CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
News débat et opinion Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

Les dernières semaines nous ont permis d’avoir un avant-goût du futur du jeu vidéo. Entre l’annonce de Stadia et son système basé sur le Cloud Gaming d’un côté, et les premières ébauches des spécificités techniques de la nouvelle génération de l’autre, un parfum d’avenir flotte dans l’air pour notre média. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir une frange de joueurs encore réfractaire au changement : si leur position peut agacer et s’avérer parfois abusive, elle n’en reste pas moins essentielle dans un secteur si souvent ouvert à l’innovation. Car oui, il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo.

Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo

Avancer une telle idée sans verser dans la facilité intellectuelle ou la démagogie n’est pas des plus simple. Étroitement lié aux évolutions technologiques de notre ère, le jeu vidéo est une industrie à la fois soucieuse de ne jamais laisser passer le wagon de l’innovation et d’en être parfois la locomotive. Parler de conservatisme peut donc sembler au mieux ringard, au pire dangereux pour l’évolution du média qui risquerait alors de ne plus être capable de se développer sur les plans technologiques et commerciaux. Pourtant, la démarche est loin d’être loufoque et n’a pas à être extrême dans son raisonnement pour exister. Là encore, tout est affaire de mesure, d’équilibre et de cohabitation entre les différentes visions existantes de ce que doit être notre média.

Nous évoquions en préambule les nouvelles consoles, mais les jeux ne sont pas en reste. L’émergence des plateformes mobiles, l’explosion des coûts de développement des AAA, ou l’augmentation substantielle des catalogues de plateformes en ligne ne sont pas restées sans conséquence. De nouveaux modèles économiques ont émergé entre free-to-play, microtransactions, DLC, amenant progressivement au concept du jeu-service, tandis que l’abondance de titres sur le marché a régulièrement conduit à la pratique du mimétisme pour tenter de reproduire un succès en surfant sur une mode (Minecraft-like, Moba et Battle Royale, par exemple). De bons DLC, des titres parfaitement pensés pour les plateformes mobiles et des jeux peu innovants mais non moins excellents, nous en avons également eu beaucoup, signe que contrairement aux idées reçues, toutes ces nouveautés sont loin d’être seulement néfastes à notre média.

Minecraft, PUBG et Dota ont inspiré une large partie de l'industrie qui a proposé des concepts similaires

Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéoBillet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéoBillet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo

Mais il est aussi rassurant de voir que le jeu vidéo ne se contente pas de suivre des effets de mode, sacrifiant à chaque génération pléthore de styles de jeux sur l’autel de la sacro-sainte nouveauté. Nous l’avons déjà maintes et maintes fois évoqué ici, mais si plusieurs éditeurs ont choisi de s’orienter vers ces nouveaux secteurs, d’autres tentent de trouver un équilibre entre tradition et modernité ou même d’embrasser pleinement une vision presque anachronique. Une décision pas toujours couronnée de succès, mais qui a régulièrement su trouver son public au cours des dernières années. Menacé par la démocratisation d’internet ayant favorisé l’explosion du multijoueur en ligne, le jeu solo n’est certes pas le filon le plus rentable pour un éditeur, mais il continue de bien se porter. En terme de notoriété d’une part, puisqu’une immense majorité de récompenses de jeu de l’année continuent d’être attribués à ce type de production, y compris sur cette génération. En terme de chiffres également, en témoignent les excellentes ventes des AAA Sony par exemple, allant de Horizon Zero Dawn à The Last of Us en passant par God of War.

Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo

Difficile de ne pas aller sur ce terrain sans évoquer Red Dead Redemption II. S’il s’avère innovant du point de vue technologique et résolument moderne dans sa manière d’intégrer des évènements dans son monde ouvert, il reste également très conservateur sur sa prise en main et sa façon de vous narrer une histoire. Début février, il dépassait pourtant le chiffre hallucinant de 23 millions d’exemplaires écoulés : un total impressionnant au regard du style du jeu, mais qui reste une preuve directe qu’il n’y a pas que la modernité qui soit commercialement viable. Plus loin dans le temps, à l’heure des débuts de la HD et des shooters grands publics, l’émergence d’autres tendances comme les jeux indépendants ou le retrogaming confirmait déjà l’existence de plusieurs visions et donc de plusieurs marchés du jeu vidéo. Qui sont d’ailleurs loin d’être seulement passéistes, puisque chacun de ces courants et titres ont su aussi apporter leur lot de nouveautés et redynamiser à terme l’industrie en lui apportant des idées fraîches, pourtant nées à la base d’une démarche conservatrice.

Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo
Les premières informations sur la nouvelle génération, couplées à l’annonce de la plateforme Stadia par Google, auguraient d’une toute puissance du Cloud Gaming dans les années à venir. S’il sera sans doute omniprésent à terme, il reste essentiel de l’intégrer progressivement dans nos habitudes et de ne pas occulter d’un coup un marché encore important de joueurs n’ayant ni accès à cette technologie, ni le désir de s’y plonger pleinement dans l’immédiat. Pour avoir voulu précipiter l’arrivée du tout-dématérialisé, Microsoft s’est d’ailleurs pris les pieds dans le tapis en 2013 et a choisi de rétropédaler en proposant une nouvelle console proche de celle de Sony dans l’esprit, qui s’est pourtant avéré bien plus conservateur dans la communication sur les fonctionnalités de sa PlayStation 4.

Il est tout sauf populaire de l’avouer, mais ce choix a sans doute eu des conséquences néfastes, puisqu’il nous a peut-être empêché de bénéficier d’un système d’occasion et de partage de jeux dématérialisés qui aurait pu être intéressant pour l’industrie. Mais il n’est sans doute pas non plus étranger au fait que lors du prochain E3, Microsoft annoncera deux nouvelles consoles : l’une d’entrée de gamme mettant l’emphase sur le jeu dématérialisé, l’autre plus proche du concept classique d’une nouvelle console de salon. Une décision qui offre le choix aux consommateurs et tient donc compte des différents marchés, ce qui est donc une excellente nouvelle. La présence d’un lecteur de disque et de rétrocompatibilité sur la prochaine console de Sony, dont les premières spécifications techniques sont connues depuis quelques semaines, est également une bonne nouvelle pour le milieu puisqu’elle permet là aussi de ne pas l’orienter dans une seule et même voie.

S’opposer systématiquement au changement est contre-productif, mais en prenant le temps de l’appréhender et en ne laissant pas derrière lui ses paradigmes dépassés au premier abord, le jeu vidéo peut aussi tracer sa propre voie. La démarche peut avoir des effets positifs, en témoignent les coups de gueule poussés à l’encontre des lootboxes qui ont permis de pousser à davantage de régulation autour d’un système de mieux en mieux encadré. Râler pour éviter les dérives ou pousser notre média à bien peser le pour et le contre d’une innovation n’est donc pas toujours contre-productif, bien au contraire. La bonne santé de l’industrie du jeu vidéo dépend certes de sa capacité à prendre le train en marche, mais aussi de son désir de ne pas piétiner tout ce qui fait son histoire et sa diversité, puisque c’est aussi avec ces derniers atouts qu’elle pourra se bâtir un futur dans lequel chaque joueur trouvera son bonheur.

Billet : Il y a une place pour le conservatisme dans le jeu vidéo
Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
PsykoKilla PsykoKilla
MP
Niveau 21
le 24 juin 2019 à 14:38

"L'avancée technologique c'est bien mais pas toujours, et être conservateur c'est bien. Mais pas toujours."

58 lignes pour ça. Merci.

Lire la suite...
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Star Wars Outlaws
30 août 2024
3
Senua's Saga : Hellblade II
21 mai 2024
4
Solo Leveling : Arise
05 mai 2024
5
Kingdom Come Deliverance 2
2024
La vidéo du moment