Dans le monde du cinéma et de la production audiovisuelle, nombreux sont ceux qui marchent sur les traces de leurs parents. Un constat que l'on peut avoir pour l'un des acteurs de la série One Piece produite par Netflix.
Sommaire
- One Piece Netflix : un succès dû en partie à son casting
- Un portfolio garni d'adaptations
- Mackenyu : le fils du Bruce Lee japonais
One Piece Netflix : un succès dû en partie à son casting
Sortie le 31 août sur Netflix, la série One Piece semble avoir conjuré le mauvais sort des adaptations de mangas. Sans être exhaustif, elle a eu l’approbation de la presse et du public, occupe pour la troisième semaine d’affilée la place de série la plus regardée de la plateforme et une seconde saison a déjà été officalisée. Le studio de production Tomorrow Studio est même en pourparlers avec Netflix et Eiichiro Oda pour réaliser quatre saisons supplémentaires, avec un objectif de douze saisons au total.
Pour expliquer un tel succès, les facteurs sont nombreux. La série One Piece arrive à proposer une histoire différente (le temps d’écran étant moins important, il faut alors faire des choix) sans trahir l’identité de l’œuvre originale. Quelque chose qu’elle a réussi à faire selon de nombreuses personnes, probablement grâce à son casting.
Très dubitatif sur la réussite de la production a trouvé un acteur pour Luffy, Eiichiro Oda a plus qu’été soulagé en voyant la performance de l’acteur mexicain Iñaki Godoy. De la même manière, c’est Jeff Ward qui rend justice à l’antagoniste de Baggy là où Alexander Maniatis a été salué par les fans pour son interprétation de Klahadoll (Kuro, antagoniste de l’île de Sirop). Mais il ne faut certainement pas mettre de côté la performance des acteurs des Chapeaux de Paille, comme celle de Zoro. Pour le moment, Mackenyu rend justice au bras droit de Luffy : quelque chose à laquelle on pouvait s’attendre.
Un portfolio garni d'adaptations
De tout le casting de One Piece, c’est probablement Mackenyu qui affiche la filmographie la plus dense concernant les adaptations de manga. Il se fait d’abord connaître par l’adaptation en live-action de Chihayafuru. C’est à l’origine un manga (romance et tranche de vie) très populaire au Japon qui raconte la passion d’Ayase Chihaya pour le Karuta : un jeu de cartes japonais. C’est Wataya Arata qui lui a transmise, joué justement par Mackenyu dans l’adaptation.
On le retrouve plus tard derrière la voix de Haru dans le jeu vidéo Ni No Kuni, puis dans le rôle de Scar dans une nouvelle adaptation en live-action de Fullmetal Alchemist. Juste avant One Piece avant la fin de l’été, il joue même le rôle du protagoniste dans l’adaptation live-action des Chevaliers du Zodiaque, parue au mois de mai. Si cette dernière ne convainc pas, il faut noter la capacité de Mackenyu à mener le casting.
Et dans la foulée donc, Mackenyu interprète le rôle de Zoro dans la série One Piece. Un personnage très apprécié du fan, que l’on peut considérer comme celui ayant le plus de sang-froid de l’équipage (du moins dans la première saison). Il tourne ses cascades lui-même et, malgré une petite scorie au niveau de l’un de ses sabres, arrive à livrer des combats sans fausse note.
Mackenyu : le fils du Bruce Lee japonais
Il faut dire que Mackenyu est un acteur incontournable au Japon… et c’est probablement grâce à l’héritage que lui a laissé son père : Simichi Chiba. Ce dernier est plus connu sous le nom de Sonny Chiba et reste une légende japonaise dans le monde du cinéma. Il est souvent considéré comme l’équivalent nippon de Bruce Lee car tous les deux ont dédié leur vie aux arts martiaux avant de devenir acteur. Il lance sa carrière avec le film The Street Fighter (qui n’a rien à voir avec la série de jeux vidéo) : c’est le premier film à être classé X pour son contenu gore et non pour son contenu érotique.
Une catégorie de films que le réalisateur Quentin Tarantino apprécie : Sonny Chiba joue un rôle mineur dans la saga Kill Bill, tandis que le couplet aux allures bibliques ("The path of the righteous man is beset on all sides By the inequities of the selfish and the tyranny of evil men.." récité par Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction est en réalité une copie quasi-identique (à une ligne près) au dialogue récité par l’acteur japonais dans le film Karate Kiba.