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Astal
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Test Astal
Profil de OldSchoolBobby,  Jeuxvideo.com
OldSchoolBobby - Journaliste jeuxvideo.com

La nostalgie n'est pas toujours bonne conseillère. Quand elle nous permet d'échapper à la bêtise d'un mode de vie pour retrouver celui d'antan, elle nous empêche en même temps de goûter les belles nouveautés de notre époque. Avec l'évolution rapide du jeu vidéo, la nostalgie occupe ainsi dans notre loisir une place de plus en plus importante : phénomène du rétrogaming, retour en force de la 2D à travers la scène indépendante, les récents New Super Mario Bros., développement de nouveaux moyens pour accéder aux anciennes machines (émulation, cartouches flash, rééditions et compilations...), tout ceci nous ramène bon an mal an vers un supposé "Age d'or" du jeu vidéo. Ce n'est pourtant pas toujours pour le meilleur, comme nous allons le voir avec Astal...

Astal

Astal ? C'est, sur le papier, une 2D superbe, des graphismes réalisés à la main, une animation très poussée, un univers taillé dans les pierres précieuses et des effets en veux-tu en voilà. Bref c'est une démo graphique, destinée à montrer sans détours que la nouvelle console de Sega est bien la reine de la 2D. L'offensive commence d'entrée de jeu par deux séquences animées, durant lesquelles une narratrice nous conte l'histoire du monde de Quartilia, façonné par la déesse Antowas à l'aide de pierres précieuses. Astal, né d'un rubis, est chargé de protéger la jeune Leda, née d'une émeraude et capable de créer la vie. Ils vivent dans la paix jusqu'au jour où le démon Jerado crée Geist, son homme de main, afin de capturer Leda et de transformer Quartilia. A vous de l'en empêcher ! Non, car en fait Antowas se réveille, détruit elle-même Jerado, puis bannit Astal qui, dans sa folie protectrice, avait ravagé le monde de Quartilia. Alors que la déesse replonge dans son sommeil, Geist resurgit et kidnappe de nouveau Leda pour reprendre les sinistres desseins de Jerado... A vous de l'en empêcher, cette fois ! Au-delà de son petit faux-départ, l'histoire enfantine d'Astal se laisse suivre à condition de ne pas trop lui en demander. De très jolies illustrations parsèment le jeu et compensent un casting de voix tantôt correct tantôt ridicule (notamment sur version américaine), au service d'un récit qui, dans le fond, reste lui-même au service de la patte graphique du jeu.

Astal
Le voyage commence...
On connaît l'histoire. La Saturn a été conçue pour être la console la plus performante en matière de 2D, puis s'est vue balayée par la PlayStation alors que Sega finit par essayer de rattraper son retard dans le domaine de la 3D. Astal est donc un vestige de cette première ambition et, de ce point de vue, le soft nous fait clairement regretter que si peu s'y soient risqués : les sprites, tout simplement surdimensionnés et incroyablement animés pour un jeu de plates-formes, se promènent dans des décors splendides, eux aussi animés parfois. L'aspect technique est bardé d'effets de lumière, de zooms, de rotations, et les différents plans de la Saturn (l'un des points forts de la machine) sont exploités de bout en bout pour permettre à cet univers fait main d'étinceler comme il se doit. On se plonge volontiers dans l'ambiance... On s'étonne face au Mauvais Œil... On vogue le long de la Rivière des Rêves... On contemple la majesté des Plaines de la Destinée... On oublie tous les détails techniques... On est réveillé par la réalité.

Astal
C'est magnifi- YATTAAA!!
Astal est beau, mais décevant. Et donc, en plus, agaçant, car le soft passe pour ainsi dire son temps à saboter sa propre réussite. L'animation d'Astal est si fluide, presque coulante, que la jouabilité en prend quelques coups, de même que le joueur qui ne parvient pas à deviner clairement où sont les limites des sprites, ou qui dérape en utilisant le laborieux dash du personnage. Il arrive très rarement que ce défaut soit favorable (un saut in extremis, un ennemi pas si proche qu'on le pensait), mais le plus souvent, on se retrouve avec un point d'énergie en moins, ou une vie de perdue. On doit alors recommencer le niveau en cours depuis le début, au risque de voir enfin que les décors sont en réalité un peu vides pour la plupart, et pas toujours aussi inspirés. Sega a choisi la continuité avec ce que cela a de mauvais : un jeu de plates-formes qui enchaîne les niveaux "à thèmes" (forêt, caves, lave, glace...) sans véritable personnalité en dehors de son style dessiné à la main. On regrette déjà Ristar, sorti sur 16-bit seulement deux mois plus tôt ! Aux pieds d'Astal, un effet miroir dans la glace tente de nous réconforter. On remarque que cet effet est purement gratuit. C'est joli, mais on regrette quand même Rocket Knight Adventures, sorti sur Mega Drive... deux ans auparavant !

Astal
Sea of Clouds est une bouffée d'air frais. Sauf quand Astal se penche au bord d'une plate-forme.
Et pourtant, on aimerait rester enchanté par la beauté du soft. Car l'enchantement opère ! Le souci, c'est qu'il est régulièrement plombé par un détail. The River of Dreams, même The River of Dreams, l'un des niveaux les plus réussis du jeu de par son atmosphère originale, tombe dans le panneau : à la fin, la sympathique créature qui nous servait d'embarcation... s'encastre soudain dans le sprite d'un morceau de terrain. Et Astal a terminé le niveau, alors il crie “YATTA!” comme à chaque fin de niveau, complètement à côté de la poésie censée se dégager du jeu (et tout autant à côté de la difficulté du titre, nous y reviendrons). L'ambiance sonore ne redresse pas la barre avec des voix le plus souvent passables, mais des effets sonores hors-sujet voire irritants. Le système de coopération avec l'oiseau, rencontré au début du jeu, nous inflige notamment une alerte permanente tant qu'on ne se sert pas des possibilités de coopération (appuyer sur l'une des gâchettes L ou R ne fait que couper cette sonnerie pendant quelques secondes). A nouveau Sega saborde son propre jeu, car les musiques sont plutôt sympathiques. Elles souffrent de l'aspect niveaux "à thèmes" en se contentant de décorer chacun d'eux, mais se révèlent de plus en plus recherchées au fil de l'aventure (The River of Dreams encore une fois, mais aussi Sea of Clouds, Glacial Rift, The Plains of Destiny, etc.). Il y a même un peu de bon quand on se risque à écouter en détails, comme les cris des chauves-souris du niveau Into the Darkness, qui composent une petite mélodie et non un tumulte de bruitages. Car l'enchantement opère on vous dit ! Le souci...

Astal
Ce boss va m'esquiver tout seul et me laisser l'attaquer ! Ciel ! Que faire ?!
Le souci, enfin, c'est le gameplay. Astal est jouable, soyons clairs, mis à part les petits problèmes déjà mentionnés, le personnage répond assez bien et dispose d'une bonne panoplie de mouvements. Notre héros peut vaincre ses ennemis en leur sautant dessus, ou en les frappant en plein saut, mais aussi les attraper et les balancer en arrière, les souffler d'un puissant coup de gorge, ou même créer un petit séisme pour les étourdir. Le véritable problème est que le jeu reste incroyablement linéaire tout du long, à tel point qu'on a parfois l'impression de jouer à un beat'em up ennuyeux. On avance. On tape. On saute. Repeat. YATTA! Les variations sont trop rares et trop timides pour bousculer ce schéma, même lors des boss, et la grande force physique d'Astal (capable de soulever des arbres et des rochers énormes) sert plus à flatter l'œil qu'autre chose. Il faut compter sur les niveaux (voire sur le seul niveau) où le vide est véritablement dangereux pour nous offrir quelques séquences de plates-formes dignes de ce nom. Il y a tout de même quelques ennemis coriaces, mettant à profit les nombreux coups d'Astal, mais les niveaux restent trop courts pour laisser quoi que ce soit se mettre en place.

Astal
L'argument coup de cœur du jeu en une image.
Alors certes la difficulté toute relative de certains niveaux en prolonge la découverte, mais ces niveaux sont rares et surtout la difficulté est mal dosée. Tolérables sur version japonaise (5 points d'énergie, continues infinis), les sursauts de difficulté deviennent tout simplement lourds sur version américaine (3 points de vie, 1 continue), puisque le soft nous impose des petits défis peu clairs ou gâtés par les problèmes de jouabilité, comme le montre parfaitement le combat contre le cinquième boss. L'idéal pour s'en sortir, et pour rendre l'expérience Astal un peu moins décevante, est de s'en remettre au sympathique mode coopératif. Dirigé par l'I.A. en mode solo et limité à quelques tâches, comme récupérer de l'énergie, attaquer un boss, ou immobiliser une plate-forme, l'oiseau qu'incarne le second joueur est capable de voler en toute liberté, de réaliser ses propres attaques, et même une super-attaque en combinaison avec le souffle d'Astal (difficile à exécuter cela dit). L'entraide est vraiment de mise car Astal ne peut plus compter sur l'énergie rapportée par l'oiseau en mode solo, mais doit toujours se soucier de celle de son ami s'il souhaite qu'il puisse l'aider dans sa quête. En fin de compte, Astal paraît donc être un jeu agréable à découvrir avec son petit frère ou sa petite sœur, par exemple. Le problème, c'est seulement qu'on reste très loin du chef-d'œuvre de la Saturn loué par la majorité des tests amateurs ou par certains magazines. Vous voilà prévenu.

Les notes
  • Graphismes17/20

    ''Astal'' n'est pas beaucoup plus qu'une démo graphique, mais reste une excellente démo graphique pour la jeune Saturn. L'œuvre de Sega est souvent comparée à ''[http://www.jeuxvideo.com/jeux/jeu-58639/ Rayman]'', autre bijou de la 2D sorti quelques mois plus tard. Cependant le jeu de Michel Ancel éclaire les limites de son rival : manque de personnalité, pixellisation parfois importante et regrettable (Volcanic Valley), bestiaire d'ennemis certes cohérent avec l'univers des pierres précieuses mais totalement inintéressant... Incontestable réussite technique embellie par son style fait main, ''Astal'' souffre trop de gros et de petits défauts pour s'imposer comme un chef-d'œuvre.

  • Jouabilité11/20

    Avec un level design tout ce qu'il y a de plus plat et une difficulté risible dans l'ensemble, ''Astal'' n'est tout simplement pas un bon jeu de plates-formes. Sega déçoit beaucoup ici, de façon assez incompréhensible, et on a finalement l'impression que le titre est destiné aux plus jeunes (qui seraient alors – comme trop souvent – pris pour des attardés). Les combats contre les boss servant fréquemment de gourmandises graphiques, ils ne relèvent malheureusement pas le niveau (sans parler des quelques fois où, en mode solo, votre oiseau s'occupe du boss à lui tout seul...). Le mode coopératif fondé sur l'entraide de personnages différents est en revanche bien fichu, et c'est peut-être par lui qu'il est conseillé de découvrir le jeu, malgré tout.

  • Durée de vie7/20

    La réalisation flatteuse est à peu près le seul élément de rejouabilité ici, si on en apprécie le style et si l'on souhaite s'y replonger le temps d'une petite partie en solo ou en coopération. L'aventure est dans tous les cas très courte, et peut même agacer par ses pics de difficulté (surtout sur version américaine). En mode solo, faites attention car l'oiseau rapporte parfois une vie au lieu d'un fruit. Ça peut vous éviter de devoir tout recommencer à cause des problèmes de gameplay vers la fin du jeu...

  • Bande son13/20

    Il y a certaines erreurs impardonnables. Une bande-son qui mutile l'atmosphère du jeu en fait partie. Et les musiques ont beau être sympathiques et de plus en plus recherchées, les effets sonores et les voix manquent trop souvent leur sujet. Le doublage japonais, davantage en accord avec l'univers propre à ''Astal'' (créé par Sega of Japan rappelons-le), reste plus convaincant que les voix anglophones assurées par Lani Minella.

  • Scénario11/20

    Simpliste, prévisible, banale, l'histoire du jeu ne cherche pas les complications et s'évertue principalement à rendre un peu vivant ce monde minéral. On peut sans problème s'en contenter pour un jeu de plates-formes, et même être touché par certains moments, mais encore une fois la qualité des doublages laisse à désirer.

Astal est un beau gâchis. Un de ces jeux qui s'illustrent dans les magazines et nous font rêver, mais se révèlent décevants manette en mains. Aujourd'hui idole des nostalgiques de la Saturn, la console mal aimée du grand Sega, Astal continue de s'illustrer et de décevoir, même si une bonne dose d'indulgence ou de mauvaise foi permet d'apprécier le titre. C'est à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle. Puisque vous semblez aimer les jeux de plates-formes en 2D, nous vous conseillerons plutôt l'excellente version Saturn de Rayman, le cocktail déjanté Gex, ou encore l'adorable et méconnu Keio Flying Squadron 2.

Note de la rédaction

11
18.6

L'avis des lecteurs (5)

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