C'est l'histoire d'un mec qui s'appelle darkman, qui se fait entubé, et s'en réjoui
Comme c'était prévisible, l'euro n'est pas sauvé, la crise s'aggrave malgré les annonces des différents gouvernements :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/03/la-spirale-sans-fin-de-la-crise-dans-la-zone-euro_1555632_3234.html
Eh oui. Les fondamentaux ont toujours raion. Dur dur!
Tsss, on en reparlera... Au pire, la BCE sera autorisée à racheter les titres des États et la spéculation sera battue.
Et qu'est ce qu'il y a de mal à ça (question sérieuse) ?
A quoi ?
A ce que la BCE soit "autorisée à racheter les titres des Etats et à (a)battre la spéculation"?
Ça dépend de ton objectif.
Mais encore...?
" L'Euro est sauvé... "
A bon?
Ben ça déresponsabilise quoi mais ils vont sûrement être obligés d'y arriver si la croissance ne revient pas dans les prochains trimestres.
Ah ouais, en gros tu veux dire que les États vont emprunter sans se poser de question quoi (puisqu'ils ne seront plus sujets à la spéculation).
Je commence à comprendre votre raisonnement
Bien, tu seras donc bientôt libéral.
Même Le Monde commence à évoquer des sorties de crise possibles par le retour à la devise nationale pour les pays en difficulté. Bon, évidemment, le paragraphe en question fait exprès de ne présenter que les défauts de la pratique, mais au moins, les chose évoluent. Avant, ils ne voulaient surtout pas en parler, c'était LE tabou.
En fait, comme nos dirigeants européistes sont entêtés et en dehors de toute réalité économique, ils prendront effectivement le choix de la seconde solution présentée dans l'article. En arriver à la situation où il faudra, période après période, refaire des plans de sauvetage globaux (avec leur lot de sommets vains et leur déclaration de bonnes intentions derrière des discours à la presse d'"unité" / "solidarité" renforcée masquant l'échec des ententes en coulisse).
Bref, la tendance est à la mutualisation des dettes de façon à repousser au maximum l'échéance (l'important c'est que, quand ça pètera, ça ne soit pas juste avant les élections pour ne pas réveiller les vieux démons incompétents, par opposition à notre classe dirigeante qui assure en termes de gestion économique).
Le hic, c'est que cette mascarade ne pourra durer qu'un temps puisque les Allemands, en position de force dans la zone euro, sont farouchement opposés à la solution proposée par Le Monde, la "position française" et la doxa médiatico-politico-journalistique, à savoir le rachat des créances d'un Etat par le BCE (la planche à billets).
L'impasse approche ...
" Retour du franc powa. "
"Mourir à petit feu, avec l'euro "
Il vaut mieux améliorer l'intégration européenne, lisser les différences fiscales, économiques,.. au sein de la Z.E, plutôt que de quitter l'euro.
Je me pose une question là tout de suite.
Quand ya un sommet, avec Sarkozy et Merkel qui essayent de trouver une solution aux problèmes de la grec. Est-ce qu'il y a des économistes dans la salle, ou bien ils ne font que rapporter ce que leur a dit un conseiller ?
Parce que la marge de manoeuvre est carrément différente.
Bien sûr qu'il y a des économistes, tu crois que sur des questions techniques aussi pointues ils sont compétents ? Ce sont des questions économiques et juridiques dont on a sûrement même pas idée...
D'ailleurs dans les sommets du G20 et compagnie les négociateurs sont à l’œuvre bien avant le G20 et les vraies choses se disent entre les économistes des différents pays.