Les États-Unis vont revenir sur la Lune en janvier, pourtant la NASA ne sera pas à la manœuvre. Un changement incroyable dans le monde de l’exploration spatiale qui montre que les États n’ont plus autant de puissance.
Welcome back to the Moon
Depuis plus de cinq décennies, la Lune a observé un silence spatial de la part des États-Unis, mais une ère nouvelle se profile à l'horizon. En janvier, une mission lunaire révolutionnaire va changer la donne et ce ne sera pas avec la NASA, mais plutôt avec l'audacieuse entreprise privée Astrobotic.
Loin des missions classiques, le voyage vers la Lune ne sera pas habité cette fois-ci. Cependant, la mission Peregrine de la NASA, conçue par Astrobotic, promet de marquer un tournant dans l'histoire spatiale américaine, réveillant l'esprit pionnier qui a jadis conduit les missions Apollo.
Depuis la dernière empreinte laissée par Apollo 17 en décembre 1972, les États-Unis ont gardé le silence lunaire. L'aube d'une nouvelle ère émerge avec Peregrine, programmée pour atterrir sur la Lune le 25 janvier. Une date symbolique, rappelant les prémices des missions Apollo.
Cependant, cette fois-ci, c'est un scénario différent. Peregrine, l’engin d'Astrobotic, s'apprête à devenir la nouvelle icône de l'exploration lunaire. Mesurant deux mètres de haut sur deux et demi de large, ce n'est pas seulement une mission, mais une déclaration audacieuse de l'avenir de l'exploration spatiale commerciale.
Une mission novatrice
La mission CLPS-1 de la NASA se démarque par son approche unique. Peregrine porte neuf instruments scientifiques, dont des spectromètres dédiés à l'étude du régolithe lunaire et des niveaux de radiation. Mais au-delà de la science, des éléments plus inattendus accompagnent cette mission, comme une capsule temporelle de la fondation Arch et une plaque renfermant la clé privée d'un bitcoin. Une manière moderne de laisser une trace dans l'histoire lunaire.
Le lancement prévu le 24 décembre à bord du nouveau lanceur Vulcan Centaur d'ULA, propulsé par les moteurs révolutionnaires de Blue Origin, ajoute une dose d'excitation supplémentaire. Le périple vers l'orbite lunaire débutera, attendant le moment propice du 25 janvier pour l'alunissage, une manœuvre audacieuse dans les lueurs lunaires.
Cependant, au-delà de l'enthousiasme, les défis s'annoncent. Le lanceur, tout comme les moteurs BE-4, n'a jamais goûté à la réalité du vol spatial. Seule la moitié des missions lunaires ont connu le succès, mais l'équipe derrière Peregrine est prête à affronter l'inconnu, prouvant que l'exploration spatiale n'est pas l'apanage de la prudence.
Depuis Apollo 17, les robots ont exploré la Lune au nom de diverses nations. Les États-Unis rejoignent maintenant cette aventure robotique après une longue pause. Pendant ce temps, la Chine, la Russie, et même l'Inde a marqué des points sur la Lune, soulignant l'importance d'une présence continue au-delà de notre planète.