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News culture Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Ecrit par Edouard, gamer et voyageur invétéré, Joueurs du monde est une initiative visant à visiter un total de 12 pays afin d'y étudier les habitudes et difficultés rencontrées par les acteurs locaux du jeu vidéo. Voici le quatrième article centré sur le jeu en Inde.

Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne

On voyage pour que les choses surviennent et changent ; sans quoi on resterait chez soi.
Nicolas Bouvier, L'Usage du monde

Il est des découvertes, rarissimes parmi toutes celles qui attendent le voyageur, qui vont à elles seules donner du sens à votre présence hors de vos frontières, que vous perceviez jusqu'alors comme arrogante et superflue. Celles-là vous rendent fier comme un bar-tabac et vous vous sentez alors déborder d'enthousiasme, un archéologue en Egypte, le Stetson sur la tête et le fouet dans la main gauche, prêt à déterrer trésors sur trésors pour les exposer au monde. C'est au moins comme cela que je me suis senti après avoir découvert Lovely Planet et Socioball, des titres peu voire pas connus au pays de la baguette et du vin rouge, et pourtant d'une qualité remarquable. J'ai longtemps hésité avant d'écrire cet article, parce que je tenais là l'occasion rêvée d'étaler ma culture en couches épaisses, de briller en société tout en prenant ma revanche sur tous ces péteux qui me toisaient du regard en bombant des pectoraux inexistants, et me sortaient avec une morgue répugnante : « Quoi, mais t'as jamais joué à Kentucky Route 0 ? C'est un must–play ! ». Je tenais ma vengeance, mais j'ai décidé de faire fi des remarques, des quolibets, des boulets et de leurs chaînes, et de vous dire tout ce que je sais sur ces deux jeux.

Un jeune prodige est né

J'ai rencontré Vidhvat Madan, 21 ans, dans un café de Delhi. Quelques années plus tôt, il a fondé QuickTequilla, et a commencé à travailler sur Lovely Planet. Il voulait concevoir « une sorte de Super Meat en vue FPS sur PC ». Il a vite pris conscience que « la souris et le clavier {allaient} transformer l'espace de jeu et forger son essence, et l'ont fait devenir quelque chose d'original ». Vidhvat fait partie de cette école qui pense qu'un jeu vidéo doit être construit autour de son contrôleur, et ne peut être transposable sans dommages lors d'un portage sur un autre support. Il ne veut « pas que {son jeu} sorte sur consoles, c'est hors de question, il faudrait repenser tout le level design ». Lovely Planet ressemble de prime abord à un FPS classique, du moins en ce qui concerne les contrôles. Un FPS particulièrement moche d'ailleurs, avec des graphismes et des textures à deux sous. C'est vraiment pas « minimaliste », je vous assure, c'est juste moche. Mais quand je le lui fais remarquer, Vidhvat me répond calmement : « Je m'en fous des graphismes, le plaisir de jeu, il est pas dans les graphismes ». Si la remarque n'est pas transposable à tous les jeux, il faut avouer que c'est au moins vrai pour le sien. Le principe de Lovely Planet, c'est de finir de très courts niveaux en un minimum de temps. Sur le trajet, il faudra enchaîner sans un centième de répit des trajectoires irréprochables et des tirs millimétrés.

Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienneLe jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne

« Mais je peux vraiment faire ça ? »

Le jeu est dur sans être injuste, énervant sans être frustrant. On se surprend souvent à penser que « là, ça va pas le faire ». Mais ça le fait toujours. On se rend compte que l'on n'avait pas assez optimisé sa trajectoire sur la portion précédente parce que l'on avait relâché notre attention pendant un dixième de seconde, pendant lequel on aurait pu tirer, sauter, se retourner... Le jeu ne pardonne pas. A haute vitesse et dans les niveaux avancés, le jeu devient très « dansant », puisqu'on doit enchaîner nos déplacements avec fluidité, sans plus trop penser aux mouvements de nos mains ou même les décider consciemment. En gros, on doit apprendre une chorégraphie et la connaître jusqu'au bout des doigts, et c'est parfaitement nécessaire pour arriver jusqu'au bout. Qui plus est, si cette chorégraphie est bien réalisée, le jeu nous accordera les trois étoiles, récompense ultime de fin de niveau (le système de notation des niveaux s'inspire de celui que l'on trouve sur les jeux mobiles comme Angry Birds ou Candy Crush Saga). Le jeu est taillé pour le speedrun, même s'il n'a pas encore trouvé sa communauté d'adoption.

Un très bon premier jet

Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne
Lovely Planet n'est bien sûr pas exempt de défauts. On regrettera un contenu un peu maigre malgré une bonne rejouabilité, des cutscenes qui m'ont laissé perplexe et un tableau des scores vérolé par la triche. Vidhvat me confie d'ailleurs que ça n'est pas une décision de sa part que d'intégrer un tableau des scores, mais que c'est une concession qu'il a faite suite à des pressions éditoriales. Si je dois dresser un bilan, je me contenterais juste de dire que le jeu est très bon et qu'il n'a pas reçu l'accueil qu'il méritait à l'international. Quicktequilla vaut vraiment la peine d'être suivi au radar, et je ne pense pas me tromper en pensant qu'un gros titre pourrait sortir de son chapeau dans les prochaines années.

La séduction du sujet

Parler du second jeu est sans doute un peu plus dur pour moi tant ses concepteurs m'ont paru sympathiques. C'est souvent un problème auquel je suis confronté en tant qu'apprenti « journaliste-du-jeu-vidéo ». Plus dur à gérer et à mon sens plus grave en fin de compte qu'un chèque d'EA en fin de mois, l'ambiance légère et la sincère bienveillance des rapports professionnels dans le monde du jeu vidéo génèrent beaucoup de stress lors de l'écriture d'un article. Ecrire la critique en prenant en compte l'auteur d'une œuvre donne naissance à un processus d'autocensure complexe, que je traiterai sans doute plus en profondeur dans un prochain article.

« Ta vie on s'en fout gros, c'est quoi le jeu ? »

Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne

Précautions prises, je peux vous parler du jeu lui-même : Socioball est un « social puzzle-game » sur mobiles, avec une foncion Twitter intégrée. Jusque-là, ça sent pas très bon, on s'attend à voir des achats intégrés moisis et du partage de données sur Twitter pour continuer à jouer. Mais en fait il n'y a rien de tout ça, parce que le jeu ne fonctionne pas sur un modèle Freemium. Socioball est un jeu que vous devez acheter avec vos petits sous avant de devoir y jouer, et il n'existe ni démos ni quoi que ce soit qui vous permette de mettre les mains dessus avant (à moins de passer par quelques sites « peu recommandables »). Il va falloir me faire confiance, et dans le pire des cas m'envoyer vos regrets par lettre parfumée si jamais vous n'appréciez pas le jeu. Socioball est un puzzle-game au design épuré dans lequel il faut guider une ou plusieurs boules bleues qui roulent sur un plateau de jeu quadrillé depuis un point de départ, dont l'orientation et la position sont fixées jusqu'à l'arrivée en contournant une multitude d'obstacles divers. Pour cela, il faut disposer sur le plateau des tuiles actives qui auront un impact sur la trajectoire de la balle (pas facile à expliquer tout ça, je vous renvoie aux images pour une description détaillée).

« Et ça vaut quoi ? »

Le jeu vidéo en Inde : Socioball et Lovely Planet, la réussite à l'indienne

Socioball comporte une centaine de puzzles à l'installation, qui vous mettent dans le bain et vous présentent les mécaniques de jeu. Bien qu'un peu inégaux en qualité, les puzzles sont pour la plupart bien ficelés, et surtout (sommet de l'art du puzzle-game) certains vous demanderont une réflexion "par étape", c'est-à-dire qu'il faudra parfois tâtonner un peu, expérimenter avant de comprendre le fonctionnement d'une mécanique et de pouvoir l'exploiter ensuite. Leur difficulté n'est jamais rebutante, et j'ai même un peu regretté le manque de complexité des derniers niveaux. Quoi qu'il en soit, ça n'est pas là le cœur du jeu. Son organe principal, c'est l'éditeur de niveaux. J'ai passé pas mal de temps dessus, et la conclusion à laquelle je suis arrivé, c'est que l'on peut créer des niveaux franchement tordus si l'on prend la peine de se gratter un peu la cervelle. Une fois le niveau terminé, le jeu en prend une capture d'écran, et vous propose de la partager via Twitter avec toute la communauté. « Le but, c'était d'utiliser les serveurs de Twitter pour partager nos données » explique Apoorva Joshi, le codeur derrière Socioball. Ça fonctionne très bien, et les joueurs partagent déjà des niveaux plutôt ardus. On espère que la graine prendra et que, d'ici quelques mois, des centaines de niveaux fleuriront sur Internet.

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Cet article est écrit et proposé par Edouard, voyageur moderne à l'origine de l'initiative "Joueurs du monde".

Joueurs du Monde
Commentaires
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Captain-Zoulman Captain-Zoulman
MP
Niveau 10
le 14 août 2015 à 19:01

Ca manque les vidéos n'empêche, comme la série sur l'Iran, c'est dommage. :-(
Vous vous êtes fait piquer votre caméra en arrivant à Delhi ou quoi ?
Merci pour le boulot quand même :ok:

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