On est bien d'accords.
Sinon rien à voir mais ton régionalisme breton est simplement fondé sur un respect de la culture, langue, traditions etc... ou considère tu que le peuple breton est véritablement oppressé ?
Sinon rien à voir mais ton régionalisme breton est simplement fondé sur un respect de la culture, langue, traditions etc... ou considère tu que le peuple breton est véritablement oppressé ?
Je pense que le peuple breton n'est pas oppressé dans le sens commun de la chose, si ce n'est par le système capitaliste. Cependant je considère que la Bretagne comme n'importe quelle région périphérique d'un pays possède un handicap économique, politique et surtout culturel assez important.
Dans le cas de la Bretagne, on peut l'illustrer par la diaspora bretonne tout le long du 20ème siècle de l'élite locale, c'est à dire une fuite de cerveaux.
Donc pour répondre à ta question, mon régionalisme se base sur un peu des deux (mais moins sur "l'oppression").
A noter que les 2 premières catégories se réfèrent assez bien au slogan travailler et décider au pays qui est n'est pas employé que dans les régions périphériques.
Le peuple breton n'existe pas, ou alors je réclame le droit d'appeler "peuple" n'importe quelle communauté locale à partir du moment où elle s'organise par elle-même. Remarque ça scierait bien mieux à une pensée anarchiste.
Ouais je vois.
Donc si on promouvait les langues régionales (avec un apprentissage par exemple), on mettait en place un système de démocratie participative locale, et une économie sur la base d'une socialisation et d'une utilisation des ressources locales (tout en préservant alors les échanges entre région de manière centralisée) ça te conviendrait ?
Si non, ce serait quoi alors plus précisémment ?
Et également, que penses tu des idées de Maurras quant à la décentralisation et au pouvoir local ?
Le 24 octobre 2015 à 17:20:24 Jyme a écrit :
Le peuple breton n'existe pas, ou alors je réclame le droit d'appeler "peuple" n'importe quelle communauté locale à partir du moment où elle s'organise par elle-même. Remarque ça scierait bien mieux à une pensée anarchiste.
Le peuple breton n'existe pas en effet car il ne s'est pas constitué totalement comme une nation.
Le 24 octobre 2015 à 17:27:01 TheRedWave a écrit :
Ouais je vois.
Donc si on promouvait les langues régionales (avec un apprentissage par exemple), on mettait en place un système de démocratie participative locale, et une économie sur la base d'une socialisation et d'une utilisation des ressources locales (tout en préservant alors les échanges entre région de manière centralisée) ça te conviendrait ?
Si c'est dans le socialisme, alors je dis Vive la France !
Et également, que penses tu des idées de Maurras quant à la décentralisation et au pouvoir local ?
Je regarderais.
Le 24 octobre 2015 à 17:34:10 Thomas_Walk_2 a écrit :
Le 24 octobre 2015 à 17:20:24 Jyme a écrit :
Le peuple breton n'existe pas, ou alors je réclame le droit d'appeler "peuple" n'importe quelle communauté locale à partir du moment où elle s'organise par elle-même. Remarque ça scierait bien mieux à une pensée anarchiste.Le peuple breton n'existe pas en effet car il ne s'est pas constitué totalement comme une nation.
Comment quelque chose peut tenter de constituer quoique ce soit si elle n'existe pas ? C'est paradoxale ce que tu dis. Tu affirmes à la fois que le peuple breton n'existe pas, mais en fait qu'il existe d'une certaine manière.
Les choses n'existent pas tant que nous n'en n'avons pas pris conscience, c'est aussi simple que ça.
Lisez Arthur de La Borderie.
"Si c'est dans le socialisme, alors je dis Vive la France ! "
Pas si régionaliste que ça en fait, non mais je cerne mieux ton idée
Le 24 octobre 2015 à 17:58:34 TheRedWave a écrit :
"Si c'est dans le socialisme, alors je dis Vive la France ! "Pas si régionaliste que ça en fait, non mais je cerne mieux ton idée
régionalisme =/= indépendantisme
Le 24 octobre 2015 à 17:44:08 Thomas_Walk_2 a écrit :
Les choses n'existent pas tant que nous n'en n'avons pas pris conscience, c'est aussi simple que ça.
Quelque chose qui attend d'être conscient existe dans un inconscient. Si elle n'existe pas, alors dans la conscience et d'ans l'inconscience il n'y a rien.
Le 24 octobre 2015 à 18:09:20 Jyme a écrit :
Le 24 octobre 2015 à 17:44:08 Thomas_Walk_2 a écrit :
Les choses n'existent pas tant que nous n'en n'avons pas pris conscience, c'est aussi simple que ça.Quelque chose qui attend d'être conscient existe dans un inconscient. Si elle n'existe pas, alors dans la conscience et d'ans l'inconscience il n'y a rien.
Quand je dis que ça n'existe pas, je dis que la réalité ne fais ressortir que le conscient, tandis que l'inconscient n'existe pas. C'est ce que je pense quand cela concerne un affect collectif.
Je vais quand même expliquer mon raisonnement :
En Europe de l'ouest aujourd'hui toute région est habité par des humains, il y a donc un agrégat d'humains qui y vie pour chaque région. Est que cet agrégat d'humain se considère forcement comme peuple donc comme communauté politique donc comme nation ? Non car cette non prise de conscience de lui même est remplacée par une prise de conscience de peuple à une échelle plus grande.
Prenons l'exemple de Paris et de sa banlieue. Est que les parisiens, loin de chez eux, se reconnaissent entre eux comme ayant en commun le fait d'être parisien ? Oui.
Est que les parisiens se constitue dans leurs esprits comme un peuple ? Non.
Pourtant lors d'épisodes révolutionnaires tel que la révolution française ou surtout la commune, les parisiens se sont reconnus comme une communauté politique et ont donc posé une ligne entre "eux" et "les autres".
C'est tout le principe de la prise de conscience d'un agrégat d'humain qu'il est un peuple ou du moins (comme dans le cas de Paris qui est un territoire de déracinés) une communauté politique.
Après savoir si ce sentiment d'être un peuple vient de l'inconscient collectif ou apparait ex nihilo, je pense que cela dépend du contexte.
Le 24 octobre 2015 à 17:20:24 Jyme a écrit :
Le peuple breton n'existe pas, ou alors je réclame le droit d'appeler "peuple" n'importe quelle communauté locale à partir du moment où elle s'organise par elle-même. Remarque ça scierait bien mieux à une pensée anarchiste.
Définis-nous un peuple.
Des Ukrainiens ont développé un nationalisme virulent à l'égard de la Russie, alors que l'ukrainien et le russe sont des langues très proches. On aurait pu imaginer dans une Histoire différente que la Bretagne aurait pu s'affirmer en nation comme l'Ukraine, car le breton est plus différent du français que l'ukrainien du russe.
Régionalisme premier pas vers autonomie premier pas vers indépendance.
Engrenage
Les drapeaux historiques ont nettement plus de gueule et plus parlant que les drapeaux des conseils régionaux 'même s'il n'y a pas le basque mais c'est une autre histoire ^^ ).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_drapeaux_des_r%C3%A9gions_et_territoires_fran%C3%A7ais
En plus, les garder auraient coûter moins chers que les symboles régionaux moches payés 100.000e à la boite du copain du président de région ^^
Regardez de quoi on est passé pour la croix occitane, un vrai massacre :
Seul la première est dans le cœur des gens par chez moi.