J'ai adoré les combats de ce chapitre, je crois que je vais les relire, je commence vraiment à beaucoup aimé ton style d'écriture, Faroria

Mes phrases préférées du chapitre

" -C'est ça ouais, ça fait trois fois qu'on passe devant le même arbre et quatre que je me prends la même branche que je vois jamais venir. "

" -Comment ça a pu transpercer mon armure ?
-T'as déjà vu une épée de légende se briser ? "

Tu vas faire un recueil de tes répliques préférées ?

Il se prépare une liste de citations pour ses futures dissertations de philo.

Good job guys

SURPRISE !

Royal Smash
Chapitre 8
Sections 1 et 2

Yoshi courait. Ou il essayait. Ses petites pattes de dinosaure n'étaient guère adaptées à la course, et l'ennemi qu'il pensait derrière lui sur le sable, était probablement plus vif que lui, et ne s'enfonçait moins. Il connaissait le sorcier pour l'avoir de nombreuses fois affronté, et savait l'étendue de ses pouvoirs, comme il savait qu'il n'avait probablement aucun mal à flotter au-dessus de la plage, de ce sable qui le ralentissait tant.

Ganondorf avait pris Yoshi par surprise, jaillissant des hautes herbes, à un endroit où elles mesuraient plus de trois mètres, pour lui envoyer un coup de pied que le dinosaure n'avait esquivé que par chance. Il avait laissé un oeuf explosif derrière lui avant de courir, mais il était évident que la déflagration n'avait pas pu atteindre Ganondorf. On n'atteignait pas Ganondorf. Rien n'atteignait Ganondorf.

Parce qu'il y a deux catégories de personnes : Les forts, et les faibles. Et le gerudo, de la première, ne ratait jamais une occasion de rappeler à Yoshi que lui appartenait à la deuxième. Il le faisait sur le champ de bataille, au château Smash, et avait même menacé de venir le chercher sur son île s'il ne lui rapportait pas l'argent qu'il voulait. Et il en était capable.

Et dans cette arène, le guerrier tuerait sans aucun problème ses ennemis. Il y avait beaucoup de combattants de qualité parmi les smashers, mais aucun n'arrivait à la cheville de Ganondorf. Et Yoshi, le premier à avoir croisé son chemin, courait pour sa survie.

La mer à sa gauche, la plaine à sa droite, l'ennemi, qu'il n'osait regarder, sur ses talons. Le paysage défilait sans jamais changer quand vint la forêt. Il se rendit d'abord compte que les herbes à sa droite étaient de plus en plus grandes et commençaient à ressembler à des arbres, puis bientôt il courait entre mer et forêt. Et cette dernière, au lieu de lui tendre les bras pour le cacher à la vue de Ganondorf, lui offrir quelques secondes de vie en plus, semblait prendre plaisir à lui montrer son visage le plus hostile, un lieu sombre où le soleil n'arrivait pas, un lieu où pénétrer serait se suicider.

Yoshi n'entra pas dans la forêt. Il continua sur la plage jusqu'à ce que cette dernière ne disparaisse, envahie par la forêt. Il se laissa tomber sur la bande de sable, seul rempart de la mer face à cette étendue verte et démoniaque, et se roula en position foetale. Il commença à former un oeuf autour de lui, sourd aux bips de plus en plus rapides de son collier.

Il ne voulait ps mourir, et cet oeuf protecteur serait son seul moyen de s'en sortir, ne serait-ce que temporairement, face à un homme tel que Ganondorf. Il n'eut pas le temps d'ériger son bouclier. Son collier sonna pendant trois secondes exactement, avant d'exploser, répandant sur le sable blond de la plage les morceaux épars de son corps.

Il était entré en zone A1. Et la A1 était interdite.

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Palutena suivait les traces de sang, de plus en plus distantes, de plus en plus ténues, sur la neige blanche de ces montagnes. Elle avait beau essayer de se concentrer sur sa traque, de l'oublier, les images du gamin massacré ne voulaient simplement pas sortir de son esprit. Elle se jura, une fois de plus, une énième fois, de faire payer de son sang le responsable de cette boucherie.

Puis lui vint un doute. Si elle tuait le meurtrier, et qu'un ami de ce dernier trouvait son corps... Ne faisait-elle pas là qu'alimenter le cercle de la mort, et le principe même de ce jeu macabre ? Était-ce bien là ce qu'elle cherchait ? Ne serait-il pas plus juste de s'opposer aux vrais responsables, à ce Sakarei, ou peu importe son nom ?

Elle en était là de ses pensées quand une créature furieuse jaillit de derrière un rocher, écumante de rage et blanche de neige. Elle mit plusieurs secondes à reconnaître Donkey Kong derrière cette masse de muscles. Il frappa sauvagement, et elle ne dut qu'à ses réflexes de ne pas se faire décapiter. Elle dégaina son sceptre en reculant, et chargea un sort.

Il était blessé. Difficile de rater le sang qui rougissait sa patte antérieure gauche, mais elle ne le remarqua que quelques dizaines de secondes après son arrivée. Il était blessé et, comme tout animal blessé, il se battait pour éviter d'être achevé. Il avait peur d'elle, tout simplement.

En agonissant mentalement d'injures celui qui lui avait fait ça, elle brandit son bâton magique. Une lumière verte, douce et apaisante, sucrée comme du miel, en jaillit pour venir auréoler l'épaule du gorille, qui se calma aussitôt. La plaie se retrouva débarrassée des impuretés qui auraient pu l'infecter, et commença à présenter un visage plus propre quand le sort de soins prit fin.

La déesse lut dans les yeux du signe qu'il avait encore mal, mais clairement moins.
« Désolée mon grand, il me reste quatre soins, et je me les réserve. »
Cinq sorts de soins, dix utilitaires, et dix d'attaque, pour l'arène. C'était ridiculement peu. Si elle arrivait à tuer un ennemi par tir, il lui en resterait encore vingt-neuf, vingt-huit si on ne comptait pas Pit parmi eux, quand elle aurait tiré sa dernière cartouche. Elle aurait alors besoin de munitions de rechanges. Ou d'un allié.

Elle utilisa un de ses sorts utilitaires pour établir un contact mental. Elle faillit être ensevelie sous la douleur, la colère, la terreur et l'incompréhension du gorille, et sombrer dans la même folie meurtrière que lui. Mais la déesse avait une volonté hors du commun, et repoussa l'assaut mental involontaire de la bête pour instaurer le calme dans son esprit.
« Je ne te veux aucun mal, Donkey Kong ! »

Ça ne marcha pas. Naturellement. C'était un animal, pas un homme. Les mots n'avaient guère d'effet sur lui. Elle se mit alors à communiquer par émotions, envoyant des vagues de calme et de confiance. Il mit quelques minutes à se calmer totalement, puis elle entreprit de le fidéliser. Elle dut faire vite, car la fin du temps disponible pour son sort approchait à grands pas.

Quand le lien se rompit, le gorille la regarda avec une étincelle de méfiance au fond des yeux. Et quand elle se remit en marche, passant à côté de lui, sur ses gardes et sceptre dégainé, il lui emboîta le pas en traînant. Un sourire illumina alors son visage. Elle avait réussi à se faire un allié dans cette horrible arène.

Et même si l'assassin du gamin était grand et fort, elle avait à ses côtés deux quintaux de force brute prêts à lui exploser le crâne. Tout s'annonçait pour le mieux.

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Royal Smash
Chapitre 8
Sections 3 et 4

Le pilote surpuissant et la petite princesse parfaite avaient dormi à tour de rôle dans un bâtiment détruit avant de reprendre leur route. Ils marchaient maintenant en ville, l'un à côté de l'autre, sur leurs gardes. Falcon n'aurait pas craché sur un flingue, voire carrément une mitraillette, mais il n'avait rien de tout ça. Il ne pouvait compter que sur ses muscles.

Ils cherchaient... Difficile de définir ce qu'ils cherchaient. Des vivres, des armes, un ennemi, du mouvement. Ils cherchaient quelque chose, en tout cas.

Ils finirent effectivement par trouver quelque chose. Il y avait quelqu'un, à l'autre bout du boulevard dans lequel ils venaient de débarquer. Il était debout au milieu de la route, et semblait les attendre. Vif comme un cobra, l'arc de Zelda se tendit, prêt à cracher son dard mortel sur son ennemi.
« Calme-toi, ma belle. Regarde-le, c'est un gosse.
-Ne m'appelle plus jamais comme ça. »

Malgré la formulation douteuse de la remarque, il avait raison. La silhouette face à eux était celle d'un enfant. Falcon s'en approcha doucement. Il était à une cinquantaine de mètres, et ne bougeait pas. Zelda resta sagement derrière, arc à la main, flèche encochée, mais ne le tenait pas en joue. Elle n'était pas stupide. Elle savait très bien que brandir son arme sans tirer reviendrait à s'épuiser pour rien.

Quand Falcon fut à quarante mètres, l'autre ne bougea pas. À trente, Zelda se mit à avancer, prudemment. À vingt-cinq, le pilote tenta de parler.
« Bonjour ! J'ai un code de l'honneur, et je le respecte depuis ma naissance ! Je ne te frapperai pas, tu peux me faire confiance ! »
Il continua à avancer doucement, calmement, sans forcer pour ne pas effrayer le gamin.

Il était à vingt-deux mètres quand l'enfant leva les deux bras, et les abaissa. Son bras gauche, qui formait un angle droit avec son torse, brandissait un arc, dont l'autre tendait la corde. Il la lâcha, et la flèche fusa vers le torse de Falcon, qui l'esquiva d'un bond de côté. Il se releva rapidement.
« Eh ! Je ne te ferai aucun mal, je t'ai dit ! »
Un second tir lui répondit, qui ne fit que frôler son biceps lors de sa nouvelle esquive. L'heure n'était plus à la discussion. Le capitaine se jeta en avant.

Il avala à une vitesse impressionnante la distance qui le séparait de son ennemi, puis lui envoya l'un après l'autre ses deux poings dans le visage, avant de le projeter dans le mur derrière lui d'un coup de pied.

Le garçon se releva lentement, sans que son visage n'affiche la moindre expression. Son arc, inutile au corps à corps, était de toute façon au sol, et trop loin de lui. Il se jeta sur le capitaine, qui dut s'accroupir pour l'accueillir d'un uppercut splendide qu'il finit debout. Le gamin saignait abondamment de la lèvre et du nez, mais ne paraissait pas s'en rendre compte. Quand il se releva, et que Falcon se jeta sur lui, il était prêt.

Il esquiva le FalconPunch en pivotant, et frappa. La hache mordit violemment la cuisse du capitaine, et Excalibur faillit lui traverser le torse. Il réussit cependant à bloquer de sa main l'avant-bras de son ennemi pour bloquer son geste.

Le villageois dégagea brutalement la hache de la jambe de son ennemi, lui arrachant un hurlement, et allait l'abattre sur son visage quand, lâchant son bras, Falcon bondit en arrière. Il se rattrapa sur sa jambe blessée qui céda sous son poids, et il se retrouva au sol, en larmes. Il s'éloigna en rampant sur le dos de son ennemi, qui affichait toujours le même visage vide, dénué de la moindre expression. Hache sanglante dans une main, Excalibur dans l'autre, le villageois avançait calmement.

Falcon se servit de la puissance de la dernière chance pour se relever, et se mit à courir sans cesser de claudiquer, s'éloignant le plus possible de l'ennemi, les dents serrées pour ne pas hurler à cause de sa jambe, qui lui donnait l'impression d'avoir été arrachée. Il courut dans la ville jusqu'à arriver à ce qui semblait être un champ de maïs, où il décida de se cacher. L'ennemi ne semblait pas l'avoir suivi. Il était sauf.

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Zelda courait. Si l'autre abruti voulait crever, libre à lui. Elle avait pris ses jambes à son cou dès qu'elle avait vu le gamin se relever la première fois, calmement, comme s'il n'avait pas senti les coups qui lui avaient plu dessus. Elle avait alors été frappée par une révélation : Il était fort. Il était plus fort qu'elle, plus fort que Falcon, plus fort que les deux réunis. Donc elle courait, dans la ville, au hasard des rues, sans se soucier de son chemin ni de sa discrétion.

Elle fut accueillie dans une avenue par un boomerang, qu'elle esquiva sans peine. Elle sortit de son dos et assembla son arc en un éclair, et encocha une flèche, qu'elle n'eut pas le temps de tirer. Une autre venait en face. Elle se jeta sur sa gauche, derrière un pan de mur qui lui servirait d'abri. Elle banda alors son arc.

Le boomerang revint, sournois, pernicieux, derrière elle, dans une trajectoire rectiligne descendante. Elle n'avait pas vu les trois bombes posées à côté de son pied gauche, et ne vit pas le boomerang les percuter. Quand le monde explosa autour d'elle, la petite princesse parfaite ne comprit pas. Elle se contenta juste de disparaître dans une vague de feu.

Le villageois avança calmement, son tee-shirt rouge assombri par le sang qui coulait toujours, même si le débit avait été ralenti, de son visage défoncé. Il ne s'en souciait pas. Il passa près du bras de la princesse, fin sans manquer de muscle, passa sans un regard près de ce qui semblait être une cuisse, longue et joliment galbée, puis s'arrêta au niveau de sa main gauche, au milieu de la rue. Il n'eut pas besoin de se pencher pour remarquer à quel point l'explosion avait fragilisé l'arc. Il n'était plus capable de tirer la moindre flèche.

Il ne tarda pas à retrouver la poitrine de la princesse, entourée d'une ceinture à laquelle deux fourreaux étaient accrochés. Il y récupéra deux dagues. Il jeta un coup d'oeil rapide à son boomerang, avant de constater qu'il était toujours intact, et de le ramasser. Il jeta un regard à la rapière avant de s'en désintéresser, puis il reprit sa route.

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Voilà voilà ! Avec l'accord de l'auteure de la fic, j'ai rédigé ce chapitre 8 marqué du signe de l'explosion.
Il signe le grand retour d'un personnage qui est resté bien discret ces derniers temps.
Enjoy !
Ouais, d'accord, c'est un peu court, mais c'est intense.

What? Villageois en mode Beat them all invincible?
Tu n'as pas dit ce qu'il a fait d'autre au cadavre de Zelda
Nan mais sérieux, c'est quoi ce villageois overpowered?

"Tu n'as pas dit ce qu'il a fait d'autre au cadavre de Zelda "

Mais qu'est ce que tu veux qu'il fasse ?! Il restait pas grand chose
....hum *tousse* heu, je voulais dire : je laisse le soin de cette réponse à l'auteur de ce chapitre

Un guerrier dénué d'émotions et de la sensation de douleur Quand on sait qu'il ne ressent pas la douleur, on sait parfaitement que ce sera son point faible, mais ça reste un truc badasse, y a rien à dire

Chapitre délicieusement agrémenté de combat explosifs et intenses, que demander de plus ? Bref, j'ai adoré, content de retrouver un peu de Viktoo dans la fic, même si Faroria assure tout aussi bien

Yoshi...Je propose d'instaurer l'expression FDM Fin de Merde Donc, cher Yoshi FDM

P.S. Dragonglory Ben, il a forcément dût examiner l'entièreté des morceaux du corps de Zelda, pour être certain de pas laisser d'armes derrière lui

...

C'est moi ou on commence a dériver dans des sujets où on devrait pas sur une forum tous public ... CONTINUONS COMME CA !!!

Le Villageois n'étant pas nécrophile, il a récupéré les armes et il s'est barré, comme je l'ai dit dans la fic.

Hey. What did you expect ?

Hey. What did you expect ?

Jerry

Aussi

Sauf qu'au lieu de penser shweps, j'ai pensé à what else de Nespresso xD

J'aime vraiment pas ce @&!#§¤><¥€¿#@& de Villageois
+ Yoshi FDM
+ Schewppes
+ Sweet

Pourquoi j'ai l'impression que le villageois gagnera ( ) mais mourra? ( )

Parce qu'il est badass.
Kazuo Kirivillageois.

Bon bah voila le suite ^^ je m'excuse par contre d'avance d'éventuelles fautes ><

Sinon bonne lecture

Chapitre 9 : Seconde chance

La douleur, les ténèbres, un sentiment de faiblesse, c'est tout ce qu'il ressentait. Il entendait un cri lointain l'appeler, puis de plus en plus proche, de plus en plus réel. La brûlure qu'il sentit soudain sur sa joue, il en était sûr, elle existait bien.

Pit s'effondra comme une loque sur le côté droit, Mario se massait la main d'un air détaché.

-Quand il s'agit de pas se réveiller t'es pire que mon frère.

La mémoire revint rapidement à l'ange, il était dans le même lieu que celui du combat et le plombier rouge était face à lui. Le frère de Luigi était avec l'épéiste qu'il avait tué, donc un ennemi. L'archer voulut se redresser, en évitant les gestes trop brusques, mais à sa grande surprise, il fut incapable d'utiliser son bras droit, c'est d'ailleurs le moustachu qui lui vint en aide.

-Ne m'approche pas !

Le combattant se débattit faiblement et ne récolta qu'une douleur plus forte dans l'épaule, il serra les dents pour retenir un gémissement et battit des paupières pour chasser une larme. Mario se recula d'un air penaud et laissa l'autre en position assise.

-On se calme, si je voulais ta mort, je ne t'aurais pas soigné.
-Qu'est ce que tu ra...

Le regard de Pit se tourna vers son épaule, un épais bandage rougi par le sang la recouvrait et son bras était maintenu en écharpe. Ce qui l'inquiéta le plus, outre la douleur et le sang, c'est qu'il était incapable de faire le moindre geste. Il se sentait plus faible et vulnérable que jamais.

-Mon bras...
-J'ai fait ce que j'ai pu, mais je ne pense pas que tu sois capable de tirer avant un moment.

La vérité, Mario la savait, malgré ses maigres connaissances en médecine, il ne lui avait fallut qu'un coup d'oeil pour savoir que l'épaule comme le reste deviendraient inutilisables si des soins appropriés n'étaient pas apportés. Pit semblait bien pessimiste lui aussi, il porta une main sur son bras et ferma les yeux pour essayer de contenir une maigre larme.

C'était un archer et ceci était son arme de prédilection, se battre avec une lame, oui, mais c'était toujours son bras droit qui menait les assauts. Puis, le simple fait de ne plus tirer, de ne plus entendre son trait fendre l'air... L'idée l'en rendait malade.

-Putain.

Devant le visage abattu de Pit, le rouge tenta de passer à autre chose, qui fut accueilli moins calmement que prévu.

-Sinon, je peux savoir ce que Kirby était pour toi ?
-Ça ne te regarde pas !
-Tu sais, nous nous connaissions bien avant ton arrivée. Et tu t'es jeté sur Ike sous prétexte qu'il l'a tué...
-Sa façon de voir les choses...ce n'était pas un meurtrier comme vous autres !

"Meurtrier ?" Un mot mal choisit pour parler de Mario, il s'avança vers l'ange et le foudroya du regard.

-Tu penses que ça nous plaît, de se battre jusqu'à la fin ? C'est nous les meurtriers ici ? Alors je vais t'apprendre une chose, si tu voulais venger Kirby...tu t'es trompé d'adversaire, tu as tué un innocent !

Pit fixa longuement l'autre avec un sourire narquois. Est ce qu'il pensait arriver à le convaincre par cette simple phrase ? Finalement le sourire de l'ange s'effaça, il pouvait y mettre toute la volonté qu'il voulait, il n'arrivait pas à se détacher du regard de Mario. Ce regard, ce n'était pas celui d'un menteur.

-Tu veux dire que...
-Oui, Sonic s'est bien foutu de nous. Et toi, trop con ou trop énervé pour se poser et réfléchir t'as foncé dans le tas.
-J'ai réfléchit !
-Oh oui, tu as écouté ce que tu as voulut entendre.

Le guerrier ailé se maudit intérieurement, il avait agi de manière aveugle ; maintenant il s'en rendait compte.

-Désolé.
-Désolé ? C'est tout ? Ça ne fera pas revenir Ike, répondit Mario avec amertume.

Le plombier avait raison, il avait tué une personne qui n'y était pour rien, sans même chercher à comprendre. "C'était une erreur...puis je ne pouvais pas savoir" tenta de se raisonner Pit mais son argument lui semblait bien maigre par rapport à ce qu'il avait fait. Sans son bras et affaibli, peu de chance de continuer le combat. Il n'avait plus l'envie de combattre, ni le courage, ni la force, alors autant abandonné maintenant et rendre ceci utile.

-Tu peux me tuer...
-Quoi ?!

Le plombier dévisagea Pit sans trop comprendre, l'ange lui rendait un regard paisible.

-Une vie pour une vie. De toute manière, on part un jour ou l'autre, justifia l'ange.

• -----*

-Si j'avais su, je pense que je t'aurais laissé sur la plage.
-Trop aimable.

Peach émit un soupir et ramena une mèche blonde derrière son oreille. Elle commençait à en avoir assez de traverser cette plaine et de subir l'énervement du roi koopa. Ils avaient fait une bonne partie du chemin, finit les herbes hautes et sèches, place à de l'herbe verte tendre, de jeunes arbres et un terrain vallonné.

Pour Bowser aussi c'était un calvaire, la princesse rose ne faisait que le prendre de haut avec son petit air suffisant qui lui seyait tant. Si ça ne tenait qu'à lui, il se serait lancé à la poursuite des frères plombiers. Il n'aurait pas perdu de temps à attendre mademoiselle, et à avancer gaiement à travers champs et prairies.

D'ailleurs, ceci allait peut-être prendre fin. Il en avait assez de servir de chien de garde pour princesse. Puis, ce n'est pas comme si elle était vraiment une grande adversaire.

Peach marchait devant lui d'un pas assuré, son ombrelle en équilibre sur son épaule, sans se soucier du plan de l'autre. C'est une ombre qui la mis en garde, elle eut le réflexe de se mettre hors de portée par un bond, juste au moment où la flamme vint lécher le sol. L'herbe commençait à prendre feu à cet endroit, le reptile eut un grondement sourd face à ce raté.

-Qu'est ce qui te prend ?!
-L'envie d'en finir.

Il s'avança Peach d'un pas lourd, la princesse gardait son ombrelle pointée sur lui mais se reculait au fil de l'approche de son ennemie.

-Je t'ai sauvé ! Tu me dois la vie, sinon tu serais mort sur le sable à l'heure qu'il est !
-Dommage, tu as fait le mauvais choix à ce moment.

La tortue se rua vers la rose le poing en avant, beaucoup de force mais autant de lenteur. Juste assez pour que Peach l'esquive d'une roulade sur le côté, elle se redressa sur ses genoux puis bondit à son tour vers son adversaire.

Son ombrelle ricocha sur la peau écailleuse, le reptile donna de nouveaux coups qui ne heurtèrent que le vide, Peach se baissant et évitant ces assauts avec une vitesse et une grâce bien à elle.

Elle tenta finalement le tout pour le tout et se jeta sur son assaillant, frappant d'estoc. La pointe en acier de son ombrelle entama la jambe de Bowser, ouvrant la chair de part en part et faisant s'écouler un filet de sang.

-Sale garce !

Le poing de la bête rencontra le ventre de la belle, Peach fut projetée plusieurs mètres plus loin, l'air s'était chassé de ses poumons et la douleur la plia en deux. Elle atterrit lourdement au sol, trop sonnée pour se relever et récupérer son ombrelle.

La roi koopa se traîna en boitant vers la princesse, elle ferma les yeux, le coeur martelant sa poitrine, elle allait mourir, elle espérait seulement que son agonie serait courte. Bowser s'arrêta face à elle.

Les quelques secondes qui suivirent semblèrent durer une éternité, du sang gicla au visage de Peach, ce liquide poisseux était il le sien ? Elle ne ressentait pourtant aucune douleur. La princesse osa un regard et la scène la laissa sous le choque : Bowser se tenait au dessus d'elle, une épée dépassait de son torse et le sang coulait le long de la lame, la reptile avait ses mains posées sur l'arme, essayant vainement de la repousser.

"Falchion ? " songea Peach. Le corps de la tortue tressauta une dernière fois puis le détenteur de l'arme fit chuter le corps sur le côté et en arracha son épée

Marth... Amoureux de Peach??!?!?!?!?!?! POURQUOI BOWSER NE L'A PAS TUÉE????????? Je te hais de plus en plus Faroria tu me dégoutes

Mais c'est l'idée de vik !