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Sujet : (Fiction Interactive) Summum II.

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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MP
Niveau 10
30 décembre 2012 à 09:53:39

Merci Nocturne pour ton commentaire. Summum I est une fiction très longue à lire, je peux donc comprendre que tu ai pris du temps (et tu as bien eu raison).

Je savais pertinemment que Raphael et Madeleine allaient faire partis de tes personnages préférés. Forcément, il sont un couple élégant, un brin gothique, vivant reclus dans un grand manoir français... Et pour Gatien, je sais pourquoi... Le masque. Les trois larbins de Tira sont, comment dire... Drôles (à l'exception de Sangreal, qui est bien plus sérieux et cynique). Je les apprécie aussi. Mais je préfère de loin les personnages plus "clairs", comme Phileas, Andrea, Kamen Laars, Primus, les membres du Summum... Les gentils, en fait.

Pour Summum II, Zasalamel donne l'impression d'être du côté des membres du Summum... J'insiste sur le "donne l'impression". En tout cas, encore merci d'avoir pris tout ton temps pour lire. Oh, mais... J'allais oublier... Fafnir et Nocturne, puisque vous êtes les derniers arrivés, il va falloir me donner, comme tout les autres membres de ce topic avant vous, vos impressions sur les personnages de Summum I. Je vous dresse (à nouveau) la liste :

- Bruce Parker
- Sunny Takahashi
- Airis Olivieri
- Daniel Williams
- Gatien Manège
- Mezame
- Kamen Laars
- Madeleine Sorel
- Lucius
- Antonio
- Sangreal
- Shad
- Rakka Jumalasi
- Kenny Aegis
- Riujy
- Ayumi Kazama
- Primus
- Vivi Nefertari
- Maior (et Secundo)
- Sky
- Ragnarok
- Andrea
- Phileas

Pseudo supprimé
Niveau 6
30 décembre 2012 à 11:42:20

TOUT les personnages :ouch: sa va prendre du temps ! Enfin, je posterai quand j'aurai fait un avis construit sur chaques perso. A+ !

sil-marils sil-marils
MP
Niveau 9
30 décembre 2012 à 12:24:47

Ouais tous. :fou:
On y est tous passé t'inquiète pas, c'est pas un bizutage. :-)

Un peu de pub en passant:
Nouvelle intro de personnage postée sur le forum An-Aarleen.
Je m'attelle au 3eme, ensuite j'attaque les choses sérieuses.

NocturneReflet NocturneReflet
MP
Niveau 9
30 décembre 2012 à 20:20:05

euh, oula... heu, cela viendra quand ça viendra, hein... "^^
Mais ne t'inquiète pas, je n'oublierai pas de répondre à ta demande, quitte à ce que cela me prenne d'avantage de temps encore :p

Zato24 Zato24
MP
Niveau 8
30 décembre 2012 à 21:35:58

tiens, je pense que je vais faire un peu de pub moi aussi.

Pour ceux qui ne savent pas et à tout les autres membre de ce forum, ma fic Tekken Summum, sur le forum de Tekken Tag Tourna

Zato24 Zato24
MP
Niveau 8
30 décembre 2012 à 21:37:15

Pour ceux qui ne savent pas et à tout les autres membre de ce forum, ma fic Tekken Summum, sur le forum de Tekken Tag Tournament 2 est prêt à vous faire découvrir une grande aventure, venez me rendre visite sur le topic de fic et posté vos commentaires.

désolé pour le texte précédent, fausse manip

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MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:35:39

Bonjour à tous.

Sunny (surtout Sunny) et moi-même avons travaillé pendant deux jours sur un projet de taille. Vous êtes curieux de savoir qu'est ce que cela pourrait être ? Je vous laisse le découvrir.

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MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:39:23

Summum II.

Chapitre. Bonus : Une nouvelle année. (Première partie)

(Thème de la demeure : http://www.youtube.com/watch?v=9gZrnEARFeA )

L'homme, muni d'un pique en fer, tatônnait le bois embrasé dans la cheminée familiale. Il essuyait les perles de sueur qui coulaient sur son front serein. Pour un homme d'un certain âge, il était encore très charmant, et sa femme n'allait pas en dire le contraire. La dame, habituée à porter des majestueuses robes blanches, prit place dans le fauteuil du salon. Elle posa sa tasse de thé sur la table basse de la pièce, et caressa doucement le livre qu'elle tenait entre ses mains pâles.
- Magnifique, fit l'homme. Les flammes sont immenses. Regarde-les danser entre elles, Andrea. Ne penses-tu pas que cela mérite une petite histoire ?
- Une petite histoire ? Oui Phileas, mais il me manque tu sais qui...
- Je vais aller le chercher. Il doit certainement s'amuser avec ses jouets.
- La lecture le calmera un peu...

Phileas partit chercher son fils Aeneas, qui jouait dans l'une des pièces annexes de la demeure. Le père fit signe à son enfant de le suivre. Le garçon ne répondit pas. Le père l'appela à nouveau, mais Aeneas ne voulait pas le suivre. Non, il ne pouvait abandonner ses jouets tant aimés. Phileas s'approcha de lui, se mit à sa hauteur, et le fixa durement:
- Ecoute moi, Aeneas. Je t'ai appelé deux fois, et je sais très bien que tu m'entends. Alors, tu va gentiment laisser tes jouets là où ils sont, et tu va venir écouter l'histoire de Maman.
- Non ! Lâche-moi papa ! Je n'ai pas envie d'écouter ses histoires ! Je veux jouer !
- Tu n'arrête pas de faire du bruit, mon fils. Ca va te calmer, crois-moi.
- Ca va surtout m'ennuyer !

Il amena son fils dans le salon et le posa sur les genoux de sa mère. Le père se contentait de s'asseoir confortablement sur le tapis duvteux. Aeneas, bras croisés et moue boudeuse, froncait les sourcils et voulait retourner auprès de ses jouets.
- Mon chéri, toi qui aime les péripéties des membres du Summum, tu va être servi ce soir.
- Ce soir, j'ai pas envie.
- Oh, mais c'est quoi cette tête toute vilaine ? Je préfère quand mon petit garçon se réjouit de mes contes avec un grand sourire ! fit la mère en chatouillant le nez de son fils.
- Maman, arrêtes ! Je crains les chatouilles, lanca t-il, amusé.
- Ah, le voilà qui rigole ! s'exclama Phileas.
- Tu as changé d'avis, maintenant ? lui demanda Andrea.
- Hmm... Est-ce qu'après l'histoire, je pourrais jouer ?

Phileas leva les yeux au ciel mais ne put s'empêcher de rire par la suite. Andrea le regarda tendrement, et embrassa la joue de son enfant.
- Bien sûr que tu pourra.
- L'histoire parle de quoi ?
- Tout d'abord, tu sais que dans deux heures précises, nous viendrons à célébrer le nouvel An. Une nouvelle année va s'offrir à nous très bientôt. Afin de bien finir l'année, j'ai sous mes yeux un livre très mouvementé, qui contient quelques passages comiques, et des passages qui le sont moins... L'histoire concerne tes héros fétiches, c'est à dire Bruce, Sunny, Airis, Daniel et Gatien, en pleine préparation de fête, mais aussi du bal organisé par les très élégants Raphael et Madeleine Sorel, qui réunit bon nombre de combattants de ton oeuvre préférée.
- Ah bon ?
- Tu souhaites en apprendre davantage ? Découvrons-le à trois, cela sera bien mieu.

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MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:40:43

<< Le réveillon de Bruce (Deuxième partie)

Paris, 31 décembre 2024, 11h36

- Non Julien, tu n’ira pas voir les jouets ! Noël est passé tu as reçu plein de cadeaux, et je ne compte même pas ceux de tes grands parents !
Cette voix résonnait à travers les Halles, centre commercial très prisés de Paris notamment pour ces grands magasins divers. Le 25 décembre était déjà un souvenir, cependant les lumières décoratives arboraient toujours le grand Hall ainsi que les lustres qui illuminaient la très grande pièce.
Cette voix perçante émanait d’une jeune femme accompagné d’un petit garçon qui semblait insatisfait de la promenade.
- Nous devons faire les courses Julien ! Ce soir c’est le réveillon. s’exclama la femme
- Non ! Je veux pas faire le réveillon, je veux pas faire les courses, je veux aller au magasin de jouets !
La mère de l’enfant, qui n’était autre que Pauline Lefevbre-Parker , poussa un long soupir, s’agenouilla devant l’enfant capricieux et lui dit d’une voix calme et posée :
- Julien… tu me rappelle ton père, quand il était plus jeune. dit elle tout en souriant légèrement. Mais tu sais, papa travaille beaucoup en ce moment, il faut aussi penser à lui, c’est pour cela que nous devons lui faire la surprise ce soir ! Alors, tu viens ? On va faire les courses pour papa ! Ensuite nous achèterons un gros gâteaux.
Julien adorait son père, mais il adorait aussi les pâtisseries. Il acquiesça d’un signe de tête qui laissait présager sa gourmandise infantile.
Pauline et Julien se dirigèrent vers un hypermarché pour acheter quelques apéritifs, foie gras, huitres et toutes sortes de nourritures festives. Alors qu’ils allaient passer en caisse, un homme surgit de la file d’attente, frappa la mère de l’enfant et prit de force son sac à main.
Des vigiles, de noir vêtu, d’apparence imposante et armés de matraque encerclèrent le délinquant. Il était assez jeune, portait des habits bon marchés sales et en lambeaux et un bonnet lui couvrait le plus grande partie de son visage.
Alors que les vigiles allaient passer à l’attaque, l’homme sortit de sa poche une arme à feu et menaça Pauline et Julien.
- Soyez raisonnable monsieur ! s’exclamèrent les vigiles
Cependant, le délinquant n’écouta pas, et tira sur l’un des gardes au bras. La cacophonie du tir provoqua un grand tumulte et la foule, semblable à un banc de poisson, se dispersa dans des cris de peurs. Seuls Pauline et Julien restèrent sous le joue du criminel.

Aucune solution n’était envisageable, il ne fallait pas risquer la vie de deux pauvres innocents.
La nouvelle se répandit jusqu’au journal de 13 heures.
Des familles, en toute convivialité avec leurs membres respectifs, observaient ce phénomène à travers leur poste de télévision.
- C’est affreux ! Comment peut-on être aussi aigri un jour de réveillon ? s’exclama un père de famille.
- Et les bonnes résolutions, c’est pour les chiens ? ajouta la maîtresse de maison
- En parlant de bonne résolution, tu devrais arrêter de fumer maman ! et puisqu’on y est, tu devrais aussi ralentir sur l’alcool ! dit un jeune garçon.
- Ah oui ? Et bien en regardant ton bulletin scolaire misérable, je pense que le tabac n’est rien comparé à ton manque de discernement. Je me suis toujours demandée pourquoi est-ce que papa noël t’apporte toujours des cadeaux… répliqua la mère.
De l’autre côté de Paris, près des Halles, un homme d’une trentaine d’année regardait attentivement le poste de télévision qui était installé dans son bureau.
- Parker ! Remets toi au boulot ! hurla le chef de l’établissement.
Bruce, ne réagissait pas, il resta scotché devant la télévision. Il ne prêta aucune attention à son patron, se leva silencieusement, et quitta le bureau sous la stupéfaction de son supérieur.
Alors qu’il courait dans la rue pour sauver sa femme, Bruce apercevait des familles heureuses dans toute la ville, des enfants aux joues roses, engourdis par le froid, souriaient tant bien que mal avec leurs frères et sœurs ainsi qu’avec leurs parents. Bruce eut alors un souvenir mélancolique remontant depuis son enfance. Il eut une vie difficile mais renonçait à pleurer. Avoir une famille l’avait endurcit et l’avait rendu plus heureux.
- Hors de question que je vous perde… se dit-il
Alors qu’il était pensif, il n’aperçut pas la glace sur le sol, il glissa sur plusieurs mètre et fini sur un panneau de signalisation.
Des enfants se moquèrent et rirent aux éclats. Bruce se releva après plusieurs tentatives ratées, prit un peu de neige dans sa main, et jeta la boule en direction de l’enfant le plus bruyant.
Barbouillé de neige sur le visage, le garçon devint la nouvelle cible des moqueries des autres enfants.
Après avoir couru plusieurs mètres supplémentaires, Bruce arriva enfin dans les Halles, où sa famille était retenue prisonnière. Il apercevait au loin sa femme et son fils, dont l’homme pointait toujours son revolver. La police n’était toujours pas arrivée.
- Il ne faut pas compter sur eux, se disait Bruce.
Il attrapa au passage, près du rayon boucherie deux gros bâton de saucissons secs, reliés entre eux par une promotion : deux pour le prix d’un. La forme de la nourriture pourrait faire penser à un nunchaku de chair salée et rigide.
Bruce arriva par surprise à la droite du braqueur, le frappa au visage à plusieurs reprises grâce à son arme de fortune, puis alternait avec un coup de pied au torse. Enfin il concentra sa force et frappa de toute ses forces avec son arme. Le criminel jaillit en l’air et atterrit sur le présentoir de la caisse, il ne put se relever et son corps se faisait emporté par le tapis mécanique jusqu’à ce qu’il tombe sur le sol.
La police arriva enfin, et menotta l’homme. Bruce serra dans ses bras sa famille, et déclara :
- Rentrons à la maison.
Les deux, en larmes, acceptèrent sans refus.
Il était maintenant 23h50, Bruce, Pauline et Julien s’étaient régalés avec le repas copieux qu’ils avaient tout les trois préparé. Julien avait mangé tout le gâteau sous le rire de son père qui lui caressait la tête.
- Faites attention ! C’est bientôt l’heure ! se précipita Pauline
Les trois membres de la famille se réunirent sur leur sofa, se prirent dans les bras et comptèrent ensemble :
- 3, 2 ,1 ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……… >>

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MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:41:46

<< Le réveillon de Sunny (Troisième partie)

New York, 31 décembre 2024, 10h34

- Naomi ! Sanjay ! Où êtes-vous ? s’empressa une jeune femme asiatique.
Elle courait dans toute l’appartement à la recherche de ses enfants. Elle tomba à plusieurs reprises sur le linoléum glissant dus aux jouets qui traînaient sur le sol.
- Quel idée d’avoir offert ce satané camion de pompier de mes d….
- Han lala ! Maman est vulgaire ! résonna la voix du fils.
- Montre toi ! s’exclama la mère. On va être en retard ! A cause de votre idiot de père, nous sommes obligés d’aller faire les courses aujourd’hui et il va y avoir du monde.
Les deux enfants sortirent de leur cachette qui était le porte-manteau. Il avancèrent vers la mère remontée, timidement.
- A ce propos, où est votre père ?
- Caché aussi, tu dois le trouver ! dit la petite fille aux couettes.
- Dis-moi où il se cache Naomi ! Je ne plaisante pas !
Sunny n’a jamais été l’exemple de l’autorité dans la maison, ses enfants en profitaient toujours pour la narguer ou la ridiculiser. De ce fait, la jeune fille ne répondit pas et lui tira la langue pendant que son frère plus âgé riait abondamment.
- Tu sais Naomi, avec tes couettes là, tu me rappelle cette Tira.
- C’est quoi ça ? demanda Naomi avec un ton innocent mélangé à de la provocation. Ca se mange du tira ?
- Oui Naomi, répondit Sanjay, c’est un dessert, on en a mangé à la cantine avant les vacances !
- NON ! s’énerva Sunny. Tu confonds Sanjay ! Et puis Tira c’est elle qui va vous manger si vous n’êtes pas sages ! Et ça s’appelle du Tiramitsu.
- Non ma chérie, c’est tiramisu.
Duel sortit du placard, le sourire aux lèvres, il regardait sa femme d’un air moqueur et amusé.
- Je vous déteste, pleura la jeune femme humiliée, en s’agenouillant, les mains sur le visage.
D’un geste vif, elle sortit de la maison et prit sa voiture. Après avoir calé trois fois de suites, elle put enfin s’éloigner de la demeure familiale sous le regards toujours amusés de son mari et ses enfants.

Elle cala encore une fois au premier feu rouge, et ne put faire redémarrer sa voiture. Des bruits de klaxons et d’insultes résonnèrent dans la rue. Sunny, encore plus stressée, fit tomber ses clés dans la voiture et peina à les retrouver. Elle parvint enfin à mettre la main sur ses clés.
- Bon allez il faut que je me calme… FERMEZ-LA vous ! s’adressa t-elle au convoi d’automobiliste en colère, levant chacun leur poing.
Elle leva à son tour son poing et insulta tout les citadins trop pressés. Malheureusement elle se prit encore plus d’insultes, mêlés à des jets d’eau et d’autres boissons :
- Bouge ta caisse, grognasse !! dit un premier.
- Femme au volant, mort au tournant ! s’exclama un deuxième.
Sunny écarquilla les yeux et répliqua :
- Espèce de sale sexiste ! Je vais appelé mon mari tu vas voir sale goujat !
Ce ne fut pas la réaction souhaitée par Sunny, en effet, les conducteurs se moquèrent d’elle à présent.
Elle put enfin partir d’une façon un peu trop brusque et manqua d’écraser un piéton.
- Bonne femme ! s’écria le piéton dont la vie à été mise en danger.
Sunny se dirigeait vers le seul endroit qui lui venait en tête, l’appartement de son amie Molly.
Elle se stationna sur un emplacement réservé pour les personnes à mobilité réduite, claqua la porte et monta chez Molly.
Elle frappa à la porte, son amie lui ouvra et la questionna :
- Sunny ? que fais tu ici ? Je pensais que tu fêtais nouvel an avec ta famille…
Pendant près de cinq heures, Sunny lui racontait ses déboires familiaux.
- Et cet idiot… il ne m’aide rien, je fais la lessive, la bouffe, le ménage, le repassage… Il a intérêt à avoir fait les courses pendant ce temps sinon… je te jure je le tue ce soir.
Molly riait et tapota le dos de son amie.
- N’empêche que c’est ton mari, tu devrais le pardonner, allez, va le voir, je suis sur qu’il te réserve une petite surprise !
Sunny accepta et se leva nonchalamment du canapé. Molly la raccompagna à la porte.

Arrivée en bas du bâtiment, Sunny remarqua une contravention de 170 dollars.
- Quoi ? Ces abrutis inutiles travaillent même le 31 ?
- Oui madame, c’est le premier Janvier que personne ne travaille. Dit un passant, se moquant légèrement de la femme.
Sans dire un mot, Sunny retourna chez elle. Par chance elle ne cala pas à nouveaux et ne se prit pas des insultes. Arrivé sur le seuil de la porte, elle l’ouvrit doucement et constata avec étonnement, son mari, affalé sur le canapé, regardant un match de football et ses enfants, se servant avec gourmandise dans le placard à bonbon de Sunny.

(thème de la colère de Sunny : http://www.youtube.com/watch?v=BPNVYKqL90Y )

Elle s’emporta, tira la jambe de Duel et le fit tomber sur le sol, avant de lui jeter divers objets tels que des encyclopédies, des poteries ou bien l’argenteries.
- T’es folle ! s’écria t-il. Tu sais combien ça coûte tout ça ??
D’un pur geste de reflexe, il dévia la balle, lancée par Sunny, mais l’objet revient vers l’expéditeur et frappa la femme en plein dans l’oeil.
Sunny l’insulta de tout les noms et autres termes péjoratifs.
Duel s’énerva à son tour et fit remarquer à quel point sa femme n’était qu’une catastrophe ambulante, doublée d’une immaturité déconcertante.
Sunny se dirigea vers la cuisine et s’arma de deux broches de barbecues, ressemblant très fortement à deux saïs et plongea vers son mari.
Duel prit quant à lui, l’épée en bois de son jeune fils et para l’attaque de Sunny.
Ils échangèrent quelques coups. Sunny n’avait pas perdu de sa souplesse et de sa rapidité. Elle dominait largement le combat en mélangeant coup de pied retourné dans les joyaux de son mari, avec des attaques diagonales que Duel parvint difficilement à esquiver.
L’homme ne voulut pas blesser la femme et se contenta de parer.
De l’autre côté, les enfants observèrent le combat, amusés en hurlant :
- Allez papa ! Allez maman ! Faites votre super attaque, le Critical Edge !
Sunny parvint à projeter Duel à l’autre bout du salon, et renversa au passage la bibliothèque.
Alors qu’elle allait s’élancer à nouveau vers sa proie, le téléphone sonna.
Elle s’avança prudemment vers l’appareil tout en se mettant vers la défensive. Duel se releva mais ne fit rien. Il observa en souriant sa femme qui se dirigeait vers le téléphone.
- Allo ?
- Madame Takahashi ? Oui ici le Eleven Madison Park, j’appelle pour vous confirmer votre réservation de ce soir. Bonne journée à vous !
(thème du réveillon de Sunny : http://www.youtube.com/watch?v=gzfUvLPdcNM )
Sunny raccrocha lentement, surprise, les yeux écarquillées, et demanda :
- C’est… toi qui a réservé une place, ce soir, pour le restaurant gastronomique le plus luxueux de New York ?
Le mari acquiesça d’un sourire charmeur et prit une voix douce et chaude :
- J’ai voulu t’en faire la surprise, vu que tu étais si occupée ces temps-ci, j’ai pensé que l’on pourrait sortir, au lieu que tu te trimballe encore toute la cuisine. Mais j’ai l’impression que ma surprise tombe à l’eau.
Sans dire un mot de plus, Sunny lâcha ses brochettes et se jeta dans les bras de son mari, pleurant à chaudes larmes en s’excusant de son caractère trempé.
- Je suis la fille la plus idiote que j’ai jamais vu. Hein ? Attends, ça veut rien dire ce que je viens de dire ?
Duel ne prononça pas un mot, mais sourit et continua de la serrer dans ses bras. Sanjay et Naomi les rejoignirent dans leur étreinte amoureuse pour se finir en étreinte familiale et chaleureuse.

La nuit venue, après avoir dégusté à plusieurs mets raffinés, les quatre membres de la famille se dirigèrent vers Time square pour le New Year’s Eve Ball Drop.
La neige tombait à merveille, New York était ensevelie sous un manteau blanc, illuminé de lumières colorées. La route était fermée pour les voitures, seuls des piétons, des amis, des familles, se retrouvaient au centre de Time Square, se réchauffaient les uns les autres.
Sanjay était monté sur les épaules de son père, vêtu d’un gros manteau et d’un bonnet en forme de panda. Duel et Sunny portaient un long manteau, celui de Duel était noir tandis que celui de Sunny était blanc, elle se fondait avec le décor. Naomi quant à elle était sur les épaules de sa mère, elle était habillé de la même façon qu’elle.
Son père avait l’habitude de la surnommer : mini-Sunny ce qui plaisait à la petite fille.
- Regardez, regardez ! cria Sanjay ! On voit la boule descendre !!
Le père commença à courir à travers la foule, sous les encouragements de son fils.
- Accélère maman ! s’empressa la fille.
Sunny parvint à rattraper Duel, et tous les quatre virent la boule de Time Square descendre.
Tous ensemble ils hurlèrent :
- Trois ! Deux ! Un….>>

P228 P228
MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:43:05

<< Le réveillon de Airis (Quatrième partie)

Florence, 31 Décembre 2024, 9h50

En ce jour de la veille du nouvel an, Airis Olivieri venait tout juste d’arriver à son bureau. Il portait fièrement son costume cravate noir d’un prix exorbitant. Il posa sa mallette sur son bureau, l’ouvrit et déposa quelques fichiers dans le presse-papiers. Il s’assit sur son fauteuil en cuir massif et posa paresseusement ses deux pieds sur la table. Quelqu’un frappa à la porte.
- Entrez ! dit-il
Antonella, sa secrétaire et aussi fiancée apparut et ferma la porte derrière elle. Elle portait une élégante veste rouge, couplée à une jupe fendue noire. Elle se dirigea directement vers son amant et l’embrassa langoureusement.
- Bonjour mon chéri, tu es arrivé un peu en retard ce matin.
- Oui c’est que… j’ai du prendre quelques bricoles. Mais ne t’en fais pas. Dit-il en souriant.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda t-elle.
L’homme surpris de la curiosité de sa femme, tint bizarrement la poche droite de son pantalon et lui mentit :
- Oh rien, juste des affaires pour la lessive.
La femme, sceptique, acquiesça malgré elle. Antonella vérifia les dossiers entreposés sur la table silencieusement et prit une voix hésitante :
- Airis… Tu sais, je t’aime, et cela fait quand même un bon bout de temps que nous vivions ensemble et… je me demandais si tu serais prêt à agrandir notre union ?
L’ancien guerrier soupira, cligna longuement des yeux et prix une voix fatiguée :
- Antonella… Je pensais te l’avoir déjà dit, je ne suis pas prêt pour avoir un enfant ! Enfin regarde nous, nous sommes jeunes, beaux et riches, autant profiter de la vie avant qu’il ne soit trop tard, tu ne penses pas ?
Cette remarque aura fait sursauté Antonella qui semblait choquée de la réponse de son bien aimé.
- Un enfant n’est pas un calvaire Airis ! Il est là pour égayer notre vie ! A nous épanouir !
- C’est une autre bouche à nourrir et nous n’avons pas le temps pour ça ! répliqua sèchement Airis
- Justement ! Nous sommes effectivement riches, une bouche supplémentaire ne serait pas un problème ! Et pour ce qui est du temps, nous pouvons nous faire remplacer pour un petit moment ! répondit-elle accompagné par des gestes brusques.
Airis regarda sa femme avec mépris, à court de mots, il ne répondit que par :
- Ferme la, et va travailler, j’en ai assez de tes caprices matinales !
Sans un mot de plus, Antonella se retourna d’une manière vive et s’en alla en claquant la porte du bureau.
Airis se remit au travail, il ouvrit son ordinateur portable et l’alluma. Il devait faire le compte des revenus mais il ne parvint pas. Avoir brusquement renvoyé sa fiancée de la pièce l’avait un peu troublée.
Il poussa un petit cri d’agacement et se servit un grand verre de vin. Il possédait plusieurs bouteilles d’alcool qu’il avait déposé dans une grande armoire près de son bureau. Il décida de finir la bouteille.

Il prit avec lui l’alcool restant et se dirigea en titubant vers le canapé aménagé exprès pour le confort du chef d’entreprise. Il se laissa tomber sur le canapé et vida le dernier verre.
- Une fortune ce vin… et je l’ai fini en une seule traite... se disait-il, amusé.
Il se remémora alors de son passé, des bons souvenirs qui restaient dans sa mémoires et qui l’avaient marqués à jamais. Il repensait à Teresa qui l’avait sauvé et recueillit. Il se remémora ensuite du temps où il était éducateur pour enfants turbulents.
- Celui là m’avait donné du fil a retordre ! dit il en rigolant.
Puis enfin, quatre visages apparurent dans ses souvenirs. Il les reconnaissait.
- Summum… Etait-ce un rêve ? Ou bien réel ? Si c’est le cas, je me demande ce que vous êtes devenus, Bruce mon ami. Daniel, toujours en dispute avec cette gourde de Sunny. Mais elle était adorable il faut l’avouer. Et puis Gatien… Tu m’impressionnait avec ta lance et ton masque.
Il finit par s’endormir progressivement sur le canapé.

Deux heures plus tard, Airis se réveilla en sursaut.
- Mince ! Quel heure est-il ?
Il jeta alors un coup d’oeil à sa montre situé sur son poignet gauche, il était tout juste midi.
- C’est l’heure du déjeuner !
Il descendit de son bureau, en saluant au passage les employés de la société. Arrivé à la cantine, il demanda à l’un des employés s’il n’avait pas vu Antonella, mais le jeune homme ne contenait pas d’information à ce sujet.
Airis ne s’inquiéta pas et commanda le repas spécial du jour de la cantine : le plat spécial nouvel an qui comportait une entrée à base d’assortiments de fruits de mer, puis d’un risotto au poulet, pour finir par une part de galette des rois.
Airis mangea en compagnie de quelques amis, cependant il ne dit pas un mot. Il se régalait avec la nourriture présente dans son assiette.

Après s’être rassasié, l’Italien décida de retrouver sa fiancée. Il questionna toutes personnes susceptibles de l’avoir vu, notamment les amies de la femme.
- Elle a quitté le bâtiment. Dit une des femmes.
- Oui cela fait maintenant deux bonnes heures.
Inquiet, Airis retourna dans sa gigantesque demeure pour vérifier la présence de sa petite amie. Mais rien. Il parcourut la ville de Florence de fond en comble à travers sa voiture décapotable rouge, en demandant hasardement aux habitants. Personne ne put lui apporter de réponses.
Désespéré, il en vint même à crier son nom dans les rues.
C’est alors qu’il décida de prendre un verre d’eau dans le bar le plus proche qu’il l’aperçut.
Elle était à l’intérieur, verre à la main, elle pleurait dans son coin sans que tout le monde ne lui prêtait attention.
- Antonella… Je suis désolé…
La jeune femme ne répondit pas et lui tourna le dos. Airis s’assit près d’elle et la prit dans ses bras tendrement. Il attrapa la main de la femme et la caressa avec sensualité.
- Ecoute… je sais que j’ai été vraiment abominable tout à l’heure. Mais tu sais, en ce moment c’est le stresse du travail qui me pousse à bout.
Antonella comprit alors la sincérité de son amoureux et posa alors une main sur sa cuisse.
- J’ai un truc à te proposer. Dit-il. Et si nous partions maintenant à New York ? Cela nous changerait de Florence, et puis c’est un bon endroit pour fêter le nouvel an tu ne trouves pas ?
L’Italienne regarda son amant dans les yeux, et accepta en l’embrassant.

Airis prépara alors le Jet privé et demanda à Antonella de le rejoindre.
Le voyage fut sans crainte. Les deux amants partagèrent quelques moments passionnés tout en se prélassant devant l’écran HD du jet.

Arrivés à New York, Airis proposa à Antonella de faire quelques boutiques. Ils passèrent beaucoup de temps ensemble à essayer de nouveaux vêtements. Certains plurent à Airis et il se décida à les offrir à sa compagne.
Après avoir vidé plusieurs magasins très chics, les deux amants décidèrent de visiter l’Empire State Building. Mais avant cela, ils louèrent une chambre dans l’hôtel le plus sompteux de New York et déposèrent leurs affaires.
Ils marchèrent dans la rue, main dans la main et le sourire aux lèvres. Il y eut un embouteillage dans une avenue de la métropole. Le couple entendirent avec amusements des insultes des New Yorkais :
- Bouge ta caisse, grognasse !
- Femme au volant, mort au tournant !
Airis et Antonella rirent aux éclats et se moquèrent de la personne complètement incompétente qui était la cause de tout ce bazar. Ils ne purent apercevoir la personne en question car sa tête était baissée, elle semblait chercher quelque chose.
- Hahaha, mais quelle gourde cette personne ! dit Airis, se tordant de rire. Et dire que je connais quelqu’un exactement pareil !

Ils arrivèrent enfin au sommet de l’Empire State Building. Il était 18 heures 30, la nuit venait juste de tomber.
- Wow Airis ! La vue est sublime, c’est si romantique !
En effet, la vue était resplendissante. On pouvait apercevoir la métropole, sous la neige, illuminée de toutes les lumières, que ce soit celles des bâtiments avoisinants ou bien des décorations de fin d’année.
- Antonella… Je veux t’inviter dans le restaurant, le plus grand restaurant de New York.
- Oh Airis, c’est beaucoup trop… J’ai été déjà trop gâtée !
- De toute façon tu n’a pas le choix, j’ai déjà réservé. Dit il en souriant.
La femme prit le bras de son amant et rebroussèrent chemin.

Arrivés au restaurant, ils furent accueillis très chaleureusement. Alors qu’ils se dirigeaient vers leur table réservée, Airis remarqua une petite famille de quatre personnes, dont la mère lui rappelait fortement une ancienne connaissance.
Le couple commanda des mets très sophistiqués et se régalèrent.
Airis hésita longuement en touchant à nouveau la poche de son pantalon.
- Qu’y a-t-il Airis ?
- Rien ! Ne t’en fait pas !

(thème de la promesse : http://www.youtube.com/watch?v=qFe_XNZFz4E )

Ils quittèrent enfin le restaurant gastronomique Eleven Madison Park, et marchèrent en direction de Time Square. Ils furent étonnés par la foule en délire présente en ces lieux.
- Ah mais oui ! dit Antonella. Le décompte va bientôt commencé !
Airis et sa fiancée avancèrent au centre de la place en se faufilant à travers les familles, et bouscula au passage une jeune femme asiatique, portant sur son épaule, une petite fille, habillée de la même manière que sa mère.
- Ca va commencé ! s’empressa Antonella, enthousiaste.
- Ma chérie… dit-il timidement. Je t’aime énormément.
Il s’agenouilla devant elle, sortit de sa poche droite un écrin rouge et blanc, orné de pierre précieuse et lui présenta une bague en diamant.
- Antonella, voudrais-tu m’épouser ?
La jeune femme n’en revenait, elle ne savait plus où se donner la tête, entre les festivité du nouvel an et son futur nouveau mari.
- Oui, Airis… Oui. Dit elle en pleurant et en se jetant dans les bras d’Airis.
La foule hurla alors pendant qu’Antonella était toujours attachée dans les bras de son époux :
- Trois ! Deux ! Un ………….. >>

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Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:44:04

<< Réveillon de Daniel (Cinquième partie)

Saint-Emilion, 31 Décembre 2024, 9h47

( thème du foyer : http://www.youtube.com/watch?v=Gusmpt5DTlk )

- Mon chéri ? s’exprima une jeune femme rousse.
Un homme d’une stature assez imposante franchit le pas de la porte, retira son manteau en cuir et se laissa tomber lourdement sur le petit canapé qui était entreposé dans le salon de la charmante maisonnette. Cet homme qui, des années de cela, était l’un des membres sacrés de Summum. Il lui arrivait parfois de se remémorer ses souvenirs. En dehors du fait qu’il était constamment en guerre contre une arme maudite, il s’était trouvé des amis, en qui il pouvait vraiment faire confiance.
Cette nostalgie, lui mit larme à l’oeil.
- Enfin Daniel, que se passe t-il ? C’est le fait que je ne t’ai pas offert de cadeau de noël ? Tu sais, notre cheminée est trop petite, le père n’a pas pu passer avec son gros bidon.
Cette remarque fit sourire le Français. Il prit Karen dans ses bras et l’enlaça tendrement avant d’avoir posé ses lèvres contre les siennes.
- Dan, je m’excuse pour Noël… mais tu sais je vais me rattraper ! J’ai du économiser pour t’offrir ce dont tu rêvais depuis si longtemps…
- Ah bon ? Mais qu’est ce que c’est ? interrogea Daniel, d’un air intrigué.
- Et bien… pendant que tu était parti saluer tes amis au bar, j’ai préparer ta valise car nous partons tout de suite AU CANADA ! finit-elle en criant, débordant d’énergie et d’espoir.
Daniel la fixait pendant quelques instants, d’un air impassible. Puis l’information fut entré dans son cerveau. Il réagit enfin en se levant brusquement et en poussant un cri de joie.
La force et la bonne humeur de son geste fut si violent, qu’il renversa au passage, la table basse qui supportait le poids d’un vase et d’une télécommande. Tout deux se brisèrent sur le sol, répandant l’eau sur le tapis.
- Et crotte ! Je deviens comme Sunny…
La femme ria et rassura son amant que ce n’était pas grave. Elle lui présenta enfin les billets d’avion et le prévint que le taxi arriverait dans quelques temps.
Daniel répara sa bêtise en nettoyant le sol de fond en comble sous le regard amusé de Karen.

Le taxi arriva enfin. Quelques temps plus tard, ils embarquèrent dans l’avion en direction de Montréal.
Installés confortablement sur leur siège, Daniel demanda :
- Quand arriverons nous ?
- Il faut 7 heures 30 de trajet, mais il faut aussi prendre en compte le décalage horaire de 6 heures.
Daniel s’emmêla les pinceaux en tentant de compter sur ses doigts.
- Ah j’ai compris ! Puisqu’ici il est midi, lorsque nous seront arrivés il sera 13 heures 30 là-bas !
La femme acquiesça d’un signe de tête.
Des stewards arpentaient l’avion en faisant des mouvements de va et viens en questionnant les passagers sur leurs conforts et leurs besoins.
- Monsieur, désirez vous manger quelque chose ? Nous avons un petit buffet entreposé là-bas.
Avant même que le jeune homme n’ait pu finir sa phrase, Daniel avait disparu.
Karen examina l’endroit et découvrit sans surprise que Daniel était déjà sur le buffet, prenant plusieurs plats dans une même seule assiette, en complétant avec quelques morceaux de pains qu’il tint dans sa bouche car l’assiette en question était remplie. Il se dirigeait vers son siège en titubant tel un canard, en prenant soin de ne pas faire tomber une seule miette sur le sol.
Il regagna son siège et grogna lorsque Karen voulut lui emprunter une tranche de saucisse.
Celle-ci le dévisagea, mais il ne prêta aucune attention et finit son assiette avant que Karen n’ait eu le temps de l’accabler.

Le voyage se déroulait bien, il n’y avait pas de familles bruyantes ni de jeunes trop excités.
- Oh… le temps se gâte. Dit Karen, l’air inquiète.
- Ne t’inquiète pas Karen, je suis là, tu n’a rien à craindre.
Cependant, le climat était effectivement chaotique à l’extérieur. Une tempête s’annonçait. Des vents violents apparurent, et l’orage se faisait entendre.
Des grognements sourds, d’abord espacés et éloignés laissèrent place à une météo apocalyptique qui provoqua une très grande panique au sein de l’équipage de l’avion.
- Je vous pries de vous calmer et de regagner vos sièges immédiatement. Ordonna le pilote.
Les passagers obéirent et tentèrent de se rassurer les uns les autres.
Daniel prit Karen dans ses bras et la plaça contre son torse. Karen ferma les yeux pendant que Daniel tenta d’apercevoir l’extérieur.
Soudain, l’avion fut touché par un grand choc électrique. L’éclairage fut perdue et l’engin perdit en stabilité.
- GARDEZ VOTRE CALME. Hurla le pilote, qui ironiquement avait l’air plus paniqué que ses passagers.
Daniel aperçut de la fumée émanant de l’un des turbines de l’avion.
Il hurla alors :
- Au feu !!
Tout le monde dans l’avion pleurait ou criait, courait dans tous les sens, en se cognant contre les parois de l’avion ou en trébuchant sur d’autres personnes qui voulurent prier au sol.
Le pilote pris une décision à son tour, il fallait se poser en catastrophe sur ce qui semblait être un désert, perdu, enseveli sous la neige et aucun signe de vie n’apparaissait à l’horizon.
Après quelques acrobaties aériennes, l’avion se posa brutalement sur le sol. Le pilote ordonna alors à tous le monde de quitter l’appareil le plus vite possible.

(Thème du désert enneigé : http://www.youtube.com/watch?v=XP1KY97QA0k )

Toute l’équipage se retrouva hors de l’avion, s’éloignant le plus possible de l’appareil. Le pire arriva, l’avion explosa sous l’effet du feu qui s’était propagé.
Les touristes ainsi que le personnel était sous la neige, perdus et engourdis par le froid. Ils n’avaient que sur eux, des tenues non adaptées à ce type de climat. A l’horizon, rien.
Il décidèrent de se concerter. Que devaient-ils faire ?
- Allons par ici ! proposa un premier.
- Non, non, ne l’écoutez pas, prenons ce chemin ! s’exprima une vieille dame.
- Et si nous…
- Taisez-vous !
- Non, toi tu la ferme !
Une dispute éclata. Chacun voulut promouvoir son idée, bien qu’hasardeuse, ils étaient sur de leur propre choix.
Daniel et Karen, de nature très entreprenante et aventurière, décidèrent de partir vers une certaine direction, guidés par l’instinct de Daniel.
Il avait gagné en confiance et sut trouver son chemin notamment grâce à son expérience contre l’épée maléfique.
Les autres regardaient Daniel et Karen s’éloigner du groupe, bouche bée.
- Si vous voulez nous suivre, dit Daniel, il va vous falloir être civilisés !
Le groupe acceptèrent, prirent le peu de bagages que chacun avait réussit à sauvegarder et se mirent en route.

Il faisait déjà nuit, le blizzard accentuait la difficulté à apercevoir quoique ce soit.
Karen et son compagnon avançait instinctivement en prenant soin de vérifier que le convoi est au complet. Ils marchèrent durant quelques heures sous ce froid hivernal. Certains insultaient Daniel pour sa décision et d’autres se lamentaient de leur sort.
Cependant Daniel était convaincu que le chemin était bon. Ils avancèrent avec peine dans la neige profonde, le pied s’ensevelissait à chaque pas.
Alors qu’il allait abandonner, Daniel aperçut une légère lumière provenant au loin.
Tout le monde se réjouirent et se mirent à courir en direction de la faible lumière.
- Si ce n’est pas une lumière artificielle… ce ne peut être qu’Andrea, se disait Daniel, amusé et soulagé. Dans tout les cas, rajouta t-il, cela ne peut être que bénéfique.
Des enfants couraient et se vautraient sur la neige. L’ambiance était devenue plus festif .
Soudain Daniel tomba en arrière après s’être reçu une grosse boule de neige de la part de sa dulcinée qui riait aux éclats.
- Attends toi, tu va voir un peu !
Karen prit de l’avance tandis que Daniel lui courait après. Il parvint à la rattraper, et les deux tourtereaux se roulèrent dans la neige tels les enfants qui les entouraient.

Enfin, tout le monde aperçurent un grand édifice, d’où provenait la lumière. C’était un énorme chalet.
Ils se précipitèrent tous à l’intérieur. C’était un chalet simple, accompagné par un feu de cheminée revigorant qui provoquait une ambiance chaleureuse et conviviale. Les occupants du chalets invitèrent les réfugiés à partager le repas de réveillon.
Après s’être à nouveau régalé, Daniel alla s’assoir près de la cheminée en compagnie de Karen. Chacun regardant la grande pendule murale.
- C’est bientôt l’heure , fit remarquer Karen.
- On fait le décompte ?
Seulement le couple chantonna alors le traditionnel :
- Trois, Deux, Un… >>

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31 décembre 2012 à 09:45:37

<< Le réveillon de Gatien. (Sixième partie)

Bien loin des métropoles et des cérémonies prestigieuses, se trouvait un homme qui marchait main dans la main avec sa chère et tendre dulcinée, Ingrid, sur les plages sud-africaines. Les yeux rivés vers les constellations qui illuminaient un ciel chargé de noir, la jeune femme posa sa tête sur les épaules de son amant. Ses longs cheveux, ondulés, dorés, se mariaient à merveille avec une paire d'yeux ambrés. Ses longs cils réclamaient sans cesse de l'attention de l'homme qui lui tenait ses doigts fragiles. Il n'avait jamais aimé une femme comme Ingrid. Ingrid... Libre comme l'air, l'esprit sauvage, passionné, elle avait trouvé en Gatien son équivalent masculin. L'homme aux cheveux châtains et aux yeux clairs lui sourit, et l'embrassa tendrement. Les deux aimaient cette vie simple, éloignés de la France. Une année plus tôt, la mort de Mufasa, père adoptif de Gatien, avait troublé l'âme de l'ancien arlequin du Summum. Mais grâce à l'amour et à la gentillesse d'Ingrid, il était comblé, et ne pensait plus à rien d'autre. Il écarta la frange de sa copine pour mieu lui baiser le front.
- Mon amour, lui dit la femme, cette journée sera la dernière pour moi.
- Ingrid, ne dis pas de bêtises, s'il te plaît. Il te reste encore longtemps à vivre.
- Pas aussi longtemps que tu ne le penses. Mes poumons ne supportent plus grand chose, maintenant.
- Ingrid, arrêtes...

Les dires d'Ingrid empoisonnaient le coeur de Gatien. Il la savait condamnée, mais il ne désirait qu'une chose : Qu'elle reste à ses côtés. Ses yeux étaient pourvus d'eau, mais il retenait ses larmes afin de ne pas dévoiler ses faiblesses. Ingrid l'avait remarqué, et lui serra la main avec amour.
- Gatien. Je t'aime.
- Je t'aime aussi, Ingrid.

Elle lui lâcha la main, et trempa ses pieds dans l'eau succulente. Il n'arrivait pas à décrocher son regard sur la physionomie élancée, la longue robe, légère, colorée, imprimée de motifs africains, de la belle allemande. Elle riait, tournait sur elle-même. Gatien était ravi de la voir ainsi. Mais ce sourire trahissait un sentiment de crainte. Il avait peur de la perdre, à chaque seconde. Sa belle robe était trempée. Elle prit son amant par la main, et le poussa dans l'eau. La chemise et le bermuda blancs de l'homme étaient mouillés. Il courait après elle, elle ne cessait de rire. Sa voix, à la fois mélodieuse et enjouée, ne le laissait point indifférent. Elle tomba sur le sable, prise par un fou rire interminable. Il se coucha à côté d'elle, trempé de la tête aux pieds lui aussi. Ils s'embrassèrent. Après un long baiser, elle caressa le visage barbu de son ami, et le dévorait des yeux. Il regarda sa montre, et annonca d'une voix chaleureuse :
- Dans exactement dix... neuf... huit... sept... six... cinq... quatre... trois... deux... un...>>

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Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:47:15

<< Le Bal. (Septième partie)

Le manoir dans lequel vivait un couple de nobles français impressionnait par sa beauté. Il impressionnait par sa cours magnifique, là où étaient plantés de nombreuses fleurs de toute les couleurs, de roses rouges, de camélias et des aubépines blancs en passant par des pétunias roses et mauves. Il impressionnait par sa somptueuse fontaine, à l'italienne, baroque, construite par les plus grands sculpteurs de la région. Il impressionnait par l'élégance et la finesse de ses salons, de sa salle de bal, immense, lumineuse, classique. Les lustres ne manquaient pas dans la salle. Les miroirs ornaient les murs, dorés, de la salle de bal. Beaucoup de tableaux représentaient le seigneur Raphael Sorel et son épouse Madeleine. Le plus beau des tableaux les représentant faisait un mètre vingt de large et un mètre quarante de hauteur. Dessus, Raphael Sorel était assis dans un fauteuil de velours pourpre. Sa peau extrêmement pâle et ses cheveux blonds s'opposaient avec un costume noir, d'une valeur remarquable. Son épouse, Madeleine Sorel, se tenait debout à ses côtés. Les deux mains posées sur l'épaule gauche de son mari, elle arborait de longs cheveux noirs, un teint très blanc, des paupières chargées de poudre sombre, et des lèvres peintes de rouge sanglant. Elle était affublée sur le tableau d'une belle robe en satin bleu nuit, et de gants de la même couleur.
Le seigneur Raphael Sorel, chevauchant son fidèle destrier, posa pied à terre, et ordonna à ses serviteurs de ranger le cheval dans son écurie. L'un de ses serviteurs poussa un cri:
- Qu'y a t-il donc, cher ami ? lui demanda Raphael.
- Monseigneur... Le cheval m'a "crotté" dessus.
- Ahah, voilà qui est drôle ! Que veux-tu que je te dise ? Si il t'a "crotté" dessus, comme tu le dis si bien, tu n'as qu'à te débrouiller... "Crotter", ah, terme insensé.

Il entra, fièrement, dans sa demeure, et s'installa sur le fauteuil en velours pourpre. Il ordonna à un de ses serviteurs de lui enlever ses bottes.
- Perceval ! Mes bottes ! Enlève mes bottes.

Le serviteur s'inclina, monta sur les jambes de Raphael, et essaya de lui enlever les bottes. Mais... Il n'y arrivait pas. Raphael commencait à s'impatienter. Il lanca beaucoup de jurons à son domestique, qui essayait tant bien que mal de retirer les bottes. A force d'entendre des insultes à son égard, la patience du domestique avait atteint sa limite.

( Scène Raphael/Serviteur : http://www.youtube.com/watch?v=wD1DjmFPDpw )
Perceval tira son maître dans toute la pièce. Raphael hurlait de douleur, et injurait, frappait le pauvre jeune homme. Lui qui n'aimait point Monsieur Sorel, prenait un malin plaisir à lui tordre le pied. Il le poussa au sol, le prit par les deux pieds et le fit tournoyer plusieurs fois avant de le balancer contre un meuble qui contenait beaucoup de porcelaines. Alertée par le bruit, Madeleine fit irruption dans la pièce.
- Perceval ! Perceval ! cria t-elle à l'homme.

Le serviteur repoussa la femme, qui tomba en arrière. Au même moment, Raphael se releva, et frappa d'un coup de poing le jeune homme. Une domestique arriva par l'autre porte de la pièce pour défendre son ami Perceval, mais le seigneur Sorel enchaîna plusieurs coups de poings et coups de pieds qui terrassèrent la jeune femme. Madeleine empêcha son mari d'en faire plus.
- Il me hait ! Il me hait, je le sais !
- Enfin, mon cher, laisse les tranquilles !
- Elle me hait aussi celle-là !
- Calme-toi, et laisse-les regagner leurs tâches ménagères. J'ai une nouvelle qui va très certainement te réjouir.
- Oui ?
- J'ai organisé une très grande fête qui aura lieu ce soir, dans la salle de bal. N'oublie pas que nous sommes le dernier jour du mois de Décembre, et que, demain, à minuit, sonnera l'heure d'une nouvelle année.
- Ah ! La bonne nouvelle ! A quelle heure commence les festivités ?
- Aux alentours de vingt et une heure trente, mon cher.
- Parfait. Il est à peine quinze heures. Cela me laisse le temps de jouer au cricket.
- Et moi le temps de perfectionner ma voix.

Mais la journée s'écoula plus rapidement que prévu. Il était vingt et une heures, et les époux Sorel n'étaient toujours pas prêts.
- Ah ! Ma biche ! s'interposa Raphael. Il ne nous reste qu'une demie-heure.
- Oh ! Tu m'as coupé en plein travail ! Ma voix doit être parfaite pour ce soir.
- Mais regarde l'heure ! Oh, chut !
- Raphael, écoute-moi...
- Chut ! J'entends des carrosses arriver. Oh, mon Dieu ! Les invités sont là !
- Déjà ? J'avais dit vingt et une heures trente ! Paulette, Régine, Barberine, j'ai besoin d'être présentable en moins d'une demi-heure !

Les trois dames de compagnie de Madame Sorel s'empressèrent de trouver une belle robe et de coiffer, maquiller la dame. Raphael, lui, appela son barbier et son couturier. En une demi-heure, ils étaient fins prêts. Raphael portait un magnifique costume pourpre, moulant (Costume n°2 de Raphael dans SCV) tandis que Madeleine portait une splendide robe faite de plumes noires (Robe de Madeleine : http://static1.puretrend.com/articles/1/53/32/1/@/544596-lucy-liu-craque-pour-la-robe-de-637x0-3.jpg ). Des gants du même ton et un collier de perles ornaient son noble cou.
Les invités étaient conduits dans la salle de bal. Parmi eux, figuraient Ayumi Kazama, Antonio, Lucius, Sangreal, Kamen Laars, les quatre Orbus, Maior, et les créateurs du temple du Summum, Phileas et Andrea.>>
- Papa ? Maman ? Vous avez participé à la fête ?
- Ce n'est qu'une histoire, mon enfant...

<< Tout les convives attendaient la venue des époux Sorel. Le garde tapa trois fois de son bâton en or, puis dit:
- Monseigneur Sorel, et son épouse Madeleine Sorel, née Montmorency.

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31 décembre 2012 à 09:48:48

<< Le Bal. (Huitième partie)

Le couple s’avanca lentement, descendant les marches de marbres qui ornaient la salle du bal.
Raphael tenant la main de sa femme. Leur démarche était élégante et sensuelle bien qu’ils avaient l’air hautain.
Certains convives furent éblouis par temps de prestance, ce fut le cas d’Ayumi Kazama qui regardait le couple, la bouche grande ouverte. Primus ne tarda pas à mettre de force un toast beurré dans la bouche de celle-ci qui s’étouffa.
D’autres personnes restaient de marbre, Maior, Kamen , les orbus et Sangreal étaient plus attirés par le buffet somptueux que le couple qui venait de faire leur entrée.

- Bienvenues à vous tous réunis ! s’exprima Raphael en lâchant la main de sa compagne.
- Nous vous avons réunis ici ce soir pour fêter le réveillon du nouvel an. Mais aussi car l’auteur voudrait s’excuser du fait que certains seront absents de Summum II, donc vous êtes ressuscités, ou bien juste appelés pour venir vous amusez avec nous. Oui NOUS ! insista Madeleine.
Les invités applaudirent, notamment à cause d’un chauffeur de salle qui n’était autre que Patroklos qui levait une pancarte dont l’inscription était : « Applaudissez, où ils vont me transformer en canard confit ! »
Les époux arrivèrent enfin devant leurs spectateurs. Ils saluèrent chacun leur tour les invités en leur serrant la main.
Après avoir serrer la main de toutes ces personnes, Raphael s’essuya la main sur les bas d’une des servantes.
- Pervers ! s’écria t-elle et gifla l’homme qui l’avait molestée.
Madeleine avait disparue. Elle avait pris pour cible un jeune dont elle en a entendu les prouesses. C’était Shad. Elle le chercha du coin de l’oeil et l’aperçut…
- Finalement, je pense que je vais renoncer… dit-elle en voyant Shad qui tenait dans ses bras son ami Kenny d’une façon « un peu trop osée » Elle s’arrêta et entendit :
- Oh Madame Madeleine, vous avez de la vaine. Dit une voix grave. Je me nomme Primus, m’accorderez-vous cette danse ?
Madeleine, l’air agacée lui répondit :
- Mon cher Monsieur trop âgé, je vous signale que la musique n’a même pas débuté, les musiciens ne sont même pas présents…
- Euh… ah oui… mais…
Avant même qu’il n’ait pu finir sa phrase, Primus constata que Madeleine était déjà à plusieurs mètres de lui. Elle se dirigea vers Antonio, les mains sur les hanches avec une démarche de tigresse.
- Bonjour, jeune homme…

Une voix survint tout à coup de la foule :

- Bien la cougar en manque de jeune muscle ? Bien de faire la Namco inversé et faire dégager les vieux mâles ?
Raphael s’approcha de l’intrus et l’interrogea d’une façon orgueilleuse !
- Qui es tu infâme intrus ?
- Bien de pas savoir mon nom ? Bien que je suis Oscar ? Bien d’être bottom-tier Raphael ?
Des rires retentirent dans la foule. Pendant ce temps, Madeleine et Antonio avaient déjà disparus de la grande salle. Raphael tenta de mettre la main sur Oscar mais il ne parvint pas car ce dernier s’était volatilisé.
- Etrange… se dit-il. Je me demande où est parti mon chauffeur de salle ? Il doit surement être en train de prendre du bon temps, qu’importe. Les musiciens arrivèrent et débutèrent à jouer. Certains dansaient timidement, d’autres se goinfraient autour du buffet et d’autres propageaient des cancans :
- Regarde moi cette vieille trainée ! dit Vivi en s’adressant à Ayumi. Nan mais regarde sa tenue, c’est juste un bout de ficelle relié par un autre bout de ficelle !
Ayumi répondit :
- Ah tu parles de Ivy ? Ne t’en fait pas, je ne pense pas qu’elle aime les hommes…
- Ouai mais regarde son arme ! La copieuse !
Cette femme en question, Isabella Valentine, profitait de la soirée comme elle le pouvait, rejetant les avances de Lucius et de Sangreal, elle aussi s’empiffrait avec le buffet, et se régala de crevettes accompagnés de toast au foie gras.

De l’autre côté de la salle, Hilde, Mezame, Tira et Pyrrha discutèrent amicalement. Tira décida d’impressionner ces trois interlocuteurs en exécutant quelques pirouettes autour de son cerceau, l’air jovial. Hilde et Mezame applaudirent. Cependant Tira se fit une entorse et tomba sur les fesses. Pyrrha, amusée se mit à rire ce qui énerva Tira. La jeune fille aux couettes attrapa la blonde par les cheveux et tira violemment, tout en fessant sa proie.
- Petite garce, comment oses tu te moquer de moi ? Je suis gentille en l’espace d’une soirée et t’en profites hein ! Tiens ! Tiens ! Et ça c’est pour avoir fait un plan avec Monsieur Bruce Parker, trainée ! Grognasse ! et… reviens là !!!
La jeune grecque parvint à s’échapper de l’emprise de Tira et courut à travers la salle.

Raphael se sentait comme un dieu lors de cette sauterie. Il valsait seul en tournant gracieusement, en écrasant les pieds de ses invités par la même occasion. Puis soudain il aperçut Ayumi.
- Hum… Une jeune fille. Se dit-il affamé.
Ayumi discutait longuement avec Vivi, du commérage à propos de Pyrrha qui se faisait toujours poursuivre par Tira.
- Bonjours jeune damoiselle !
- C’est bonsoir déjà. Fit remarquer Vivi en levant un sourcil.
- Toi la fille en bleu, laisse nous ! Va rejoindre ton ami aux gros nichons là-bas, habillée de façon insensée.
Suite à cette comparaison, Vivi s’en alla en pleurant.
- Que me voulez vous ? demanda Ayumi.
- Ton cou. Euh je veux dire un petit coup avec toi. Euh enfin non je parle d’un petit coup de danse, de valse quoi !
Ayumi hurla mais malheureusement personne ne s’occupa d’elle :
- Ah ! Un pédophile ! Au secours !
Une autre voix retentit alors :
- Bien d’aimer Maxi, lui aussi un pédo ?
Ayumi se réfugia à l’extérieur, dans la cour géante, ornée de statues de pierre de grandes valeurs ainsi que des fleurs multicolores. La jeune fille s’arrêta et repris son souffle. Un grand CRAC se fit entendre.
- Bon maintenant je vais me retourner et m’assurer que personne ne m’a suivit.
Elle se retourna et vit avec horreur une tête de statue brisée sur le sol.
- Oh non !! J’ai cassé la statue.
Alors que son supplice venait de commencer. La statue entière chuta et entraina avec elle d’autres statues tels des dominos.
- Chuuuut !! Ne faites pas de bruits grandes statues ! se dit-elle en mettant un doigt devant ses lèvres.
Le tumulte n’avertit pas le moindre du monde, et Ayumi s’éclipsa en sifflotant avec un air innocent.

Madeleine revint du jardin, décoiffée, avec Antonio qui arrangeait sa veste.
Ils se séparèrent sans un mot et rejoignirent la salle de bal. Dès son entrée dans le salle, Madeleine se fit accostée par Lucius et Kamen.
- Voulez-vous dansez avec moi ? demanda Kamen.
- Non, trop vieux dit-elle.
- Hey mais je n’ai qu’une trentaine !
Madeleine l’ignora et continua son chemin. Lucius tenta lui aussi de la séduire.
- Etant votre époux dans Summum Tag, il se doit que nous dansions et que nous virevoltons à travers les cieux cette nuit !
- Très cher ami. Répondit-elle. Summum Tag est ANNULE. Que ne comprenez vous pas dans le fait que notre histoire n’est même pas officielle ?
Ceci dit, la femme fatale s’éclipsa à son tour à travers la foule en délire.

-Il me faut une autre personne pour danser… se dit Raphael.
Il aperçut alors au loin, une beauté rayonnante, elle était pure et belle, sa lumière était si chaleureuse que Raphael s’avança sans réfléchir… et heurta violemment un lampadaire, source de cette lumière.
- Quoi ? s’exclama t-il, humilié. Bon c’est pas grave je vais tenter de séduire celle-ci, elle me semble identique à ce lampadaire.
Il s’avança alors près d’Andrea qui semblait profiter de la fête.
Etonnement, il ne put l’approcher, une aura empêcha Raphael de la toucher.
- Madame ! Vous êtes si charmante, que diriez vous de valser avec moi ?
Andrea se retourna, et refusa poliment.
- J’insiste Madame ! Voyez vous, je suis un homme riche, je peux vous offrir de plus beaux vêtements que votre tunique blanche et si légère qui vous moule délicatement votre chute de rein si parfait.
Andrea perdit patience et se retourna, ignorant Raphael.
- Madame ! Dansez je vous prie ! Venez avec moi !
- Bon t’es lourd blanc-bec, elle ne veut pas de toi, car… je suis son mari !!
Phileas apparut derrière l’aristocrate, s’avança vers sa bien-aimée.

(thème de la valse Phileas/Andrea : http://www.youtube.com/watch?v=2Sb8WCPjPDs )

Phileas se courba devant sa chère et tendre épouse. Elle s'inclina doucement elle aussi. Il lui prit délicatement la main pour l'amener sur la piste de danse. Il posa une main sur la hanche de la femme, tandis qu'elle appuyait ses doigts sur l'épaule droite de son mari. La musique lancée, les deux époux tournaient lentement, avec magie, dans la salle de bal. La composition faisait frémir de plaisir la très lumineuse Andrea, dont la merveilleuse robe, blanche, flottait pendant qu'elle tournait, en rythme avec la musique. Ils ne cessaient de se fixer, et n'avaient point la sensation de danser parmi tout ses convives, mais sur de somptueuses nuées, limpides et pures. Une sorte de valse solennelle... Les hommes admiraient la stature et la prestance de Phileas pour son âge avancé, tandis que les femmes jalousaient quelque peu, secrètement, la belle robe d'Andrea et son teint de porcelaine. Les lustres éclairaient deux ombres blanches, harmonieuses, et fidèles. L'homme souriait à la femme, qui, sur son visage laiteux, laissait échapper quelques larmes de joie. Elle rêvait de ce moment là depuis bien longtemps, et son rêve s'était réalisé là, à ce moment précis. Les invités suivaient profondément la valse des deux époux. Même Primus, qui, pourtant, n'aimait guère ce genre de danse, restait captivé par la prouesse de Phileas et d'Andrea. Une fois la musique finie, il prit son épouse par la taille, pour mieux la retenir contre lui, gracieusement.

Des applaudissements retentirent. Siegfried, Sangreal, Tira, Mezame et Shad sifflèrent avec joie le couple harmonieux qui venait de finir leur prestation.
De l’autre côté, Raphael boudait dans son coin en croisant les bras et en défigurant Phileas et Andrea.
- Qu’avez-vous Ô mon époux ? demanda Madeleine qui apparut soudainement derrière le noble français.
- Ces deux compères nous volent la vedette ! C’est notre soirée ! Il faut la récupérer.
Madeleine accepta. Elle se mit au centre de la pièce et demanda l’attention des invités. Elle se mit alors à chanter…
Des verres se brisèrent, les vitres éclatèrent et les invités se bouchèrent les oreilles en maudissant la pauvre femme.
- Je vous pries de m’excuser, je n’ai pas pu m’exercer aujourd’hui.
Raphael se leva après s’être retirer les doigts des oreilles, prit la main de sa femme et se dirigea vers Phileas et Andrea.
- Vous vous croyez intéressant avec votre jeu de danse ?
- Evidemment mon gaillard. Répondit Phileas.
- Nous sommes les créateurs de Summum. Ajouta Andrea.
- Très bien… dans ce cas ! Je vous défie en duel de danse ! Si nous gagnions, vous partirez sur le champ, sinon vous aurez le droit d’annoncer la fin de l’épisode !
- Marché conclut !
- Maestro ! Choristes ! Orchestre ! MUSIQUE !

( thème du combat : http://www.youtube.com/watch?v=fuszGZaNQxo#t=0m19s )

Raphael empoigna violemment sa femme, tandis que Phileas souleva gracieusement Andrea dans les airs. Les deux couples firent une chorégraphie très rapide en rythme avec la musique. Le comte français fit tourner plusieurs fois Madeleine aussi vite qu’une toupie tout en conservant la grâce bien que mélangé à ce qui paraissait être du break-dance. De l’autre côté Phileas et Andrea firent des croisements, puis tournèrent à une vitesse impressionnante. Les invités observèrent étonnés et amusés. Chacun encourageait les deux couples et frappèrent des mains.
Raphael fit virevolté Madeleine dans les airs, en lui faisant faire des acrobaties, des pirouettes et des sauts périlleux, qu’il rattrapait avec perfection. Andrea passa par dessus Phileas, roula sur le côté, pris le bras de son époux et s’en servit de tremplin pour un enchainement aériens. Elle tournoya dans les airs sous les regards ébahis des convives, et rattrapa la main de son époux avec une seule main.
Madeleine, elle, fit quelques mouvements gracieux de la main avant de se jeter sur son mari en valsant très rapidement. Le combat de danse était très serré. Les deux couples impressionnaient la galerie. Cependant une erreur de la part de Raphael va leur déclarer perdant. En effet, en jetant Madeleine en l’air, il aperçut la beauté et le dynamisme du couple rival, mais ne fit pas attention à sa propre partenaire. Madeleine atterrit alors sur son époux, les deux, vautrés sur le sol.
La musique s’arrêta, et le peuple déclara Phileas et Andrea les deux grands gagnants.

Malgré cette tension, la fête continuait. Les invités s’amusèrent, discutèrent, colportèrent, et Tira poursuivait toujours Pyrrha. Patroklos et Oscar étaient toujours introuvables. Ayumi renversa le punch sur Maxi, dont le liquide transformait progressivement ses vêtements blanc en un tissu transparent.
Primus se moqua d’elle en l’appelant « Sunny ». Maior qui passait par là, tentait de se trouver une complice. Mais toutes les femmes refusèrent ses avances. Vivi se disputa avec Ivy. Hilde parlait du système économique et politique avec Antonio, ce qui l’agaçait au plus haut point. Les orbus dansaient entre eux.
Alors que la soirée battait en son plein, un bruit aigu retentit. Madeleine demanda aux serviteurs de donner à chaque invité une coupe de champagne et demanda l’attention à nouveau :
- Mes très chers invités, la soirée va bientôt toucher à sa fin. J’espère que vous vous êtes tous bien amusés ! Il est maintenant minuit moins un, je vous demande de faire le décompte, vous personnages de la fiction Summum, ainsi que vous, personnages de Soul Calibur V produit par deux inévitables glandeurs qui ne pensent qu’à satisfaire des pulsions masculines pourtant atypique en occident.
Tous en choeur , les personnages de Summum, mêlés aux personnages de la série légendaire comptèrent…
- TROIS !!!
- DEUX !!!
- UN !!!>>

P228 P228
MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:50:14

(Neuvième et dernière partie)

- C'est la fin de l'histoire, et je vous souhaite une bonne année ! déclara Andrea avec un grand sourire, en refermant le livre.
- Ouiiiii !!! Bonne année à tout le monde ! hurla Aeneas. Ah ah ah ! Je vais pouvoir retrouver mes jouets, youpiii !!!

Phileas prit sa femme par la taille, et l'embrassa avec tendresse:
- Bonne année ma belle.
- Bonne année, Phileas.
- Tu ne trouves pas que le conte comportait des passages un peu "osés" pour notre fils ?
- Je l'ai remarqué, aussi... Je savais que ce livre était drôle, mais j'ignorais complètement que certains passages étaient un peu... fous. Je ne pense pas que cela l'ai choqué, regarde-le... Il joue avec insouciance, mon amour. Profitons de ses moments avant qui ne s'échappent trop vite...

Et c'est ainsi que se termine l'histoire, sur les deux époux enlancés l'un à l'autre, spectacteurs de lumières rouges, vertes, bleues et blanches, qui explosaient dans la nuit étoilée.

P228 P228
MP
Niveau 10
31 décembre 2012 à 09:55:00

NOTES DE L'AUTEUR :

- Cette idée de faire un chapitre bonus sur les personnages de Summum fêtant le réveillon du 31 Décembre est venue de Sunny. Il m'a proposé d'écrire avec lui, j'ai accepté. Sunny s'est chargé de la deuxième, troisième, quatrième, septième, et huitième parties. J'ai écrit la première, la sixième, la valse de Phileas et d'Andrea, et la dernière partie. Il faut surtout féliciter Sunny pour son travail.

Bonne lecture !

Zato24 Zato24
MP
Niveau 8
31 décembre 2012 à 10:33:48

J'ai tout lu et franchement je dois dire que j'ai adore.

Je comprends maintenant pourquoi Sunny voulait savoir quel etait mon projet de voyage: Le Canada.

Aller, bonne fete et Bonne annee.

Leviator-shiney Leviator-shiney
MP
Niveau 13
31 décembre 2012 à 15:07:22

Eh bien lire d'un seul trait le chapitre le plus long de Summum c'est impressionnant !
Tout les passages font rire: Bruce qui voit sa famille en otage à la télé, la pauvre Sunny qui enchaîne les gaffes, le crash de l'avion (je suis sadique), et le bal de Raphael. :bave:
Cruche qu'est cette Ayumi, je n'aurais pas refusé les avances de Raphael moi ! :noel: Jerry du troll qui s'est incrusté à la partie :rire: Jerry aussi de Madeleine qui joue à la cougard :noel: "trop vieux" pour Kamen et "Summum Tag est annulé" pour Lucius ... ^^ Pauvres Raphael et Madeleine qui perdent contre Andrea et Phileas, que c'est dommage. :hap:

J'adore, un grand bravo à Sunny et à Anthony ! :coeur:

Bruce_Parker Bruce_Parker
MP
Niveau 12
01 janvier 2013 à 09:58:53

Maior qui n'arrive pas à trouver de cavalière, je ne suis pas surpris :rire:

Sinon bravo à vous 2 pour ce super boulot, qui plus est le plus long. Et tout ça pour bien finir l'année, je dis chapeau pour l'idée et pour le travail :bravo:

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