Après un exercice fiscal 2018/2019 record et trois années de croissance consécutives, Bandai Namco ralentit le rythme : la firme nippone, présente dans les secteurs du jeu vidéo, de la musique, du jouet ou encore de l'animation, a enregistré des résultats financiers solides pour l'exercice clos le 31 mars 2020, mais en baisse par rapport à l'année précédente.
Si l'on isole les résultats de la branche dédiée au jeu vidéo sous toutes ses formes (appelée Network Entertainment), Bandai Namco a réalisé un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros et un bénéfice opérationnel de 372 millions d'euros, contre 2,9 milliards d'euros et 403 millions d'euros lors de l'exercice précédent. Pour comparer avec le segment équivalent chez d'autres firmes nippones, il s'agit tout de même d'un bénéfice opérationnel annuel supérieur à celui de Konami (366 millions d'euros), Square Enix (300 millions d'euros), Capcom (199,1 millions d'euros) ou encore Sega (129 millions d'euros).
Période | Chiffre d'affaires | Bénéfice opérationnel | Bénéfice net |
---|---|---|---|
Avril 2019 à mars 2020 | 6,1 milliards d'euros | 668 millions d'euros | 489 millions d'euros |
Avril 2018 à mars 2019 | 6,2 milliards d'euros | 712 millions d'euros | 537 millions d'euros |
Bandai Namco a enchaîné les sorties de jeux à licence durant cette année fiscale, avec notamment Super Dragon Ball Heroes : World Mission , SD Gundam G Generation Cross Rays , Doraemon Story of Seasons , One Punch Man : A Hero Nobody Knows , My Hero : One's Justice 2 ou encore One Piece : Pirate Warriors 4 . Les deux succès les plus notables sont Code Vein (1 million de ventes en cinq mois) et Dragon Ball Z Kakarot (1,5 million de copies écoulées en 1 semaine). Plusieurs titres ont également passé des cap symboliques, dont Dark Souls III (10 millions de ventes), Dragon Ball Xenoverse 2 (6 millions de ventes) et Tekken 7 (5 millions de ventes).
Au total, l'éditeur a distribué (et vendu en téléchargement) 24,5 millions de jeux contre 27,6 millions l'année précédente, sachant que l'objectif initial était de 26 millions. La franchise la plus lucrative reste bien entendu Dragon Ball avec son chiffre d'affaires d'1,1 milliard d'euros, loin devant Mobile Suit Gundam (662 millions d'euros), One Piece (295 millions d'euros) et Kamen Rider (264 millions d'euros).
Pour ce qui est de l'exercice fiscal en cours (avril 2020 à mars 2021), la direction de Bandai Namco a préféré attendre avant de formuler ses prévisions en raison de l'incertitude entourant la crise sanitaire. S'il peut être sujet à modification, le planning s'annonce déjà chargé avec notamment Sword Art Online : Alicization Lycoris (17 juillet), Captain Tsubasa : Rise of New Champions (2020), Twin Mirror (2020), Digimon Survive (2020), Tales of Arise (2020), The Dark Pictures : Little Hope (2020) ou encore Little Nightmares 2 (2020). Bandai Namco s'occupera aussi de la distribution de Cyberpunk 2077 (17 septembre) et de Guilty Gear Strive (2021) sur certains marchés européens. Elden Ring et Scarlet Nexus sont quant à eux en développement, mais ne disposent pas d'une fenêtre de sortie.
Source : Bandai Namco