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Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra

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Pseudo supprimé
Niveau 10
30 novembre 2013 à 17:53:33

Arthur toujours le dernier à lire :noel:

_Arthurvador _Arthurvador
MP
Niveau 25
01 décembre 2013 à 13:23:02

Je rejoins les autres évidemment! :noel: :banzai:

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:21:16

:spoiler: Barrière :spoiler:

Beaucoup d'evènements importants se déroulent ce chapitre-ci. Ne descends pas plus bas tant que tu n'auras pas tout lu, c'est un conseil :ok: !

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:27:30

Chapitre 22 : Impuissances et trahisons.

An 293, treize ans auparavant, base de l'association d'Haeli. A cette époque, Soerid est un orphelin de 19 ans livré à lui-même. Par l’intermédiaire de quelques amis, il est invité à rejoindre l'association d'Haeli. Majeur depuis un an et ne sachant quoi faire, il décide de rejoindre cette guilde pour forger son avenir. Devant l'entrée de la salle principale, il croise le lieutenant Thorgeir Svesson, un homme mûr d'une trentaine d'années.

Thorgeir : Mes salutations ! Je m'appelle Thorgeir Svesson, je suis lieutenant dans cette association et je suis le neveu du maître. Et toi, comment t'appelles-tu ?

Soerid n'est pas habitué à autant de politesses à son égard. Il se contente de lui répondre poliment.

Soerid : Je m'appelle Soerid. J'aimerais rejoindre cette association.

Thorgeir : Soerid seulement ? Tu n'as pas de nom de famille ?

Soerid : Je n'en ai pas. Mes parents n'estimaient pas que j'en méritais un.

Thorgeir : Oh, je vois, donc simplement Soerid. Je comprends ta situation : moi aussi je n'ai pas eu une enfance des plus heureuses. Quand mes parents sont morts, mon oncle a été là pour me recueillir. Regarde dans quelle place je suis aujourd'hui : je peux m'estimer heureux. L'association d'Haeli est une chance pour tous et c'est une fierté de servir et défendre son royaume.

Soerid : Je m'en fous de tout ça ! Je cherche juste à vous rejoindre !

Thorgeir : Tu es du genre pressé et direct, toi ? Je vais t'emmener à mon oncle, il discute avec mon collègue, le lieutenant Galao Transko. Suis-moi.

Le lieutenant mène le jeune homme à la salle principale. Soerid croise plein de visages qu'il ne connaît pas et cette vision lui est inédite : il n'avait jusqu'alors jamais vu autant d'hommes et de femmes, de statut, de classe sociale et d'origine différentes réunis dans la même pièce. Son observation est hélas de courte durée puisque Thorgeir le mène assez rapidement en traversant les escaliers au bureau du maître. Impoliment, il rentre sans frapper et le jeune homme aperçoit deux hommes en train de discuter : le premier, assis sur son bureau, est un vieil homme aux cheveux gris et courts, vêtus de fourrure et d'une armure aux motifs d'Haeli, avec une épée de haut niveau accroché à sa ceinture : il s'agit de Osmond Svesson, maître de l'association d'Haeli. Il discute avec un homme d'une quarantaine d'années, avec deux haches sur le dos, une armure d'acier par dessus ses vêtements simples, des cheveux noirs qui descendent jusqu'à ses épaules et assez barbu, il s'agit du lieutenant Galao Transko.

Thorgeir : Mon oncle, excusez-moi de vous déranger, mais j'ai quelqu'un à vous présenter.

Osmond : Ne vois-tu pas que nous sommes occupés, Thorgeir ? Je t'avais demandé de ne pas me déranger !

Thorgeir : Je n'allais pas le laisser dehors.

Galao : Nous pouvons reprendre cette discussion une autre fois, mais je vous signale que le temps presse. Vous devez penser à votre succession.

Osmond : Galao, malgré tout le respect que j'ai pour toi, je tiens à te dire que j'ai déjà choisi ma succession : mon neveu et second Thorgeir me succèdera.

Galao : C'est ridicule ! Il n'a qu'une trentaine d'années, il est trop jeune pour être maître !

Osmond : Il n'y a pas d'âge pour être maître. Explique-moi pourquoi tu mérites plus cette place que lui, mis à part le fait que tu sois âgé de dix ans de plus que lui ?

Galao : Je ne veux pas que vous fondiez une dynastie avec votre nom, qui est "Svesson", ce n'est pas comme ça que fonctionne le titre de maître ! De plus, Thorgeir ne désire pas plus que ça ce titre !

Osmond : C'est à moi qu'il en revient d'en décider, mais sache qu'en voulant mettre ton cousin Erkeo en tant que lieutenant sans mon accord, tu ne vaux pas mieux ! Galao, je t'ai toujours considéré comme un fier compagnon d'armes, mais ces années en tant que lieutenant t'ont changé, c'est sûr et certain...ne sois pas trop épris de pouvoir. Il ne faut pas trop exiger des autres et plus on demande, moins on a.

Galao : Et voilà que tu me fais la morale ! Je pense que nous n'avons plus rien à nous dire ! Thorgeir, j'espère que tu accompliras mon rôle à merveille !

Thorgeir : Hum...je préfère changer de sujet et ce jeune homme voudrait nous rejoindre. Pensez-vous qu'il peut ?

Osmond : Cela dépend. Pour commencer, comment t'appelles-tu ?

Soerid : Soerid, simplement Soerid. Pas de nom de famille.

Osmond : As-tu des talents particuliers ?

Soerid : Je sais me battre. J'ai que 19 ans, et pourtant j'ai déjà tué une trentaine de personnes.

Galao : Pas mal ! Tu mérites d'être parmi nous !

Osmond : Quelle mentalité déplorable. Tu ne peux être ni un sage responsable, ni un vaillant patrouilleur, ni un espion hors pair.

Thorgeir : S'il sait se battre, mon oncle, il peut tout à fait prétendre au titre de guerrier ou de berserker !

Soerid : Un berserker, qu'est-ce donc ?

Thorgeir : Un peu un guerrier spécifique. Il porte des lourdes armures et mise tout sur la force brute.

Soerid : Ca me convient.

A contrecœur, Osmond le recrute.

Osmond : Bienvenue parmi nous, Soerid. Bien, j'ai des affaires à régler. Galao, comme je suppose que tu ne veux plus me voir, prends-le en charge. S'il veut être un berserker, conduis-le à la salle des armes et aide-le à faire son choix.

Galao : D'accord, maître.

Le lieutenant continue la nouvelle recrue dans la salle des armes, non loin des cellules, au sous-sol. Après avoir observé quelques armes intéressantes, Soerid décide de faire un choix original : il prend un marteau de guerre.

Galao : Le dernier qu'il nous restait. Va falloir se réapprovisionner.

Soerid : Je suis donc prêt à faire des missions ?

Galao : Bien sûr ! Hisse-toi dans la hiérarchie, bats-toi, amuse-toi, sers ton royaume ! Si c'est comme ça que tu estimes ton avenir...

Soerid : Je n'avais jamais envisagé autre chose. Ce que je tiens à dire, c'est qu'être recruté est très facile ici, votre maître est très tolérant.

Galao : C'est surtout un vieillard d'une autre époque qui n'a plus toute sa tête. Fut un temps où je le respectais, je l'admirais même, mais il a changé, il est devenu sénile. Je suis fait pour être le maître, je n'ai que faire de son neveu incompétent.

Soerid : Par pitié, ne m'énervez pas avec ce genre d'histoires ! Ce n'est pas pour ça que je suis venu ici !

Galao : Je sais pourquoi tu es venu ici et je te comprends. A voir ta tête, tu as sûrement souffert par le passé. Alors écoute bien mon conseil : le meilleur moyen d'évacuer sa souffrance, c'est de faire souffrir les autres. Rends la douleur que tu reçois au centuple. Si on ne t'as pas respecté, ne respecte pas les autres, ils ne le méritent pas plus que toi. Mène ta vie comme tu l'entends. Intègre-toi bien, Soerid, la vie n'est pas facile ici.

Et à partir de ce jour-là, Soerid est devenu berserker dans l'association d'Haeli. 13 ans plus tard, en 306, c'est un lieutenant plongé dans une grande bataille entre les armées d'Unukor et d'Haeli. Il s'est réfugié à l'intérieur et est entouré d'une quinzaine de chevaliers, abandonnant les siens entre les remparts détruits par les mages de la secte mystérieuse et l'entrée de la base. Meneur de troupes, il n'en demeure pas moins lâche et c'est pour cette raison qu'il a attiré Regnak dans un piège et que désormais, il est à sa merci. Tous deux ne font plus attention à la bataille qui a lieu dehors, devant comme derrière les remparts, ne pensent plus aux infiltrés mystérieux, ni à ceux qui se sont réfugiés à l'intérieur, aux étages. Regnak se tient là, tenant son épée de bronze, debout, encerclé par ces chevaliers armés de lances ou d'épées. Au milieu de ses ennemis se tient Soerid, le berserker, le lieutenant, qui porte dans ses mains le même marteau qu'il possède depuis 13 ans.

Regnak : Personne ne m'a suivi ?

Un chevalier : Non, imbécile, tu es tombé dans un piège et personne ne peut te sauver !

Regnak : Merde alors, me voilà livré à moi-même, tant pis.

Un autre chevalier : Qu'espères-tu faire face à nous tous ? Tu es fini, te défendre ne servirait rien, accepte la mort !

Regnak : Jamais de la vie je ne me rendrai !

Un chevalier : Alors tu as choisi la pire des morts, mon gars ! Chevaliers, embrochez-le de toute part, nous enverrons son cadavre à ses alliés derrière pour montrer l'exemple et pour prouver qu'Haeli n'a pas dit son dernier mot !

Soerid : Dégagez.

Un chevalier : Quoi ?

Soerid : Vous êtes sous mon commandement et je vous ai dit de dégager, tous autant que vous êtes !

Un chevalier : Mais enfin, c'est ridicule !

Soerid : Ridicule ? Pour qui me prenez-vous ? Pour un pèlerin incapable de tuer un guerrier, un berserker plus fort que la moyenne ? Je suis le lieutenant Soerid, je suis le seul vrai berserker de l'association et je ne vais pas perdre contre un seul misérable adversaire ! J'ai décidé que je l'affronterai seul, dès le moment où je l'ai rencontré, alors vous partez aider vos copains ou quoi que ce soit d'autre, mais vous me laissez seul dans cette pièce, c'est compris ?

Un chevalier : Mais...

Soerid : Exécution !

Les chevaliers quittent la salle en empruntant un escalier, bien qu'eux-mêmes ne le voulaient pas. Désormais seuls, Regnak et Soerid sont face à face.

Soerid : Ce sera un immense plaisir que de te tuer.

Regnak : Ca n'arrivera jamais !

Soerid : Approche donc, le guerrier de bronze, fais honneur à ta réputation !

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:31:42

La confrontation entre les deux berserkers commence à ce moment-là. Les armes se croisent et ils restent dans la même position pendant quelques secondes. Ensuite, Regnak assène un coup de pied à son adversaire et celui-ci lève deux fois son marteau pour l'abattre sur le berserker, mais ce dernier bloque deux fois ces mêmes attaques sans perdre l'équilibre. Lors de ce combat, ils bougent beaucoup et déjà à travers toute la pièce les marques de leur combat se font. Alors qu'ils sont près du mur, Regnak exécute un mouvement horizontal pour décapiter Soerid, qui se baisse pour éviter et c'est le mur qui reçoit tout le choc et en garde une marque. Soerid charge ensuite et ils tombent tous les deux à terre. Regnak se relève en premier et essaie de percer l'armure et tuer son ennemi, action qui échoue puisque le lieutenant se relève d'un bond et fait reculer le berserker à l'aide d'un coup de coude.

Soerid : Ce serait bien gentil que tu n'abîmes pas cette pièce !

Regnak : Avant de te soucier de cette pièce, occupe-toi de ton sort !

Sur ces mots, Regnak assène deux coups d'épées que Soerid pare à l'aide de son marteau. C'est là que la première attaque de Soerid réussit puisque le berserker baisse sa garde pendant un court instant, qui est fatal puisque le marteau porté par le lieutenant frappe l'armure que porte Regnak et l'éjecte quelques mètres en arrière.

Soerid : Ne t'inquiète pas, je fais parfaitement attention à moi.

Regnak se relève d'un bond et s'aperçoit qu'il est juste devant une porte. Il déduit qu'elle n'est pas fermée à clé, il l'ouvre et passe de l'autre côté.

Soerid : Tu essaierais de te cacher ? Mauvaise idée ! Aucun adversaire ne m'a jamais échappé !

Soerid se précipite vers la porte et à l'aide de toutes ses forces, la détruit d'un coup de marteau. Les morceaux de bois voltigent et aveuglé, Regnak tombe de nouveau à terre.

Soerid : Accepte la mort en face, pleutre !

Regnak : Quand je pense qu'il suffisait de l'ouvrir...destruction inutile...

Avant que Soerid ne puisse le tuer, le berserker se remet debout l'épée en main et du plat de son épée frappe le visage de son ennemi qui lâche son marteau et tombe à terre. Il empêche néanmoins d'être achevé en assénant un coup de poing au torse de Regnak et en l'enchaînant de quelques attaques à mains nues puis d'un coup de genoux. Après cette rencontre, les adversaires se remettent face à face et reprennent leurs armes.

Soerid : C'est amusant de se battre contre toi. Je te retiendrai comme étant l'un de mes meilleurs adversaires, Rek.

Regnak : Tu ne retiendras rien du tout parce que tu vas mourir ici et maintenant !

Les armes s'entrechoquent de nouveau et à plusieurs reprises. Dans une mêlée à la fois offensive et défensive, ils avancent et reculent, et même si dans un premier temps leurs mouvement sont faibles, ils traversent tout le couloir en se battant.

Soerid : C'est curieux ça, on dirait que la bataille n'a pas encore commencé ici.

Regnak assène un coup de la droite vers la gauche mais Soerid le bloque et s'immobilise.

Regnak : Cela nous fait plus de places.

Soerid : C'est vrai.

Soerid assène un coup de marteau du haut vers le bas et Regnak le pare de nouveau. Leur duel se poursuit ainsi, à travers bon nombre de pièces de la base fortifiée, allant même jusqu'aux étages supérieurs.
Malgré le fait que la salle principale soit désormais complètement vide, les troupes situées entre les remparts et l'entrée de cette pièce ne peut quand même pas avancer. Ils affrontent une troupe dirigée par Ugur particulièrement tenace. Ce lieutenant a pour seul défaut d'être muet car au devant de ses troupes, il manie la hache avec perfection. Il est capable de tuer plusieurs adversaires en même temps. Il est aidé principalement par Itard, qui tranche tous ses adversaires à l'aide de ses griffes et en tue aussi avec ses haches de jets et par le guerrier Rosendil.

Brad : Pour Unukor !

Brad lève son épée et l'abat sur un soldat qu'il tue sur le coup. L'adolescent s'est considérablement amélioré au combat ses derniers mois et il reste auprès de son frère pour se battre. Helmut et Elena combattent côte à côte : le premier se bat à l'épée et tue sans difficulté la plupart de ses adversaires tandis que la seconde bat ses adversaires la plupart du temps en leur plantant sa masse sur leur visage.

Elena : Ils sont trop nombreux, Helmut ! Nous n'arriverons jamais à avancer !

Helmut : En plus de ça, l'entrée est bloquée...

Le patrouilleur Athlanir n'a pas trop de difficultés pour combattre mais il s'inquiète pour Regnak qui est parti devant et dont il n'a plus aucune nouvelle. Pour le moment, il est obligé de se battre au sein de cette même troupe. En revanche, Fornandos est toujours blessé et bien que ses talents de chef ne soient pas affectés, il est obligé d'être aidé des deux chevaliers pour se battre.

Athalnir : Maître ! Nous devons trouver une autre entrée !

Helmut : Ce n'est pas une mauvaise idée. Des suggestions ?

Elena : Moi, je propose de contourner la base par la gauche !

Elena profite de son agilité et bondit derrière un adversaire puis le tue en assénant un coup de son arme sur son dos. Elle croise ensuite Itard qu'elle affronte pendant quelques secondes et malgré la différence de corpulence ils se trouvent à égalité. Ils sont de nouveau séparé par la mêlée et Helmut cherche toujours une sortie.

Helmut : Par la gauche, c'est ça ?

Elena : Ce n'est qu'une supposition. Ca m'étonnerait qu'il n'y ait qu'une seule entrée.

Helmut décapite un chevalier qui s'est trop approché de lui.

Helmut : Une séparation des troupes ne serait pas trop une mauvaise idée, en effet.

Athalnir : Devrions-nous laisser des nôtres ici alors que nous ne sommes clairement pas assez nombreux déjà à nous tous ?

Elena : Il y en a derrière qui peuvent essayer d'avancer jusqu'ici et venir en renfort. Une chose est claire : nous ne pouvons pas rester dans cette position indéfiniment. Ils nous auront à l'usure, sinon !

Athalnir : C'est toi qui vois, lieutenant.

Helmut : Fornandos ! Tu m'entends ?

Le vieil homme est au milieu de la mêlée et se bat comme il peut.

Fornandos : J'entends, oui. Qu'y a-t-il ?

Helmut : Nous devons trouver une autre entrée ! Je vais mener une troupe par la gauche, nous allons créer un nouveau front ! Je te laisse t'occuper de diriger la troupe qui restera ici !

Fornandos : Un plan risqué, mais qui nous permettra d'avancer ! Allez-y, je vous couvre !

La troupe d'Unukor présente entre les remparts et la base se sépare désormais en deux. Helmut, accompagné notamment d'Elena, de Brad et d'Athalnir, se dirige vers la gauche avec la moitié de ses hommes. Fornandos dirige à présent la troupe resté là et épaulé par ses meilleurs hommes, il n'essaie plus de faire une percée mais simplement de résister.

Rosendil : C'est ça, votre plan ? Nous avons des renforts partout et nous avons bien fait attention de laisser suffisamment d'hommes à l'intérieur de notre base ! Vous ne pouvez rien faire contre nous !

Fornandos : J'ai confiance en Helmut et je ferai tout pour que nous remportions la bataille !

La troupe réduite de moitié résiste quand même aux soldats d'Haeli qui par tous les moyens essaient de les repousser. Ugur, après avoir fendu le crâne d'un soldat ennemi, décide de se replier vers la base par la salle principale, estimant qu'on a plus besoin de lui à l'intérieur car l'extérieur. C'est un autre berserker qui prend le commandement des troupes et la confrontation se retrouve à force égale.
Bien derrière, une autre confrontation a lieu : par les côtés, les espions et patrouilleurs d'Haeli ont entouré les archers d'Unukor. De chaque côté il y a eu des morts mais aucun des camps ne faiblit. Dothina se bat de son côté tandis que les archers sont rassemblés. Devant faire face à des adversaires proches, Elrond et Yûki utilisent leur arc et leur visée n'est pas perturbée, mais Garon préfère se servir de ses deux dagues dont il est équipé pour la bataille. Il a survécu à une confrontation contre Aero et celui-ci, après avoir abandonné le combat contre l'archer, estimant que ce serait une perte de temps de se battre jusqu'à la mort, a rejoint Procellan.

Procellan : Intéressant. Malgré l'attaque surprise, ils résistent fort bien.

Aero : J'avoue qu'ils sont particulièrement coriaces.

Procellan : Les encercler n'a pas suffit. Que faire ?

Aero : Pour l'instant, continuons de nous battre et d'observer leurs mouvements.

Aureg se bat toujours aux côtés de son ami Lantan. Tous deux, habitués au terrain, n'ont aucune difficulté à venir à bout de leurs adversaires. Cependant, eux non plus ne veulent pas stagner.

Aureg : Nous n'aurions pas dû nous mettre en arrière-garde ! En plus, ce n'est pas comme si nous voulions nous replier...

Lantan : Il faudrait savoir. Tu veux être à mes côtés, oui ou non ?

Aureg : Je veux être utile. Là, on ne fait que massacrer des hommes inutilement...

Lantan : Et que voudrais-tu faire ?

Aureg : Rappelle-toi ce que Helmut nous a dit. Golador est peut-être en vie. Je veux en avoir le coeur net.

Lantan : Que veux-tu dire ?

Aureg : Suis-moi Lantan, comme tu l'as toujours fait. Partons devant, retrouvons-le ou apprenons au moins ce qu'il est advenu de lui. Par pitié, tu es mon ami et j'ai besoin de toi !

Lantan : Si c'est pour la bonne cause, je te suis !

Lantan tire une flèche et tue le premier adversaire qui le gêne pour partir en avant. Ils commencent tous deux à remonter la mêlée et à se diriger vers la base dont ils se sont trop éloignés à leur goût. En réalité, ils ne sont pas les seuls à partir, puisque les archers Elrond, Garon et Yûki les suivent de loin.

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:37:09

Dothina : Ne m'abandonnez pas !

Un membre : Ne t'inquiète pas, Dothina, nous sommes suffisamment nombreux pour résister ici.

Aero, las de ce combat, commence à se diriger lui-même vers la base.

Procellan : Aero ! Où vas-tu ?

Aero : Je rentre à la base.

Procellan : Mais pourquoi ?

Aero : Cela devient assez inintéressant, ici...

Procellan : Tu comptes faire quoi, là-bas ?

Aero : Défendre ma partie d'une autre manière. Je compte sur toi pour t'occuper de nos ennemis ici.

Procellan : Bien...

Procellan retourne dans la mêlée et affronte Dothina pendant quelques secondes, après quelques échanges de coups ils s'éloignent sans s'être tué et s'occupent de leurs autres adversaires. Ignorant ses adversaires, l'espion observe la base dont il se rapproche de plus en plus et en jetant un coup d’œil vers la droite, il sent une présence mystérieuse.

Aero : Qu'est-ce que ceci ? Ni des troupes d'Unukor ni des troupes d'Haeli. C'est bien ce qui me semblait, certains se sont invités à cette bataille. Il serait intéressant de voir ce qu'ils veulent faire...

Sans le savoir précisément, Aero est en train de pister les assassins, qu'ils soient d'Unukor et d'Haeli, sur les hauteurs intérieurs et extérieurs des fortifications.
Les belligérants d'Unukor venus de l'arrière repoussent les chevaliers d'Haeli restés devant les remparts et empêchant au préalable des renforts de leurs ennemis passer, ce qui échoue dans leur cas. Aureg et Lantan se dirigent vers la droite, tandis que les trois archers restés ensembles rejoignent la troupe de Fornandos. Elrond, alors qu'il est encore sur les pierres écrasant les cadavres, prépare une flèche et vise par hasard Itard qui dévie la flèche à l'aide de ses griffes.

Yûki : Où sont Helmut et les autres ?

Fornandos : Ils sont partis par la gauche il y a quelques minutes. Ils essaient de trouver une autre entrée.

Garon : Je propose d'essayer de les retrouver.

Elrond : Bonne idée. Ici aussi, nous pouvons aider !

Garon fait de nouveau une percée : il tue deux soldats d'Haeli, le premier en lui poignardant le cou et le deuxième le torse. Yûki et Elrond, en même temps, tue deux ennemis en leur perçant d'une flèche dans le crâne. Ensuite, les trois archers partent vers la gauche dans la même direction qu'Helmut. Aureg met tous les moyens en oeuvre pour savoir ce qu'il est advenu de Golador : il trouve une femme, patrouilleuse dans l'association d'Haeli et bonne combattante, commence à l'affronter non loin d'un mur, échange quelques coups d'épées contre elle, la désarme, l'empoigne contre le mur et l'interroge.

Aureg : Vous retenez Golador Bledinis prisonnier ici ! Où se trouve-t-il ?

La patrouilleuse : Il est...il est enfermé dans une cellule, au sous-sol de la base, il y a une entrée juste à votre droite...

Aureg : Où sont les clés pour le libérer ?

La patrouilleuse : Les clés pour ouvrir toutes les cellules se trouvent dans la salle des armes, à la deuxième porte à droite du sous-sol !

Aureg : Merci beaucoup.

D'un coup de coude, le guerrier assomme la patrouilleuse. De suite après, Lantan le rejoint.

Lantan : J'ai repéré une entrée à notre droite.

Aureg : Je sais, elle me l'a dit.

Lantan : Tu ne l'as pas tué ?

Aureg : Elle m'a donné toutes les informations nécessaires et puis Helmut nous a dit que nous ne devions tuer que si c'était absolument nécessaire.

Lantan : Et si c'était un homme, tu lui aurais réservé le même sort ?

Aureg : Qu'insinues-tu ?

Lantan : Laisse tomber. Si Golador est toujours vivant, assurons-nous que ce soit toujours le cas pour un bon bout de temps.

Le duo change de position et entre dans la base par l'entrée toute désignée.

Galao et Sylvia se sont repliés dans les étages plus haut dans leur base. Ils sont dans une grande salle qui n'est pas disposée en temps normal pour accueillir des gens qui se replient. En revanche, dans cette pièce à mi-hauteur, le maître a une belle vision de toute la bataille. Très vite, ils sont rejoints par Ragnarok, Loka et tous ceux qui viennent de la salle principale.

Galao : Que faites-vous ici ? Ce n'est pas ici que la bataille a lieu !

Ragnarok : Je pourrais vous dire la même chose. La présence d'un chef de guerre est auprès de ses troupes. Moi, je ne suis pas un combattant, vous si.

Galao : Sauf que je ne peux pas donner des ordres et me battre en même temps !

Ragnarok : C'est ce que Helmut fait.

Galao : Lui, il attaque, il ne défend pas. N'en as-tu pas assez de me contredire, Ragnarok ?

Sylvia : Calmez-vous, je vous en prie ! La situation est assez grave pour qu'il y ait des disputes au sein de notre groupe !

Loka : Je vais vous expliquer. Après la destruction des remparts que vous avez évité de peu, Soerid a décidé de se replier et j'ai fait de même. Voilà tout.

Galao : Il s'est replié ? Je lui ai demandé de mener une troupe et il fuit comme un lâche ? Pour qui il se prend ?

Sylvia : Je vous avais dit de ne pas le nommer lieutenant, maître !

Galao : Tu crois que j'avais le choix ?

A présent, ils sont rejoints par la quinzaine de chevaliers qui accompagnaient le lieutenant Soerid.

Loka : Vous ! Mais que faites-vous ici ? Vous étiez censés être avec Soerid !

Un chevalier : Oui et il a tendu un piège à un berserker. Nous pouvions tranquillement le tuer, mais il nous a ordonné de dégager parce qu'il voulait l'affronter lui seul.

Galao : Mais je n'en reviens pas ! Quel égoïste ! Il faut que quelqu'un aille le venir en aide, tout de suite !

Un membre : Maître, ce n'est pas aussi simple ! Nous avons sous-estimé les forces adverses ! Les troupes d'Unukor se sont divisés, y'a des gars mystérieux qui assassinent des nôtres et d'autres qui utilisent de la magie, je n'y comprends plus rien !

Galao : Que veux-tu dire par "les troupes d'Unukor se sont divisés" ?

Sylvia : D'après ceux qui se sont repliés, Helmut a décidé de trouver une autre entrée que celle de la salle principale et il essaie de pénétrer la base avec ses plus proches alliés. On l'aurait aperçu vers l'aile ouest.

Galao : Futé, le jeune. Malheureusement, il ne sait pas que nous avons beaucoup de troupes ici. Chevaliers ! Descendez vers l'aile ouest, affrontez la troupe d'Helmut et apportez-moi sa tête ! Peut-être réussirez-vous à les encercler. Patrouilleurs, responsables et espions ! Suivez-moi dans les étages supérieurs, vous pourrez me servir de soutiens si jamais les choses dérapent !

Sylvia : Je vais mener la troupe de chevaliers.

Galao : Hors de question.

Sylvia : Quoi ? Mais enfin, vous avez laissé Soerid dirigé l'armée, alors pourquoi je ne pourrais pas le faire, moi ?

Galao : Justement, toi tu vas partir toute seule, tu vas retrouver ce crétin de Soerid et tu vas le sauver.

Sylvia : Je refuse !

Galao : Tu refuses ? Tu oserais désobéir à mes ordres ? Si je te retire de ma garde pour la suite de la bataille, c'est pour une raison ! C'est ton allié et tu dois le sauver !

Sylvia : Il ne mérite pas mon aide.

Galao : Peut-être mais j'ai encore besoin de lui et sa perte affaiblirait nos camps. Je ne veux pas que son orgueil le conduise à la mort. Sauve-le et peut-être qu'il te considérera mieux à l'avenir. De plus, comme je te l'ai dit, je ne veux pas que tu sois aveuglé. Elena est très certainement avec Helmut et je sais qu'une rencontre avec elle affecterait ta manière de te battre. C'est mieux pour toi que tu ne la croises pas.

Sylvia : Je comprends...j'accepte.

La jeune femme se sépare du groupe et par une sortie menant à une hauteur extérieure se lance à la recherche de son allié. Galao remonte encore les étages, accompagné de Ragnarok, Loka et des autres patrouilleurs et espions. Pendant ce temps, les chevaliers et partent vers le bas pour affronter les troupes d'Helmut.
Ibytrem Qurth s'est séparé des mages qui l'aidaient, car le vieil homme estime qu'il n'a pas besoin d'eux pour accomplir et qu'ils l'aident juste à éliminer les gêneurs. Il parvient dans l'une des plus grandes salles de la base, à ras du sol, où une vingtaine de chevaliers l'attendent.

Un chevalier : Chevaliers ! Nous devons apporter du soutien à nos camarades qui sont en difficulté dehors !

Un autre chevalier : Attendez, c'est qui ce type.

Lentement, sans arme, l'air innocent et le sourire narquois, Ibytrem s'avance et passe entre les combattants.

Un chevalier : C'est qui ce type ?

Ibytrem : Ce type ? Je n'ai plus à me cacher maintenant. Je suis Ibytrem Qurth, ancien maître de l'association de Graef et l'un des plus grands mages de ce royaume. Vous, qui pouvez-vous être ? Des êtres insignifiants, je présume.

Un chevalier : Je le reconnais ! Il est recherché dans les trois royaumes ! C'est un type dangereux, je ne sais pas ce qu'il fait ici, mais c'est un danger pour nous tous ! Nous devons l'arrêter maintenant !

Les chevaliers s'arment de leur lance et entourent Ibytrem. Tous en même temps, ils tentent de l'embroche, mais devant ce genre d'attaque primaire, le vieux mage ne bronche pas et automatiquement, un bouclier se génère autour de lui et bloque toutes les attaques.

Ibytrem : Voici l'occasion de tester l'un des sorts les plus puissants.

Tout à coup, une aura se forme autour du mage et ses yeux deviennent totalement noirs. Il tend ses deux bras et sans que les chevaliers d'Haeli ne comprennent ce qui leur arrive, une vague noire dévore leur âme et ils meurent sans que la moindre goutte de sang ne coule. Les cadavres gisent à terre et Ibytrem est fier de cette victoire.

Ibytrem : La salle est nettoyée. A présent, je me demande s'il est nécessaire d'aller plus loin. Cette pièce semble être le point central de la base et ce serait donc l'endroit idéal pour en finir.

Cependant, Ibytrem n'a pas le temps de faire quoi que ce soit que quelqu'un entre dans la pièce.

Ibytrem : Je sens comme une présence...

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:40:11

C'est la jeune mage Carcia qui est rentrée par la même porte que son ancien maître. Tout de suite, sur le coup de la colère, elle lance un sort qui se dissipe dans l'air avant même d'atteindre son adversaire.

Ibytrem : Je m'en doutais. Pilan n'a donc pas réussi à vous arrêter. En restant à ses côtés, vous auriez pu survivre.

Carcia : Assez ! Maître, qu'êtes-vous devenu ? Pendant des années vous avez été un brillant maître. Vous avez tué notre lieutenant adoré ! Et mon ami Odos ! Je ne pourrai jamais vous pardonner !

Ibytrem : Je ne te demande pas de me pardonner, mais s'ils te manquent tant que ça, va donc les rejoindre.

Le vieil homme s'apprête à lancer un sort mais arrive Hermod qui dégaine son épée et qui tient aussi à faire tomber l'ancien maître.

Hermod : Carcia ! Il ne fallait pas partir toute seule ! Tu savais que tu n'avais aucune chance face à lui !

Carcia : J'ai...j'ai été emportée par ma colère...tout ce qui s'est passé...la perte de proches, l'avènement d'un nouveau maître pire que tout, mon bannissement, si Ibytrem était resté, si il n'avait pas fait tout ça, rien de tout ceci ne serait arrivé.

Ibytrem : Ah ah ah ! En fin de vie, ce que les autres pensent de moi, je n'en ai rien à faire ! Dites-moi plutôt, combien vous ont suivi ?

Hermod : Nous sommes venus pour mettre fin à votre tyrannie !

Ibytrem : Qui es-tu donc, toi ? Tu as une tête de meneur mais je ne t'ai jamais vu.

Hermod : Je suis arrivé après votre départ. Je quittais cet endroit. Curieuse coïncidence que de revenir ici, n'est-ce pas ? J'ai appris tous vos méfaits, et comme j'ai longtemps servi la justice de tous les royaumes, je me devais de vous arrêter. C'est moi qui ai mené mes camarades jusqu'ici !

Ibytrem : Et tu vas être responsable de leur perte.

Hermod : Oh que non !

Ibytrem : Qu'espères-tu face à moi ? Tu viens d'ici et tu portes une épée, j'en conclus que tu n'es pas un mage. Qu'espères-tu faire face à moi ?

Hermod : Pas besoin d'être un mage pour te battre. Carcia, avec moi !

Carcia : Tu es venu pour m'aider, alors d'accord !

Hermod et Carcia, chacun de leur côté, s'avancent pour attaquer Ibytrem. L'épée en main, le patrouilleur est aidé par les pouvoirs magiques de la mage. Celle-ci protège donc son allié d'une attaque psychique.

Ibytrem : Vous êtes bien renseigné sur la magie oubliée pour contrer ce genre de sorts. Je vais devoir procéder autrement.

Ibytrem lance un sort et il se rend invisible. Pour diminuer les risques d'être repéré, il marche par petits pas.

Hermod : Bon sang, où est-il ? Carcia, toi qui es mage, tu peux le retrouver, non ?

Carcia : La magie que j'ai appris ne me permet pas ça !

Hermod assène des coups d'épées dans le vide, en vain. Carcia lance des sorts offensifs à travers toute la pièce, en vain également. Finalement, Hermod sent sa présence plus vers le milieu de la salle et le vieil homme apparaît de nouveau et son épée est bloquée par un bouclier magique.

Ibytrem : J'ai plus d'un tour dans mon sac, dommage pour toi.

Ibytrem se téléporte et le patrouilleur qui exerçait encore une certaine force sur son épée à terre. A grande vitesse, ces sorts de téléportation lui permet d'aller à tout va dans tous les coins de la pièce. En poussant un cri de guerre, Carcia l'attaque d'un poing chargé de magie lorsque son adversaire se retrouve à côté d'elle mais celui-ci pare l'attaque d'un simple coup de poing. La jeune femme tombe à genoux, impuissante.

Ibytrem : Comment espères-tu venger tes amis si tu n'es même pas capable de te battre avec tes poings ? Je vais te montrer ce que c'est, un vrai coup de poing.

A genoux, Carcia voit sa mort arriver en face. Le poing de son adversaire se charge d'une magie inconnue et surpuissante. Elle ferme les yeux et accepte la mort. Mais lorsqu'elle relève les yeux, Hermod l'a protégé : son armure est brisé et le poing lui a traversé le torse.

Carcia : Hermod ?

Ibytrem : Ce coup-là, je ne l'ai pas vu venir...

Ibytrem retire son poing et recule. Le patrouilleur tombe, mortellement blessé, dans les bras de Carcia.

Carcia : Hermod, pourquoi tu t'es sacrifié pour moi ?

Hermod : Parce que...parce que je le savais...je savais que je n'étais pas de taille face à un mage de cette ampleur...je n'ai pas su le vaincre, mais j'ai su te protéger...

Carcia se met à pleurer.

Carcia : Non, ne pars pas ! Par pitié, j'ai besoin de toi !

Hermod : Ne pleure pas...je meurs comme je le voulais...en protégeant quelqu'un à qui je tiens.

Hermod Gunnof, le patrouilleur qui avait mené les troupes jusque là, meurt dans les bras de la jeune mage, mais il est fier de lui, car il a terminé sa vie sur une bonne action.

Ibytrem : Tellement impuissante qu'elle a besoin de quelqu'un d'autre pour survivre. Je vais te montrer que ce sacrifice n'a servi à rien. Je vais te tuer puis m'occuper de tes autres amis qui sont ici !

Ibytrem se fait cependant par surprise : il subit des décharges électriques venant de deux personnes différentes.

Ibytrem : Aaaah ! Aaaaaaah !!

Après avoir subi ces sorts pendant quelques secondes, il est éjecté par un autre sort et atterrit sur le mur de l'autre côté de la pièce. Carcia se retourne : ces sorts ont été lancés par Amroth et Garv, qui sont finalement venus. Aaron et trois autres mages sont derrière eux.

Carcia : Amroth, Aaron, Garv, vous tous ! Vous êtes venus !

Amroth : Nous n'allions pas t'abandonner ! Nous allons vaincre Ibytrem avec la magie qu'il nous a enseigné.

Carcia : Hermod est mort...

Aaron : Il va le payer ! Ne t'inquiète pas Carcia, nous allons le venger !

Garv : Ouais ! Je vais prouver que je suis plus fort que lui !

Rassurée et se sentant plus en sécurité, Carcia abandonne le cadavre d'Hermod et rejoint ses alliés de l'autre côté de la pièce.

Carcia : Où sont Angelica et Gorvelin ?

Amroth : Ils ont un autre ennemi puissant à affronter, pour notre bien à tous.

Carcia : Je vois...

Amroth : Préparez vos sorts, le revoilà...

Les mages s'alignent et ouvrent leurs mains. Aaron est avec eux, mais n'étant pas un mage, il se contente de tenir ses armes en mains. Ibytrem finit par se relever et il s'avance seul vers le milieu de la salle. Il n'a pas l'air beaucoup blessé.

Ibytrem : Ah ah ah ah ! Qu'espérez-vous faire, au juste ? Me battre en utilisant les sorts les plus élémentaires ? Retourner les sorts que je vous ai appris contre moi ?

Aaron : Et vous alors, combien d'innocents avez-vous tué en te servant de la magie que l'on vous a appris ?

Ibytrem : Personne n'est innocent, mais vous parler ne servirait à rien, vous ne comprendrez pas. J'avais l'intention d'en finir directement, mais votre intervention va me permettre de m'amuser un peu. Je vais vous montrer ce qu'est la vraie magie !

Garv : Ensembles, nous pouvons le vaincre !

Ibytrem : Ca m'étonnerait. Vous êtes tous des mages insignifiants. Tous, sauf toi Amroth. Est-ce vraiment Hermod qui dirigeait votre troupe, j'en doute.

Amroth : Qu'importe qui dirige ! Nous voulons tous ta peau !

Ibytrem : Amroth, quel dommage que de devoir te tuer, car pendant des années, tu as été l'un des plus brillants mages de l'association. Tu vas subir le même sort que Cabain, je le crains.

Amroth : Je vais me battre, pour lui et pour tous les autres !

Ibytrem : Il n'a pas réussi à me tuer, pourquoi tu réussirais là où il a échoué, en sachant qu'aux dernières nouvelles, vous étiez de forces égales ?

Amroth : Parce que je ne suis pas seul !

Ibytrem : Vous me perturbez. Finalement, dois-je m'attarder sur vous ? Il y a une présence magique beaucoup plus importante que la vôtre, ici.

Aaron : Ah bon ? Qui ça ?

Ibytrem : L'élu de la magie, bien évidemment. Il ne sait même pas qu'il a le plus grand potentiel de la magie au monde. Il se bat en ce moment même, je dois le trouver !

Amroth prépare un sort.

Amroth : Je ne sais pas qui il est, mais une fois pour toutes, nous allons vous empêcher de nuire !

Ibytrem : Oh, c'est ainsi que vous l'entendez ? Très bien, je vais vous donner la pire vision qui soit ! Voici mon véritable pouvoir.

Une espèce d'aura se forme autour du vieux mage : son véritable pouvoir se réveille, ses yeux deviennent entièrement blancs et tout son corps se charge de magie. Il est désormais plus fort que jamais. Ainsi commence l'affrontement entre le maître déchu et les membres de l'association de Graef qui désirent récupérer l'honneur perdu de leur royaume et de leur guilde.

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:42:06

Le maître de la confrérie des assassins d'Unukor se rend vite compte de l'erreur qu'il a commise en attaquant les assassins d'Haeli. Perché sur un balcon en compagnie de sa femme Leorine qui a réussi à s'enfuir, il observe avec malheur les siens se faire massacrer les uns après les autres. Le maître d'Haeli mène ceux qui sont restés avec lui. Armé de ses deux dagues, il est capable de tuer plusieurs adversaires en même temps. Les assassins apprentis tombent impuissants face à cet homme d'une agilité et d'une dextérité hors norme. Il est principalement suivi par Snekor, Nost et Tira. Tous trois combattent ensembles. Arrivés dans la mêlée, ils font face aux assassins d'Unukor. Snekor lance l'assaut et tue un de ses adversaires en l'étranglant avec sa corde. Il dégaine ensuite ses deux dagues et transperce le cou de deux assassins qui l'attaquaient respectivement par la droite et par la gauche. Nost tient son bâton avec les deux lames au bout et au pas de course, exécute quelques mouvements et tranche trois de ses ennemis en même temps. Ses deux lames se scindent ensuite et il transperce la poitrine d'un assassin qui n'a pas le temps de se défendre. De sa main gauche, il pare la dague d'un autre assassin, se retourne puis fait un trou dans son crâne avec la lame tenu par sa main droite. Tira élimine un grand nombre de personnes parmi ses adversaires. Un premier assassin vient croiser sa dague contre son cerceau, pour riposter, elle fait tournoyer son arme et la tête de son ennemi est séparé de son corps. Ensuite, elle bondit et inflige un coup de pied à quelqu'un puis fend le crâne de cette même personne avec son arme tranchante. Quatre hommes armés l'entourent ensuite, en faisant tournoyer de nouveau son cerceau elle les tue tous en même temps. Elle affronte ensuite une femme armée d'une dague et elle est un peu plus résistante que les autres, pour éviter le premier coup, elle exécute un salto arrière. Leurs armes s'entrechoquent à plusieurs reprises et elles effectuent des pas de côté pour éviter des attaques mortelles. Tira finit par la tuer en enfonçant son cerceau entre les deux seins de la femme pendant que celle-ci baissait sa garde.

Leorine : Qu'as-tu fait ? Regarde ce qui nous arrive ! C'est vraiment la fin !

Le maître : Je...je voulais me débarrasser d'eux...Bon sang, ce n'était pas nos ennemis au départ...c'était une erreur...

Leorine : Une erreur irréparable !

Le maître : Néanmoins, je ne suis pas encore vraiment intervenu, je peux encore prouver que je suis le plus fort...

Le maître d'Haeli fixe son attention vers le maître d'Unukor, perché un peu plus haut.

Le maître d'Haeli : Snekor, c'est eux qui ont provoqué le combat, ils doivent mourir. Vas-y.

Snekor : Bien, maître.

Snekor retire sa dague ensanglantée du cou d'un assassin inexpérimenté puis range ses armes pour un court moment : il grimpe sans difficulté sur la pierre qui a permis de bâtir la base.

Leorine : Ils n'aiment pas notre inactivité dans ce combat, on dirait.

Le maître : Il est temps d'agir, avant qu'il ne reste plus que nous deux. Leorine, occupe-toi de ce gêneur.

Leorine : C'est compris !

Lorsque Snekor prépare sa corde pour se débarrasser d'eux, la femme tente le tout pour le tout, elle plonge sur lui. Celui-ci, ne s'attendant pas à une attaque surprise et suicide de la sorte, se fait prendre et il tombe tous les dos quelques mètres plus bas sur un sol de pierre. Le maître d'Unukor saisit ce court instant d'avantage pour lui et il plonge sur le maître d'Haeli, la dague en main. Son adversaire ne daigne pas se laisser faire et les deux dagues se croisent. Le maître d'Haeli tente donc d'achever directement celui qui a plongé sur lui en lui plantant sa deuxième dague dans le cou, mais l'autre maître a prévu cette attaque et la pare avec sa deuxième dague. Les armes s'entrechoquent à deux reprises puis le maître d'Unukor s'éloigne de son adversaire en effectuant une roulade. Ensuite, ils se font face à face.

Le maître d'Unukor : Je suis le plus fort !

Le maître d'Haeli : Tu n'es pas le plus fort. Tu sais pourquoi ? Parce que tu n'as pas agi avec intelligence. Notre ordre a été bâti pour une raison claire et il aurait été simple pour toi de ne pas te mêler des affaires de ce royaume.

Le maître d'Unukor : Cette bataille ne concerne pas qu'Haeli !

Le maître d'Haeli : Tu sais, si je t'avais vu et que tu ne m'aurais pas attaqué, je t'aurais laissé tranquille. Notre objectif n'était pas de nous massacrer entre nous. Tu as commis un nombre incalculable d'erreurs. Désormais, il est trop tard pour toi. Je vais devoir te tuer, et fonder une nouvelle confrérie à Unukor.

Le maître d'Unukor : Tu as oublié une chose : je suis encore là et je compte bien me défendre jusqu'à la mort.

La confrontation entre les deux maîtres se poursuit. Habitués à donner des ordres et d'assassiner plutôt que de combattre, mais leur talent, leur dextérité fait de ce face à face un moment d'anthologie où l'on peut observer toutes les prouesses que l'homme peut accomplir. Un peu plus bas, Leorine et Snekor se relèvent douloureusement de leur chute, mais font mine de ne ressentir aucune douleur.

Snekor : Tu m'as l'air d'être une sacrée idiote. Comment es-tu devenue assassin ?

Leorine : Tu me provoques ? Les assassins ne tuent pas avec les mots, hélas. Je vais peut-être mourir ici, mais jusqu'au bout, j'aurais vécu comme une vraie femme ! Je vais me défendre et montrer mes vrais talents et je mourrai en les utilisant !

Snekor : J'ai pour principe de toujours assassiner directement mes adversaires. Cette fois-ci, ce ne sera pas possible. En garde !

Un autre duel commence, celui entre les deux assassins Snekor et Leorine. Par tous les moyens et toutes les techniques, chacun essaie de faire tomber l'autre. Ils tiennent chacun leurs deux dagues et attaquent avec à une vitesse incroyable. Leorine effectue ensuite une roulade et tente de taillader la jambe de Snekor, celui-ci évite le coup en bondissant. Leurs armes se croisent de nouveau et ils évitent ensuite les coups en effectuant des pas de côté. Vient ensuite le moment où ils bondissent en même temps et manquent de se tuer. Leur agilité et leur rapidité rend le combat intense. Ils en viennent ensuite aux mains et aux pieds, toujours avec leur robustesse et à la manière des assassins.

Leorine : Tu n'es pas n'importe qui.

Snekor : Et toi, tu parles trop...

Snekor ne se laisse déconcentrer à aucun moment. Leorine lui assène un coup de pied qu'il évite en se baissant. Il exécute ensuite un mouvement horizontal de la gauche vers la droite avec sa dague mais la femme pare l'attaque. Rapidement, ces techniques sont répétées et aucun des deux ne faillit. Ils cherchent donc un autre moyen de vaincre leur adversaire respectif. Ils restent concentrés et ne s'essoufflent pas, leur duel est un condensé de techniques d'assassinats les plus peaufinés et des meilleurs mouvements possibles dans un combat, sans compter que leur position ne reste jamais la même, ils bougent beaucoup et se battent à la vie à la mort. La première étape de leur duel se finit lorsque les quatre dagues se croisent au même endroit et lorsque Snekor et Leorine restent dans la même position et mettent leur force dans leurs lames pour faire faillir leur adversaire.
La secte des mages s'est complètement disloquée et la plupart d'entre eux affrontent les membres de l'association de Graef. Elbonur Penehas est de ceux qui sont partis tous seuls de leur côté. Il marche tranquillement sur les pierres qui servaient autrefois de remparts et il observe des personnes se battre sans qu'ils fasse attention à lui.

Elbonur : Voir toutes ces personnes se massacrer...quel spectacle délicieux. En réalité, je n'ai même pas à intervenir, ils meurent pour une raison qu'ils ne connaissent même pas...l'humanité est désespérante et il es temps d'y remédier une bonne fois pour toutes.

En pleine méditation sur la vie, Elbonur n'aperçoit qu'au dernier moment la flèche qui lui est envoyé et malgré le fait qu'elle fuse à vive allure, il l'évite sans accomplir le moindre effort, puis il se retourne et aperçoit l'archère Angelica, qui tient son arc, porte son armure et toutes ses armes et son carquois sont accrochées à sa ceinture. Malgré tout ce qu'elle possède depuis la dernière fois, Elbonur la reconnaît.

Elbonur : Je savais que vous étiez venus. Le passé d'Ibytrem le rattrape, au sens large du terme. Qu'espères-tu faire face à moi ? La dernière fois que tu m'as affronté, tu étais avec ton mari, et tu n'as pas réussi à me vaincre. Tu n'es qu'une banale archère qui ne maîtrise pas la magie, je peux en finir avec toi très rapidement, parce que cette fois-ci, je ne t'épargnerai pas.

Angelica : Je n'ai pas besoin de magie pour te vaincre ! Mon mari est parti affronter Ibytrem qui représente un danger bien plus important que le tien.

Elbonur : Que tu es présomptueuse...je vais te montrer que la magie oubliée n'a aucune limite.

Elbonur tend son bras pour lancer un sort mortel, mais la rapidité de l'archère le surpasse puisqu'elle décoche sa flèche qu'elle avait auparavant encoché et le projectile vient percer son épaule : son attaque est annulée et il tombe à terre, sur les gravats.

Angelica : La magie est puissante, mais limité : tu ne peux pas lancer deux sorts en même temps. Tu ne pouvais pas m'attaquer et te protéger de mes flèches en même temps. Si je suis cette stratégie, je peux te vaincre.

Elbonur : C'est comme ça que tu comptes me tuer ? Tu es décidément une idiote...tu l'auras voulu !

Elbonur retire sa flèche, se relève et pendant que la femme encoche une autre flèche, il utilise un sort d'immobilisation.

Elbonur : Je ne peux pas utiliser deux sorts à la fois, c'est vrai, mais je peux contourner ce petit problème de cette façon.

Angelica : Maintenant, Gorvelin !

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:46:31

Elbonur s'apprêtait à achever l'archère lorsque le jeune mage qui l'a suivi et qui s'était caché dans les hauteurs plonge sur lui et l'éjecte après l'avoir frappé d'un poing chargé de magie renforçant sa force. Elbonur est sonné et est tombé dans les gravats et Angelica peut de nouveau bouger.

Gorvelin : Maintenant, achève-le !

Angelica décoche une flèche qu'Elbonur dévie vers Gorvelin, ce dernier la dévie également et le projectile tombe à terre.

Elbonur : J'avoue que l'effet de surprise était bien pensé. Tu savais que seule, tu ne peux me vaincre. Mais de qui es-tu accompagné, aujourd'hui ?

Gorvelin : Je m'appelle Gorvelin !

Elbonur : Tu dois avoir la moitié de l'âge d'Amroth. Pourquoi faire confiance en lui, Angelica ? Et toi, pourquoi t'es-tu précipité vers ta parte ? Tu dois être à peine majeur, c'est dommage, tu aurais pu vivre bien plus longtemps.

Angelica : Je lui fais confiance car il a reçu la meilleure formation des meilleurs mages de l'association de Graef et qu'il a eu le courage de venir jusqu'ici !

Elbonur : Malheureusement, les meilleurs mages de Déra ne peuvent faire partie d'une association. Ils sont limités par les règles et les lois.

Gorvelin : Ces règles et ces lois permettent de contrôler ce monde et ses risques ! Si l'on pouvait faire tout ce que l'on voulait, où irait notre monde ?

Elbonur : Que tu es naïf. Jeune mage, je vais te montrer le vrai pouvoir et te prouver que si tout le monde possédait un tel pouvoir, le monde se porterait mieux.

Elbonur utilise un sort pour augmenter sa vitesse. Pour entamer ses adversaires, il les frappe sans utiliser de magie. Il se concentre surtout sur Gorvelin pour qu'Angelica essaie de lui tirer dessus et pour qu'elle touche son ami accidentellement. Elle comprend vite ce stratagème et elle range son arc pour l'approcher au corps à corps avec ses dagues.

Angelica : Gorvelin, avec moi !

Roué de coup, le jeune homme ne sait quoi faire. Elbonur s'immobilise et attend les coups de dague de l'archère. Il évite toutes les attaques avec l'aide de sa vitesse accrue. Après avoir asséné un coup verticalement de haut en bas, Angelica échoue de nouveau puisque ses dagues sont bloqués par un bouclier magique.

Elbonur : Ton obstination est fascinante.

Sur ces mots, Elbonur éjecte Angelica d'un coup de poing, ses dagues tombent à terre et elle aussi. Gorvelin reprend peu à peu ses esprits.

Gorvelin : Je t'interdits de lui faire du mal !

Un duel magique commence entre eux deux. Elbonur sait pertinemment qu'il vaut mieux éviter d'utilise quelconque sort psychiques contre un mage et pour prouver qu'il est un mage plus puissant que lui, il utilise des sorts élémentaires. Feu, foudre, glace, partent des mains des deux combattants et ne font qu'érafler celui en face puisqu'ils prévoient assez facilement les attaques et les évitent toutes. Elbonur décide alors de procéder autrement : il élève une des dagues à terre en l'air et l'envoie vers Gorvelin, mais celui-ci utilise le même sort que son ennemi et la dague stagne en l'air. Finalement, ils annulent leur sort et l'arme retombe à terre. Au même moment, Angelica se relève.

Elbonur : Vous êtes tenaces. Je n'ai pas que ça à faire, je dois me débarrasser de vous au plus vite.

Angelica : Tu n'y arriveras pas !

Elbonur : Ah oui ?

Elbonur tend ses deux bras et ouvre sa main chacun dans la direction de leurs deux adversaires. Des décharges électriques jaillissent de ses mains et électrocutent Gorvelin et Angelica. Leur souffrance dure une demi-minute, le sort s'arrête lorsque Elbonur estime qu'il s'est assez amusé.

Elbonur : Vous ne répondez plus ? C'est bien, vous avez compris mon vrai pouvoir !

Angelica devient inconsciente tandis que Gorvelin peine à se relever.

Gorvelin : Eh...tu sais...tu aurais pu nous achever, on ne t'aurait rien fait...

Elbonur : Je veux vous voir souffrir. Au fait, vous savez quoi, je veux vous voir mourir par le feu !

Elbonur, en tenant ses mains dans la même position, envoie cette fois-ci un sort de feu. Cette attaque parvient d'abord à Gorvelin qui, pour riposter, envoie aussi un sort de feu de sa main droite, ce qui l'empêche d'être brûlé. Les deux "rayons" de feu se croisent. De sa main gauche, Gorvelin dissipe le sort de feu qu'Elbonur a envoyé sur Angelica.

Elbonur : Mais comment...comment as-tu fait ça ?

Gorvelin : Même la magie élémentaire recèle de secrets.

Elbonur : Tu l'auras voulu ! Je vais te tuer en premier !

Les rayons de feu sont renforcés et élargis lorsque Elbonur et Gorvelin les renforcent avec leur autre main. Ensuite, chacun essaie d'y mettre toute sa force pour que leur rayon atteigne leur adversaire et le brûle. Après des instants d'intense concentration et d'égalité, Elbonur prend l'avantage et le rayon se rapproche du jeune mage.

Elbonur : Tu es plus résistant que je le pensais. Hélas, c'en est fini de toi. Meurs !

Angelica reprend conscience. Elle se souvient de la stratégie qu'elle a utilisé quelques minutes plus tôt. Son carquois est toujours accroché à sa ceinture, son arc est posée à côté d'elle et celui qui est venu la sauver est sur le point de mourir. Pour elle, c'est le moment ou jamais : elle ramasse son arc, encoche une flèche et vise Elbonur qui commet l'erreur fatale de ne pas faire attention à elle. Elle décoche sa flèche et le projectile atteint la poitrine du mage.

Elbonur : Aaaah !

Elbonur exprime sa douleur en criant. Son sort se dissipe et il se met à genoux. Il ne peut plus se défendre face à Gorvelin qui renforce son sort de feu des deux mains. Les flammes atteignent tout son corps et il brûle.

Elbonur : Aaaaaah ! Aaaaah !! Aaaaaaaah !!!

Son corps se consume, il devient une véritable torche humaine. Il finit calciné et meurt par la magie qu'il a toujours rejeté. Angelica et Gorvelin ont remporté la victoire et ils reprennent leur souffle pendant quelques minutes. Ensuite, ils se rejoignent et récupèrent tout ce qui est à eux.

Gorvelin : Merci...merci beaucoup...sans toi, je serais mort et nous ne l'aurions jamais vaincu.

Angelica : De rien. Nous nous sommes entraidés ! C'est l'essentiel. "Occupe-toi d'Elbonur, je sais que tu peux le faire. Je dois partir m'occuper d'Ibytrem, ils sont tous les deux des dangers, mais si tu crois en toi, tu pourras le battre et nous nous retrouverons." m'a dit Amroth. Je n'ai pas simplement cru en moi. J'ai aussi cru en toi.

Gorvelin ne répond que d'un hochement de tête et d'un sourire. De là où il est, il observe la bataille : les armes qui s'entrechoquent, les gens qui meurent, les démembrements, les blessés, le sang qui coule, une véritable vision d'horreur.

Gorvelin : Comment arrêter tout ça ?

Angelica : Nous ne le pouvons pas. Nous n'en avons pas le pouvoir. Cette guerre a été déclenchée et nous ne pouvons rien faire pour l'arrêter. Le vrai danger, c'est Ibytrem. Nos amis n'arriveront jamais à le vaincre à eux seuls. Il est trop puissant et est capable de faire chavirer le monde. Nous devons les aider, tout de suite !

Gorvelin : J'ai été capable de vaincre ce mage puissant, c'était une véritable épreuve, mais arriverais-je à lutter contre Ibytrem ?

Angelica : Tu vas tout faire pour.

Angelica et Gorvelin quittent cette vision d'horreur pour aider leurs amis qui affrontent Ibytrem.
Depuis le début de la bataille, Golador et Rytha sont restés enfermés dans leur cellule, livrés à eux-mêmes et ne peuvent rien faire d'autre que d'écouter ce qui se passe dehors.

Rytha : Est-ce la fin pour nous ?

Golador : Tu commences à désespérer ? Toi qui avais tant la joie de vivre !

Rytha : Tu parles...ils sont finalement venus...je les entends se battre...pourquoi est-ce qu'ils en sont arrivés là ? Comment me suis-je retrouvée embarquée dans cette histoire ?

Golador : Tu connais déjà les réponses à ces deux questions, depuis longtemps. C'est le destin.

Rytha : Ils pensent trop à se batte. Y'a-t-il des gens qui pensent à nous ? Des gens qui veulent nous sauver ?

Golador : Je l'espère de tout mon cœur...pour toi...moi, je ne pourrais pas suivre...

Rytha : Ne dis pas ça ! Tu es un lieutenant, tu as mieux réussi ta vie que moi et ta vie a plus de valeur que la mienne ! Tu as réussi à survivre sans ta jambe jusqu'à maintenant, alors pourquoi pas pour le reste de sa vie ?

Golador : Nous avons tous les deux fait des erreurs et nous nous sommes retrouvés ici. Au fond, nous ne sommes pas si différents, toi et moi. Je ne peux pas, je te dis...ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part, je ne m'imagine pas vivre avec une jambe en moins.

Rytha : Pourtant, j'pense que la vie est précieuse et que même si on est mutilé, il faut essayer de la garder le plus longtemps possible...

Mais désormais, ils ne sont plus seuls : Aureg et Lantan arrivent dans cette salle et le guerrier a les clés de toutes les cellules dans ses mains.

Aureg : Rytha ! Tu es ici ?

Rytha : Mes sauveurs sont ceux qui m'ont mis dans cette situation, c'est le comble...

Lantan : En réalité, nous ne sommes pas venus pour t...

Aureg : Comment tu t'es retrouvée ici ?

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:47:21

Rytha : J'ai agi de façon stupide. Par pitié, libérez-moi, j'en ai assez d'être enfermée. Je veux redevenir libre, me rattraper...

Lantan : Il fallait y penser avant...

Aureg : C'est d'accord.

Aureg et Lantan se rapprochent des cellules des deux prisonniers.

Lantan : Lieutenant Golador, que vous est-il arrivé ?

Golador : Des négociations qui ont échoué. Regardez où nous en sommes maintenant.

Lantan : Nous allons vous libérer, ne vous en faites pas ! Cette bataille est allée plus loin que je ne le pensais...les remparts ont été détruit par je ne sais quel phénomène, Galao s'est replié vers les étages de sa base d'après ce que j'ai entendu, il y a bien plus de combattants que les simples troupes d'Unukor et d'Haeli, nous allons vous emmener en sécurité dans notre campement à quelques kilomètres d'ici...là-bas, il y a des médecins qui pourront vous occuper de vous !

Golador : Je refuse.

Lantan : Quoi ? Mais nous sommes venus pour vous sauver !

Golador : Je n'ai pas besoin de votre aide. A quoi vous servirais-je infirme ? Je n'imagine pas passer le reste de ma vie en tant qu'handicapé...

Lantan : Ce n'est pas cette jambe que vous aviez qui faisait de vous ce brillant lieutenant ?

Golador : Brillant lieutenant ? Je ne l'ai été que quelques jours avant de me précipiter à ma perte. A présent, je vaux moins que rien. Je ne mérite pas que l'on me sauve.

Aureg : Golador, la prison t'a rendu sénile ! Nous sommes venus pour te sauver et je ne repartirai pas sans toi ! C'est moi qui ai les clés, alors c'est moi qui décide de qui est enfermé et qui doit rester libre ! Je vais te redonner le goût à la vie !

Aureg met la clé dans la serrure et ouvre la cellule. Il y entre et aide Golador à se mettre debout. Lantan l'aide également et le guerrier place son lieutenant auprès de l'archer qui l'aide à tenir à une jambe. Golador met ses bras sur l'épaule de Lantan et garde l'équilibre.

Aureg : Je ne t'ai pas oublié, Rytha. Je vais te rendre à nouveau libre maintenant !

Rytha : Attends ! Si tu me libères, promets-moi que tu ne m'enfermeras plus jamais dans une quelconque prison !

Aureg : Tu as purgé ta peine et tu es de nouveau libre. Il n'y a rien à ajouter.

Rytha : Dans ce cas, j'aimerais m'assurer de ne plus jamais retomber dans la criminalité. J'aimerais rejoindre l'association d'Unukor.

Aureg : Permission accordée !

Aureg ouvre la cellule et Rytha se lève. Ensuite, la jeune femme embrasse le guerrier et ils se prennent ensembles dans leurs bras. Ce geste est assez long et est interrompu par les paroles de Lantan.

Lantan : Eh ! Nous ne sommes pas tirés d'affaire ! Ce n'est pas le moment pour ce genre de choses !

Rytha : C'était ma façon de te remercier.

Aureg : Je crois que cela vaut mille remerciements ! Bien, je vous couvre, Rytha, peux-tu aider Lantan à porter Golador ?

Rytha : Entendu !

Aureg dégaine son épée pour défendre le petit groupe et Rytha tient Golador par la taille, celui-ci a posé son autre main sur l'épaule de la jeune femme. Ensembles, ils avancent lentement mais sûrement vers la sortie du sous-sol et vers un endroit meilleur que le champ de bataille.
La troupe d'Helmut progresse à travers les étages de la base fortifiée. Ils ont finalement trouvé une entrée et ils grimpent les escaliers de pierre. Dans ces escaliers, des soldats d'Haeli essaient de les empêcher de monter : Helmut et Elena les font tomber avec leur épée et leur masse, après leur avoir porté un coup. Après avoir grimpé un étage, ils cherchent dans toutes les salles leur principal ennemi. Ils parviennent dans une salle rempli de chevaliers armés de lances.

Un chevalier : Nous sommes là pour protéger Galao Transko de toutes les menaces qui pèsent à son encontre ! Vous n'irez pas plus loin !

Helmut : Rien ne nous arrêtera !

En assénant un coup horizontal, le jeune maître tue le premier chevalier. Les chevaliers affrontent les troupes et ils sont à peu près de forces égales. Helmut et Elena n'ont aucune difficulté à venir à bout de leurs adversaires, Athalnir se débrouille et ses combats sont un peu plus longs, son statut de patrouilleur lui permet tout de même de croiser le fer avec plusieurs chevaliers en même temps, Brad utilise des stratégies autres que la simple attaque frontale de peur d'être tué, malgré son statut de guerrier. Mais la troupe se rend vite à l'évidence : ils sont pris au piège. En effet, ils sont vite entourés par les troupes envoyées spécialement par Galao pour les tuer. Dépassés par le nombre, les derniers soldats se rassemblement autour de leur meneur. Ils tiennent leur arme en mains, manquent de paniquer et ont peur.

Brad : Helmut, je crois que c'est la fin...

Un chevalier : C'est fini pour vous ! Rendez-vous et nous vous accorderons une mort sans douleur !

Helmut : Me rendre ? Mais pour qui me prenez-vous ? Pour un maître de pacotille ? Si je suis venu jusqu'ici, tuer autant d'hommes et de femmes innocents pris dans ce combat, c'est ne pas pour me rendre maintenant !

Brad : Helmut ? Tu es sûr ? Parfois, il faut savoir accepter la défaite...

Helmut : Sauf que là, ce n'est pas le moment. C'est la valeur que j'ai toujours voulu t'apprendre : ne jamais t'abandonner. Tant que tu es vivant, tant que tu as des raisons de te battre, tu dois rester debout, résister, jusqu'à la mort, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de toi.

Helmut prend la main d'Elena.

Elena : C'est tout à fait juste.

Helmut : Si c'est notre dernier combat, si je vous ai entraîné jusqu'ici pour mourir, promettez-moi que vous ne regretterez rien. Promettez-moi que nous mourrons ensembles, la main dans la main, et fier de ce que nous avons accompli !

Elena : Je te le promets, Helmut...

Brad : Grand frère, pardon, j'étais aveuglé par la peur...tu as raison, tu n'as jamais eu tort et je t'ai dit que je te suivrai jusqu'au bout, je tiendrai parole !

Un chevalier : Peuh ! Quel discours niais et ridicule ! Vous l'aurez voulu, chevaliers, tuez-les mainten...

Mais les troupes d'Helmut reçoivent de l'aide. En effet, ceux venus de l'extérieur se font tuer par des flèches envoyés par des archers.

Elrond : Allez-y ! Helmut et les autres sont là !

Elena : C'est la voix d'Elrond, je la reconnais !

Helmut : C'est notre ouverture ! C'est le moment ou jamais !

Helmut ouvre la voie vers un autre assaut. Les soldats d'Haeli sont pris de tous les côtés et sont renfermés dans leur propre piège. Helmut, Brad, Elena, Athalnir et les autres lancent l'assaut et combattent vers l'extérieur. Ils rejoignent la troupe d'archers menée par Elrond, Garon et Yûki.

Garon : Archers, en position ! Tirez ! Sus à l'ennemi !

Garon exécute ce qu'il ordonne lui-même, il s'aligne, encoche une flèche puis la décoche : la projectile perce l'oeil d'un chevalier ennemi. Helmut est le premier à rejoindre les archers, après avoir empalé de son épée un autre de ses ennemis.

Athalnir : Vous êtes venus nous sauver !

Yûki : Oui, nous avons réuni les archers de toutes les troupes qui voulaient nous suivre. Votre stratégie était bonne, mais vous manquiez cruellement de troupes et de combattants à distance.

Elrond : Nous n'abandonnons personne !

Brad : Sans vous, nous serions morts, merci beaucoup !

Garon : Ce n'est pas fini. Beaucoup de soldats ennemis se trouvent encore à l'intérieur de cette base. Nous devons avancer.

Athalnir : J'ai juré de vous suivre, mais je suis venu aussi pour sauver Regnak. Il est en train d'affronter Soerid !

Helmut : Lui donner un coup de main ne serait effectivement pas une mauvaise idée, mais nous avions prévu de continuer à grimper jusqu'à trouver Galao.

Athalnir : Je peux aller le chercher tout seul, je vais l'aider, le sauver et je vous le ramènerai !

Brad : Tu es sûr ?

Athalnir : Certain ! J'y vais !

Un chevalier d'Haeli : Empêchez-les de par...

Le chevalier n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'une flèche lui a traversée la gorge : elle est venu de Yûki.

Yûki : Maître ! Lieutenant ! Tous les autres ! Partez à l'assaut ! Je vais mener cette troupe et les retenir ! Allez-y !

Helmut : D'accord, Yûki ! Bonne chance à toi ! Tous ceux qui désirent me suivre, venez ! Sus au tyran !

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02 décembre 2013 à 21:48:37

Athalnir part devant et élimine quelques soldats en exécutant des coups d'épées sur les côtés. Helmut mène la troupe divisée qui souhaite avancer pour affronter Galao. Il est accompagné par Elena, Brad, Elrond, Garon et tous ses plus fidèles compagnons. L'archer Yûki concentre toute sa force dans un combat dans un espace réduit où la troupe qu'il dirige actuellement a pris l'avantage.
Le duel de berserker entre Regnak et Soerid ne cesse de gagner en intensité. Ils sont parvenus dans une petite salle où est placée un petit feu pour réchauffer la base. Là, ils s'échangent les coups avec une vigueur hors du commun. Leur combat dure depuis des dizaines de minutes et leur position stagne dans cette salle.

Regnak : Il serait temps d'en finir, tu ne crois pas ?

Soerid : Tu l'as dit ! Voilà comment je compte faire !

Soerid tient son marteau d'une seule main et il ramasse un bois brûlé qui vient du feu. Comme une torche, il la lance sur son ennemi qui coupe le bois en deux sans la moindre difficulté.

Regnak : Bats-toi sérieusement !

Soerid : Oh, tu veux voir ma vraie puissance, très bien !

Soerid se précipite sur son adversaire. Il assène plusieurs coups de marteaux avec une vitesse et une force incroyables. Au début, Regnak parvient à parer tous les coups, mais il finit par crouler sous le nombre et à bout de souffle, il lâche son épée.

Regnak : Je...ne peux pas...mourir ici !

Regnak concentre toutes ses forces dans un coup de poing qu'il donne à Soerid, il le touche en plein visage. Le lieutenant saigne de la bouche et crache le sang qui commence à couler.

Soerid : Espèce...d'enfoiré !

Soerid riposte. Avant que le berserker n'ait le temps de se ramasser son épée, un coup de marteau frappe son torse et fêle son armure. Blessé et étourdi, il se ramasse un autre coup de marteau au visage qui l'éjecte contre le mur et le fait saigner.

Soerid : Ce duel est enfin fini. Franchement, qu'espérais-tu faire face à moi ? Je suis Soerid, je ne perds jamais au combat, je suis un lieutenant, le meilleur berserker de l'association et sans aucun doute le futur maître de l'association d'Haeli que toi et tes copains êtes en train de mettre à feu et à sang sans raison !

Soerid ramasse l'épée de bronze de Regnak et l'admire un moment.

Soerid : Une fameuse arme que cette épée. Particulièrement rare et particulièrement tranchante. Je la garderai dans ma collection. Ne t'inquiète pas, j'en prendrai plus soin que toi.

Regnak essaie de se relever, il reprend petit à petit ses forces.

Soerid : Tenace jusqu'au bout, n'est-ce pas ? Que dirais-tu d'être tué par ta propre arme ? C'est ce qui va t'arriver !

Soerid vise le visage de Regnak et lance l'épée de bronze vers son adversaire. Celui-ci tourne la tête et l'évite : son arme, qui s'est enfoncé contre le mur, est à portée de mains.

Regnak : Merci de m'avoir rendu mon arme, crétin.

Soerid : A quoi elle te sert si tu n'es même pas capable de la tenir ? Je vais te fracasser le crâne, si c'est ce ce que tu veux !

Soerid court vers Regnak et lève son marteau. Le berserker reprend son épée à deux mains, se relève, croise sa lame avec le marteau de son adversaire et le désarme en faisant voltiger son marteau de l'autre côté de la pièce. Il exécute ensuite un mouvement de la droite à la gauche avec son épée : l'arme perce l'armure et tranche tout le torse de Soerid. Il le fait tomber ensuite sur le sol, quelques mètres plus loin.

Soerid : Argh ! Non, je ne peux pas perdre ! Je peux encore me battre ! Il me faudrait un miracle pour...

Lorsque Soerid se met à genoux pour se redresser, il se tourne vers la gauche et aperçoit Sylvia, debout, son épée rangée dans son fourreau, à l'extérieur, juste derrière la porte.

Regnak : Merde ! Ce n'était pas prévu ! Je n'ai pas la forme pour affronter un autre adversaire...

Soerid : Sylvia ! Tu tombes bien ! Je suis un peu dans une position de délicatesse...j'ai besoin de ton aide, tu comprends ?

Sylvia : Tu veux mon aide, je vois. Maintenant, tu vas m'expliquer pourquoi je t'aiderais.

Soerid : Mais enfin, pourquoi cette question ? Nous sommes alliés, nous devons nous entraider, cela va de soit !

Sylvia : Moi, je vais te dire la vérité : je ne veux pas te sauver. Tu n'es qu'un pauvre type, un enfoiré, un machiste, un égoïste, un orgueilleux. Ta vie ne vaut rien.

Soerid : Eh, attends ! Tu ne peux pas me laisser là ! C'est ton devoir de m'aider, tu t'en souviens ! Tu t'en souviens, non ??

Sylvia : Mon devoir, jusque là, je l'ai bien accompli. Toi, t'as surtout accomplir conneries sur conneries. Galao t'accorde l'honneur de diriger une troupe, que fais-tu avec ? Tu l'abandonnes. Alors pourquoi moi, je ne t'abandonnerai pas ? T'as vécu beaucoup trop longtemps, on se déteste, tu te crois plus fort que tout le monde et quand t'es en difficulté, tu viens supplier mon aide ?

Soerid : Je suis désolé pour tout ce que j'ai pu te dire ! Par pitié, je ne veux pas mourir, pas maintenant, pas ici ! Je t'en supplie, Sylvia, aide-moi !

Sylvia : Si j'étais dans cette situation, tu m'aurais laissé crever. Tu sais quoi ? T'aurais jamais dû rejoindre cette association. Même, t'aurais jamais dû naître. Tu n'es ni un fort, ni un homme d'honneur : tu es un faible et un lâche. Ce qui t'arrive maintenant, tu l'as plus que mérité. Je n'ai qu'une chose à te dire : crève, bâtard.

Soerid : Sylvia, où vas-tu ? Non, je t'en supplie, reviens !

Sylvia a regardé son allié se faire battre avec indifférence et là, elle désobéit volontairement à l'ordre qu'on lui a donné : elle s'éloigne et laisse son ami mourir sans rien faire. Pire encore, en sortant, elle montre un large sourire de satisfaction.

Soerid : Nooooooooooon !!!!

A genoux, Soerid ne peut rien faire : il a beau geindre, hurler, crier pitié, Regnak se rapproche de lui, l'épée à la main. Il se met derrière lui, le tient par la tête et enfonce toute sa lame dans sa nuque, lentement, de tel sorte à le faire souffrir le plus possible. Après ce dernier coup mortel, Soerid ne crie plus, ne souffre plus, c'en est fini de lui. Regnak retire ensuite son épée ensanglantée et la range dans son fourreau. Le lieutenant tombe à terre, à plat ventre et il meurt misérablement de cette manière. C'est la fin du berserker mal aimé dont ses erreurs lui ont coûté la vie.
Sylvia va être malgré elle, plongée dans le combat. Là où elle se trouve, sur un balcon de pierre à l'extérieur qui mène à bon nombre de salles importantes, elle regarde le bas et jette un coup d’œil à la bataille. Son regard se manifeste d'abord avec indifférence, puis elle aperçoit quelque chose qui l'interpelle.

Sylvia : Leonas ! Shanarie ! Ce pauvre Vardis n'avait pas tort...je n'y crois pas, j'ai l'impression de rêver...

Elle jette de nouveau un coup d’œil à ces deux anciens collègues et amis qu'elle croyait mort et disparue.

Sylvia : Leonas a donc survécu...mais ce n'est plus le même, il retient prisonnière Shanarie et nous attaque ! Ca ne se passera pas comme ça...il faut que je sauve Shanarie, c'est mon amie, elle ne mérite pas ce qui lui arrive. Je dois...

Une voix : Halte là !

Sylvia regarde de nouveau autour d'elle : un homme de l'association d'Unukor, l'épée à la main, menace de la tuer.

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:49:32

Sylvia : Qui es-tu ?

L'homme : J'm'appelle Victor et j'suis membre de l'association d'Unukor ! Toi, je sais qui tu es, tu es Sylvia, l'ennemie d'Elena !

Sylvia : Tu es venu ici en bon toutou que tu es ? Si elle veut me tuer, qu'elle vienne elle-même !

Victor : Elle est derrière ! Et je te tuerai !

Victor charge vers Sylvia. La jeune femme dégaine rapidement son épée, pare deux attaques, désarme l'homme, puis lui transperce le torse. Comme s'il n'en avait pas eu assez, elle le saisit par le cou et le soulève.

Elena : Victor ! Victor ! Noooon !!

Victor : Lieutenant, j'voulais...j'voulais...

Sylvia met fin à l'agonie de son adversaire en l'égorgeant et en le jettant à terre comme un déchet. La troupe d'Helmut est parvenu sur ce balcon, Elena à sa tête.

Sylvia : Au final, le destin me rattrape...

Elena : Sylvia ! Tu es là ! Je vais...je dois te tuer !

Elena, sa masse d'armes, se précipite vers sa sœur adoptive. Cependant, son mouvement est freiné par Helmut qui la tient par la main pour l'empêcher de partir.

Helmut : Elena, non ! Ne fais pas ça ! C'est ta soeur adoptive ! Vous avez été élevée par la même mère !

Elena : Je ne voulais pas la rencontrer dans de telles circonstances, mais...c'est notre ennemie. Il faut que quelqu'un s'en occupe. Il faut que ce soit moi. Il faut que je sois débarrassé de cette histoire pour le reste de sa vie !

Helmut : Alors promets-moi que tu reviendras ! Je ne veux pas te perdre !

Elena : Je t'aime, Helmut.

Dans le geste le plus émotif qui soit, Helmut embrasse Elena.

Elena : A présent, va affronter Galao ! Met fin au règne de ce tyran ! Il n'y a que toi qui puisse le faire ! Vas-y !

Brad : Elena, prends soin de toi.

Elena : Je prendrai soin de moi Brad, ne t'en fais pas. Accompagne ton frère jusqu'à la victoire, tu peux le faire, il doit s'estimer heureux de t'avoir !

La blonde adresse à ses proches le sourire le plus sincère qu'elle n'ait jamais fait et puis elle est laissée seule, car les troupes d'Helmut prenne une autre direction pour parvenir jusqu'à Galao.

Elena : Et toi ? Personne pour te dire adieu ?

Sylvia : Tu as fini par trouver l'amour. Je ne veux plus de l'amour. C'est un poison dont je me suis débarrassé trop tard à mon goût.

Elena : Sylvia, je ne voulais pas que nous devenions ennemies.

Sylvia : Nous ne pouvons plus reculer, maintenant. Que penserais Mère si elle nous voyait maintenant ?

Elena : Elle n'est plus là. Nous avons pris des chemins différents et tu as pris le mauvais.

Sylvia : Le mauvais ? Tu as renié ta vraie patrie ! Tu es née à Haeli, comme moi !

Elena : Nous avons grandi à Unukor ! Nous étions faites pour y vivre jusqu'à la fin de ta vie, mais tu as préféré y retourner avec le mince souvenir que tu as fait...

Sylvia : Nous n'arriverons jamais à nous mettre d'accord, nous sommes trop différentes. Tant pis, c'est la guerre, Elena, nous devons nous battre.

Elena : La seule qui aura eu raison, c'est celle qui survivra !

L'affrontement entre les deux sœurs adoptive, l'une fidèle à Unukor, l'autre fidèle à Haeli débute maintenant.
Regnak a épuise toutes ses forces lors de son affrontement face à Soerid. Dès lors, il éprouve des difficultés à marcher et n'a toujours pas quitté la salle où il l'a tué.

Regnak : Merde...je ne pensais pas qu'il était si difficile à battre, ce Soerid. J'en peux plus...je voulais pas épuiser toutes mes forces déjà maintenant. Je dois continuer, les autres ont besoin de moi...

Le patrouilleur Athalnir retrouve son ami en passant par la deuxième entrée.

Athalnir : Rek ! Ca va ?

Regnak : Athalnir, tu es venu me chercher...c'est si sympa de ta part...

Athalnir : Tu étais parti tout seul ! Je m'inquiétais pour toi...Helmut et Elena sont en train de monter, nous avons pénétré la base et nous espérons garder notre avantage. Tu t'en es sorti ?

Regnak : J'ai eu beaucoup de chance, mais j'ai réussi à tuer cet enfoiré de Soerid. Avec un lieutenant en moins, l'association d'Haeli est considérablement affaibli, même si c'était pas le plus fort...

Athalnir : Ce n'est pas fini, nous avons encore besoin de toi...

Regnak : Est-ce que tu penses que je serai capable de vous suivre, de vous aider, malgré mon état ?

Athalnir : Nous nous aiderons mutuellement. Je sais que tu hésites, mais tu dois te décider maintenant. Le temps presse.

Athalnir et Regnak restent dans cette salle le temps de se décider. Leur décision risque d'influencer le cours de la bataille.
Aureg, Lantan, Rytha et Golador sont parvenus à la salle principale de la base. Petit à petit, ils approchent de la sortie.

Aureg : Nous y revoilà ! Nous y sommes presque !

Golador : Je crains que non...c'est la guerre, là dehors, je le vois d'ici, comment traverserons-nous tout ça ?

Aureg : Nous avons des alliés.

Soudain, ils entendent des bruits de pas qui font un bruit énorme.

Aureg : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Lantan : Un ennemi, nous devons fuir, vite !

Golador : Oh non, ça ne peut être que lui...

A leur droite apparaît le massif et le terrifiant lieutenant Ugur. Son idée de se replier n'était pas des plus mauvaises et ce colosse pourrait bien freiner leur avancée.

Rytha : Pas lui ! C'est pas possible ! Il va pas m'épargner, cette fois-ci !

Aureg : Qui est-ce ?

Golador : Le lieutenant Ugur, un champion, un combattant complètement muet, choisi pour diriger les troupes lors de la guerre. C'en est fini de nous. Et tout est de ma faute. Il m'a flairé, car il est capable de ce genre de choses.

Ugur les regarde d'un air féroce. ll se souvient parfaitement des paroles de son maître Galao : "Golador va sûrement réussir à s'enfuir car il y aura toujours quelqu'un pour penser à lui. A ce moment-là, tu n'en auras plus besoin et tu pourras le tuer. Lui et ceux qui l'ont libéré, bien évidemment."

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 21:50:37

Aureg : Non, ce n'en est pas fini de nous.

Golador : Quoi ?

Aureg : Je vous ai dit que je vous protégerai, alors je le ferai jusqu'au bout !

Golador : Non, tu ne fais pas le poids face à lui !

Aureg commence à affronter Ugur. Leur épée et leur hache se croise et le guerrier peine à résister aux coups du lieutenant. Pe puissant face à lui, Ugur essaie déjà de lui fendre le crâne, mais il rate son coup et lui fend la cuisse droite. Le guerrier tombe tout de même à terre et lâche son épée.

Rytha : Non ! Aureg !

Golador : Ca ne doit pas se passer ainsi...je ne veux pas que l'on se sacrifie pour moi.

Lantan : Lieutenant ?

Golador lâche prise et part à la rescousse d'Aureg, en y allant à cloche-pied. Il perd l'équilibre et à plat ventre, mais il parvient à récupérer l'épée d'Aureg.

Aureg : Golador ! Qu'est-ce que tu fais ?
j'
Golador : Ce serait injuste que tu meurs alors que moi je survive. Lorsque je suis devenu lieutenant, j'ai juré de protéger les miens à tout prix, dussé-je y laisser la vie.

Aureg : Non ! Je suis venu pour te sauver ! Tu ne dois pas mourir !

Golador : Tu m'as sauvé. Et je choisi moi-même de mourir ici pour vous sauver. Je vais gagner du temps. Partez ! Ramassez Aureg et sauvez-vous ! Vous devez vivre, vous m'entendez, vivre !

Rytha : Je, non, c'est impossible...

Golador : C'est un ordre de votre lieutenant ! Rytha, je suis sûr que tu seras une membre excellente mais pour bien commencer, obéis à mon dernier ordre.

Rytha : C'est compris, lieutenant...Aureg, je dois te sauver, il faut que je fasse au moins une bonne action de ma vie !

Malgré le fait qu'elle soit maigre et faible, Rytha parvient à soulever Aureg et à courir à une bonne allure tout en le tenant comme si les rôles étaient inversés.

Lantan : Adieu, lieutenant. Quoi qu'on en dise, vous avez été exemplaire.

Golador : Jusqu'au bout.

Tandis que Rytha porte Aureg blessé, Lantan est trop aveuglé par l'émotion et ne pense même pas à prendre son arc pour l'aider car il ne veut pas tuer, il veut respecter les dernières volontés de son lieutenant et tous trois, ils sortent vers un monde meilleur. Golador se met à genoux et pare la première attaque des mains d'Ugur.

Golador : On m'a peut-être enlever une jambe, mais j'ai encore mes deux mains !

Ugur, voyant qu'il a échoué, lève sa hache pour porter un coup beaucoup plus puissant. Golador garde son épée dans la même position et fixe l'arme qui va le tuer.

Golador : Et j'ai encore un cœur aussi. Je crois en l'avenir. Unukor doit gagner cette bataille. Pour un monde meilleur.

Ugur détruit l'épée que tient Golador en la coupant en deux et en suivant ce mouvement, il lui fend le crâne et le tue. Ainsi meurt Golador Bledinis, qui a été lieutenant pendant peu de temps, mais qui n'a commis aucune erreur. Mieux encore, il n'a absolument jamais reculé.
Aureg, Rytha et Lantan parviennent jusqu'aux gravats lorsqu'ils se retournent. Avec horreur, ils aperçoivent Ugur, devant la porte à la sortie, qui tient par le crâne le cadavre de Golador. Ils ne peuvent s'empêcher de pleurer. Les membres de l'association d'Unukor regardent le lieutenant qu'ils étaient censés sauver avec regrets et tristesses. Du haut de la base, Galao est fier de cette victoire.

Galao : Golador Bledinis a été otage pendant si longtemps et dès qu'il retrouve sa liberté, il meurt. C'est le comble. J'ai bien fait de choisir Ugur comme lieutenant.

Loka : Maître, qu'allons-nous faire maintenant ? La troupe que vous avez envoyé en bas n'a pas suffit, Helmut va bientôt parvenir jusqu'ici et Sylvia est aux prises avec son lieutenant !

Galao : Intéressant. Tout se passe comme prévu.

Ragnarok : Comment ?

Galao : Réduire ses effectifs pour finir en face à face avec lui.

Ragnarok : Vous avez sacrifié tant d'hommes et de femmes juste pour ça ?

Galao : Ils sont morts en défendant le royaume qu'ils servaient, je ne vois pas où est le problème. D'ailleurs, je vous ordonne de descendre et de me laisser seul ici.

Ragnarok : Quoi ? Mais c'est de la folie !

Galao : C'est un ordre. On ne désobéit pas à un ordre du maître. Vous allez sûrement croiser Helmut, plus bas. Affaiblissez ses troupes le plus possibles.

A contrecœur, Ragnarok, Loka et les troupes les plus en haut d'Haeli descendent pour être aux prises avec les troupes d'Unukor. Galao se retrouve seul et attend patiemment que son ennemi vienne.

Galao : Croyez en votre victoire, Unukor. Quand vous perdrez votre meneur, vous serez complètement désorganisés, vous ne pourrez plus rien faire et nous gagnerons. L'existence de votre royaume prend fin aujourd'hui.

Ce déluge de combats, tout ce sang versé, ces massacres, ces destructions, tout ceci prouve que la bataille des trois royaumes est loin d'avoir pris fin. Au vu des récents événements, son dénouement s'annonce même catastrophique et meurtrier.

Fin du chapitre 22

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Niveau 10
02 décembre 2013 à 22:00:36

:cd: Récapitulatif du RPG :cd:

Liste des participants : Alexisquin_back, _Arthurvador, Kerotroll, antoinedel10, radical900, Jejedu25000 (OnchOnchPro), Noctoir, Scaraugh (Xiliae), Nidaime75Suiton et manablanc

Carte de Déra : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/36/1378654704-carte-de-dera.jpg

:d) Association d'Unukor

Maître de l'association : Helmut Priwin

Lieutenants : Elena

Guerriers : Brad Priwin, Aureg+autres

Patrouilleurs : Athalnir Tarick+autres

Archers : Elrond Camcacil, Lantan, Yûki Tenpoin, Garon Arkway+Autres

Espions : Dothina Sauthis+Autres

Berserkers : Regnak "Rek"+Autres

Responsables : Rebecca+Autres

Mages : Pas pour le moment

Nouveaux : ?

Membres défunts d'Unukor : Bercidan Gesor, Le père d'Helmut et de Brad, la mère de Jerrick, Percedon Ermedes, Thordod, Cireg Jeatrem, Jerrick Jeatrem, Dragar Mitus, Victor, Golador Bledinis

:d) Association d'Haeli

Maître : Galao Transko

Lieutenants : Sylvia, Soerid,Shanarie Pnow (portée disparue) et Ugur

Guerriers : Rosendil+Autres

Patrouilleurs : Loka+Autres

Espions : Aero Nastaroth,Procellan Anir+Autres

Archers : ?

Berserkers : Itard Roos+Autres

Responsables : Ragnarok Asthor+Autres

Mages : Idem

Nouveaux : Idem

Membres défunts d'Haeli : Osmond Svesson, Thorgeir Svesson, le père d'Itard,Kirgho, Tristan, Lotor, Hugh, Jack, Pascal Corid, Erkeo Transko, Rebin Runtard, Titus, Zaran, Soerid

:d) Association de Graef

Maître : Ibytrem Qurth(régent) et Pilan Cale.

Lieutenants : Maria Glewyth

Mages : Amroth Melwasùl,Sollen, Mellissa, Gorvelin, Clarisse Mathot, Garv+Autres...

Responsables : Dronur Recas+Autres

Patrouilleurs : ?

Espions : Aaron Lodert+Autres

Guerriers, Archers, Berserkers : Angelica Melwasùl (archère)+Autres

Nouveaux : ?

Membres défunts de Graef : Odos, Cabain Woet, Hermod Gunnof

Personnages secondaires hors association :

Snekor le sinistre
Fornandos Duroc
Le maître de la confrérie des assassins d'Unukor
Leorine Shasen
Rytha Voluntiis
Nost
Tira
Le maître de la confrérie des assassins d'Haeli
Carcia
Sedor Beomer
Dilinne Beomer
Lucia
Leonas Troks

Prologue : Publié le 18/08/2013

Volume 1 : En cours d'écriture (25 chapitres prévus)

Chapitre 1 : Les associations de défense des royaumes. Paru le 21/08/2013.
Chapitre 2 : Premières missions. Paru le 23/08/2013.
Chapitre 3 : Traques et captures. Paru le 29/08/2013
Chapitre 4 : Des hommes puissants et mystérieux. Paru le 1/09/2013.
Chapitre 5 : Rencontre violente et missions dangereuses.Paru le 3/09/2013.
Chapitre 6 : La voleuse, les imprévus et les affaires étranges. Paru le 5/09/2013.
Chapitre 7 : Des actes impardonnables. Paru le 08/09/2013.
Chapitre 8 : La magie oubliée.Paru le 11/09/2013.
Chapitre 9 : La confrérie des assassins. Paru le 15/09/2013.
Chapitre 10 : La capitale indépendante. Paru le 21/09/2013.
Chapitre 11 : La quête du savoir. Paru le 26/09/2013.
Chapitre 12 : Ennemis et amis. Paru le 29/09/2013.
Chapitre 13 : Des blessures non refermables. Paru le 07/10/2013.
Chapitre 14 : Le pouvoir absolu. Paru le 16/10/2013.
Chapitre 15 : Tensions et catastrophes. Paru le 23/10/2013
Chapitre 16 : Rien ne sera plus comme avant. Paru le 29/10/2013
Chapitre 17 : Père et maître. Paru le 02/11/2013.
Chapitre 18 : Déclaration de guerre. Paru le 09/11/2013.
Chapitre 19 : La nouvelle année. Paru le 16/11/2013.
Chapitre 20 : Le passage de la frontière. Paru le 22/11/2013.
Chapitre 21 : Bataille sur plusieurs fronts. Paru le 27/11/2013.
Chapitre 22 : Impuissances et trahisons. Paru le 02/12/2013.
Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales. A paraître début décembre 2013.

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 décembre 2013 à 22:04:56

:globe: La bataille des trois royaumes : 3e partie :globe:

Désormais, chaque camp est affaibli. Hermod Gunnof est mort et c'est Amroth qui devient le chef des mages de Graef. Heureusement, Angelica et Gorvelin ont tué Gorvelin, affaiblissant ainsi la secte. Du côté d'Unukor et d'Haeli, Golador Bledinis et Soerid sont morts, ce qui affaiblit chacun des deux camps suite à la perte de leur lieutenant respectif.

radical900 :d) Rien à dire, Amroth va poursuivre le combat et Angelica les rejoindre, je suppose que ça ne te dérange pas.

Noctoir :d) Tu es libre de tes mouvements.

OnchOnchPro et antoindel10 :d) Allez-vous rejoindre les troupes d'Helmut ou vous replier ? Aaron poursuivra son combat contre Ibytrem, quant à lui.

_Arthurvador et manablanc :d) Rien à ajouter pour le moment.

Kerotroll :d) Aero va croiser les assassins et Ragnarok, va-t-il obéir ou désobéir à l'ordre de Galao ?

Scaraugh :d) Tu te doutes que je ne vais pas faire mourir ton perso, surtout pas face à une femme ( :hap: ) Je réserve un final assez sympa pour Maître et Maîtresse des assassins d'Unukor.

Voilà, bonne lecture, je prépare pour demain trois biographies fictives ! :o))

Noctoir Noctoir
MP
Niveau 9
03 décembre 2013 à 14:49:59

J'ay bavay sur mon claviay :bave:
Garv va tout faire pour péter la tronche d'Ibytrem,rien de nouveau en somme :hap:
Itard continue de...faire ce qu'il fait d'habitude :hap:

Scaraugh Scaraugh
MP
Niveau 10
03 décembre 2013 à 18:21:46

Ce qui m'énerve le plus, ce sont les Adorateurs de la magie oubliée. J'veux dire "tu ne peux pas comprendre... je suis trop fort... tu es insignifiant... tu ne peux pas comprendre... tu es un ignorant... la véritable magie est la magie oubliée... tu vas comprendre le pouvoir de la magie oubliée... tu ne peux pas comprendre... trois petits points...

:hap:

Mais bon quand même, très bon chapitre :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 décembre 2013 à 18:34:58

Les trois petits points c'est pour faire d4rk comprends-tu ? :o))

Manablanc Manablanc
MP
Niveau 10
03 décembre 2013 à 18:53:08

J'adore les chapitres de grosse bastons :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 décembre 2013 à 19:37:48

Biographie fictive numéro 5 :

Elbonur Penehas (267-306) membre de l'association de Graef en tant que mage de l'an 2E 299 à l'an 301 puis mage de la secte d'adorateurs de la magie oubliée de l'an 301 jusqu'à sa mort en l'an 306.

Elbonur est un homme rempli de mystères. Il est né de parents inconnus quelque part dans Graef. Son enfance a été des plus paisibles, il n'a rien accompli de particulier.

Pendant sa vie, il a beaucoup voyagé et s'est intéressé à la magie dès sa majorité. Dès l'an 286, il commence à lire des grimoires et à apprendre des sorts élémentaires. Cependant, pendant les années qui suivent, il ne fera rien de ce qu'il a appris et continuera sa vie de vagabond qu'il aime tant.

Pendant les douze années qui suivent, il reste exclusivement à Graef. Il cherche quoi faire de sa vie, hésite longuement et les conseils de ses quelques amis ne l'aident pas. Son caractère propre fait qu'il n'a aucune considération pour les autres, aucune sympathie et aucune pitié. Du coup, il a rejeté toutes les possibilités de bonne actions qu'on lui offrait.

Pour lui, voyager et découvrir le monde était son credo. Mais après avoir manqué de partir sur le vieux continent en l'an 296, il décide de rester définitivement à Déra. Son séjour à Dagoni ne le plaît pas autant et l'année d'après, il décide de s'installer à Jeoreg et replonge dans le passé pour apprendre la magie de manière plus approfondie.

De 296 à 298, il apprend et pratique un grand nombre de sorts recensés. A la fin de sa formation de solitaire, il est déçu car sa famille lui disait toujours que la magie n'avait aucune limite, il a découvert que c'était complètement faux. Pour se venger, il décide d'assassiner dans les mois qui suivent tous ceux qui lui ont menti dans sa vie. Il ne sera jamais découvert.

En 299, il est convaincu qu'il peut se forger un avenir en découvrant la fameuse association de Graef. Ibytrem Qurth, le maître de cette époque, l'accueillit à bras ouverts. Il fut de nouveau déçu, car il ne découvrit pas de nouvelle magie par rapport à ce qu'il avait appris et protéger le royaume qu'il n'affectionnait pas particulièrement ne l'intéressait pas le moins du monde. De plus, il ne se fit aucun ami. Il redore son blason en 301 et erre de nouveau dans le royaume de l'est.

Dans les mois qui suivent, il est intercepté par la secte d'adorateurs de la magie oubliée. A ce moment-là, Elbonur ne savait pas qu'ils étaient contre la loi et il les a rejoints de bon cœur. Dès son arrivée, il est contraint de tuer une personne pour être testé, et il le fait sans le moindre remord.

De l'an 301 à 305, il apprend la magie oubliée et cela lui plaît. Il devient de plus en plus arrogant, avide de pouvoir et se sent plus libre que n'importe qui. De plus, leur plan final consistant à bâtir un nouveau monde, détruire celui dans lequel vivait Elbonur ne le dérangeait absolument pas. En quatre ans, il apprit environ 200 sorts, tous plus dangereux les uns que les autres, mais il oublia les premiers car il n'était pas fait pour retenir autant de choses.

Ses actions s'étant fait jusque là dans la discrétion, il se fait connaître vers l'automne 305 pour avoir assassiné des marchands véreux et il est poursuivi par Amroth et Angelica, deux membres de l'association de Graef. Ceux-ci échouent dans leur tentative de le tuer et il parvient à s'enfuir et à s'exiler entre le royaume d'Unukor et d'Haeli.

Tranquillement, il se planque plusieurs mois entre les frontières puis il refait surface lorsque Ibytrem Qurth, devenu criminel, se trouve dans les parages. Juste avant la nouvelle année, il vient le trouver et négocier avec son ancien maître qui s'est lui-même intéressé en la magie oubliée pour intervenir dans la guerre qui a été déclarée. Le vieil homme accepte et Elbonur retourne à Graef afin de prévenir les siens.

Il revient la nuit du réveillon et participe au rituel de sacrifice. Ensuite, pendant deux mois, les siens se préparent et tous ses alliés et disciples l'accompagnent. Sans scrupules, ils massacrent tout ce qu'ils trouvent sur leur passage jusqu'à ce qu'ils retrouvent Ibytrem.

Ibytrem mène la troupe et Elbonur le seconde. Le jour où la bataille à la base de l'association d'Haeli éclate, il s'est tranquillement caché et a attendu le bon moment pour détruire les remparts et permettre une avancée. Dans la mêlée, tous les mages se séparent et il se retrouve face à Angelica qu'il avait déjà affrontée auparavant et Gorvelin, jeune mage qu'il sous-estime fortement.

Alors qu'il mène le combat et a presque gagné, il se fait avoir par sa propre magie et à l'âge de 38 ans (presque 39) meurt brûlé par un sortilège de flammes. Il est l'une des nombreuses victimes de la bataille des trois royaumes.

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