Je lirais la fic, mais un autre jour, là j´ai la flemme de tout lire depuis la page 1... et puis c´est pas mon truc les fics sur les jeux vidéos en tout cas^^.

oh c´est pas telmen sur TOS c´est plus a part sauf a quelques scènes ! et puis il y a les deux premières pages de textes et ensuites c´est quasiment du blabla ! essai de la lire ce soir (il y a un clin d´oeil pour toi )

J´essairai mais c´est pas sur ce soir

http://dball.free.fr/dball/perso/perso_principaux/tortue/tortue3.gif

à fond la forme le vieux!

cocoMOUCHE Posté le 10 février 2006 à 19:01:34
à fond la forme le vieux!

toujours !

il y a seulement la page 1,2,5 et 6 de texte ! le reste c´est du blabla

t´as pas bientôt fini de m´appeler Dédé! continue comme ça et je fais comme lui quand y dit au revoir! sauf que ça sera sur ta tête! merci quand même!!

coco vraiment lis là, tu as droit à un superbe Hommage!!

je lirai tout plus tard^^

?J e suis DonJuan?

l´excrémen qu´il lache c´est pour le KK de KK´n´DD (promis c´était [pitetre] la dernière fois que je vous appelle comme ca !)

cocoMOUCHE Posté le 10 février 2006 à 19:17:12

je lirai tout plus tard^^

?J e suis DonJuan?

non mais promai moi de lire tout avant de lire ce chapitre

ok ok c´est promi^^

1)YA SHEENA!
2) trés bien mais le lien de tout cela pourq uand

c´est prévu pour le deuxième tome mais ca n´empechera pas d´avoir une histoire posée dans le premier tome !
ensuite maintenant que les persos sont dispercés, je ferais leur histoire a chaque petit groupe sur un chapitre :
ex : un chapitre sur Travis, Sophia etc...
un autre sur Véron et Darius etc...

il y aura juste Emilie qui verra son histoire un peu "muette" je préfère que osn entrainement reste un peu secret, je mettrais donc soit ses changements physiques, soit ses chagements psychologique ! son histoire sera donc accompagnée de l´histoire de Kratos and Co.

voila pour les news

un ptit avant de partir !

un pitit !

|\- Chapitre 08 : L’enterrement -/

Le premier jour du Vent Clair, les campagnards avaient pour habitude d’aller cueillir le lalis et d’en offrir à leur épouse et à leurs amis. Ce matin-là, Komasaïe voulait être le premier à arriver au champ. Il savait qu’il n’y aurait plus assez de lalis s’il arrivait parmi les derniers et il se leva donc à cinq heure du matin et courut sur le chemin menant au champ. Il était accompagné de son fils, Goren, qui était âgé de douze ans. Mais malgré son âge, Goren était très futé et surtout très rapide. Il courait aussi vite que son père âgé de trente-trois ans. Tous deux se ressemblaient : Komasaïe était châtain, grand et avait des yeux bleus perlés. Son fils était tout comme lui, mais en plus petit et en plus jeune. En dix minutes, ils avaient déjà atteint le chemin longeant la forêt, le même qu’avaient empruntés Travis, Sophia, Goergeous et Plorine la veille.

Komasaïe avait suggéré à son fils de ralentir le pas car il ne fallait pas épuiser toutes ses forces juste avant la cueillette. En effet, cueillir une lalis et rester en vie n’était pas une mince affaire : il fallait d’abord enfiler des gros gants épais, qui rendaient les mouvements des doigts presque impossible, puis il fallait faire en sorte à ce que rien d’autre que ces gants ne touche la fleur. La suite était encore plus dure : il fallait tenir la gueule de la lalis fermée pour que son cri ne réveille pas les autres fleurs, puis retirer la fleur d’un coup sec du sol. Généralement, la fleur perdait de sa grandeur et on coupait les trois quarts de la tige. On déposait ensuite la fleur dans un panier d’oseille et on partait en chercher une autre.

Goren et son père étaient donc enfin arrivé à l’entrée du champ. Il était séparé en deux par un chemin qui continuait la route vers d’autres villes. Mais cette année, le champ n’était pas pareille. Une rangée de fleurs était déjà morte, et il régnait une odeur bizarre. Goren reconnaissait cette odeur, la même que quand son père faisait la cuisine : c’était une odeur de brûlé ! Komasaïe avait immédiatement couru sur le chemin. Il avait repéré une immense tache noire, quelque chose avait bien brûlé ici, mais quoi ? Son fils décida donc de le rejoindre. La tache était plutôt grande, elle s’étendait même jusqu’au début du champ. Il n’y avait qu’une partie qui n’était pas noire de cendres : le centre. Cependant il y avait un crâne à cet endroit. Quelqu’un était donc mort ? Non, une personne qui brûle n’aurait jamais fait autant de dégâts. Cela voulait dire qu’il y avait eut plusieurs morts ?
Goren observait les contours du « cercle noir ». Il remarqua quelque chose près d’une pierre.
« - Papa, ce tissu, là ! Il n’appartient pas au Maire…
- Tu as raison mon fils. C’est bien un bout de l’écharpe du Maire. Oh mon dieu ! Cela veut dire que…
- Enfin, qui aurait bien pu lui faire du mal ?
- Personne non, personne. A moins le village voisin. Oui, les Tomokaris sont des êtres plutôt douteux ! déclara Komasaïe.
- Papa, rentrons, il faut le dire au village.
- Tu as raison, fils. Nous réglerons leur compte après… »

Komasaïe ne cueilli donc qu’une seule lalis pour son épouse Marigane. Ils repartirent tous deux du champ aussi vite qu’ils y étaient venus. Komasaïe était perdu dans ses pensées, il fallait prévenir l’adjoint du Maire, il fallait que le village sache que les Tomokaris étaient si cruels au point de tuer le Maire du village voisin. Non, Mr Goergeous n’aurait pas une fin si tragique, il serait vengé par son peuple coûte que coûte.
Goren, lui, était perturbé par une question qui lui avait envahi l’esprit dès le moment où son père lui avait annoncé qu’il n’y avait pas eut qu’un seul mort : mais qui pouvaient bien être les autres morts ? Pourquoi étaient-ils tous allé au champ si tôt, ce n’aurait tout de même pas pu être pour cueillir les lalis avant les autres !

Ils étaient maintenant presque arrivés à Spellcity. Le village commençait à peine à se réveiller, ne se doutant même pas que leur représentant le plus fidèle était mort la veille et qu’il n’était en plus de cela pas le seul. La nuit dernière, le peuple tout entier avait déjà été perturbé par la sonnerie d’alarme qui avait retenti après la puissante lumière qui avait émané de la forêt. Tout le monde était rentré chez lui, abandonnant toute occupation. L’adjoint du Maire avait ensuite prononcé un discours annonçant qu’il n’y avait finalement aucune crainte à avoir car aucun ennemi ne résidait dans la forêt, d’après une source venant d’un village voisin, Méchiatog. Les habitants s’étaient donc tous rendormis dans le plus grand calme. L’adjoint du Maire, cependant, n’avait eut aucune nouvelle du Maire qui était apparemment parti hors de la ville accompagné de sa fille, de Mr. Antoine, de l’actrice principale de la pièce et de l’un de ses amis. Il s’était à son tour endormi après une heure d’attente insupportable.

L’adjoint, Mr Barkoque, se réveilla en sursaut de son canapé. Quelqu’un frappait à la porte. Il alla lui ouvrir, et vit à son grand étonnement un campagnard nommé Komasaïe accompagné par son fils Goren âgé de douze ans. Il les fit entrer, et ils s’assirent tous trois autour de la table de la salle à manger. Komasaïe avait l’air perturbé, et il ne savait pas trop par où commencer. Etrangement, ce fut son fils qui commença :
« - Monsieur l’adjoint, on doit vous dire quelque chose : la cueillette ne pourra pas avoir lieu ! dit-il avec un ton naïf.
- A bon ? Mais pourquoi ça ? demanda l’adjoint qui n’y comprenait rien.
- Nous avons découvert ce matin, en allant au champ de lalis, les cendres de plusieurs cadavres, annonça Komasaïe, qui c’était finalement décidé.
- Plusieurs…cadavres ? l’adjoint semblait alors perplexe.
- Oui, l’un d’eux était à coup sûr celui de Mr. Goergeous, Mr. Le Maire. Tenez, voici un bout de son écharpe ! dit le campagnard.
- C’est une chose horrible, en êtes-vous réellement sûr ? dit l’adjoint, puis en voyant le bout d’écharpe : Savez-vous qui à fait ça, qu’on lui tranche la gorge ?
- Oui, c’est la ville Tomokaris, nous avons trouvé un crâne au milieu du cercle de cendres.
- C’est en effet leur signature de meurtre, reprit Mr. Barkoque. Allez voir vos familles, je me renseignerai sur cette affaire et prononcerai un discours, ce soir. »

L’adjoint du Maire n’arrivait toujours pas à le croire. Si seulement i avait demandé à ce qu’on les suive, peut-être que son cher ami et Maire de la ville serait alors encore en vie. Mais ce n’était qu’une autre des questions qui resteraient à jamais sans réponses ! Pour l’instant, il fallait prévenir au plus tôt le reste des employés de la Mairie pour qu’ils mènent à leur tour l’enquête. Lui-même avait déjà un discours à préparer.

Komasaïe suivit donc le conseil et rentra chez lui avec son fils. Sa femme était dans la cuisine, elle préparait le petit-déjeuner. Kahra, sa fille, ainsi que Petron, son deuxième fils, étaient toujours en train de dormir. Komasaïe alla ouvrir discrètement la porte de la chambre de sa fille. Il aimait bien l’observer quand elle dormait, c’était le moment de la journée où elle était la plus belle. Ses cheveux bruns étaient un peu décoiffés, mais cela ne dérangeait pas, au contraire, cela illustrait bien son caractère désordonné mais toujours un peu sérieux. Ses paupières masquaient ses yeux verts, et elle tirait sa couverture jusque son nez. Kahra aimait bien se sentir protégée, mais elle avait aussi souvent l’habitude de marcher dans la rue les soirs, d’aller dans des bars. Elle avait dix-sept ans, tout comme Sophia, mais elles ne se connaissaient pas. De toute façon, Kahra aurait sans doute été trop « pauvre » pour être l’amie d’une si grande actrice, du moins c’est ce que pensait Sophia.
Goren, lui, alla voir son frère Petron pour le réveiller. Ils dormaient tous deux dans la même chambre. Ils étaient frères jumeaux, cependant tout le monde arrivait à les différencier de part leurs traits de caractères : Goren était plus futile, plus rapide, plus amical alors que Petron était plus fort, plus intelligent mais surtout plus solitaire. Aussi Petron avait toujours été le « mal aimé » de la famille.

Marigane, la femme de Komasaïe, avait fini préparer le petit-déjeuner. Elle ne voulut pas réveiller ses enfants trop brusquement, et décida donc d’aller les voir un à un dans leur chambre pour les réveiller. Mais elle croisa son mari dans le couloir. Elle fut d’abord très surprise, car il ne rentrait d’habitude pas avant le déjeuner, puis elle fut heureuse et réjouit. Elle se posta donc derrière lui, et appuya sa tête sur son épaule et déposa sa main sur son bras.
« - Il n’y avait plus de lalis, c’est ça ?
- Non, un autre problème, répondit Komasaïe, et la cueillette est annulée.
- Oh ! Dommage, tu t’étais pourtant tant préparé…
- Non, ce n’est pas grave Marigane. Et tu sais pourquoi ?
- Non ! soupira Marigane, mais non pas par lassitude, mais plutôt par amour.
- Tout simplement parce que la plus belle femme du monde à la chance de recevoir la seule lalis jamais cueillie aujourd’hui ! »

~°~

Darius et Véron étaient eux aussi proches de Spellcity. Ils n’avaient plus qu’un kilomètre à marcher avant de retourner voir Travis et Sophia qui devaient être maintenant dans la maison de la famille de Travis, les Grampards. L’elfe était essoufflé. Il avait du faire deux kilomètres avec une valise énorme et aussi lourde que lui-même. Mais ce qui l’énervait le plus, c’était que son maître ne lui avait même pas fait confiance. Il devra maintenant apprendre l’art des cartes merhs tout seul. Darius, lui, était heureux de retourner chez lui, même si sa « maison » ne se trouvait qu’à un demi kilomètre de la ville.

Ils étaient maintenant arrivés à l’entrée de la ville. Le village dormait encore, il n’était que huit heures. Certains magasins venaient d’ouvrir, et la lumière des bougies qui s’y trouvaient donnait à la ville un aspect de prospérité, de calme. Ils étaient enfin arrivés à la rue du Merveil, la rue où habitaient les Grampards. Leur maison était plutôt juste pour une famille de six personnes, la femme du fils le plus aîné, Andréa, habitant avec la famille également. Les murs étaient jaunes et faits en bois. Le jardin de devant était plutôt petit alors que la cour de derrière était spacieuse. Tout le quartier enviait les Grampards, non pas pour leur maison, mais plutôt car la famille était très soudée.
Il n’y avait qu’une lumière allumée, celle de la cuisine. Quelqu’un était donc réveillé, heureusement pour eux car sinon ils auraient du attendre dehors pendant un moment ! Darius frappa donc à la porte, en faisant attention de ne pas faire trop de bruit. Franz ouvrit la porte immédiatement. En voyant Darius, il souri mais fut déçu de ne pas voir son grand frère avec. Travis n’était en effet toujours pas rentré. Il fut ensuite étonné de voir le compagnon de Darius, car Franz n’avait jusque là jamais vu d’elfe. Il les fit s’asseoir sur le canapé du salon et appela sa mère Jenn.
Franz, avait douze ans mais ne ressemblait en aucun cas à Goren. Il avait, tout comme son frère, les cheveux noirs. Mais lui n´avait pas hérité des yeux blancs de sa mère, contrairement à Travis, et il avait les yeux marrons. Il était plutôt petit pour son âge, et si on le jugeait par son caractère, on lui aurait donné seulement dix ans.

Jenn arriva en chemise de nuit. Elle fut gênée par la présence d’un inconnu, et courut enfiler une robe de chambre. L’inconnu se présenta immédiatement après le retour de Mme. Grampard. Elle aussi fut étonnée par la venue d’un elfe, mais ce n’était pas la première fois qu’elle en voyait un : elle avait autrefois flirté avec un elfe, un grand athlète, du nom de Kerwann. Véron se mit à rire en entendant cela. Jamais il n’aurait pu imaginer son ancien maître, plutôt gros, être l’un des athlètes les plus renommés, et encore moins à Spellcity, ville qu’il n’appréciais pas beaucoup. Elle fit réchauffer du thé pour les deux invités. Darius lui expliqua ensuite la situation de Véron. Jenn proposa presque immédiatement d’héberger Véron, ce qui ne plut d’abord pas beaucoup à Darius, qui imaginait plutôt mal son ancien pire ennemi dormir sous le toit de son meilleur ami.

La théière commençait maintenant à siffloter. Jenn courut arrêter le feu et sortit deux tasses. Au même moment, Mr. Grampard et son fils, Hawkin, se réveillèrent et entrèrent à leur tour dans le salon. En les voyant, Jenn sortit deux autres tasses et commença à préparer le petit-déjeuner. Mais au fond, elle s’inquiétait beaucoup pour Travis. En effet, ce n’était pas dans ses habitudes de sortirent toute la nuit sans prévenir personne, même pas son meilleur ami. Mais la mère souriait quand même, il ne fallait pas qu’elle montre qu’elle s’inquiétait, pas la plus solide psychologiquement dans la famille.
Jenn était tout le contraire du reste de la famille : elle était blonde, d’une taille normale, et avait comme seul point commun physique avec sa famille les même yeux que son fils, des yeux blancs. C’était apparemment héréditaire puisque son père les avait également, ainsi que sa grand-mère, etc…

Le petit-déjeuner se passa dans le plus grand des calmes, personne ne désirant aborder le sujet « Travis ». Hawkin qui avait finit son petit-déjeuner avant les autres montra à Véron sa nouvelle chambre, qui n’était autre que celle de Travis, mais avec un lit en plus. La chambre était plutôt spacieuse, il y avait une grande armoire sur le côté et une fenêtre au bout. Des affiches de stars de la musique étaient accrochées un peu partout dans la chambre. Hawkin décida ensuite de laisser Véron ranger ses affaires tout seul. On entendit ensuite quelqu’un frapper à la porte. Mr. Grampard ouvrit, c’était un jeun homme, blond, grand et qui avait les joues creuses. Il se présenta, Mr. Sadrame, dit-il. Mme. Grampard invita le jeune homme à s’asseoir sur le canapé et elle courut faire à nouveau du thé. L’homme avait la mine maussade, de toute évidence, il avait quelque chose de triste à leur annoncer.

Après lui avoir servit son thé qui était à l’orange, Jenn s’assit près de son mari, Francis. Hawkin avait demandé aux autres de rentrer dans leur chambre, et Darius alla dans celle de Travis, avec Véron. Hawkin lui sortit dehors faire les courses pour le déjeuner, accompagné de sa femme Andréa. Une fois que tout le monde était enfin à sa « place », Mr. Sadrame commença :
« - Bonjour, je travaille pour le Maire, dit-il, et je dois vous annoncer une triste nouvelle : la cueillette est annulée.
- Oh, enfin ce n’est pas trop grave, mon mari n’a pas l’habitude d’y aller.
- Oui, je comprends, dit l’invité. Mais, comment dire ? Il se pourrait que…
- Quoi ? Allez droit au but mon cher ami ! coupa Francis.
- Le Maire est mort hier soir, brûlé. Mais les traces de cendres indiquent qu’il n’était pas seul.
- Oh, mon dieu ! dirent Francis et sa femme en même temps.
- Oui, le Maire était accompagné de son serviteur le plus fidèle, Mr. Antoine, et apparemment deux autres personnes, d’après un autre serviteur, Mr. Kosik, qui était là au moment du départ du Maire.
- Oui, mais désolé, nous ne savons pas qui c’est.
- Nous, si ! reprit Mr. Sadrame. Il était accompagné de l’actrice principale de la pièce, Mlle Sophia Lordrix, et d’un de ses amis.
- Désolé, nous ne connaissons pas très bien cette personne, mais si nous en savons plus, nous vous le dirons, annonça Mr. Grampard. »

Darius, qui écoutait la conversation des adultes depuis la chambre de son meilleur ami, avait les larmes aux yeux. Sa Sophia était morte ! La femme qu’il aimait le plus au monde avait été brûlé. Et par dessus le tout, avec un de ses amis. Mais lui savait qui était ce fameux « ami » et il fallait qu’il le dise. Il sortit de la chambre, et marcha lentement dans le couloir, comme si la mort de ses deux amis lui pesait sur les épaules. Il était maintenant arrivé à la porte du salon qui était ouverte.
« L’ami de Sophia, c’est…c’est Travis. Je lui ai demandé de rester avec elle pendant que j’allais voir ce qui se passait dans la forêt. »

~°~

Il était maintenant cinq heures du soir. Tout le monde était réuni sur la place centrale, attendant que l’adjoint du Maire, Mr. Barkoque, prononce son discours. La plupart était venu ici dans le seul but d’injurier l’adjoint, mécontent de n’avoir pas pu faire la cueillette de lalis, et ainsi briser cette tradition « mythique » à Spellcity et aux alentours. Après avoir revu son texte une dernière fois, l’adjoint commença :
« Aujourd’hui est un jour critique pour notre ville. Non seulement nous avons été contrains de briser l’une des traditions les plus importantes à nos yeux, mais aussi parce que l’un de nos villages voisins vient de nous trahir ! En effet, hier soir, notre très cher Maire, Mr. Goergeous, est mort assassiné par les Tomokaris, qui l’ont brûlé puis ont mis son crâne autour de ce qu’ils appellent le cercle de cendres. »

Le peuple commençait alors à protester, mais non plus après l’adjoint, mais plutôt après les Tomokaris. Mais l’adjoint du Maire continua son discours :
« Je me dois aussi dans l’obligation de vous annoncer que notre regrettable Maire n’était pas seul : il s’était fait accompagné de son plus fidèle serviteur, Monsieur Antoine, ainsi que de sa fille, Plorine. De plus, il avait emmené, dans le but de les protéger, la jeune et talentueuse actrice, Mlle Sophia Lordrix ainsi que l’un de ses amis, Travis Grampard. »

La population grondait de plus en plus. Ceux qui n’étaient pas venus assister au discours sortaient maintenant de leur maison pour écouter le peu de son qui provenait de la place.
« Je me dois de continuer ce discours, et de vous dire que leur enterrement aura lieu demain matin. Après cela, j’irais voir moi-même, accompagné de quelques soldats, leur chef, pour nous assurer définitivement que ce sont bien eux les assassins. Ensuite, et comme c’est sûr que ce sont eux les criminels, nous leur ferons la guerre. C’est pour cela que je demande à tout homme âgé de plus de quinze ans de se préparer aux jours qui vont venir, qui seront, certes, très dur à vivre, mais notre ancien Maire ne doit pas rester impuni. Nous fournirons à chaque foyer quelques armes de défenses, et certaines armes offensives pour les familles nombreuses. Les hommes qui partiront en guerre, eux, recevront leur équipement ainsi que leurs armes demain après-midi. Je vous demanderais donc de dormir tôt ce soir, et de bien fermer vos maisons. Demain sera un jour important dans l’histoire de Spellcity. »

~°~

Chez les Grampards, le dîner avait été servi dans chacune des chambres. Darius dormait dans celle de Travis, avec Véron. Jenn avait préféré cette méthode, pensant que chacun devait faire le deuil de leur fils, frère, ou ami seul, dans la plus grande intimité possible. Véron s’était maintenant endormi. Darius lui, n’y arrivait pas, il n’arrivait pas à croire que ses deux amis avaient été tué, il n’arrivait pas à dormir. Il restait éveillé, regardant le plafond, et ce fut finalement après deux heures que ses paupières finirent par devenir trop lourdes à supporter. Mais même dans ses rêves, le souvenir de ses seuls véritables amis le hantait : il les voyait dans une calèche, accompagné du Maire et de sa fille. Ils traversaient des paysages qui paraissaient trop colorés pour exister véritablement.

Quand il se réveilla, le petit-déjeuner avait déjà été servi et tout le monde se préparait pour l’enterrement. Darius décida donc de ne pas manger et de se préparer aussi. Tout le monde était habillé en blanc, c’était une coutume ici. Seul le Maire et les morts pouvaient s’habiller en d’autres couleurs. La place des enterrements se trouvaient près de l’hôtel de ville. Plusieurs centaines de personnes s’y trouvaient déjà, mais les Grampards, Véron ainsi que Darius avaient la « chance » de pouvoir passer au premier rang. L’adjoint du Maire, les parents de Sophia et les enfants de Mr. Antoine s’y trouvaient également. Lors des enterrements, à Spellcity, un sorcier était appelé pour « purifier » les morts. Ensuite, on enfermait les défunts dans leur cercueil, et on envoyait les cercueils sur la mer, où ils se faisaient emporter par les vagues jusqu’à une destination inconnue, et que de toute façon personne ne voulait connaître. Seulement il n’y avait aucun corps à purifier, aucun corps à enfermer dans une maudite boîte et aucun corps à faire couler deux kilomètres plus loin, en pleine mer. Alors on déposa cinq tas de poussière dans cinq cercueils. Le sorcier exécuta son incantation, une fumée mauve s’échappa de chaque tas de cendres, mais elles furent vite invisibles à cause de la pluie qui régnait sur la place, et on referma les cercueils un à un. Ensuite, les personnes qui le désiraient prononcèrent un discours. Darius, lui, n’en fit pas un. Il n’écouta même pas les discours, même ceux des parents de Travis. Il se demandait pourquoi tant de gens voulaient parler à quelqu’un ou en faire son éloge alors qu’il ne pouvait même pas les entendre ? Il préférait plutôt observer les cercueils de son ami et de Sophia, du moins ce qui étaient supposés contenir leurs cendres. Un escargot avançait sur celui de Travis. Darius sourit, malgré la mort de son meilleur ami, il souriait à la vue d’un simple escargot. Ici, les escargots symbolisaient l’espoir, malgré qu’ils ne se déplacent que par un temps désespérant pour la plupart des gens : la pluie. Darius continuait à observer l’escargot qui traversait les cercueils un à un, mais l’adjoint du Maire le retira au moment ou le petit animal allait traverser le dernier cercueil : celui du serviteur, Mr. Antoine. Mr. Barkoque jeta l’animal sur l’herbe.
Après que chacun ai prononcé son discours, l’adjoint du Maire monta sur l’estrade, et dit juste :
« Moi et mes six gardes allons rendre une petite visite au chef des Tomokaris. Ce soir aura lieu un bal, peut-être même le dernier pour certains, alors profitez en ! Merci… »

voilà la suite de l´histoire ! je tiens juste à préciser que quand je dis par exemple pour une famille : les Grampard, je met un "s" à la fin comme les anglais, mais je préfère faire comme ça (ce qui fait les Grampards !)

L´adjoint du maire c´est un gros co***** pauvre escargot il voulait honorer aussi tu as fait un blog moi je te donne le mien attend
ps: j´ai posté la suite de ma fic
ps2: Comme moi a la fin du chapitre 9 tu devrais faire un court résumé si dans le prochain chapitre tout va être dévoilé je vois bien Darius allait dans la forêt éspérant retrouver ses amis vivants

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