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News débat et opinion Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

A moins d'avoir vécu dans une grotte les dix dernières années, vous n'avez pas pu passer à côté de la déferlante Assassin's Creed. En l'espace de 9 épisodes principaux et d'une pléthore de projets annexes, la franchise s'est durablement installée dans le créneau des franchises annualisées, trustant au passage le top des ventes depuis ses débuts. Nous évoquions déjà il y a moins d'un an la question du renouvellement de la série, qui semble plus que jamais se poser après un dernier épisode que l'on qualifiera de mitigé. Plutôt que de tirer sur l'ambulance en pointant des carences déjà maintes fois évoquées, nous avons choisi une autre approche : piocher dans les succès passés et présents de la licence pour tenter de trouver la recette d'un épisode qui ferait de nouveau l'unanimité.

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion

L'exercice est évidemment loin d'être aisé pour une franchise qui essuie des critiques plus importantes depuis deux ans mais continue de se vendre. La semaine de sa sortie, Assassin's Creed Syndicate s'est une nouvelle fois hissé en tête des ventes en France malgré un démarrage plus poussif que Unity. On attendra évidemment les chiffres du premier trimestre de commercialisation avant de tirer des conclusions hâtives, mais il semble évident que même si cet épisode venait à se vendre moins, les chiffres atteints s'avèreront suffisants pour qu'Ubisoft puisse couvrir le coût de son développement. Afin de dépasser plusieurs fois les 10 millions d'exemplaires vendus pour certains de ses opus, Ubisoft a su ouvrir sa série à différents publics : les joueurs avertis, attirés par un gameplay ouvert dans un monde immersif et une méta-histoire au potentiel certain, les historiens, curieux à l'idée de fouler des territoires d'une autre époque, mais aussi indéniablement un public plus volatile, charmé par les atours d'une licence au ton mature et à l'accessibilité certaine.

Une lame dans la foule

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion
Discrétion et infiltration, mécanismes essentiels du premier épisode.

Depuis ses débuts et à l'exception de quelques épisodes ou séquences vous plaçant dans la peau d'un templier, Assassin's Creed vous permet de revivre les mémoires d'un Assassin, membre d'une caste ancienne opérant dans l'ombre pour défendre une valeur : La liberté. On ne peut pas vraiment définir Assassin's Creed comme une pure série d'infiltration, mais avec un tel pitch comme trame de fond, l'utilisation de mécanismes allant dans ce sens semble plus qu'évidente. La licence a toutefois opté pour une philosophie hybride, avec des combats et de l'infiltration comme piliers et ce dès le premier épisode : On y passait certes plus de temps à chercher un moyen d'atteindre sa cible sans être repéré, mais la fuite faisant suite à l'assassinat et l'alerte permanente d'une partie des gardes menaient régulièrement à des séquences d'escarmouches ou la vie ne tenait parfois qu'à un fil.

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion
Altaïr et son mentor dans la forteresse de Masyaf, repaire des Assassins.

La confrérie des Assassins n'était (dans l'histoire des jeux) véritablement connue publiquement que durant la période du premier épisode, il s'agit d'ailleurs du seul opus dans lequel l'assassin que l'on incarne peut être repéré à n'importe quel moment. Ubisoft a donc ici joué sur le passage dans l'ombre de la confrérie pour justifier la plus grande liberté de mouvements des Assassins suivants, capables désormais de se déplacer à de nombreux endroits sans faire l'objet d'une traque permanente. Si la pirouette est habile, elle souffre d'un défaut majeur : Tour à tour pirate, bras armé d'une révolution ou chefs d'un gang, les Assassins sont quasiment devenus des personnages publics et bafouent ainsi 2 des 3 préceptes de leur crédo en ne faisant ni preuve de finesse, ni de prudence pour assurer l'avenir de leur confrérie. Un paradoxe qui remet en cause l'immersion ressentie par le joueur et cette sensation d'agir comme une lame dans la foule.

Les zones d'ombre de l'histoire

On peut directement rattacher le point précédent à l'une des forces de la série, capable de retranscrire l'Histoire avec autant de fidélité que possible tout en profitant des zones d'ombre pour y apporter sa touche personnelle. Se rapprocher de notre époque a indéniablement compliqué la tâche des scénaristes, contraints de jongler avec une documentation plus fournie et des libertés d'interprétations par conséquent restreintes. De plus, il apparaît désormais impensable pour un joueur de s'imaginer que l'Histoire n'a pas retenu les noms d'Edward Kenway, Connor Kenway ou encore Evie et Jacob Frye au regard de leurs rencontres très régulières avec des figures historiques en public et/ou de la discrétion toute relative de leurs activités. Comment remédier à cela ? Ubisoft dispose de deux options, la première étant d'assumer son univers du passé comme étant le fruit d'une uchronie, ce qui est déjà le cas dans le présent avec la domination d'Abstergo et les évènements de décembre 2012. Un tel choix, même s'il ne consiste qu'en l'adoption d'une uchronie "légère" apparaît pourtant compliqué pour une série qui vante - souvent à juste titre - la qualité de sa reconstitution historique afin d'asseoir sa crédibilité. Il reste alors une deuxième possibilité, celle de replacer l'Assassin et donc le joueur dans une intrigue ou il occupe une place de l'ombre, à même de justifier la disparition du nom des hommes à capuche des carnets d'histoire.

Précision sur Edward Kenway
Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion

Je me doute que les plus fervents fans auront déjà tôt fait de me reprocher d'inclure le pirate dans la liste ci-dessus, celui-ci étant amnistié de son passé Caribéen comme expliqué dans le roman prolongeant le scénario du jeu. Toutefois, l'homme s'est ensuite logé dans un manoir londonien à la discrétion toute relative. Difficile d'imaginer qu'un tel édifice ait pu passer autant inaperçu alors que l'homme occupait la plus haute fonction de la confrérie, chose que ne faisait pas Ezio Auditore lorsqu'il vivait dans l'ostentatoire domaine familial au début du second épisode.

Narrations et personnages

Depuis l'arrivée de Connor Kenway lors d'Assassin's Creed III en 2012, la série a pris pour habitude d'introduire un nouveau personnage principal et un contexte inédit à chaque épisode. C'est d'ailleurs ainsi que la trilogie originale a été pensée, avant d'être entrecoupée par des épisodes non numérotés enrichissant l'histoire d'Ezio dont l'ombre plane toujours sur la série, tant il en est le personnage le plus représentatif. Outre l'immense succès critique du deuxième épisode, c'est bien le choix de narration opéré par Ubisoft qui est à l'origine de cette renommée. Alors qu'Assassin's Creed premier du nom ne nous permet de découvrir qu'une brève tranche de vie de quelques mois d'Altaïr, la deuxième épisode nous place aux commandes d'Ezio depuis sa naissance et son adolescence jusqu'à son accession aux hautes sphères de la confrérie, une quarantaine d'années plus tard. On y découvre donc tout les évènements qui ont façonné notre Assassin, du drame déclencheur à la réussite de sa vengeance en passant par une vie amoureuse plutôt fournie, enrichis par deux épisodes supplémentaires dont un croisant le destin d'Altaïr et d'Ezio dans un enchaînement de scènes dramatiques très réussies. Le résultat est incontestable : En creusant ainsi le background de leur personnage, les développeurs ont su offrir au public une icône et créer un sentiment d'attachement dont ne bénéficient aucun des héros récents de la série.

Ezio et Altaïr, uniques personnages dont les histoires sont bouclées

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersionQuelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion

L'idée de faire revivre une si longue partie de la vie d'un personnage n'a pourtant jamais été réutilisée, l'équipe ayant opté pour une succession d'Assassins jetables sans jamais prendre le temps de creuser leurs histoires respectives. En dehors, dans une moindre mesure, de Connor que l'on incarne pendant un certain temps durant ses jeunes années, les périodes historiques explorées n'ont cessé de se réduire et nombre d'histoires ouvertes nous laissent sur un sentiment d'inachevé. D'autant plus que certaines d'entres elles laissaient clairement augurer d'un nouvel épisode approfondissant ou bouclant un arc narratif, mérite qu'a eu Assassin's Creed Revelations en achevant l'histoire des deux premiers et sans doute plus célèbres Assassins de la série. Là aussi, le défi est important pour Ubisoft à double titre : En approfondissant de nouveau l'histoire d'un personnage, l'éditeur disposerait d'un nouveau visage faisant office de représentant de la série et faciliterait l'immersion des joueurs au sein de cette dernière. Il est en effet bien plus délicat de s'identifier à des personnages dont la seule information concernant leur passé vous est lancée maladroitement au détour d'une conversation de début de partie.

Retrouver l'effet de surprise

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion
Haytham Kenway a marqué les esprits des joueurs d'Assassin's Creed III.

Autre point sur lequel la série a su s'illustrer : L'effet de surprise. Les leaks des récents épisodes ne facilitent pas la tâche d'un studio qui peine à garder ses secrets mais a longtemps su nous gratifier de séquences fortes. On pensera notamment à la vidéo de la vérité de l'épisode 2, la découverte d'un vieil ami dans la bibliothèque d'Assassin's Creed revelations, le surprenant rattachement d'Assassin's Creed Rogue à un autre opus mais aussi et surtout les premières séquences d'Assassin's Creed III qui se ponctuent par un twist inattendu. C'est aussi à cela que l'on reconnaît les grands jeux, identifiés en un instant grâce à une scène, un évènement assez marquant pour que les joueurs en reparlent des années plus tard. Les deux épisodes arrivés sur la dernière génération de consoles ont bien tenté la même approche avec quelques escapades certes sympathiques, mais dont l'intégration parait factice et semble avoir pour unique but de replacer des monuments historiques absents de la période au coeur du jeu. Une manoeuvre qui confirme qu'en replacant la période historique comme véritable personnage principal de chaque épisode, Ubisoft met en avant le statut de machine à voyager dans le temps de sa série, qui en représente la forme, au détriment du fond constitué par ses personnages et sa narration.

Repenser la méta histoire

Quelle formule adopter pour Assassin's Creed ? Narration et immersion
Desmond, héros du présent jusqu'à Assassin's Creed III.

Nous serons plus brefs sur ce point, déjà évoqué dans le précédent édito cité en préambule. La méta-histoire d'Assassin's Creed ne va pas bien, c'est indéniable. Alors que Desmond n'est plus au centre du scénario du présent depuis la fin de l'épisode III, Ubisoft Montréal semblait avoir trouvé la formule idéale avec Black Flag et Rogue, qui placaient le joueur dans un univers en vue subjective aux commandes de son propre personnage. Unity et Syndicate n'ont toutefois pas su mettre en valeur cette section de la série, délaissant pour l'un toute cette partie et choisissant, pour l'autre, de ne faire progresser l'intrigue qu'à pas feutrés au travers de cinématiques qui n'apportent que quelques réponses tout en soulevant de nouvelles questions. Plus que jamais, Ubisoft est à un tournant pour sa méta-histoire : Boudée par une partie du grand public qui ne s'y intéresse pas et moquée par les fans qu'elle ne finit plus de décevoir, cette dernière fait figure de bête malade ralentissant la franchise. On peine à voir comment celle-ci pourrait encore figurer au prochain épisode, à moins que les équipes de Montréal (ou d'ailleurs) ne trouvent une formule alternative contentant tout ses publics, statut que la méta-histoire de Black Flag et Rogue n'était pas très loin d'atteindre.

Assassin's Creed doit se réinventer dans sa façon de raconter l'histoire, avec un petit ou un grand H. La série a longtemps su mêler reconstitution historique, méta-histoire et narration mettant en scène des personnages forts, mais peine depuis plusieurs épisodes à coupler ces différents éléments ; Et si vouloir faire preuve de nostalgie n'est pas toujours une solution, les meilleures expériences proposées par la franchise dans ces domaines restent majoritairement ancrées dans ses épisodes fondateurs. Ne reste plus qu'à se réapproprier ces codes sans les singer pour offrir un second souffle narratif et immersif à nos Assassins en capuche, qui ont déjà su faire peau neuve et améliorer à plusieurs reprises les mécaniques et le game design de leurs aventures. Un autre sujet sur lequel nous reviendrons un peu plus tard.

Assassin's Creed Syndicate, le résultat de 8 années d'évolution de la série

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Commentaires
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mt97one mt97one
MP
Niveau 1
le 17 févr. 2016 à 17:47

ça à l'air cool !

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