La bouche cousue et les yeux globuleux tournés vers l’horizon, Abe revient en 2021 avec l’envie de réécrire l’histoire. Celle de son exode pour être plus précis, mené à une époque où les consoles n’avaient que 32 ou 64 bits. Grâce à la technologie d’aujourd’hui et aux nombreuses évolutions dans notre manière de jouer, Lorne Lanning propose une nouvelle vision de son œuvre culte. Oui, Oddworld : Soulstorm a pour ambition de réimaginer, mais est-ce qu’il parvient à vendre du rêve ? Dans cet étrange univers dominé par les Glukkons, tout se paie.
Après une longue période d'early access amorcée en 2019, le fantasque jeu de survie Breathedge est finalement sorti en version définitive récemment et vient tout juste d'arriver sur consoles. L'occasion pour nous de décortiquer plus en détail cette odyssée spatiale un peu particulière.
Après nous avoir mis dans les baskets de Sonic et le costume d’Arlequin de Nights, Yuji Naka nous confronte au chapeau de Balan. Accompagné de Naoto Ōshima, ancien membre de la Sonic Team et fondateur d’Artoon (Blinx : The Time Sweeper), le développeur japonais revient avec un platformer 3D coloré comme il aime en proposer. Aux commandes de Léo et d’Emma, le joueur va devoir utiliser à bon escient les différents déguisements qu’il trouve sur son chemin pour progresser. Faut-il y voir le sombre présage d’un manque d’identité ?
Muramasa : The Demon Blade, ça vous parle ? Il y a un peu plus de dix ans, le titre de Vanillaware - qui s’est récemment illustré avec 13 Sentinels : Aegis Rim - nous avait transportés grâce à son approche picturale du folklore japonais et son action jouissive. Bladed Fury, du studio chinois Next Studios (filiale de Tencent), marche indéniablement dans les pas de ce grand jeu. Et même si le résultat n’est pas aussi flamboyant, le titre n’a pas à rougir. C’est l’heure du test.
Les fans occidentaux de la série Yakuza l'auront attendu bien longtemps, et leur patience est enfin récompensée. Le navire Yakuza 6 : The Song of Life accoste sur nos rives avec 16 mois de retard. Après l'exploration du passé de Kazuma Kiryu et de Majima Goro dans le prologue Yakuza Zero : The Place of Oath, et la redécouverte du premier opus de la franchise avec Yakuza Kiwami, la suite de cette saga débutée sur PlayStation 2 en 2006 est à portée de pad. Mais le résultat est-il à la hauteur des espoirs placés dans ce Yakuza 6 ?
Introduit par le biais d’une démo lors du dernier Steam Game Festival, Narita Boy avait tout pour intriguer. Son pixel art flamboyant mis au service d’une direction artistique marquée a de quoi séduire le nostalgique des années 80. En usant de références assumées à moult productions vidéoludiques ou cinématographiques, ce jeu d’action aventure développé par Studio Koba entend bien surfer sur la vague de la nostalgie en digérant leurs codes visuels. Mais Narita Boy a-t-il autre chose à proposer que son esthétique lechée ?
Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ? Peut-être, mais de l’amour, le héros de Genesis Noir en a au moins autant à revendre que ses montres. Perdu dans un conflit contre des êtres cosmiques, l’énigmatique personnage va devoir remuer cieux et temps pour sauver l’étincelante Miss Mass. En présentant un pitch aussi stratosphérique, les équipes de Fellow Traveller assument le fait qu’elles n’ont pas vraiment les derbies sur terre. Quant au joueur, jazz dans les oreilles et paillettes devant les yeux, il va vivre une aventure qui ne peut décidément pas être enfermée dans une case.
Les docteurs Neo Cortex et Nefarious Tropy ne sont jamais à court d’idées lorsqu’il s’agit de mettre l’univers sens dessus dessous. Avons-nous écrit univers ? Nous devrions plutôt évoquer le multivers, puisque les deux zigotos maléfiques s’amusent à mélanger les dimensions. Douze années après le troisième épisode sous-titré “Warped”, il est grand temps de retrouver Crash et Coco dans une aventure inédite qui sait prendre appui sur ses fondations.
«Je peux littéralement donner 100 dollars à quiconque dira 'oh, je m'ennuie dans ce jeu, il ne me surprend pas». C'est avec cette déclaration pour le moins courageuse que le toujours très enthousiaste et franc du collier Josef Fares, fondateur de Hazelight, studio responsable de A Way Out, a choisi de promouvoir la diversité et le rythme de It Takes Two. Après un premier aperçu nous ayant laissé entrevoir un titre vraiment excitant, il est temps de savoir si Josef Fares aura ou non des problèmes à boucler ses fins de mois avec son jeu entièrement coopératif.
Après un deuxième épisode nettement plus léger que son prédécesseur, Watch Dogs retrouve un ton plus sérieux sur son scénario avec l’épisode Legion, attendu de pied ferme par des fans . Il délaisse également les Etats-Unis pour l’Europe, s’offrant son premier galop d’essai en Europe avec un Londres futuriste fort séduisant sur le papier. Pour un résultat tout aussi convaincant manette en main ?
Remarqué par sa direction artistique peu commune rappelant des croquis dessinés sur un vieux carnet de voyage, Mundaun propose une aventure horrifique se déroulant dans un lieu peu commun. En effet, le titre développé par Hidden Fields prend place dans les Alpes suisses et propulse le joueur à Mundaun, vallée fictive aux prairies escarpées dominée par de sombres montagnes. C’est justement dans ces hauteurs que le jeune héros de l’histoire, Curdin, va descendre en enfer.
Créé en 2005 sous la plume et le pinceau de 4 artistes, le Webcomic Cyanide and Happiness a rencontré un franc succès auprès des amateurs d'humour un rien surréaliste et surtout noir, tendance un peu trash et bas du front. Décliné en version papier et en série animée, la franchise débarque cette année dans un nouveau jeu vidéo, au format épisodique, qui prend la forme d'un point'n click qui tente de restituer les caractéristiques de la saga avec un minimum d'interactivité.
Que diriez-vous d’une petite partie d’Among Us, mais en solo ? Eh bien, grosso modo c’est ce que propose Gnosia. En mixant les règles du Loup-Garou avec un système de Visual Novel, ce jeu d’enquête et de bluff propose une expérience pour le moins originale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Gnosia a de quoi intriguer.
Qui a dit que les taupes étaient vouées à rester sous terre ? Dans Mail Mole, jeu de plateforme du studio indé Talpa Games, le petit animal est sur le devant de la scène. C’est à lui qu’on fait appel pour sauver la ville de Carrotland, privée d’électricité après l’assaut de vilains pirates. Il devra ainsi se rendre dans différentes régions de ce monde haut en couleur pour rétablir le courant, et permettre à la petite bourgade d’organiser ses festivités. Le tout en livrant le courrier. Bref, le taupe du taupe.
Sorti en juillet 2019, Sea of Solitude fut tout d’abord édité en tant qu’EA Originals, le label “indé” du géant de l’édition Electronic Arts. Une vingtaine de mois plus tard, l'œuvre du studio Jo-Mei arrive sur Switch dans une version Director’s Cut “pensée pour mettre en lumière la vision des développeurs”, éditée cette fois-ci par Quantic Dream. Il reste à voir si la barque chargée d’améliorations menée par Kay lui permet de se délester de ses vilains défauts d’origine.
Yakuza, la saga phare de gangsters éditée par Sega, débarque en 2020 en occident avec un épisode très différent qui prend le pari fou de modifier considérablement la formule. Yakuza : Like a Dragon tente de séduire un nouvelle audience, et plus précisément les amateurs de RPG, sans se mettre à dos les fans surpris de voir leur série de jeux d’action-aventure devenir un jeu de rôle. Les studios Ryu ga Gotoku vont jusqu’à changer de ville et même de héros. Le nouveau dragon est-il à la hauteur du mythe ?
Sorti en 1985 en arcade, Ghosts'n Goblins (Makaimura au Japon) est une ode à la difficulté. D’une exigence rare, le jeu de plate-formes prend place dans un univers ténébreux hanté par des démons, des morts-vivants et autres zombies. Pour sauver la princesse Guinevere, le brave chevalier Arthur doit ainsi braver moult obstacles en usant de ses sorts magiques et de sa lance. Bien que chirurgical, le titre de Capcom est absolument terrible pour les nerfs et on pouvait donc espérer que cette relecture intitulée Resurrection soit adoucie pour s’ouvrir aux novices. Mais c’était sans compter sur le créateur Tokuro Fujiwara qui a décidé de lancer un véritable défi aux joueurs. De paladin à laquais, il n’y a qu’un pas…
Présenté à plusieurs reprises lors des Nintendo Indie World, Blue Fire est un jeu d’action-aventure avec de la plateforme, et surtout, une grosse louche d’inspiration à la Zelda. Si bien que certains qualifient le titre de mélange entre le célèbre univers et deux autres rois de leur domaine : Celeste et Hollow Knight. Mais plus que de faire le pont entre plusieurs cadors du JV, le jeu des argentins de Robi Studios parvient à proposer une expérience singulière. Et ça vaut le coup d'œil.
S’inscrivant dans la droite lignée des platformers cinématiques de Playdead, Little Nightmares premier du nom est parvenu à trouver son public. Fort d’un univers singulier, cette expérience non exempte de défauts déroulait une aventure classique dans sa structure, mais très efficace. Qu’en est-il de ce second opus ? A-t-il tiré des leçons du passé pour faire disparaitre ses griefs et surpasser son ainé ?
S’inscrivant dans la droite lignée des platformers cinématiques de Playdead, Little Nightmares premier du nom est parvenu à trouver son public. Fort d’un univers singulier, cette expérience non exempte de défauts déroulait une aventure classique dans sa structure, mais très efficace. Qu’en est-il de ce second opus ? A-t-il tiré des leçons du passé pour faire disparaitre ses griefs et surpasser son ainé ?