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Test Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Valorant : Notre avis en 3 minutes

25 241 vues
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Décidément, 2020 est une grande année pour Riot Games. L’année des 10 ans de League of Legends est, non seulement celle de l’expansion de la licence à de nouveaux genres et plateformes, mais aussi celle d’une toute nouvelle propriété intellectuelle. Valorant ne prend pas place en Runeterra, mais n’en oublie pas ses racines pour autant, car il met la compétition en son coeur. Anciennement Project A, il s’inscrit dans une volonté de la part du studio californien de s’implanter dans tous les genres de jeux compétitifs. Alors qu'il a été décrié pour ses pratiques d’obtention de clés Beta et son jumelage évident avec Counter Strike, tout en battant des records d'audience, Valorant a fait du bruit. Les joueurs de tous horizons peuvent maintenant mettre les mains sur ce FPS tactique, mais réussit-il son baptême du feu ?

de_Riot

Dans sa preview parue en mars dernier , notre cher Panthaa qualifiait Valorant de “Counter-Strike avec des pouvoirs”. On ne peut que lui donner raison tant le premier contact rappelle le FPS de Valve. Son mode de jeu principal est identique. Deux équipes s’affrontent, une attaque, une défend. Les assaillants doivent faire exploser un Spike en le posant sur un site en traversant les lignes ennemies. Entre chaque round, les joueurs achètent armes et compétences parmi tout un arsenal. Ils doivent donc gérer leur économie afin de constamment avoir accès à des équipements suffisamment puissants pour espérer gagner le round. Si cette base s’avère simple sur le papier, ce sont les cartes dans lesquelles prennent place les affrontements qui créent de la stratégie et des situations tendues. Traditionnellement ces sites de bombes se trouvent au bout de plusieurs lignes d’attaques offrant de multiples accès. Un noeud central réunit les deux sites afin de permettre des rotations rapides et permettre des retournements de situations. Si à l'heure actuelle Valorant ne dispose que de 4 cartes, chacune propose une idée de gameplay bien à elle. Ascent est une carte classique, permettant aux vétérans de Counter-Strike et autres Shooters tactiques de se sentir à la maison. Bind enlève la zone centrale traditionnelle et la remplace par des téléporteurs permettant des rotations rapides et des goulots d’étranglement mortels. Split place cette même zone, le mid, en surplomb des 2 sites de bombes. L’équipe qui parvient à la contrôler se voit donc largement avantagée, ce qui renforce la probabilité d’escarmouche à cet endroit précis. Haven quant à elle, place 3 sites de bombes, offrant plus de possibilités offensives aux assaillants, rôle majoritairement défavorisé par ce genre de mode de jeu.

Valorant : Le Counter-Strike killer ?Valorant : Le Counter-Strike killer ?Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Riot a bossé son sujet, cela se sent. Les cartes créent chacunes des situations différentes grâce à leurs spécificités. Certains personnages brillent sur certaines maps, poussant le joueur à expérimenter et à adapter sa stratégie à son environnement. Cependant nous constatons un nombre d’angles droits très élevé par endroits, rendant l’offensive et la repossession d’un point une fois une bombe posée, particulièrement complexe. Ce grief s’est cependant atténué depuis la sortie officielle, Riot n’hésitant pas à modifier certains bouts de terrain pour permettre des affrontements plus équilibrés. Valorant va donc dans la bonne direction, mais en l’état certaines cartes sont particulièrement difficiles à attaquer à niveau équivalent. Les équipes changent de côté à la moitié du nombre de rounds maximum. Il n’est donc pas rare de voir une équipe en 7-2, se faire remonter 10-13 une fois que vient son tour de passer à l’offensive, par exemple. Toutefois, d’astucieux placements de barrière de plasma de début de round, que les développeurs déplacent au fil des patchs, peuvent facilement permettre à un côté où l’autre de prendre possession d'uune ligne de tir en priorité. Nous espérons que l’architecture des cartes, déjà très travaillée, se perfectionnera et gagnera en maturité au fil des mises à jour.

Classique dans sa conception, redoutable dans son exécution

Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Ces cartes sont donc bien conçues, mais permettent surtout de profiter du kit de chaque personnage. La grande différence entre Valorant et Counter-Strike est que le premier est un Hero Shooter. Au nombre de 11, les personnages disposent de 4 sorts chacun, dont une capacité ultime. Ici, il n’est pas question de temps de récupération ou de gestion de mana, mais d’économie. Comme pour les armes, chaque sort doit être acheté avant les phases de combat, à vous de savoir quelle compétence acheter en priorité. L’ultime quant à elle se charge au fur et à mesure des kills et en collectant des Boules prévues à cet effet. Ces dernières produisent un son spécifique que les deux équipes peuvent entendre, ce qui permet de créer des situations de duel supplémentaires. Les compétences ultimes sont globalement toutes décisives. La résurrection de Sage ou le wallhack de Cypher peuvent facilement retourner un round.

Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Cependant, une bonne partie des sorts de bases ne sont que des retranscriptions de certains codes de CS. Par exemple, Viper, Phoenix et Brimstone disposent tous les trois d’une Molotov. Si leurs statistiques ou certaines spécificités les font différer, ces compétences accomplissent le même but. Il en est de même pour les écrans de fumées ou autre capacités gênant la vision. C’est un choix qui se justifie pour ce qu’il apporte comme dimension stratégique, mais qui impose un constat assez rapidement : Sur certains aspects, Valorant est un jeu qui manque de folie. Alors oui, des agents, comme Raze et Jett peuvent s’élever dans le ciel pour frapper, mais ils s’intègrent difficilement dans le reste du cast, résolument utilitaire. Un soin, un fumigène ou un mur de glace sont autant de capacités qui profitent bien plus à l’équipe qu’une grenade ou un dash. Si la plupart des héros rappellent plutôt Rainbow Six Siege dans leur traitement, leurs différences les uns entre les autres et leur intégration dans le jeu, une Raze semble plus avoir sa place dans un jeu comme Overwatch, car il est l’un des seuls personnages dont les capacités ont pour but de tuer. Le reste du roster, quant à lui, cherche plutôt à créer des opportunités ou gagner du terrain, en usant de ses options offensives et défensives. Notons que certains champions survolaient leurs homologues lors de la beta fermée, et si Sage, la soigneuse, parait toujours indispensable à n'importe quelle équipe, l'écart semble s'être bien réduit grâce à l'équilibrage déjà accomplit par Riot.

Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Ce manque de folie se traduit également sur l’aspect visuel de Valorant, l’uniformité des hitboxs de tous les personnages, indispensable pour la dimension compétitive du titre et sa ballistique précise, impose énormément de restrictions sur le character design. Il en résulte une direction artistique globale qui fait le job, plus colorée que son principal concurrent, mais qui manque peut-être un peu de personnalité pour un titre de cette envergure. Si certains héros s’en sortent mieux comme Jett et Phoenix, des archétypes comme Brimstone, Omen ou Sage ont du mal à nous fasciner. Il est essentiel cependant de souligner une des plus grandes réussites de Valorant sur le plan visuel, sa lisibilité jamais prise en défaut. Si de prime abord cela semble anodin, c’est un point qui participe énormément à l’expérience de jeu. Toutes les informations parasites potentielles, comme les éléments de narration environnementale, sont placées en hauteur, bien au-dessus des lignes de tirs et de la position des joueurs. Une surbrillance rouge, par défaut, met en évidence les ennemis qui contrastent très bien avec l’arrière-plan. Tous ces éléments ne font pas de Valorant le FPS le plus beau du marché, mais incontestablement le plus clair. Nous avons déjà tous vécu ce moment dans un jeu de tir où l’on meurt d’un adversaire, impossible à déceler entre les différentes teintes de marron à l’écran ou caché dans une zone d’ombre. Ce genre d’évènement ne se produit jamais sur Valorant. Cela réduit la frustration potentielle, mais remet entièrement la faute sur le joueur.

Valorant : Le Counter-Strike killer ?Valorant : Le Counter-Strike killer ?Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Car oui Valorant est un jeu difficile, qui inflige des roustes régulières à ses joueurs. Sa balistique se veut très proche de Counter Strike. Vous devez vous tenir immobile pour que votre tir soit précis, et apprendre le fonctionnement du recul de chaque arme que vous utilisez est le nerf de la guerre. Si ce recul s’avère un peu moins extrême que celui de CS en fonction des équipements, cela reste néanmoins le premier pic de difficulté auquel un novice sera confronté. Ici, pas question de courir en vidant son chargeur. Un tir se doit d’être précis et méthodique, ce qui rend chaque frag particulièrement satisfaisant. Il est important de connaître ces armes, autant leur comportement que leurs sons. Chaque pétoire de Valorant dispose d’un archétype marqué, autant en termes de gameplay que de sound design. Le Bulldog envoie une rafale de 3 balles lorsque l’on utilise la mire et produit et bruit sec, tandis qu’un Opérator, le sniper équivalent de l’AWP, fait retentir son claquement à travers la map dans un long écho. Si nous ne sommes pas face à un sound design digne de Battlefield, et ses multiples répercussions audios contre les parois ou ses sifflements réalistes lorsqu’un projectile nous frôle, les effets sonores remplissent parfaitement leur office premier, donner de l’information, et ce, sans parasites. En termes de production, c’est une vérité qui est valable sur tous les pans créatifs de Valorant : La Fonction l’emporte toujours sur la Forme. Valorant n’a pas pour prétention d’être beau, original ou impressionant, Valorant veut proposer une expérience compétitive juste, parfaitement calibrée et satisfaisante. Tous les éléments artistiques sont mis au service du gameplay et donc des joueurs. Chaque kill est accompagné d’une note musicale qui monte dans les aigus jusqu’à un jingle lorsqu'un joueur parvient à faire un Ace (tuer toute l'équipe adverse seul). Cette emphase mise sur les exploits individuels est agréable, mais n’est peut-être pas poussée jusqu’au bout. Aucun système de sauvegarde de Replay n’est disponible à l’heure actuelle et aucune killcam n’est visible, afin d’éviter d’offrir trop d’informations aux équipes, sans aucun doute. Quoi qu'il en soit Valorant est un jeu où la tension est omniprésente et les moments de clutchs fréquents et jubilatoires. Concernant les features d'expérience utilisateur, on peut noter une salle d'entrainement très complète permettant de se familiariser avec les armes et les héros. C'est le genre de petits ajustements dans lequel Riot s'est rendu maitre. Des petits détails qui rendent la vie plus facile, comme la possibilité d'acheter directement une arme à un allié plutôt que de devoir le lui lacher, ou encore la carte qui nous indique la portée de nos bruits de pas, sont de bons exemples.

Un contenu en demi-teinte

Aussi martial soit-il, Valorant se dote d’un mode plus casual pour sa sortie officielle. Nommé Spike Rush, ce mode de jeu fournit une bombe à chaque attaquant et une arme aléatoire commune à tous les joueurs. Des bonus disséminés sur la carte offrant armes, buffs ou débuffs viennent alimenter les conflits. Ce mode se veut très bref et fera surement plus office d’échauffement à une équipe voulant se dégourdir les doigts, que de rendez-vous obligé pour les joueurs du FPS de Riot. On regrette également l’absence de carte aux dimensions plus modestes permettant des lobbys privés et autres duels entre amis. Tout comme League of Legends a fait disparaitre ses modes casual pour favoriser la compétition, Valorant ne propose pas vraiment d’alternatives à ses joutes intenses.

Grand absent du lancement, le mode classé disparait pour quelques patchs après un passage sur la beta fermée. Si nous ne pouvons pas nous prononcer quant à d’éventuels changements, nous espérons que le système sera largement modifié. Lors de la beta, les promotions et relégations étaient très rapides et passer d’un rang à l’autre pouvait s’opérer en une partie. Cet aspect n’est pas foncièrement dommageable, mais couplé à une opacité complète des points gagnés et un système de score qui récompense les kills et l’utilisation de compétence, le résultat était assez décevant. En l’état, un joueur plus passif mécaniquement parlant, qui bloque les issues rien que par sa présence ou qui mène ses alliés efficacement via le chat vocal ne sera absolument pas récompensé. Seule l'agressivité paye. Les joueurs d'une même équipe obtiennent une récompense très différente en termes de points de classement, ce qui les pousse parfois à prendre des risques pour voler des kills et tenter de grimper le ladder malgré la défaite collective, ce qui n’encourage pas le travail d’équipe ou les dialogues constructifs.

Voilà le message d'accueil lors de la première connexion à Valorant. La réalité est tout autre

Valorant : Le Counter-Strike killer ?

Ce travail d'équipe s’avère pourtant essentiel pour parvenir à la victoire. Communiquer via le chat vocal avec ses coéquipiers est indispensable. Pour ce faire nous vous recommandons chaudement de jouer entre amis ou avec des joueurs dont le comportement vous est familier. Malgré la fraicheur du titre et l’accord que signe le joueur en lançant Valorant, les insultes sont légion. Les comportements toxiques, l’antijeu ou le harcèlement verbal ne sont pas rares. Riot s’est engagé à bannir les joueurs fréquemment signalés, nous espérons que cela fonctionnera sur le long terme, mais ces pratiques n’ont jamais empêché les joueurs de League of Legends de semer le trouble dans leurs rangs. Valorant étant un free-to-play, ce grief risque d’être d’autant plus prononcé.

Côté modèle économique, Valorant n’offre que du cosmétique contre argent réel. Les personnages doivent être débloqués en temps de jeu. Les skins, bien que particulièrement chers, modifient dans certains cas, non seulement l’apparence, mais aussi le bruit que produisent les armes. Certains disposent d’animations lorsque l’on tue le dernier ennemi en vie. Les plus travaillés changent tellement la donne qu’il nous donnent l’impression de manier une toute nouvelle arme. Reste le classique battle pass, encore imparfait à l’heure actuelle, qui contre 10 euros vous offre toute une panoplie de skins d’arme, de tags et autres titres au fur et à mesure de vos parties.

En dernier lieu on notera l’installation obligatoire d’un logiciel d’anti-cheat baptisé Vanguard, fer-de-lance de la politique agressive de Riot à ce sujet. Si l’intention est louable, beaucoup de joueurs n’ont pas vraiment l’envie de laisser un logiciel tiers s’exécuter avant même le démarrage du jeu. Si les problèmes de stabilité et d’accès au jeu ont pour la plupart été corrigés depuis la beta fermée, son efficacité reste encore à prouver et il faudra patienter pour constater s’il peut bel et bien mettre fin à ce fléau des jeux en ligne.

Points forts

  • Une ballistique exigeante et jouissive
  • Lisible en toutes circonstances, un exemple en la matière
  • Des armes bien pensées, permettant de faire face à toutes les situations
  • Des cartes intelligemment construites, créant de multiples stratégies
  • Des parties intenses, remplies de retournements de situations
  • Les mélodies se jouant à chaque kill, un pur plaisir
  • Des patchs d'équilibrages qui vont déjà dans la bonne direction
  • Certaines capacités de héros qui font toute la différence...

Points faibles

  • ...D'autres qui manquent de folie
  • Une direction artistique convenue
  • Pas très joli et plus gourmand qu'il n'y parait
  • Un système de classement (absent au lancement) trop opaque
  • Un logiciel d'anti-cheat obligatoire qui n'inspire pas confiance
  • Déjà rempli de joueurs toxiques (malgré la bonne volonté des développeurs)
  • "Ça fait quand même très CS"

Si l'on peut contester un manque de contenu pour les joueurs occasionnels ou conspuer la faculté qu’a Riot à un peu trop s’inspirer de la concurrence, on ne peut que constater l’efficacité de ce premier FPS de la part du studio californien. Tous les éléments de gameplay, artistiques et musicaux sont mis au service d’une expérience compétitive exigeante et satisfaisante. Saura-t-il tenir la dragée haute à Counter Strike ? Difficile à dire, tant le suivi sur l'équilibrage et l’investissement de Riot vis-à-vis de la scène esportive seront déterminants. De nombreuses questions restent en suspens, comme son système de Ranking que l'on espère revu et corrigé ou son anti-cheat qui n’inspire franchement pas confiance. Valorant est une expérience qui a ses défauts, mais que l’on a hâte de voir se perfectionner au fil des mois, car ses fondamentaux sont d'une solidité sans faille. Cela étant dit, si le genre du shooter tactique vous intéresse de près ou de loin, il mérite déjà toute votre attention.

Note de la rédaction

16
9.9

L'avis des lecteurs (244)

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