d'un réel potentiel. J'ai trouvé sa prise de parole tout à fait naturelle et cohérente, j'espère que je ne me suis pas fourvoyé.
Pour le coup, perdre en protection et en armement pour gagner en discrétion, ça me paraît un peu futile à partir du moment où on est déjà repéré
Je comprends ton point de vue, mais je trouve que c'est discutable : techniquement, vous n'êtes pas repéré par tout le monde ...
Très bonne scène avec le Génocidaire, cette tension, ce malaise, tout suintait le danger. La musique a bien souligné l’ambiance, d’ailleurs. J’ai bien aimé la peur de la Descendante, assez contagieuse à la lecture.
Merci ! J'apprécie tout particulièrement le fait que tu aies jugé la peur comme étant "contagieuse".
Pour l’ensemble Milice+Mélo, je dirais que je suis surpris. Ici, le Génocidaire fait presque…fréquentable. Il y a un petit truc d’agaçant, mais au mieux on méprise le personnage, au pire au se sent insulté par sa présence. Mais on pourrait en dire autant d’un passager qui prendrait trop ses aises, bruyant, malpoli, mais pas méchant dans le fond. Voir un personnage juste dédaigneux des conventions me l’a fait vachement apprécié. Vraiment, j’ai beaucoup aimé les échanges.
Le Génocidaire est décidément passé au rang de MVP avec ce chapitre, les avis semblent unanimes. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer au fil des chapitres suivants. Et j'aime beaucoup la façon dont tu l'as vu, car d'une manière plus nuancée que le dangereux sociopathe que j'aime à présenter, je souhaite aussi qu'il soit un être humain crédible qui puisse s'inscrire naturellement - quoiqu'à sa façon - dans un environnement quelconque.
Et je veux une version alternative avec une love story entre lui et Malthus Parce que le coup de baisser les stores, c’était beau putain. Y avait pas de pitié ou de bonté affligée, avec toujours ce côté un peu brute de décoffrage. Il avait juste besoin (ou même envie) que Malthus aille à un endroit, et il a fait ce qu’il fallait pour.
Rofl, c'est parti pour un yaoi ... Laz fera les dessins, le manga c'est son style. Je te laisse les dialogues. Content que la scène t'ait plu, j'ai voulu lui donner une certaine dimension visuelle et effectivement, l'idée est de comprendre combien le Génocidaire sait être pragmatique lorsqu'il veut atteindre ses objectifs - ça n'est pas qu'un monstre qui fout le feu à des maisons en bois.
Et donc on aurait une info sur la madeleine de Proust. Désolé Eleph, t’as un sociopathe au cul. (ou alors tu ressembles à une personne qui en a un)
Le Mélomane, sociopathe ou psychopathe ? Le genre de débat que j'aime. J'ai mon avis sur la question, je crois en avoir déjà parlé sur le topic par le passé mais j'hésite à vous influencer ... Encore une fois, Malthus est la mieux placée pour en parler puisqu'il s'agit de psychologie. Sun aussi, quand j'y pense, car il doit avoir des notions de psychiatrie à tout le moins.
Encore désolé du temps de réponse
Aucun problème pour toi aussi Jetoune, je suis le premier à avoir du retard malheureusement, je ne suis pas un exemple ... Un grand merci pour cet avis toujours aussi pertinent !
The_Elephant
Je rougis à l'idée d'avoir un fou pâle aux fesses. Sociopathe ou psychopathe d'ailleurs, je n'y vois que du bleu, mais le débat est tout vert
Malthusianisme
Le 11 mars 2018 à 23:45:42 FrancisLa-Laine a écrit :
le premier paragraphe de Malthu est intéressant dans la mesure où il met en relief tous les paradoxes inhérents à ce personnage. D’abord son envie de solitude, qui, à mon sens, n’est pas une réelle envie de solitude mais plutôt une envie de contrôle : la plupart du temps, lorsqu’il est dans son manoir avec ses victimes, la compagnie ne l’importune pas car il peut contrôler leurs moindres faits et gestes, mais dès lors qu’il est à l’aune d’une interaction sociale plus « classique », l’imprévisibilité de son interlocuteur le dérange.
C'est une interprétation ... J'aimerais bien savoir ce qu'en pense Malthus.
Eh bien j'aurais tendance à m'accorder à l'avis de Lazarusse. Ish. D'aucuns diraient que je chipote mais moi j'trouve ça important : Je vois aussi une envie ( = envie qui s'apparente plus à un besoin, ici) de contrôle primordiale dans la personnalité du Mélomane, mais je ne la situe pas intrinsèquement dans son envie de solitude. Plus dans son envie de compagnie féminine, comme dit par la suite .
Par contre, totalement d'accord concernant sa réticence à s'engager dans des interactions plus classiques : dès qu'elles ont lieu avec des hommes, je considère qu'il n'y voit aucun intérêt voire qu'il les craint.
Et donc on aurait une info sur la madeleine de Proust. Désolé Eleph, t’as un sociopathe au cul. (ou alors tu ressembles à une personne qui en a un)
Le Mélomane, sociopathe ou psychopathe ? Le genre de débat que j'aime. J'ai mon avis sur la question, je crois en avoir déjà parlé sur le topic par le passé mais j'hésite à vous influencer ...
Psychopathe. J'dirais 
.
J'attendrais quand même d'avoir plus d'éléments sur ses ressentis concernant ses victimes mais pour l'instant, y'a pas trop de doute dans ma tête.
On en avait déjà parlé, effectivement, y'a quelques temps.
C'est pas un psychopathe "pur", par contre : le psychopathe "pur" fait du mal en sachant qu'il fait du mal. Ça semble moins clair pour le Mélomane. Le psychopathe fait souffrir pour son plaisir personnel ; le Mélomane possède bien cette caractéristique, il faut reconnaître. Quoique. Peut-être que ce n'est pas pour SON plaisir, mais pour un intérêt plus large, plus grand que lui : c'est un artiste mystique, j'vous rappelle 
!
Peut-être même pense-t-il faire le bien. Ce qui impliquerait qu'en plus d'être psychopathe, il serait atteint d'autres pathologies entrant dans le champ de la psychose (ce qui serait, ma foi, pas étonnant du tout voire absolument inévitable au regard de son caractère et de ses agissements). Mais aussi, il se pourrait qu'il ne soit ni psychopathe ni sociopathe et que son comportement antisocial ne soit que la résultante d'une pathologie majeure effervescente. Questions de prégnance d'affects, au fait... Ce serait à Francis de nous éclairer... ou bien... à moi de le déterminer 
Malthusianisme
Le 12 mars 2018 à 16:32:51 The_Elephant a écrit :
Je rougis à l'idée d'avoir un fou pâle aux fesses. Sociopathe ou psychopathe d'ailleurs, je n'y vois que du bleu, mais le débat est tout vert
J'vais te bouffer.
Malthusianisme
Au fait 
.
Voilà. Un dessin réalisé en Cours d'Arts Plastiques. Le thème : "Tristesse" .
En 3ème.
19/20.
Belle gosse.
J'ai plus jamais dessiné depuis, alors que ça me... détendait. Je crois.
Pour la petite anecdote. Mon travail a été affiché en classe et, lors d'une sombre après-midi, quelques parents d'élèves ont pu avoir accès aux locaux.
En vagabondant dans les couloirs, ils ont pu apercevoir au détour de l'un d'entre eux mon modeste ouvrage dont leurs regards bienséants ont à peine supporté la vue.
Horreur 
.
Stupéfaction 
.
On a donc retiré mon dessin, sous la demande de ces fragiles que je hais viscéralement. Toujours. Et à jamais.
J'étais tristesse.
Enfin non, j'étais colère, la tristesse j'connais pas, j'suis badass (comme en atteste ce dessin darky-dark) .
D'ailleurs, on notera le scénario poussé de ce dessin : la meuf aux cheveux roses (parce qu'on est fancy ou on l'est pas) a décidé de se suicider en se coupant les veines des bras, dans la rue. Me demandez pas pourquoi, on m'a donné "Tristesse", fallait pas me le répéter deux fois. Mais ça a pas suffit alors, elle s'est tranché la gorge (la petite avait de grosses couillasses, s'il en est) puis, dans un dernier souffle, a rédigé "SORRY" en lettres de sang sur le mur contre lequel elle s'était adossé pour accomplir son funeste dessein. GROS travail de réflexion en amont du dessin, vous l’admettrez . Oui, c'est de la merde .
Sans parler des autres incohérences flagrantes (cf. Le sang provenant de son bras droit ne touche pas le sol ; elle meurt assise, de manière passablement élégante et reste en place).
Ah oui aussi : dans l'idée, la meuf aux cheveux violets et elle sont sœurs. Les choix capillaires le sous-entendaient. Le petit collier mal dessiné à leur cou respectif, aussi.
Sunshine_Desire
Non mais tu comprends, les enfants de parents aussi fragiles risqueraient d'être encore plus influençables que leurs géniteurs et donc, vague de suicide en prévision pour avoir jeté un simple regard au dessin, c'est évident
Sunshine_Desire
Ça me rappelle un dessin au collège sur la perspective ou j'avais fait un train en gare, mais j'avais pas pu m'empêcher de mettre un corps déchiqueté sur les rails après coup, ça faisait plus joli
Malthusianisme
Mon Avis incoming ! Courage à ceux désireux de perdre quelques dizaines de minutes à le lire .
Le Pugiliste (Darth_Golgoth) & La Traqueuse (Supaltair) :
Jolie musique appropriée à la scène assez longue via sa mise en place.
On peut tout de même ressentir que les deux ont vraiment du mal à communiquer, qu’il y a un malaise sous-jacent constant et c’est fort dommage, puisqu’ils doivent passer la totalité de leurs journées ensemble. En face à face. Un régal . Je m’imagine toujours qu’ils vont finir ensemble, je m’attends donc à voir une progression s’effectuer (quand bien même il n’y aurait pas de future mise en couple possible, l’amélioration des interactions est presque inévitable, bien entendu, et c’est tant mieux). Mettons, il va y avoir un déclic et bim, l’un verra l’autre sous un autre jour et peut-être réciproquement, puis ils converseront avec de plus en plus d’aisance pour enfin s’enfiler comme des chaussettes (eux aussi n’ont qu’une vie, ne l’oubliez pas, ça va très vite ).
Déjà, dans ce Chapitre, on peut constater un mieux dans la dynamique du Pugiliste. C’est une bonne chose. Ça le rend plus appréciable : pas parce qu’il a des sentiments axés gentillesse (cf. culpabilité), simplement parce qu’il A des sentiments. J’le vois trop comme une coquille vide ce gars donc, pour l’instant, je me fous un peu de ce qu’il peut lui arriver, vu que je m’y accroche pas.
Le Pugiliste doit être en attente, dans ce petit périple : il suit une nana dont il ne connaît rien, appartenant à un mouvement dont il ne connaît rien et s’adonnant à des pratiques qu’il déplore.
Je suis partagée .
Je me dis qu’un mec comme lui, qui a passé des années de sa vie enfermé par contrainte et obligation dans un sous-sol, qui crevait d’envie d’être libre et indépendant, blablabla et blablabla, ne devrait pas suivre un individu qu’il ne connaît pas, pour défendre une cause dont il ignore les tenants et aboutissants, etc.. Alors, après, je peux me dire qu’il a peur de la solitude, dans le fond ; ou alors, qu’il apprécie la compagnie de la Traqueuse a minima, déjà parce qu’elle a des boobies et un joli minois, parce qu’elle lui a sauvé la vie (bonne première impression, j’peux pas lui enlever ça) et simplement parce qu’elle est là, qu’elle communique avec lui, qu’elle s’adresse à lui correctement.
Je reste partagée, cela étant dit.
« - Et quel luxe. La majorité du peuple russe vit dans des conditions similaires, j'en suis certain. Un toit, un lit, une salle d'eau et un peu de nourriture ... C'est tout de même un minimum.
- Il faut croire que nous ne sommes pas faits pour cette vie là, répondit-elle sobrement. » ==> Cet échange m’avait laissé un arrière goût de « meh » à la bouche lors de la première lecture, mais rien de bien prégnant.
À la relecture, c’est plus ancré .
C’est la réponse de la Traqueuse que je trouve très bof, elle m’apparaît comme étant forcée, dans le sens où elle souligne une ressemblance entre les deux personnages ainsi que le fait qu’eux, bah ils ont eu la vie dure, toussa toussa : un toit, de quoi se laver et des pâtes c’est déjà trop pour eux.
J’aime pas, simplement parce que ça sonne faux, dans mon petit esprit et parce que je ne trouve pas sa réponse congruente. En quoi « cette vie là n’est pas pour nous » est une réponse logique à la phrase du Pugiliste ? C’est elle qui considère que la nuit qu’ils ont passé relève du luxe, lui ne s’y accorde pas (pas explicitement ou je ne l’ai pas compris, en tout cas). Elle sonne comme si elle se parlait à elle-même. Et en plus, c’est pour se la jouer écorchée de la vie (ce qu’elle est, très probablement, mais j’accroche pas vu le contexte). BWEF. Rien de bien méchant, mais ça me fait tiquer.
« la sortie des artistes, l'entrée des curieux. » ==> J’vais pas faire de commentaire constructif mais je ne peux m’empêcher de dire que mon esprit déplacé a affilié cette phrase à tout autre chose. Je ne peux croire que je suis la seule. Et si c’est le cas, eh bien… pardon .
On peut partir du principe que Golgoth ne sera jamais le plus à même de penser stratégiquement lorsqu’il s’agit d’ériger un quelconque plan. Même si son manque flagrant de réflexion ne s’applique possiblement qu’aux interactions sociales (on sait qu'il gamberge plus que correctement lors de joutes), c’est beaucoup trop consistant. Surtout qu’en face, on a de bons manipulateurs ou de bons stratèges.
C’est pas une lumière, le gars.
J’aime beaucoup la petite mise en scène de Supa pour attirer random victime presque consentante et la façon dont tu décris le Pugiliste, sincèrement honteux. Même chose pour le marchandage de la Traqueuse, c’est adorable .
Même remarque que précédemment, on voit une Supa qui se questionne sur la liberté des travailleurs qu’elle dupe. Je trouve toujours la démonstration forcée : je vois où tu veux en venir, tu nous parles de sa notion de libre arbitre, de sa position en marge de la Société, etc., mais j’estime le déroulement bien trop abrupt et donc, pas naturel du tout. Je veux dire, en étant dans un endroit X et faisant un travail Y, elle généralise en se disant qu’elle est possiblement incapable de travailler et d’évoluer correctement en Société. Elle devrait être au courant qu’il n’y a pas qu’un job possible, dans ce bas monde. C’pour ça que sa réflexion universalisée me dérange, ici.
Au demeurant, j’apprécie la façon dont tu dépeins les travailleurs : comme de bonnes petites pendules coordonnées. Ça met adroitement en exergue l'absence d'épanouissement et d'individualité inhérent à ce poste.
Et le cliffhanger de fin. Un classique, mais j’ai pas l’impression que tu en fasses outrageusement usage d’ordinaire, c’est bien ; c’est mieux.
L'Ermite (Hayato-San/Loki) :
« il avait vu la rondeur de la lune se parfaire pour illuminer ses songes embrouillés. » ⇒ Assez simple dans sa forme mais elle m’a séduite 
.
Ma vision de l’Ermite s’est tout de même sensiblement modulée depuis le début de La Poursuite : il m’apparaît maintenant comme concerné par le sort des autres tandis qu’au départ, je l’imaginais plus enclin à faire preuve d’un détachement considérable envers ses pairs. Quoiqu’en y réfléchissant, ces deux caractéristiques ne s’excluent pas l’une l’autre. Mettons, dans la mesure du possible, il préfère limiter la casse mais s’il doit y en avoir pour qu’il arrive à ses fins, sans qu’il n’y ait d’autre alternative, alors il s’y adonnera, en se disant que la fin justifie les moyens ma bonne dame !
J’aime beaucoup la musique. Un peu gloomy. On sent l’enquête, on sent la recherche, on sent l’analyse, on sent le regard perçant, etc.. Ah bah forcément que c’est gloomy… « Murder Mystery Music » que ça s’appelle .
« Ses pas, nonchalants comme s'il n'était nulle part ailleurs que dans sa caverne habituelle, faisaient s'entrechoquer les graviers lorsqu'ils n'étaient pas immergés dans la neige boueuse. » ⇒ Alalala Francis, y’a pas à dire, les descriptions, c’est ton truc. Niveau immersion, c’est essentiel et très efficace car excellemment bien réalisé .
« La brume environnante effaçait le tracé de ses hésitations » ⇒ Très jolie aussi. (la phrase faisant référence au reflet de l’âme de l’Ermite m’a également plu, si tu te demandais, et je me doute que t’en es fier, donc ne sois pas déçu si je ne la relève pas, puisque celles que je relève m’impressionnent généralement par leur adresse poussée).
Alors alors, je crois comprendre que la partie Pugi/Traqueuse est directement en lien avec celle de l’Ermite. Mais j’dois être tellement larguée niveau enquête que j’fais pas l’inférence…
Je peux dire une grosse bêtise (je suis à la masse, j’vous rappelle) : l’enquête de l’Ermite va remonter jusqu’à la faction du Génocidaire et du Fantassin, non
J’aurais vraiment besoin d’une petite remise à niveau concernant l’enquête, Francis. Je suis pas du tout, j’ai l’impression d’être dans un flou absolu et c’est pas normal 
.
Malthusianisme
Les Templiers (Jet_lag ; BentleyGTC ; The_Elephant ; Kloon/Lazarus) :
Question de caractère : il m’est très difficile de dm’identifier au Samouraï. Il est bien trop vertueux ce gars. Alors, je sais que c’est tout le charme du personnage, ça et son exotisme, mais l’un comme l’autre ne me parlent pas. Je compte sur son passif pour me le rendre moins… placide . Pour moi, cet archétype est définitivement un archétype : dans la caricature franche d’un japonais pratiquant le bushido. Dans ma vision des choses. Je pense que Jet a très bien bossé sur son archétype, c’est pas la question : j’arrive pas à accrocher. J’avais le même ressenti envers la Traqueuse et la Descendante au départ mais il s’est vaguement ré-orienté pour les deux. Je crois que je ne vais simplement pas réussir à apprécier le Samouraï à sa juste valeur .
Très bonne description du groupe demeurant dans le wagon numéro 6, chaque parcelle adoptant une attitude qui sied particulièrement à la personnalité de base qu’on leur prête.
J’ai cru remarquer, à la lecture de ce Chapitre, que personne ne possédant des boobies n’avait posé ses mains sur ses hanches voluptueuses pour toiser l’horizon ou réfléchir au sens de la vie 
.
La Descendante est drôlement pragmatique dans ce Chapitre : on sent l’investissement du joueur.
« Un homme, environ un mètre quatre-vingt, carrure de buffle, visage couvert et tout de noir vêtu ... décrivit Jet. Il est venu jusqu'ici et a dévisagé nos deux collègues ici présentes sans rien dire, avant de retourner d'où il venait. » ⇒ On peut dire qu’il s’en blc de la discrétion, le mec. C’est pas totalement étonnant, sachant que Bentley n’est plus leur mission primordiale et que, de toute façon et au besoin, il les mangerait tous tout crûs s’il y avait début de fight 
.
« J'ai une arme de poing, un Nagant 95, si c'est à cela que vous pensez. Mais face au danger, je serai moins efficace qu'avec ma lame. » ⇒ Pour la survie future de mon Mélomane, je propose donc qu’on lui coupe les mains. J’suis persuadée que personne n’y verra d’objection 
.
« Les militaires ont des raisons d'être armés ; nous n'en sommes pas, fit remarquer la jeune brune. Je maintiens que si le but est de passer inaperçus, nous devrions opter au maximum pour la discrétion, nous devons paraître banals. Cela implique de ne pas avoir l'air armés. » ==> Flûte, sérieusement, la Descendante à dû enfiler sa coiffe et sa cape over cheatées intel parce qu’elle est plus réfléchie que tous les autres ici. Ça t’change une femme les voyages en train, y’a pas à dire .
« vous avez tous des ressources pour vous défendre, mais moi je n'ai rien. Il serait sûrement opportun de me donner une arme de poing, non ? » ⇒ Bon elle, elle le sait pas, mais tirer sur le Fantassin ne changera pas son sort funeste. Sauf si elle tire dans la tête. Et encore, j’suis pas sûre du tout du tout du tout 
.
Échange tendu entre la Sentinelle et le Mutin, dont l’attitude désinvolte lui donne beaucoup de charisme. Difficile de dire ce que la première déduit du comportement de l’autre.
Qu’il ait participé à la guerre russo-japonaise n’est pas étonnant, en soi. Mais, peut-être que pour elle ça l'est, surprenant.
Peut-être y a-t-elle elle-même concouru (probablement?) et imaginait connaître tous les agents également dans son cas. Sauf qu’elle n’était pas au courant que Lazaruss en était également, dans c’temps-là. Ça impliquerait que, toute informée qu’elle soit et en relation avec les hautes instances des Templiers, elle n’aurait que des informations partielles sur l’Agent 38, lui et lui seul. Et ça aurait de quoi l’interpeller, parce que ça accuserait bien d’un statut particulier du Mutin, au sein même de l’Ordre duquel elle connaît normalement toutes les nuances, via ses relations.
Ou alors, il se peut que les exemplaires de cette arme soient désormais rarissimes et précieusement gardés captifs, je ne sais où, ou encore proscris en Russie (pourquoi pas, hein?). Mais bon, vu la fin de l’interaction, ça doit pas être ça 
.
OMG !!! Lazaruss serait-il en lien direct avec le Maître ????? Serait-il encore plus privilégié que Deko dans son esprit ??????? LAZARUSS SERAIT-IL LE MAITRE OMFGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG ????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les deux premières phrases se veulent sérieuses. La dernière est plus sujette à l'appréciation de chacun .
« Pardon, mais il marque un point, osa Bentley. » ⇒ « Excusez-moi d’intervenir gratuitement et sans que j’ai vraiment à donner mon avis, mais j’aimerais bien dire que le nouvel Agent, il vous a mouchée Madame, hihihihuhuhuhuhu,,, ». Je la reconnais mieux, là .
« Parce que moi, je suis du genre détendu, vous voyez ? » ⇒ Si l’on me disait ça, j’en déduirais immédiatement que cet individu n’est pas du genre détendu, vous voyez ?
« les ténèbres ambiants avaient été de son côté pour qu'elle ne soit pas en mesure de le reconnaître avec certitude quelques semaines plus tard. » ⇒ « quelques semaines plus tard » ? Oh. Je pensais que cette rencontre remontait à plusieurs années, moi… et si… et si… NON ! C’est impossible ! ET SI LE MUTIN ÉTAIT VRAIMENT LE MAÎTRE OU, DU MOINS, S’ÉTAIT FAIT PASSER POUR TEL LORS DES ENTREVUES NARRÉES DANS CETTE HISTOIRE ???? Mon DIEU ! TOUT PREND SENS !!!!
Sinon, on peut supposer qu’on l’a déjà vu dans le récit, dans l’une des parties de Deko, sans savoir que c’était lui. Mais ce serait quand même moins fun, vous l'admettrez .
« « Toc, toc. » » ⇒ Oh mais entrez, s’il-vous-plait . SHIT IS ABOUT TO GO DOWN.
C’te musique de baroudeur badass. Ça sent le swag à plein nez par ici ma bonne dame . Il lui fallait forcément une guitare électrique. Forcément. Avec son look de BG faussement négligé là. Oui, le Génocidaire n’est pas sans attiser un soupçon de désir dans mon corps de femme clichée émoustillée par la pensée d'apprivoiser un bad boy assassin et violeur (un grand classique) 
.
On remarquera qu’il n’a absolument pas peur de se faire déglinguer par les Templiers, bien qu’il soit seul contre quatre (trois et demi, puisque la Descendante ne compte pas vraiment ; trois si le Mutin préfère privilégier sa couverture). Il peut s’estimer trop bon pour se faire tuer par la grande majorité des individus, expliquant son comportement. Ou alors, il pense son comportement comme étant raisonnablement menaçant et donc pas assez pour justifier une mise à mort .
Bien que ce soit assez rare, j’apprécie la position de la Sentinelle, qui joue le rôle de la maman, de la protectrice, intransigeante et directe (j’lui donne un aspect maternel qu’elle n’a pas forcément -voire du tout-, je sais). Forcément, c’est directement compensé par la remarque de Bentley, qui tente de temporiser le tout, puisqu’elle craint le conflit (à juste titre, vu les intervenants). Le Génocidaire est bien trop à l’aise avec la situation, beaucoup trop enjoué par ce délicieux hasard, ça tranche avec les Templiers (bien que Lazaruss soit plus difficile à lire, car silencieux et Francis nous en dit peu sur ses réactions).
Ah ! Le Génocidaire possède une teinte rouge vif ? Je n'suis guère surprise. Mais cette aura + la remarque sur les femmes du groupe m’amènent à penser qu’il aurait bien envie de violer la Descendante, de la planter, de la re-violer et de l’étrangler. Pour la re-re-violer. HASHTAG PASSION SA MÈRE.
Encore une fois, j’aime la réaction de la Sentinelle. Et j’ai encore envie d’y prêter une attention affective. Je sais qu’elle ne verse pas là-dedans, hein, mais ce serait mignon (= remarque valuable s’il en est ). Dans un jeu d’Échecs et s’il fallait faire une analogie, elle serait la tour.
Ouais.
Elle me fait penser à une tour, écoutez.
J’peux pas VRAIMENT appliquer la métaphore à chaque archétype (y’a pas assez de pièces pour ça) mais, vulgairement :
Pion (ceux qu’on utilise) : Descendante, Mélomane, Traqueuse, Pugiliste, Fantassin.
Cavalier (ceux aux capacités moyennes + relativement prévisibles) : Traqueuse.
Fou (ceux étant polyvalents + peu prévisibles) : Ermite, Génocidaire.
Dame (ceux étant les plus polyvalents, les plus imprévisibles et pouvant te retourner une situation en deux deux) : Mutin, Mélomane, Génocidaire.
Roi (ceux qu’on sauve) : Traqueuse, Descendante.
Faut savoir que j’trouve le Cavalier franchement moyen/dispensable (dans le jeu), donc pas facile de l’attribuer.
Si maints archétypes se retrouvent dans de multiples catégories, c’est parce qu’ils ne sont pas binaires et que, selon les moments, ils pourront être manipulés comme manipulateurs (dans l’absolu, c’est le cas de tous, même de ceux ne se trouvant que dans une seule catégorie, mais c’est schématique ce que je fais, m’embêtez pas), par exemple. Les archétypes ne se trouvant que dans une seule et unique catégorie ne sont pas pour autant simplistes, juste pour facilement globalement catégorisable selon mon appréciation personnelle.
Bref.
La poigne de la Sentinelle est appréciable.
La réaction creepy du Génocidaire l’est tout autant. Mais quel taré, purée de flûte. Ce qui rend cette action d’autant plus dégueulasse, c’est qu’on attend pas le Génocidaire là-dedans : c’est un malade, certes, mais sanguinaire. Il est pas censé être ce genre de malsain. Enfin, violer des femmes ne fait pas de lui un mec totalement sain d’esprit, certes, mais je l’imaginais comme étant nettement plus pragmatique que ça.
Mettons :
Viol = soumission = domination sur l’autre = domination sur le groupe représenté par la victime.
OU ENCORE
Viol = plaisir sexuel = un trou est un trou toa meme tu c.
Pragmatique.
Mais là, non. C’est juste répugnant. On purpose ou non, d’ailleurs. Dans le sens où il pourrait le faire uniquement dans l’optique d’effrayer la Sentinelle (= pragmatique mais chelou) ou alors le faire dans cette optique + parce qu’une femme énervée, ça sent bon quand même (= chelou puissance 10).
En tout cas, il sait travailler ses sorties, le vilain .
Malthusianisme
Le Mélomane (Malthusianisme) :
Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh Dieu sait que j’aime les musiques types boîte à musique. J’trouve ça beau et lugubre à la fois. Celle-là n’échappe pas à cette pseudo-règle que j’érige à l’instant. D’autant plus que j’aime à penser que son titre rappelle l’esprit du Mélomane (bien qu’il soit full of gloomy thoughts) ; il pourrait seoir à plusieurs archétypes, au demeurant. Ceux étant morts à l’intérieur, vous-même vous savez sisi la famille .
J’aurais tendance à dire que le Mélomane recherche la solitude, de manière générale, mais que la présence des autres ne le dérange pas outre mesure tant que ces autres possèdent un vagin, sont possiblement bâillonnés ou vont l’être, subiront ses déviances sexuelles et s’appellent Katia . En gros, tant que ces « autres » n’en sont pas vraiment pour lui, lorsqu’ils ne sont que des objets, des proies. Pas ses égaux et encore moins ses supérieurs. C’est pas forcément sa Madeleine de Proust qu’il cherche d’ailleurs, à mon sens, mais le souvenir idéalisé qu’il en a et l’image qu’il s’en fait, conséquemment. Il la fabule, sa Madeleine de Proust. Y’a fort à parier que ça aurait pu être n’importe quelle nana, sa mémoire n’aurait fait aucune différence en se la remémorant puisque l’individu en lui-même compte très peu : c’est son rôle, sa place qui importe. C’est la première. Elle cristallise l’aboutissement d’une chose (le point culminant de ses vices) et le début d’une autre (une longue série d’enlèvements et de meurtres + la recherche perpétuelle d’une proie digne de la première). Donc, que ce soit La Descendante, La Traqueuse ou La Sentinelle, dans le fond et pour lui, ça importe peu. Mais moi je veux que ce soit La Traqueuse . Pour lui faire du mal, parfaitement . Mais suite à la lecture de ce Chapitre, j’ai un énorme doute.
Peut-être qu’il se sent seul maintenant que son premier love lui a échappé, mais faut bien penser qu’il se peut qu’il ne se sente pas moins seul lorsqu’il retrouvera cette rescapée (car il la retrouvera, cela va sans dire). Lorsqu’il se rendra compte qu’elle ne l’aime pas, il pourrait s’énerver contre elle, parce que l’attitude de sa bien-aimée créera une scission franche entre ce qu’il croyait et attendait et ce qui est avéré (vous savez, la différence entre l’image d’une personne avec laquelle on envisage une relation et ce qu’elle est vraiment, une fois qu’on la connait. J’imagine que la majorité voit de quoi je parle. Bah là pareil, mais en beaucoup plus prononcé parce qu’il s’agit du psychisme d’un mec malade + que le fossé entre représentation et réalité est mille fois plus grand) ;
OU
Il sait déjà qu’elle ne l’aime pas et tentera de la façonner de façon à ce qu’elle l’aime ;
OU
Il se contentera de l’emprisonner, like good ol’ days, pour en abuser un peu ;
OU
Il sera incapable de se « rendre compte » de quoi que ce soit : après tout et de toute évidence, son narcissisme est exacerbé et son empathie moindre (= comorbidité classique), il se peut tout à fait qu’il ne soit en mesure de lire les émotions des autres, d’apposer un terme congruent dessus, de les comprendre ou de désirer les comprendre 
.
Le Génocidaire doit s’amuser de la crainte constante du Mélomane. Ça doit lui plaire, en bon prédateur qu’il est . Il doit aussi être intrigué par son apparence hors du commun, d’où cette sorte de sympathie aussi naturelle/honnête que curieuse à son égard.
Dès le départ, on peut voir que le Génocidaire domine amplement le Mélomane ; déjà, c’est le premier qui vient au second, ensuite il le force à interagir, c’est lui qui pose des questions, qui sourit, qui parle le plus (bien que formulant les interrogatives, puisque mon Mélomane se veut très sommaire dans ses réponses. Il est timide, vous comprenez). Par contre « C’est quoi l’angoisse ? », vraiment… J’saurais pas dire pourquoi, mais ça me semble TELLEMENT pas naturel . J’imagine un doublage français d’un mafioso (ou d’un loubard. Notez l’utilisation du terme « loubard », elle-même révolue depuis plusieurs décennies. Quoiqu’il me semble qu’un type de dresseur Pokémon s’intitule « Loubard »… c’est une exception) d’un film américain des années 60/70 dire ça. « C’est quoi l’angoisse ? », « Te fais pas d’bile, vieille branche ! » ou pire, « Te fais pas d’bile, Emile ! », ètkaétéra.
J’suis ravie de constater que le Mélomane se méfie du Génocidaire pour les bonnes raisons : il identifie les motivations du Génocidaire expliquant sa venue très rapidement. Il voit bien qu’il n’est pas agressif mais qu’il le considère comme une bête curieuse. Il doit être habitué, de toute façon.
« Prenant le parti de laisser s'écouler quelques minutes supplémentaires, il se mordit les joues et prit une grande inspiration. » ⇒ Tu veux dire qu’ils se sont regardés dans le blanc des yeux pendant plusieurs minutes, sans rien dire ? « L’angoisse » 
!!!
Je suis rigolote.
Non, sérieusement, personne fait ça, c’est intenable. Et me dis pas que dans ton royaume de mâles Alpha c’est monnaie courante. J’te crois pas. Oui t’as rien dit, mais j’te crois pas.
Les seuls se prêtant à l’exercice sont les couples se lançant dans des expériences visant à faire passer des émotions uniquement par le regard (ça vous parle, hein ?) ;
OU
Des inconnus cherchant à valider ou infirmer l’hypothèse selon laquelle si tu regardes une personne du sexe opposé dans les yeux (en partant du principe que chacun est hétérosexuel, esthétiquement kenable et non affilié biologiquement), pendant plusieurs minutes et sans parler, tu vas difficilement pouvoir te retenir de lui mettre ta langue dans la gorge (pas sûr que ça marche si vous vous lancez dans ce petit jeu avec votre mère. Tentez, j’attends vos feedbacks ). P’t’être que ça vous parle moins, ça. Mais j’invente rien. Promis.
« Tiens c'est original, moi qui pensais qu'on avait juste mis ma baraque sur des rails contre mon gré ... ironisa le barbu. » ⇒ Puisque c’est la 3ème fois que je lis le Chapitre et que c’est la 3ème fois que cette réplique me fait allègrement souffler du nez, j’en conclus qu’elle est très efficace. Quel wanker (question subsidiaire : GLaDOS est-elle en mesure de reconnaître les propos grossiers anglophones ? Si non, j’ai peut-être trouvé mon salut ).
« - Votre besoin d'appréhender les individus qui sortent de l'ordinaire est-il si irrépressible que cela ? Vous êtes ... en quête de marginaux, vous cherchez à les cerner, à les comprendre ?
- Ouaip.
- Commencez par vous-même alors, asséna l'albinos. » ⇒ ZBRE ZBRE ZBRE ZBRE ! J’kiffe le Mélomane, je l’aime même, mais là c’était faible. J’me dis qu’il est vexé et pas à l’aise, donc il est plus enclin à sortir des « punchline » pétées. Je me rassure avec ça. Zbre.
J’reviens sur « l’analogie » que tu as fait un peu plus tôt dans le récit : je trouve que le parallèle avec le loup est très bien pensé en ce qui concerne le Mélomane .
Le loup est une bébête opportuniste qui ne va t’attaquer que si elle est à peu près sûre de te tuer (ou qu’elle crève la dalle) et fuit dès que la situation n’est pas favorable. Ouais, j’y reviens parce que tu parles de son regard « animal ».
« comme le déviant qu'il était, il savait reconnaître et apprécier l'excentricité des autres. » ==> .
« Pas perturbé outre mesure par l'initIative de l'homme barbu, il avait très rapidement cessé d'y penser pour se retrancher encore et toujours dans ses songes – à la fois diffus et évanescents. » ==> Le Mélomane va-t-il de nouveau entreprendre de se tâter le joystick, de s’astiquer le bâton du plaisir ?
Le monde est pendu à ses lèvres (entre autres).
Oui, j’avais envisagé l’entrée d’une nouvelle scène de plaisir solitaire (probablement parce que j’avais été très surprise lorsque tu as amené la première dans le récit. Mon esprit chaste et moi-même n’étions pas parés à une telle éventualité, ça nous a tout émoustillés). Et ai été déçue. Un train où il y a beaucoup de passage, quoi de mieux pour se tripoter la nouillette ?
Allons-nous avoir droit à une bromance entre le Génocidaire et le Mélomane ? Certainement pas. Même si mon Mélomane va assurément accorder de l’estime à Sun, puisqu’il le traite correctement, presque normalement. Le problème que je pressens, c’est que le Mélomane va respecter le Génocidaire, l’apprécier peut-être même, mais qu’il n’en sera rien en retour, si ce n’est que superficiellement et/ou en apparence . Dans l’idée, mon Mélomane pourrait ne pas tuer le Génocidaire même s’il en avait l’occasion et qu’il ne représente plus aucun intérêt tangible pour lui ; l’inverse n’arrivera pas. J’vais pas trop développer pour éviter de me rendre prévisible sur un potentiel choix fatidique futur, cela dit .
« Malthus ne put ignorer la présence d'un homme étonnamment imposant, tout de noir vêtu et masqué en outre, qui le dévisageait avec une inexpression saisissante. » ==> En même temps, difficile de voir ses expressions puisque seuls ses yeux sont visibles et que je me le figure comme étant passablement blasé de tout. Sauf su Suaire, apparemment, vu qu’il aimerait bien s’en servir pour moins souffrir, de c’que j’ai compris .
NB EN PLEIN MILIEU DE L’AVIS J’SUIS UNE SAUVAGE : J’ai rédigé mon Avis, jusqu’à la partie du Mélomane (enfin presque, jusqu’à l’arrivée du Génocidaire dans la cabine des Templiers ; puis je m’y suis mise quelques jours après) en une journée (quelques heures, dispatchées le matin et l’après-midi, selon le temps que j’avais) et je m’efforçais de ne relever que ce que je considérais comme étant « l’essentiel ».
Là, je m’y remets 2 semaines après (avec l’accord de Francis qui n’est donc pas en droit de me battre violemment, comme à son habitude) et j’galère à être aussi synthétique 
.
« Quel intérêt de mettre en exergue ces détails insignifiants ? », me direz-vous. Eh bien, assez simplement, c’est parce que mon regain d’ersatz d’exhaustivité s’applique sur la partie du Mélomane (la « mienne ») et qu’il serait aisé de penser que j’y applique un traitement préférentiel, par pure subjectivité. Et, assez inexplicablement, ça me dérangerait .
Les parties et les interactions en découlant m’inspirant généralement le moins restent le Pugiliste, la Traqueuse, la Descendante et le Samouraï : y’a donc pas corrélation. Même si, ici, deux personnages ayant largement ma faveur animent l’échange (le Génocidaire et le Mélomane).
BWEF.
Ce qui m’amuse, lorsque je lis le début du repas de nos trois joyeux lurons, c’est que je réagirais très probablement comme le Mélomane : j’serais pas à mon aise du tout et désavouerais mes interlocuteurs via des réponses très courtes et sèches pour espérer pouvoir partager VOIRE transposer le lourd poids du malaise avec ces derniers .
J’suis probablement pas le seul lecteur dans ce cas-là mais je m’appesanti sur les choses me liant à mon archétype, notamment parce qu’il y en a notablement assez peu (j’suis une esthète moins audacieuse, si vous voulez).
Tiens. Je me demande comment le Fantassin se nourrit. J’pensais à de l’intraveineuse, sauf qu’il doit avoir une bonne ration de protéines dans le body (ou une autre substance un peu moins naturelle )… ça s’entretient, un corps comme ça et c’est probablement pas en faisant du sport quotidiennement qu’il se maintient, puisque cela fait maintenant plusieurs jours que son escapade avec Sun a commencé. Il n’a jamais été mention de sa façon de consommer tel ou tel nutriment : pour Sun non plus (ainsi que pour la plupart des protagonistes), mais on sait bien que c’est différent. Il doit donc suivre une sorte de traitement. J’espère que y’a rien à deviner en lien avec le lore d’Assassin’s Creed, parce que ça impliquerait que je n’arriverais pas à me représenter quelque chose de pourtant évident pour une bonne partie d’entre vous.
« Allons bon, Malthus ! Tes yeux sont rouges comme une vierge enfiévrée qu'on besogne, ta peau est blafarde comme son teint au moment où on la jette dans le caniveau, s'exclama le Génocidaire entre deux bouchées. Sauf que mon grand, t'es pas une vierge. Tu saisis ? »
DEVENUE
« Allons bon, Malthus ! Tes yeux sont rouges comme une vierge enfiévrée qu'on besogne, ton visage est blafard comme sa peau quand on la jette dans l'caniveau, s'exclama le Génocidaire entre deux bouchées. Sauf que mon grand, t'es pas une vierge. Tu saisis ? »
Alors, faut savoir que je ne suis pas VRAIMENT à l’origine du remaniement léger de cette phrase ; j’suis pas venue lui dire « C’que t’as écrit ça pue, change, c’est un amas d’étrons. En plus, t’es moche . ».
Non.
J’explique .
Après la parution d’un Chapitre, Francis me demande de lui faire un rapide retour à chaud sur son travail, ce que je fais. Comme vous l’avez certainement remarqué, j’ai pour « habitude » de citer les phrases m’ayant remarquablement séduite, pour des raisons diverses (je ne crois pas l’avoir fait dans ce Chapitre ou alors très peu. Navrée. C’est un mauvais versant de mon esprit lorsqu’il se prête au jeu de la synthétisation), et je n’ai pas relevé celle-là alors qu’il y avait accordé un soin tout particulier et qu’il s’attendait à ce que j’y fasse allusion (parce que je suis une beauf à l’humour gras, ne nous mentons pas). Il m’a donc interrogée là-dessus, sans cacher sa légère déception (que j’entendais tout à fait).
Mais voilà, la première partie de sa réplique avait beau être parfaitement tournée (car sexuelle + beauf + gratuite + déplacée + cadencée), la seconde m’avait assez refroidie. Je la trouvais assez maladroite, assez lourde : en comparaison avec la légèreté de ce qui la précédait, surtout, parce qu’en soit, la seconde partie n’est pas laide, elle pourrait juste être plus adroite, plus lisse . Alors il m’a fait des suggestions, réciproquement, on a rallongé la phrase, on l’a raccourcie, ETKAETEYRA puis nous avons trouvé une formulation faisant consensus et étant presque éperdument satisfaisante à nos quatre oreilles subjectivement rigoureuses.
Je lui ai également dit que j’avais tendance à prêter au Génocidaire un phrasé assez nonchalant, mâchant quelques mots, sautant quelques syllabes et autres libertés langagières, ainsi, si je n’arrivais pas à lire l’une de ses répliques avec ce ton, cela m’indiquait que la formulation ne correspondait pas à ma vision du personnage, m’empêchant de l’apprécier pleinement à un moment T eh bien, il a forcé le trait sur cette réplique, en m’informant qu’il lisait aussi le Génocidaire avec ce ton (ou qu’il le voyait bien l’employer, je sais plus).
VOILA.
Donc la formulation est top, la comparaison est beaucoup trop frontalement dégueulasse pour ne pas provoquer l’interlocuteur, ce qui corrobore tout à fait avec la personnalité volontairement bourrue du Génocidaire : c’est pas bienséant, c’est pas classique, c’est pas courant mais c’est aisé, naturel donc charismatique .
Par contre, trop de « mmh » après. Ça fait peur, le surplus de « mmh ». Ça fait pervers sexuel, trop de « mmh ». Ça veut dire « Je vais te violer. » en langage de femme. Ah. Il mastique. J’avais oublié. Ça va, dans ce cas. C’est des « mmh » gênant mais pas menaçant pour un quelconque orifice. Tranquille.
Malthusianisme
« - Ah ouais. Boarf, écoute nous on se balade, on remplit des contrats ça et là, rien de folichon. Mais toi, attends ... j'suis sûr que je peux trouver. Hé, dis rien ! Ok Doz, une idée ? Demanda-t-il à son partenaire, s'opposant sans surprise à une oeillade subtilement dédaigneuse de sa part. D'accord, j'suis tout seul. » ==> J’le trouve adorable . Il l’est pas, hein, entendons-nous bien, mais j’affectionne véritablement cette petite tournure rhétorique dont il fait preuve. J’le vois un peu comme un gosse hyperactif tout excité par son nouveau jouet.
« Non, je ne suis pas religieux. Il n'est de religion qui sache reconnaître ce que je suis. » ==> Ah ! Il se sent plus à l’aise, déjà, pour développer verbalement son penchant drama queen incomprise. Reste qu’il a raison, Dieu n’aime pas toutes ses brebis de la même façon, surtout lorsqu’elles tendent à vouloir dévorer leurs congénères 
.
Sérieusement. « D'accord, j'suis tout seul. » ; « Wow, triste. Moi non plus figure-toi, du coup c'est moins triste quand c'est partagé. » ; « en fait, les devinettes ça m'amuse toujours moins longtemps que ce à quoi je m'attends. ».
On en a trois d’affilée. Vraiment, on sent que t’as du plaisir à rédiger les dialogues de ce personnage et c’est contagieux. C’est sincèrement HYPER bien écrit. J’veux dire, c’est tellement naturel, ça parait tellement simple, tellement vrai comme manière de s’exprimer et pourtant c’est terriblement catchy. Ce passage est tout bonnement un condensé de swag .
Sans que ça ne me dérange, je le relève : on voit que tu préfères le Génocidaire au Mélomane. Tu le manies plus facilement, du moins. Ça crève les yeux particulièrement parce que son charisme efface totalement mon Mélomane, très en reste ici. Et pas spécialement éloquent/charismatique hors de l’interaction, outre physiquement, quand j’y pense . C’pas étonnant, les personnages sassy sont également mes préférés : j’dirais que le Génocidaire doit être le plus agréable à faire communiquer.
« Putain l'ascenseur émotionnel, j'me suis presque fait du souci pour ton coeur, l'ami ! » ==> Pareil. Si j’avais l’éloge facile, je dirais que je suis fan .
Et là je comprends pas. Pourquoi le Mélomane réagit mal ? C’est la Sentinelle, sa go ? Non parce que, j’dis ça comme ça mais tu nous l’as carrément vendue, là, sachant que la Traqueuse n’a pas les yeux verts ni les cheveux blonds .
Au passage, le Génocidaire aurait pu signaler que c’était une foutue géante aussi, parce que c’est certainement ce qu’il y a de plus notable chez elle.
Les Templiers + Le Mélomane + Les Miliciens :
Andrey veut goûter les pâtisseries locales à tout prix ? Vraiment ? Il a pas plutôt envie de s’isoler avec un membre du crew pour glaner je ne sais quelle information ? Il a juste faim ? On en est certains ?
Non. Ça pue. C’est le Mutin. Il n’a pas faim. C’est un mensonge .
Donc il va essayer de comprendre ce qu’est la Descendante, je pense. Malgré elle, puisqu’elle-même l’ignore. S’il était sorti avec Jet, il aurait fait en sorte de l’opposer un tout petit peu plus à la Sentinelle ; inversement si les rôles avaient été échangés. Mais pas sûr, puisqu’il aurait pu mettre un coup de pression à la Sentinelle sachant qu’ils se sont apparemment déjà rencontrés ; ou alors, il aurait vraiment tout intérêt à éviter d’être seul avec elle, de peur qu’elle se souvienne de leur entrevue.
D’accord. J’aurais une question. Puis-je ? Merci . Il est quelle heure à ce moment-là, dans le récit ? À quelle heure repartira le train ? Mon premier questionnement importe plus que le deuxième.
Conclusion : Très beau Chapitre. J’ai adoré l’échange Génocidaire/Mélomane ainsi que « l’échange » (bref mais intense) Génocidaire/Sentinelle .
Certains personnages se démarquent clairement, j’attends d’en découvrir plus sur les autres.
Multiplier les rencontres entre les personnages apporte vraiment beaucoup de matière au récit ; il n’en était absolument pas dénué avant, mais ça change complètement la dynamique et nourrit particulièrement mon intérêt concernant les hypothétiques futurs dialogues.
Bravo Francis, c’est du bon taf, tu peux être fier de toi !
Lazarusse
J'ai rapidement lu ton commentaire Malthu, j'y reviendrai plus tard , mais j'aimerais revenir sur un point: Le rapport du Mutin au Maître est très particulier, comme l'est son rapport avec les Templiers. Et si je me souviens bien, parce que ça m'avait déjà fait réagir à l'époque, à chaque fois que le Mutin parle de celui-ci, il le fait de manière particulière : Dans ce chapitre, c'est comme s'il hésitait lorsqu'il évoque le titre du Maître Templier (avec les "...", j'extrapole peut-être, mais bon), dans le prologue c'était la même chose lorsque le messager lui parlait du Maître et qu'il répondait... Alors , est-ce parce qu'il ne le considère pas réellement comme son maître? Ou autre chose?
D'ailleurs, dans ma théorie, je disais que la Sentinelle avait peut-être participé à l'assassinat de Raspoutine, j'aurais tendance à réviser mon jugement : il me semble que le Maître avait parlé de cet assassinat a la Sentinelle et la Descendante lors de leur entrevue comme si aucune n'était censé avoir d'information sur l'implication des Templiers. Ce qui n'invalide pas la théorie entière pour autant, mais bon.
EDIT : LOL , 69e page 69 Comme le département du Rhône
Supaltair
Je lirai tout ça un jour wallah
Malthusianisme
Le 12 mars 2018 à 23:02:08 Sunshine_Desire a écrit :
Ça me rappelle un dessin au collège sur la perspective ou j'avais fait un train en gare, mais j'avais pas pu m'empêcher de mettre un corps déchiqueté sur les rails après coup, ça faisait plus joli
Hahaha, je trouve cette réflexion parfaitement glauque, sachant que t'étais encore un gosse. Ce serait pas spécialement rassurant non plus si t'avais été majeur à ce moment-là, mais j'trouve le paradoxe curieux .
Malthusianisme
Tu peux citer la phrase à laquelle tu fais allusion, Lazarusse ? Ca ne me dit rien, donc je vois pas trop ce que tu veux dire .
Le Maître pourrait tout à fait inviter les deux, tenir un discours sous-entendant qu'aucune n'est au courant des sujets abordés à ce moment pour amener la Descendante à penser que la Sentinelle n'en savait rien non plus, dans un but futur que seul Francis connait ?
EDIT : LOL , 69e page
Ce nombre a beaucoup trop de succès .
Le 13 mars 2018 à 20:01:04 Supaltair a écrit :
Je lirai tout ça un jour wallah
Et moi je vais pouvoir lire les Commentaires de ceux ayant été plus rapides que moi, maintenant que j'ai fini le mien .
Lazarusse
Quelle phrase? Quand je dis que je reviens sur un point, c'est pas forcément pour te contredire, juste approfondir, peut-être maladroitement, ce que tu dis ce à quoi je faisais allusion, c'est quand tu parles de la place du Mutin pour le Maître , avec la blague ou non comme quoi le Mutin = Maître.