Bien que sortie il y a plus de 20 ans, la prélogie Star Wars affiche encore aujourd'hui des interrogations. Notamment autour de la réaction de ce personnage très important, dont l'attitude interroge par moment.
Padmé, simplement amoureuse ?
À l’heure où la marque Star Wars s’est démultipliée en jeux vidéo, animés ou séries télévisées, difficile de donner la tête sur l’intégralité des contenus.. Surtout quand même les premiers films affichent toujours des incohérences en 2024. C’est par exemple le cas de Star Wars 2 : l’Attaque des Clones sorti en 2002 que règne encore aujourd’hui l’incompréhension. La réaction de la reine Padmé (interprétée par Natalie Portman) lorsqu’elle apprend le massacre des Tuskens par Anakin Skywalker :
La colère fait partie de la nature humaine.
Si l’on peut considérer que la reine est amoureuse et pardonne plus facilement, cette réaction souligne une incohérence avec son comportement des précédents films que Star Wars n’a toujours pas expliqué.
Une figure politique qui n'hésite pourtant pas à défendre les opprimés
De fait, Padmé est, avant d’être la femme d’Anakin et la mère de Luke, une figure politique importante. Dans la Menace Fantôme, c’est elle qui dirige la planète Naboo en tant que reine. Elle valorise la vie et s’affiche comme protectrice de l’humanité dans son rôle de sénatrice. Une politique opposée à celle de Palpatine, qui fomente un coup d'État pour devenir chancelier suprême de la galaxie avant d’être empereur de l’Empire Galactique.
Cette différence dans le comportement de Padmé est d’autant plus incompréhensible par les séquences qui suivent cette scène où la Reine retrouve son idéologie. Dans la Revanche des Sith, après avoir réalisé ce qu’il s’est passé avec l’ordre 66, elle explique à Anakin qu’elle ne peut pas le suivre sur le chemin qu’il décide d’emprunter. Autrement dit, elle ne veut pas soutenir cette violence.
Quelque chose qui s’observe aussi dans l’une des scènes coupées de Star Wars 3 - La Revanche des Siths (scène ci-dessous). Padmé y retrouve un rôle d’importance de sénatrice. Elle doute des différentes initiatives de Palpatine qui semble acquérir beaucoup de pouvoir. Si l’on ignore la vraie raison de l’absence de cette scène dans la long-métrage finale, on peut arguer qu’elle n’aurait qu'à exacerber l’ambivalence de la reine.