Ce n'est pas l'objet du topic mais j'aimerais répondre au quid " Héritage de the Boss".
Je ne pense pas que BB (naked) veuille donner vie au rêve de the Boss, peut-être le voulait-il à un moment donné mais il a vite compris que s'il contribuait à faire cela il donnerait raison à Cipher (alias Zero, son ami et ennemi juré à la fois) et aux patriotes qui lui ont succédé par l'entremise de Sigint (Le système)
Jack (naked) se dissocie totalement de son mentor en comprenant qu'elle faisait fausse route. Elle a fait le choix de déposer les armes et de se sacrifier au nom d'une cause impérieuse : l'harmonie du monde. En faisant cela, elle a rejeté son essence même, un soldat doué de facultés exceptionnelles voué à combattre, lutter et ne jamais abdiquer. En plus de s'être senti trahi par the Boss qui n'aurait pas agi selon les préceptes qu'elle lui avait enseignés, Jack estime que son idéal de monde harmonieux reste une douce utopie et ne peut être concrétisé tel quel. Cette merveilleuse idée serait amenée à être dévoyée tôt ou tard par la nature humaine (avidité, vanité, volonté de suprématie, etc...). C'est plus ou moins ce qui était expliqué à la fin de PW. La scène de fin où snake jette le bandeau de the Boss est assez explicite.
Il est amusant de constater à quel point Cipher, Skull face ou encore les patriotes plus tard s'évertuent à recréer le monde voulu par the Boss en pensant avoir compris la pureté de son message et la manière dont ils échouent inévitablement à la fin.
Malheureusement, en s’obstinant à vouloir créer sa propre armée privée, indépendante, au dessus des nations, mue par des intérêts propres, il reproduit les même erreurs que son mentor car il fait le jeu des patriotes qui l'utilisent en retour pour accroitre leur main mise sur le monde (économie de guerre, contrôle de l'information, chaos engendré par le modèle des SMP, exploitation des nanomachines à des fins militaires, etc)
En voulant lutter contre le démon de la société, le système qui la vampirise, il devient son propre démon. C'est ce qui s'appelle l'ironie du sort.