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News business Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs
Profil de Silent_Jay,  Jeuxvideo.com
Silent_Jay - Journaliste jeuxvideo.com

La triche (ou cheat) est aussi vieille que le jeu vidéo lui-même. Depuis les bornes d’arcade et Donkey Kong, qui a défrayé la chronique, aux expériences modernes 100% en ligne, filouter fait partie intégrante de l’univers vidéoludique. Les joueurs font preuve d’ingéniosité afin de contourner les défenses naturelles des jeux et cette guerre éternelle opposant tricheurs et éditeurs ne fait que commencer.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Nous sommes conscients que la lutte anti-triche est une bataille sans fin. Cependant, nous ne serons jamais découragés et continuons à travailler d’arrache-pied pour créer un environnement sans frustration. - Changhan Kim (CEO de Bluehole, Inc.)

La valse des bans

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Inutile de remonter aux prémices du jeu vidéo en ligne pour faire état d’une montée en puissance alarmante des tricheurs. Cette pandémie se répand sur la majorité des jeux multi à succès et endiguer ce phénomène semble être voué à l’échec. Néanmoins, les éditeurs et studios ne s'avouent jamais vaincus. Ces derniers multiplient les initiatives pour nettoyer des serveurs pollués par une foule de “cheaters” toujours prompts à innover dans la filouterie dans le seul but de faire exploser artificiellement le Kikimeter et ainsi briller un bref instant.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Les éditeurs aux quatre coins du monde serrent la bride. Les honnêtes gens sont protégés par la houlette et le bâton de développeurs enclins à bannir à tour de bras les contrevenants afin de garantir une expérience de jeu optimale. Et les campagnes massives de bannissements (communément appelés Bans) menacent les cheaters de tout bord. Au-delà des comportements jugés toxiques (insultes, trolls, anti-jeu…), les éditeurs s’attaquent à la tricherie à proprement parler et n’y vont pas avec le dos de la cuillère en ciblant les joueurs et les fournisseurs de hacks.

Quand les tricheurs utilisent des Aimbots ou diverses techniques de triche dans le but d’avoir un avantage sur les autres, ils gâchent le jeu pour ceux qui suivent les règles. Nous prenons très au sérieux la question de la triche et nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour être certains que nos jeux soient amusants, justes et compétitifs pour les joueurs. - Epic Games

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Plus de 5.000 bans sur les titres multi d’Ubisoft avec en première ligne For Honor, Tom Clancy's The Division et Tom Clancy's Rainbow Six Siege. 8.500 bans sur Battlefield 1 en octobre 2017. 40.000 comptes supprimés par Valve durant le même été. 100.000 comptes World of Warcraft fermés en mai 2015 après avoir utilisé des solutions d’automatisation. Des chiffres à même de donner le vertige. Néanmoins, la palme du Ban est attribuée au phénomène planétaire PLAYERUNKNOWN'S BATTLEGROUNDS qui déferle sur le monde depuis sa sortie en accès anticipé le 23 mars 2017. Depuis ce jour, le studio Bluehole Inc. bannit sans compter et atteint des chiffres étonnants. PUBG s’est séparé d’un million d’utilisateurs sur le seul mois de janvier 2018 pour un total ahurissant de 1,5 million de bans.

Nous avons une politique de tolérance zéro pour les tricheurs, qu'ils exécutent une version modifiée / non autorisée du client du jeu ou un logiciel tiers fournissant un avantage injuste (wallhacks, aimhacks ...) ou causant un préjudice à l'expérience des autres joueurs. Cette approche a toujours été communiquée à nos joueurs via différents canaux, et liée à notre Code de conduite dédié, qui complète les conditions d'utilisation d'Ubisoft. Les demandes d'appel sont toujours disponibles en contactant le service clientèle. Chaque cas est examiné en détail. - Ubisoft (Equipe de For Honor)

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Impensable il y a encore quelques mois, le Ban qu’il soit temporaire ou définitif devient un outil de communication… une menace bien réelle adressée aux cheaters potentiels. Mais quelles sont les raisons invoquées par les éditeurs pour justifier un bannissement synonyme de perte d’accès à un jeu acheté légalement ? L’exploitation de failles bien connues des développeurs, l’utilisation de logiciels tiers octroyant un avantage certain en jeu, l’automatisation de tâches ou encore l’enregistrement de macros… Destiny 2, Grand Theft Auto Online, Overwatch, World of Warcraft et bien d’autres se défendent bec et ongles face à l’imagination débordante des tricheurs et des fournisseurs de solutions. En voici un florilège pour le plaisir :

  • Starcraft 2 - MapHack : Se défaire du brouillard de guerre
  • PlayerUnknown’s Battlegrounds - Auto-Kill : Éliminer les autres joueurs sans viser
  • Overwatch - Aimbot : Viser et suivre automatiquement une cible

Bande-annonce de Rainbow Six Siege

Initiatives de Défense Stratégique

Le signalement participatif

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Si collaborer auprès d’une autorité possède une connotation négative, ce procédé demeure l’un des principaux outils des jeux pour s’affranchir des cheaters. Pointer du doigt un manquement aux règles, un comportement suspect ou l’utilisation ostentatoire de divers bots considérés comme illégaux… le signalement est une épée de Damoclès collaborative planant au-dessus de la tête de tous les joueurs susceptibles de succomber au côté obscur du jeu vidéo. De Rainbow Six Siege à Overwatch en passant par l’incontournable PlayerUnknown’s Battlegrounds, la majorité des titres multi à succès se dote d’un système de signalement digne de ce nom et offre aux utilisateurs lésés l’opportunité de rendre la monnaie de leur pièce aux cheaters. Mais gare à la calomnie !

Les rapports des joueurs sont essentiels pour surveiller la toxicité active des joueurs et peuvent mener à des enquêtes proactives. - Ubisoft (Equipe de For Honor)

La puissance software

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Compter exclusivement sur le civisme et une propension à dénoncer les autres est contre productif et tout simplement inefficace sur le long terme. Un jeu vidéo ne peut se reposer sur sa communauté afin de faire régner l’ordre. L’avènement des expériences en ligne amène une nouvelle population de joueurs à encadrer et parfois à contrôler via des systèmes anti-triche intégrés directement dans le jeu. Qu’elles soient internes ou externes ces solutions font la pluie et le beau temps, sermonnent et bannissent avec une efficacité machinale.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Au début des années 2000, Blizzard Entertainment prend à bras-le-corps le cas des cheaters avec Warden, un outil anti-triche intégré par la suite dans de nombreux jeux de la firme à commencer par Diablo II, Starcraft et surtout World of Warcraft. Dans les faits, Warden espionne votre machine pendant que l’un des titres mentionnés ci-dessus tourne. Ce software utilise les appels de fonction API pour scanner les programmes ouverts (Bots…) et susceptibles d’être interdits par l’éditeur en les comparant à une base de données disponibles sur des serveurs distants. Intrusif au possible, Warden est considéré par les défenseurs de la vie privée comme un logiciel espion et hautement critiqué par la communauté.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Autres pontes du marché sur PC avec sa plateforme Steam, Valve déploie dès 2002 le Valve Anti-Cheat System ou Système Valve Anti-Triche en français. VAC est un système automatique chargé de détecter les solutions de triche installées sur la machine d’un joueur ou les modifications illégales apportées au code de l’exécutable principal ou aux bibliothèques de liens dynamiques (DLL). Proche de Warden, VAC scanne purement et simplement l’ordinateur de l’utilisateur. À l'heure actuelle, plus de 300 titres supportent le système Valve Anti-Triche.

Bande-annonce de Starcraft Remastered

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Et la firme américaine ne compte pas s’arrêter en si bon chemin en orientant VAC vers une approche “Machine Learning”. Cet apprentissage automatique permet à une machine au sens large d'évoluer par un processus systématique, et ainsi de remplir des tâches difficiles ou problématiques. Le futur est à nos portes et se nomme Deep learning. Valve prend le train en marche et nourrit une intelligence artificielle bâtie pour contrer les cheaters avec une quantité faramineuse de données issues directement des utilisateurs. 1.700 processeurs destinés à apprendre du comportement de ces derniers détectent désormais 99% des tricheurs à en croire les développeurs sur Counter-Strike : Global Offensive.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

La solution à ce problème épineux pourrait venir d’un développeur tiers spécialisé dans la lutte Anti-Triche. Fondée en 2004 par Bastian Suter, BattlEye fournit aux éditeurs et aux studios une solution clé en main pour combattre ce fléau qu’est la triche dans les jeux vidéo compétitifs. De Battlefield Vietnam à S.T.A.L.K.E.R. : Shadow of Chernobyl en passant par la saga Arma, BattlEye protège depuis 11 ans de nombreux projets et les intérêts de ses clients sur les champs de bataille du monde entier. En 2017, cette solution software traîne ses rangers sur les titres multi phares… PUBG, Fortnite, Rainbow Six Siege en tête. Scan de l’ordinateur de l’utilisateur et des fichiers du jeu, système de ban sécurisé… BattlEye joue les policiers virtuels avec fermeté.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

Ce logiciel n’est pas le seul disponible sur un marché naissant et en forte croissance. La société Kamu et sa division “Game Security” travaillent sur la solution Easy Anti-Cheat d’ores et déjà intégrée dans un grand nombre de titres d’Ubisoft parmi lesquels For Honor, Far Cry 5 et Ghost Recon Wildlands. Et les partenaires se multiplient. Bandai Namco et Creative Assembly déploient Easy Anti-Cheat sur Dragon Ball FighterZ et Total War : Arena. Une liste qui s’allonge semaine après semaine.

Easy Anti-Cheat est intégré dans For Honor pour éviter le piratage, la tricherie, le botting dans les sessions multijoueurs. De plus, nous surveillons activement les données en jeu pour tout comportement toxique tel que l'AFK Farming. - Ubisoft (Equipe de For Honor)

Et les tricheurs n’épargnent pas le mobile. L’indéboulonnable Pokémon GO et ses dizaines de millions de joueurs subissent les frasques des cheaters à commencer par la falsification d’emplacement et l’utilisation de logiciels tiers… des comportements prohibés par Niantic Labs. Implémenté un an après sa sortie, ce système anti-triche titille les fraudeurs en rendant inutilisables les Pokémon incriminés sans les supprimer du Pokédex. De quoi rager au dernier degré !

Fortnite : Présentation du mode Battle Royale

Cheaters-in-law

Un Clash B to B

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Certaines sociétés, sous couvert de frontières et d’un droit international complexe, se construisent sur les propriétés intellectuelles des éditeurs et studios en développant des programmes tiers destinés à pirater le jeu cible et à apporter un net avantage aux joueurs. Bossland, développeur spécialisé dans ce type de Hack et situé en Allemagne, revêt le costume de bête noire pour Blizzard Entertainment. La firme américaine a par le passé poursuivi en justice Bossland en vain et perdu procès sur procès. Fort de ce constat, Blizzard intente un nouveau procès aux contrevenants cette fois-ci en Californie (les précédents s’étant déroulés en Allemagne).

Galvanisé par ses succès passés, Bossland maintient ses hacks sur HearthStone, Heroes of the Storm et World of Warcraft, et propose un Bot de surveillance appelé Watchover Tyrant destiné à Overwatch qui affiche rien de moins que la position des ennemis, leurs vies et d’autres informations vitales. Le tribunal condamne la société allemande en avril 2017 à une amende de 8.6 millions de dollars pour violation de propriétés intellectuelles. La justice américaine a rendu son verdict.

La justice pour tous

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La justice est aveugle par définition et tombe à bras raccourci sur les sociétés et les particuliers. 2 joueurs de Fortnite abonnés au site Addicted Cheats et adeptes des Aimbots en font l’amère expérience depuis octobre 2017. Epic Games poursuit ces derniers pour atteinte aux droits d’auteur "avec l'intention délibérée de ruiner le jeu pour les autres joueurs et ceux qui regardent des streamers". Et le jeune âge de l’un des incriminés ne semble pas arrêter dans sa quête de justice un éditeur qui précise sa pensée. "Epic Games ne peut pas cautionner la tricherie, ni la violation de copyright de qui que ce soit, qu'importe l'âge de la personne". Ces propos ont le mérite d’être clairs.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

La Chine emboîte le pas de la société américaine en janvier 2018 et fait dans le spectaculaire. Les autorités locales s’offrent le scalp de 120 cheaters suspectés d’avoir développé des programmes de triche, une série d’arrestations dans le cadre d’une trentaine d’enquêtes menées sur le territoire. Et ce cas n’est pas isolé. 15 ans de prison avaient été requis quelque temps auparavant pour un autre hacker. L’Empire du Milieu ne plaisante plus et compte bien se faire craindre des joueurs peu scrupuleux quitte à faire résonner le marteau de la justice.

Cheat Wars : Quand les éditeurs partent en guerre contre les tricheurs

À quelques encablures de là, au Pays du Matin Calme, la justice est implacable. En 2016, le gouvernement par le biais du Parlement vote un nouveau texte baptisé “Game Industry Promotion Act”. La Corée du Sud protège désormais l’industrie du jeu vidéo et l’intérêt des éditeurs sur son territoire. Et les sanctions tombent sur les contrevenants. En janvier 2018, les autorités coréennes poursuivent 13 cheaters ayant pour seul délit l’utilisation de logiciels de hack et de botting sur le FPS à succès Overwatch. Ils risquent 5 ans de prison et plus de 40.000 dollars d’amendes.

Overwatch : Gloire et Honneur

Editeurs et autorités du monde entier affrontent tricheurs et hackers depuis les balbutiements du jeu vidéo et cette guerre éternelle ne prendra jamais fin. Tous les mois, voire semaines, les joueurs trouvent de nouveaux moyens de contourner les défenses mises en place aussi solides et sophistiquées soient-elles. La lutte anti-triche agissait jusqu’ici en réaction, mais les acteurs du marché deviennent enfin proactifs et s’arment en conséquence face à la montée en puissance du jeu vidéo en ligne. Quand bien même, seule la justice à une échelle nationale et/ou internationale a le pouvoir de contraindre les joueurs à la légalité. Risquer la prison pour un TOP 1 sur PUBG… la messe est dite.

Commentaires
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macmuay macmuay
MP
Niveau 1
le 21 juin 2018 à 18:04

j'éspere que rockstar vont bien prendre en conte sa pour le prochain rd2 est gta

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