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Sujet : [Fic] Slavetale

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Orion-Is-Back Orion-Is-Back
MP
Niveau 9
15 novembre 2018 à 22:13:57

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/45/5/1541786189-slavetale.jpg

Couverture de Slavetale ! Faite par moi et approuvé par Erosdog !

JamesTheLemmon JamesTheLemmon
MP
Niveau 6
15 novembre 2018 à 22:20:22

Le 15 novembre 2018 à 22:13:57 Orion-Is-Back a écrit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/45/5/1541786189-slavetale.jpg

Couverture de Slavetale ! Faite par moi et approuvé par Erosdog !

We should make a religion book out of this !!!

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
15 novembre 2018 à 23:35:03

[22:13:57] <Orion-Is-Back>
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/45/5/1541786189-slavetale.jpg

Couverture de Slavetale ! Faite par moi et approuvé par Erosdog !

J'approuve aussi. :noel:

altokazakus4 altokazakus4
MP
Niveau 4
20 novembre 2018 à 18:21:11

Salut Éric j'ai découvert ta fic y'a deux jours et je l'ai dévoré c'est génial et tu as une très bonne plume donc sweet

altokazakus4 altokazakus4
MP
Niveau 4
20 novembre 2018 à 18:22:19

Désolé je suis sur téléphone et je peux pas éditer donc *ero + vous aviez cru à un nouveau chapitre mais CT moi dio

Steellar Steellar
MP
Niveau 10
20 novembre 2018 à 18:30:26

J'ai hâte de voir la suite
Edit :J'ai l'impression d'avoir écris ce message par automatisme :ouch2:
+Merci pour le faux espoir VDD :peur:

Message édité le 20 novembre 2018 à 18:32:21 par Steellar
erosdog erosdog
MP
Niveau 10
20 novembre 2018 à 19:27:57

Ça me fait plaisir tous vos retours :) Merci pour les compliments, la suite arrive bientôt ne vous en faites pas.

Steellar Steellar
MP
Niveau 10
20 novembre 2018 à 19:41:12

Le 20 novembre 2018 à 19:27:57 erosdog a écrit :
Ça me fait plaisir tous vos retours :) Merci pour les compliments, la suite arrive bientôt ne vous en faites pas.

Dis toi que même si je ne fais pas de retour de grande qualité, je supporte à fond ta fic elle est géniale !

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
20 novembre 2018 à 23:57:20

[18:22:19] <altokazakus4>
Désolé je suis sur téléphone et je peux pas éditer donc *ero + vous aviez cru à un nouveau chapitre mais CT moi dio

DIOOOOOOOOOOOO

erosdog erosdog
MP
Niveau 10
27 novembre 2018 à 19:47:09

Donc... hum... j'ai légèrement oublié de publier ^^'
Bon, c'est que deux jours, et le chapitre reste assez long donc ça compense :hap:
Je ne laisse pas votre attente se prolonger plus longtemps. N'oubliez pas de me donner votre avis sur ce chapitre en commentaire, et bonne lecture o/

Chapitre 33:

-Qu’est-ce que tu en penses ? Demanda Fidget en s’asseyant sur son lit.
-C’est… C’est étonnant, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée.
Le couple venait d’assister en direct à la publication du discours de Mettaton. La vidéo avait été tenue secrète jusqu’au dernier moment, et ils avaient pu partager la surprise de centaines d’autres monstres quand les écrans disséminés au travers de la base s’étaient tous allumés au même moment.
Ils étaient d’abord restés pantois, écoutant avec incrédulité les paroles du présentateur. Ses mots résonnaient en eux par leur justesse, et ils s’étaient pris à rire, acquiescer ou applaudir en même temps que tout le monde. Un instant, une pulsion sanguinaire les avait pris. L’esprit échauffé, ils s’étaient sentis prêts à descendre dans la rue pour arracher au sens propre leur liberté.
Mais maintenant que la raison avait repris le dessus, ils voyaient les défauts de cette approche ;
-Je pense qu’il était grand temps que les humains prennent conscience de notre existence, répondit Fidget.
-Mais est-ce que c’était la bonne façon de s’y prendre ? S’interrogea Skye. Nous étions en sécurité tant que les humains ne savaient rien de nous. Maintenant, ils vont essayer de nous trouver, et qui sait ce qui arrivera quand ils y parviendront.
-Ils ne nous trouveront pas. Et à quoi ça sert de se battre si personne ne sait qu’on existe ? On pourrait tout aussi bien ne rien faire que le résultat serait le même.
-Tu ne peux pas dire ça. Peut-être que ce qu’on a fait n’était pas extraordinaire et flamboyant, mais nous sommes quand même parvenus loin. En tout cas, nous avons réussi plus de choses que si nous étions tous restés chacun de notre côté.
-On ne pourra pas l’emporter juste en faisant nos petits trucs dans notre coin. Notre bataille se fait aussi pour gagner le cœur des humains. Il faut les rallier à notre cause. Si on ne leur montre pas qui nous sommes vraiment, s’ils n’entendent pas notre point de vue, comment veux-tu qu’ils changent ?
Skye réfléchit un instant. Il avait raison, et elle-même s’était parfois interrogée sur comment s’y prendre pour gagner le soutien des humains, pour faire en sorte qu’ils changent d’avis. Il lui semblait simplement que cette méthode était trop directe.
-Pendant longtemps je me suis demandé si ce que nous faisons servait vraiment à quelque chose, rétorqua-t-elle. Puis j’ai fini par comprendre que, si nous voulons progresser, il faut avancer par petits pas. Et là… Je crains juste que nous ne venions de faire un trop grand saut. Est-ce que nous ne tirons pas un peu trop sur la corde ?
-Comment voulais-tu que l’on s’y prenne ? Demanda Fidget. On devait faire une grande annonce. On avait pas le choix.
-Mais à quoi est-ce que celle de ce soir sert ? À part faire des menaces que nous sommes incapables de tenir, j’ai du mal à voir. Ce n’est pas en étant agressifs que nous convaincrons les gens.
-Et pourquoi pas ? Combien de fois est-ce que l’on s’est plaint du fait que les humains ne réagissent qu’à la peur ? Peut-être qu’il était temps de se servir de ça, de leur faire comprendre que leurs actes ont des conséquences. Peut-être que maintenant ils réagiront enfin.
-Je l’espère Fidget. Mais j’ai plus peur qu’ils ne préfèrent se venger.

Oscar Copperheinmer dégustait un verre de whisky confortablement installé dans sa garçonnière. Il aimait bien l’atmosphère de début de soirée, paisible en comparaison de ses activités diurnes. Tel le roi détendu au plus haut de son château, Oscar trouvait cela amusant de prétendre une vie classique le temps de quelques heures. Le pouvoir devenait ennuyant à la longue. C’était agréable de faire semblant d’être seul au monde, tout en sachant qu’un claquement de doigts suffirait pour mettre le monde à ses pieds.
La sonnerie de téléphone vint déranger ses réflexions. S’il était un bien qu’il enviait aux faibles, c’était le temps. Oscar se leva en douceur, posant son verre sur la petite table d’ébène.
-Bonsoir monsieur Copperheinmer, fit la voix de sa secrétaire à peine eut il décroché. Je suis désolée de vous déranger à une heure si tardive, mais je crois que vous devriez allumer la télévision.
Oscar regarda machinalement sa montre. Les fines aiguilles d’or blanc s'alignaient sur huit heures et quart. Que pouvait-il se passer de si important à cette heure ?
-Merci Nicole. À demain.
-Bonne soirée monsieur.
L’écran dernier cri qui trônait dans la pièce prenait la poussière. Oscar n’était même pas sûr de l’avoir déjà allumé une fois. L’appareil n’était que décoratif ; il avait mieux à faire que regarder ses programmes obtus. Reprenant son verre au passage, L’homme d’affaires s’installa toutefois dans un des fauteuils, pris d’une curiosité aussi soudaine qu’inhabituelle.
-...J’ai promis qu’on parlerait de vous, et pour l’instant ce n’est pas vraiment le cas. J’aimerais donc vous parler de votre avenir.
Oscar fut surpris de tomber sur un présentateur qui n’était pas humain. Normalement, des hommes étaient encore censés s’en occuper. Et puis, à cette heure, il aurait dû tomber sur le journal télévisé.
-Vous ne pensiez tout de même pas que les colliers allaient vous protéger éternellement et être sans faille ?
Oscar fronça les sourcils, interloqué. Le ton de la remarque n’était clairement pas raccord avec ce que l’on aurait dû entendre à une heure de grande écoute. Et quelle était cette remarque à propos des colliers que ce monstre venait de faire ? D’ailleurs, maintenant qu’il y regardait davantage, le robot à l’écran n’avait rien autour du cou.
-Le fait est que les colliers ne nous ont pas tous stoppé, étant donné qu’il existe encore tout un tas de monstres qui n’en ont pas.
Oscar sentit une colère silencieuse monter en lui. Qu’étaient-ce que ces balivernes ? L’allocution se poursuivit, le laissant dans une rage froide. Qui étaient les responsables de cela ? Des monstres de toute évidence. Mais comment avaient-ils bien pu fomenter quelque chose d’aussi gros ? Il serra le poing au point de fissurer son verre. On l’avait provoqué, et il avait horreur de ça. C’était une déclaration de guerre ; ces insectes s’étaient crus capables de défier Goliath. Mais ils n’allaient pas tarder à comprendre ce qu’il en coûtait de s’attaquer à Oscar Copperheinmer.
Lorsque le discours pris fin, son courroux se calma peu à peu, laissant place à une hargne calculatrice. Oscar se leva pour nettoyer les bouts de verre, en profitant aussi pour faire le tri dans son esprit. L’homme était forcé de reconnaître son incompétence. Il s’était endormi, affaiblit, et quelque part il devait être un minimum reconnaissant envers ces créatures de l’avoir rappelé à l’ordre.
Mais une offensive avait été menée, et seul le sang saurait en payer le prix. Oscar s’était laissé emporter quelques instants. Désormais qu’il avait repris contenance, toute son intelligence, toute sa détermination, tout son être étaient tournés vers cette seule idée de vengeance. La force qui lui avait permis de bâtir son empire dédiée à ce seul objectif - éradiquer les responsables.
L’homme d’affaires eut une dernière pensée pour sa soirée ruinée, puis il se leva et alla décrocher le combiné. Oscar appela tout d’abord un de ses hommes de confiance. Quelqu’un qu’il savait capable de mettre en place et coordonner un réseau.
-Trouve d’où ça vient, lui ordonna-t-il expressément avant de raccrocher.
Il contacta ensuite le directeur de la chaîne qui avait diffusé la vidéo. À peine eut il décroché que celui-ci se hâta d’assurer à Oscar qu’il n’y était pour rien, qu’il n’était pas au courant, et que les responsables seraient trouvés et punis.
L’homme d’affaire coupa court à ses excuses. Le mal était fait. Il s’apprêtait à lui dire d’ordonner à ses employés de bien faire comprendre que cela n’était qu’un tissu de mensonges, mais une idée lui passa furtivement à l’esprit. Une idée bien meilleure que tout ce à quoi il était parvenu jusque-là.
-N’en parle pas, ordonna-t-il.
-Pardon ?
-Pas un reportage. Pas un sujet. Pas une émission spéciale. Pas même une mention au cours du journal.
-Mais enfin monsieur Copperheinmer, c’est un scoop sans précédent. Je ne peux pas ne pas en parler.
-Si, et c’est exactement ce que tu vas faire. N’oublie pas les actions que Copperheinmer Industries possède quand tu feras approuver les sujets de demain.
-Je ne peux pas empêcher mes journalistes ou leurs invités de faire une remarque, plaida l’homme.
-Une. Semaine. Tonna-t-il. Une semaine, reprit-il sur un ton plus mielleux. Si dans une semaine j’en entends encore parler, j’en déduirai que tu n’es pas apte à assumer tes fonctions, et serai forcé de te trouver un remplacement.
-Je… Je vais voir ce que je peux faire, concéda l’homme au bout du fil.
Oscar mit fin à la communication, et composa le numéro d’un autre groupe audiovisuel, auquel il tint le même discours, puis un autre, et un autre encore. Bientôt, tous les médias les plus importants eurent reçu la même directive ; silence radio.

La réaction des humains fut explosive. Pendant une semaine, les médias ne parlèrent que de l’annonce. Les gros titres étaient anxiogènes au possible, se demandant s’il fallait craindre une révolte des monstres, s’il était encore sûr de posséder des monstres et s’il ne valait mieux pas exterminer cette race une bonne fois pour toutes. Se débarrasser du problème maintenant qu’il devenait trop gênant. Les autorités se voulurent rassurantes, mais promirent de durcir leur traitement. Elles assurèrent qu’il ne resterait bientôt plus un seul monstre en liberté et que cette vidéo était probablement le fait de quelques individus isolés.
Et puis plus rien. La semaine suivante l’attention se reporta sur un autre sujet sensible, et tout le monde sembla oublier la terreur qu’ils ressentaient quelques jours auparavant. C’était étrange à vivre ; pendant un moment, les dirigeants de la résistance s’étaient retrouvés mitigés face à la réception du message - craignant avoir suscité un trop grand bellicisme -, alors qu’ils étaient maintenant dépités de tomber si rapidement dans l’oubli. La question de savoir qui pouvait être à l’origine de la vidéo subsistait, et quelques articles paraissaient encore, mais leur audience avait drastiquement chuté
Enfin, sept jours plus tard il ne restait plus que l’apathie. Contrairement à ce qu’avaient annoncé toutes les émissions, la fin du monde n’était pas venue. Les titres choc s’étaient avérés mensongers, et on était complètement passé à autre chose. Dans l’ensemble, cette campagne était semblable à un pavé dans une mare ; lorsque la nouvelle était tombée elle avait fait énormément de bruit, mais les clapotis s’étaient peu à peu calmés au point de complètement disparaître.
Un mois après le discours de Mettaton, on se demandait ce qui avait bien pu aller de travers. De toute évidence la résistance avait tiré très loin de la cible. Une solution aurait été de publier davantage de contenu, toutefois cela était risqué ; chaque nouvelle intervention donnait une opportunité de plus aux humains de remonter jusqu’à sa source. En définitive, on en avait conclu que le message n’était tout simplement pas assez choc. Les humains voulaient du sensationnel, du sanglant, quelque chose qui les prenne aux tripes. Heureusement, on ne manquait pas de matériel dans ce domaine.

Comme beaucoup de monstres, Fidget et Skye avaient suivi de près le traitement médiatique de l’histoire, et avaient beaucoup discuté de ses conséquences. Leur conversation qui avait débuté lors de la diffusion s’était étalée sur plusieurs jours.
Ils avaient été grandement inquiétés de constater la réaction sévère des gouvernements. Fidget s’était rallié à l’opinion de Skye, qui disait que, peut-être, cela s’était retourné contre leur propre race. Eux étaient en sécurité dans les murs de la base - et encore, pour combien de temps ? -, mais les monstres là dehors étaient complètements vulnérables à la vengeance. Ils avaient passé des nuits mouvementées à imaginer toutes les façons dont les humains avaient pu exercer leur vengeance sur les monstres, scénarios tous plus terribles les uns que les autres.
Fidget et Skye avaient donc redoublé d’efforts pour se tenir opérationnels dans l’éventualité où l’on aurait besoin d’eux. Ils devaient être prêts à être mobilisés. On ne pouvait être sûr de rien avec les humains, et rien ne disait qu’ils ne mèneraient pas soudainement une croisade contre les monstres.
Néanmoins les deux amants avaient été forcés de se rendre à l’évidence : rien de tout cela n’avait d’importance. Oui, peut-être que quelques-uns de leurs semblables avaient été un peu plus chahutés, mais les choses étaient rapidement revenues à ce qu’elles avaient toujours été. Et, étrangement, c’était plus déprimant encore qu’une déclaration de guerre. On pouvait gagner une bataille, on pouvait en gagner dix, cent, mille. On pouvait l’emporter si cela se résumait à la force brute. Mais que faire face à l'indifférence ? Que faire quand toutes vos initiatives finissaient dans la fosse des actualités négligeables ?

erosdog erosdog
MP
Niveau 10
27 novembre 2018 à 19:47:45

2

Au contraire, Victor et Vaillance étaient fous de joie. Lorsque l’émission était passée, ils s’étaient regardés sans rien dire, incapables d’exprimer toutes les idées folles qui leur passaient à l’esprit. C’était incroyable, insensé, inouï ! Ils s’étaient crus seuls pendant si longtemps, et voilà qu’ils apprenaient qu’il existait tout un tas de gens comme eux, organisés qui plus est.
Oscar avait été d’une humeur massacrante, mais cela n’avait pas su entacher la bonne humeur des amoureux. Ils s’en étaient donnés à cœur joie pour fêter ça, ressentant un besoin irrépressible de partager leur excitation. À deux dans leur petit appartement ils s’étaient sentis comme une foule à la libération. Pendant des jours cela avait été leur sujet de conversation principal. Ils avaient tremblé en entendant la réaction des hommes, festoyé en imaginant celle des monstres. Peut-être que cette intervention était rapidement tombée dans l’oubli, mais elle leur avait donné espoir, à eux et à d’innombrables autres êtres isolés. Enfin on leur disait qu’ils n’avaient plus à se battre seuls de leur côté, enfin on leur disait qu’ils avaient une vraie chance de s’en sortir.
Victor avait voulu discuter de cela avec son assistante, mais s’était ravisé. Il n’avait pas besoin de s’entretenir avec Johanna pour savoir ce qu’elle en pensait, et il ne voulait pas dire quoi que ce soit qui pourrait jouer contre lui une fois que ce serait rapporté à son père.
Au lieu de ça, il s’était demandé comment entrer en contact avec la résistance. Il était certain qu’il aurait pu leur être d’une grande utilité, qu’il aurait pu leur apporter des informations inestimables. Les risques d’une telle association ne le préoccupaient pas vraiment, peut-être parce qu’ils n’auraient de toute façon pas été aussi grands que ceux qu’il prenait déjà avec Vaillance.
Cela dit, aider la résistance n’était peut-être pas l’action la plus judicieuse, du moins d’un point de vue strictement égoïste. Il n’avait pas besoin de secrets supplémentaires, qui auraient pu venir mettre en péril sa relation amoureuse.
Néanmoins la question ne se posait même pas étant donné qu’il n’avait aucune idée de comment les rencontrer. Et ce n’était pas vraiment le genre de question qu’on posait autour de soi. En plus, maintenant qu’il y réfléchissait, il n’était pas vraiment sûr que la résistance lui ait fait confiance.
Vaillance quant à lui avait discuté de l'événement avec les autres monstres de la famille Copperheinmer. Dans l’ensemble, la réaction était plutôt positive. Cela faisait un bien fou de savoir que d’autres luttaient pour eux, travaillaient d'arrache-pied pour leur obtenir la liberté qu’ils désiraient tant.
Toutefois, on n’osait placer trop d’espoir dans cette résistance. Loin de répondre à toutes les questions, cette annonce en posait quantité. Qui étaient-ils vraiment ? Dans quelle mesure pouvaient-ils tenir leurs promesses ? Les plus cyniques avançaient que tout cela n’était qu’une machination, un moyen de plus de renforcer la crainte envers les monstres. Cela tenait la route, mais on préférait croire que la vidéo était sincère. Le contraire aurait été trop accablant.

Alphys passa un dernier coup de chiffon sur le projet qui avait occupé ses trois dernières semaines. L’objet posé devant elle était un alliage de technologie et de magie unique. La scientifique avait mis tout son cœur à l’ouvrage pendant des jours et des nuits. Elle pouvait être fière du résultat.
Elle éteignit la puissante lampe de travail afin de laisser une lumière plus naturelle s’attarder sur les finitions métalliques de la pièce. Les éclats s’accrochaient aux courbes métalliques respectant une physionomie parfaite, ses lignes semblaient déjà lui donner vie alors que la prothèse trônait encore sur l'atelier.
Pour construire la jambe artificielle, Alphys s’était inspirée du corps de Mettaton. Elle avait troqué l’alliage rose pour un titane bleu nuit qui s’accordait mieux avec la personnalité de son amante. Le métal apportait toute une panoplie de caractéristiques indispensables : résistance à l’érosion et au feu pour rester intact en toute condition, biocompatibilité pour s’accorder avec le fonctionnement complexe du corps de la guerrière, et légèreté pour ne pas entraver le moindre de ses mouvements, alors que le matériau était aussi solide que l’acier. Un concentré de technologie venait sublimer ces atouts naturels ; Alphys s’était dit qu’une simple jambe inerte ne conviendrait pas aux besoins d’Undyne. Elle avait donc implémenté tout un tas d’outils qui pourraient s’avérer utiles sur le champ de bataille, ou même en dehors. En somme, la prothèse constituait une version 2.0 de l’équipement de Mettaton qui avait tout pour le rendre jaloux. D’ailleurs, connaissant le robot, Alphys se doutait qu’il viendrait lui quémander quelques améliorations dès qu’il aurait vent de la nouvelle.
La lézarde s’arracha à sa contemplation. Tous les tests s’étaient déroulés avec succès, et maintenant il ne restait plus qu’à installer l’appareil sur Undyne. Ayant travaillé dans le plus grand secret, Alphys était impatiente de voir sa réaction.
La scientifique sortit de l’atelier toute contente, se dépêchant d’aller chercher son amante. Undyne avait insisté pour reprendre ses fonctions le plus tôt possible, et on lui avait donc attribué un poste derrière un bureau en attendant de voir l’évolution de la situation. La guerrière n’en montrait rien, mais Alphys voyait bien que cela la travaillait. Undyne était faite pour l’action, pas pour rester assise sur une chaise de neuf à cinq heure. Elle désespérait de retourner au combat, déprimée. On aurait cru voir un lion en cage. Raison de plus qui avait poussé la scientifique à se démener.
Undyne releva la tête la voyant arriver. “Hey”, la salua-t-elle avec un grand sourire. Une pile de papiers était posée sur son bureau, et tout dans l’attitude de la guerrière criait un ennui profond. Alphys compatissait ; son amante était aussi douée pour les tâches académiques qu’elle-même l’était en combat.
-J’ai q-quelque chose à te montrer, Lui annonça-t-elle en s’approchant. Elle posa un petit baiser sur ses lèvres et ajouta ; je s-suis sûre que ça v-va te plaire.
Undyne secoua la tête, dépitée.
-Je ne peux pas me libérer, soupira la guerrière. J’ai tous ces documents à traiter, ajouta-t-elle en agitant les mains, et j’ai peur d’y être encore demain matin…
-P-prends une pause. V-vu ce que je t’ai p-préparé, je pense que tes s-supérieurs seront ravis de t-te laisser partir.
La monstre pesa le pour et le contre pendant une seconde, mais sa décision était déjà prise ;
-Et puis zut, t’as raison, fit-elle en se relevant tant bien que mal. Allons voir ça.
Alphys se précipita pour attraper les béquilles et les tendre à son amante, puis se mirent toutes deux en marche. La scientifique laissait Undyne claudiquer à son rythme, marchant juste à côté pour lui offrir son aide au moindre besoin.

Elles arrivèrent quelques minutes plus tard. Alphys fit asseoir son amante sur une table d'auscultation et alla chercher le matériel dont elle avait besoin. L’opération était délicate. Même si la prothèse était conçue pour s’adapter et fonctionner seule, il fallait encore l’installer correctement.
Undyne patienta en regardant un peu autour d’elle. Comme elle le craignait, l’atelier s’était transformé en caverne de savant fou ; des outils, matériaux ou plans jonchaient le sol au milieu de détritus en tous genre qui lui faisaient se demander de quand datait le dernier ménage. Il aurait été difficile de récurer la pièce encombrée de prototypes, mais il fallait au moins se débarrasser des gros déchets.
Alphys reparut au bout d’un moment, et présenta son œuvre avec fierté. La guerrière se doutait qu’il s’agissait de cela, mais était tout de même surprise du niveau de finition de la prothèse. Elle s’était attendue à recevoir une sorte de bâton en métal ayant plus ou moins la forme d’une jambe, mais ce qu’elle avait face à elle lui donnait presque envie de faire aussi remplacer son membre encore valide.
-Tu as fait ça toute seule ?
-O-O-Oui, répondit modestement Alphys. E-Enfin, je suis r-repartie des plans déjà e-existants donc j’ai pas t-tout inventé, m-mais-
-C’est impressionnant, murmura Undyne, faisant monter le rouge aux joues de son amante.
-C-C’est p-pas grand-chose…
-Si, c’est énorme ! Comment ça marche ? S’empressa de demander la guerrière. Elle ressentait soudain une forte envie de l’essayer.
-Je v-vais l’installer. Ça risque d-de p-piquer un peu au départ, et il va te falloir une p-période d’adaptation…
La scientifique demanda à Undyne de se dévêtir puis s'accroupit au niveau du moignon. Celui-ci était plutôt propre pour ce que ses compétences rudimentaires de médecine lui permettaient d’affirmer. Elle testa rapidement la sensibilité des nerfs encore présents, puis passa à l’action.
Alphys configura la prothèse en mode greffe. L’embout qui serait en contact avec la peau se mua, passant d’une forme solide bien définie à une sorte d’amalgame visqueux. La scientifique avait inséré un petit composant magique censé assurer que le membre artificiel puisse fusionner naturellement avec le corps de son hôte, remodelant pour cela la partie sujette à la greffe. C’était un processus long et gourmand en énergie. Heureusement, ils disposaient de toutes les réserves de la base à disposition, et Alphys savait que son amante pourrait endurer l’opération.
La scientifique approcha doucement le membre métallique de ce qu’il restait de la jambe d’Undyne. L’embout se mit à frémir et la peau sembla se mettre à trembler. La guerrière serra les dents, mais ce n’était rien d'insupportable. Alphys réduisit la distance jusqu’à coller métal et écailles. Alors, le moignon sembla perdre de sa consistance physique, agissant comme une bouillie de poussière. La douleur se fit plus aigüe, toutefois Undyne résista tandis que des petits filaments s’élevaient du métal pour s’enfoncer dans la chair malléable. Bientôt les deux s’entremêlèrent afin de former une interface unique. Cela prit quelques minutes, au bout desquelles Alphys relâcha la prothèse.
Celle-ci resta bien accrochée au corps d’Undyne. La guerrière fut surprise de retrouver un membre là où elle commençait à s’habituer à sentir un vide. Néanmoins, quand elle essaya de bouger, rien ne se fit. En plus, elle commençait à avoir des fourmis dans sa jambe artificielle.
-Alphys… murmura-t-elle, ne se sachant pas trop si cela était normal.
-N-ne t’en fais pas. C-ce n’est p-pas terminé.
La scientifique enclencha la suite du processus. Maintenant que l’appareil était en place et avait fusionné avec l’hôte, il fallait le configurer pour qu’il comprenne les ordres de son porteur.
C’était la partie la plus longue et exténuante, qui s’étalerait sur plusieurs semaines : la rééducation. Alphys aurait bien aimé la sauter, mais impossible d’y couper court si elles voulaient une jambe qui fonctionne bien.
Pendant plusieurs heures, elle demanda à Undyne de se concentrer sur des mouvements particuliers pour que la prothèse puisse apprendre quels stimuli associer à quelle action. Elles commencèrent par des tâches simples comme tendre la jambe ou plier les genoux, avant de complexifier peu à peu l’entraînement.
Ensuite, ce fut le processus inverse. La machine s’adaptait peu à peu au cerveau d’Undyne, mais ce dernier devait faire la même chose à son tour. Alphys fit subir une batterie de tests sensitifs à la jambe pour habituer l’esprit de la guerrière. Peu à peu, les sensations se firent plus claires, et les fourmis se dissipèrent, mais c’était encore loin de la familiarité d’un membre réel.
Undyne s’en trouvait un peu découragée. Elle espérait pouvoir retrouver toute l’aisance de son ancienne jambe. C’était mieux que rien, mais cela restait très basique. Néanmoins, Alphys lui promettait que cela ne cesserait de s’améliorer, et la guerrière lui faisait confiance, donnant tout ce qu’elle avait dans la rééducation.
À la fin de la journée, la scientifique proposa de faire quelques pas. Undyne se saisit de ses béquilles par précaution, et se mit lentement debout. C’était étrange, un peu comme tenter de bouger un membre endormi, et elle avait du mal à garder son équilibre. Ses mouvements étaient encore hésitants, semblables à ceux d’un enfant, mais les deux pas qu’elle parvint à faire se voulaient prometteurs. Si elle se soumettait bien aux routines d’entraînement, il n’y avait pas de raison pour qu’elle ne développe pas au maximum toutes les aptitudes de la prothèse.
Alphys lui dit également de prendre beaucoup de repos. C’était le meilleur moyen de consolider les nouveaux apprentissages, et Undyne en aurait bien besoin pour maîtriser son nouveau membre.

erosdog erosdog
MP
Niveau 10
27 novembre 2018 à 19:48:02

3

Mirabelle était en train de fureter les dossiers récupérés chez Copperheinmer Industries. La base de données était disponible depuis le début de la semaine, mais il lui avait fallu quelques jours pour tout traiter afin de rendre les informations exploitables. Désormais, tout était plutôt propre, fin prêt pour que les analystes puissent faire leur travail de fourmi.
La rhinocéros aimait toutefois se promener un peu au hasard. Avec un peu de chance, elle pourrait peut-être récupérer quelques petits bouts utiles. Et puis, bien que cela ne soit que peu probable, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Le début du programme avait été décalé car une des chercheurs principaux avait demandé un peu de délai pour terminer son projet précédent.
La monstre avait hâte de se débarrasser de tout ça. Cette activité lui avait pris beaucoup trop de temps au point de la dégoûter complètement. Vivement un peu de repos, songea-t-elle en ouvrant un énième dossier. Les toutes petites lignes noires commençaient à lui faire mal aux yeux, et sa lecture en diagonale lui permettait à peine d’en saisir le sens. Mirabelle plaignait ceux qui allaient devoir se coltiner tout ça, néanmoins elle était heureuse que la tâche ne lui soit pas tombée dessus.
Tout en s’étirant, la rhinocéros convoita l’idée d’une petite pause. Machinalement, elle gratta sa peau irritée sous son collier. J’espère qu’ils vont trouver un moyen de les enlever, soupira-t-elle pour elle-même. La monstre attrapa une dernière bouchée à grignoter et se leva. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle avait envie de faire. Peut-être prendre un peu de temps pour elle, cela faisait un long moment qu’elle n’y avait pas eu droit.

Le lendemain fut une journée de repos pour la plupart des résistants. Plusieurs opérations prenaient fin en même temps, et les monstres qui y avaient participé s’accordaient un peu de temps libre. Ainsi, Mirabelle étendit sa pause, Fidget et Skye s’autorisèrent à faire la grasse matinée, tandis qu’Alphys passa la journée avec Undyne. La guerrière faisait des progrès, même si son contrôle restait marginal par rapport à tout le potentiel contenu dans la prothèse. La scientifique estimait qu’il lui faudrait au moins quelques semaines pour se sentir à l’aise, et peut-être le double pour la maîtriser de façon confirmée.
Toutefois, dès le surlendemain Alphys se réveilla à la première heure. On l’avait convoquée, elle et une dizaine d’autres scientifiques, afin d’éplucher toutes les informations recueillies lors du piratage et d’en tirer un maximum d’utilité.
Adalric en personne présida la réunion. Il avait jugé le programme d’une importance capitale et tenait à s’assurer de son bon fonctionnement par ses propres yeux. Le corbeau débuta son allocution en résumant le principe de l’opération, avant d’entrer un peu plus dans les détails. Il leur donna une liste des personnes d’intérêt qu’ils avaient réussi à établir, leur dicta les questionnements principaux qui devaient trouver réponse, et leur énuméra les sujets sur lesquels il était raisonnable de passer du temps. Sans surprise, cela concernait des éléments comme le fonctionnement précis des colliers, les ressources dont disposait l’entreprise, les plans du complexes ou encore le degré de connaissance qu’avait Copperheinmer Industries vis à vis de la résistance et autres éventuels éléments dissidents.
Le monstre leur présenta ensuite les locaux qu’ils allaient occuper pendant la durée du projet. On n’avait pas lésiné sur les moyens : plusieurs salles avaient été reconverties à leur entière disposition, équipées avec le meilleur matériel informatique disponible, et on avait tâché de créer un environnement dans lequel on pouvait vivre le plus confortablement possible. Cela ressemblait un peu à une ambiance start-up, néanmoins nul ne se méprenait sur leur objectif principal ; travailler d’abord, profiter ensuite.
Alphys était contente de travailler dans un environnement un peu plus plaisant que son laboratoire austère habituel. Ce changement de cadre l’aiderait peut-être à oublier la mécanique pour se concentrer pleinement sur l’aspect abstrait du logiciel. Toutefois elle eut un pincement au cœur en comprenant que, pendant un moment, elle ne passerait pas beaucoup de temps en dehors de cette pièce. Undyne allait devoir se débrouiller seule, et la lézarde s’en voulait. Elle aurait infiniment préféré rester avec son amante, et elle espérait que celle-ci suivrait bien ses recommandations vis à vis de sa rééducation. Mais Alphys ne pouvait pas dire non à l’appel du devoir...

Steellar Steellar
MP
Niveau 10
27 novembre 2018 à 20:26:58

Ce chapitre :bave:
J'aimerais que cette fic dure encore plusieurs années mais hélas c'est impossible :-(

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
27 novembre 2018 à 23:57:30

Voir un nouveau chapitre m'emplit de DÉTERMINATION.

altokazakus4 altokazakus4
MP
Niveau 4
29 novembre 2018 à 18:02:43

Toujours aussi bon

Orion-Is-Back Orion-Is-Back
MP
Niveau 9
02 décembre 2018 à 01:55:19

J'approuve. :ok:

Steellar Steellar
MP
Niveau 10
06 décembre 2018 à 17:39:57

Coucou toi, tu aurais aimé un nouveau chapitre n'est-ce pas :noel:

JamesTheLemmon JamesTheLemmon
MP
Niveau 6
06 décembre 2018 à 19:47:02

Le 06 décembre 2018 à 17:39:57 Steellar a écrit :
Coucou toi, tu aurais aimé un nouveau chapitre n'est-ce pas :noel:

https://www.noelshack.com/2018-49-4-1544122010-0571021d-c0e7-4ae3-bab1-d92964ebce76.jpeg

SheogorathDDT SheogorathDDT
MP
Niveau 10
06 décembre 2018 à 21:20:46

https://www.noelshack.com/2018-49-4-1544127538-delete.jpg

Blazethem Blazethem
MP
Niveau 8
06 décembre 2018 à 22:40:33

Le 06 décembre 2018 à 17:39:57 Steellar a écrit :
Coucou toi, tu aurais aimé un nouveau chapitre n'est-ce pas :noel:

Mais en fait, c'était moi, DIO !
...
...nan, c'était pas le moment ?
Bon bah je vais me faire foutre :-(

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