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News jeu Nintendo Switch : 6 jeux à surveiller en novembre 2022
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Jinxeb - Rédaction jeuxvideo.com
On l’a vu, ce dernier quart de 2022 est particulièrement foisonnant en matière de jeux vidéo du côté du constructeur nippon. Après deux mois où l’on a eu le droit à des pépites et des portages de qualité, Nintendo ralentit un tout petit peu la cadence mais n’en oublie pas de soigner ses sorties avec, une fois de plus, un grand cru pour le mois de novembre ! Du portage, du remaster, de l’inédit, de l’hybridation et, bien sûr, la neuvième génération de Pokémon et ses versions Écarlate et Violet, particulièrement attendues.
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It Takes Two
Mieux vaut tard que jamais, comme dirait le proverbe. Plus d’un an et demi après sa sortie originelle, la dernière création de Josef Fares et de ses équipes de Hazelight Studios, auréolée du titre de « jeu de l’année 2021 » lors de la cérémonie des Game Awards, débarque sur la console hybride de Nintendo. Une sortie certes tardive, mais qui colle parfaitement à l’aspect familial de la dernière machine du constructeur japonais ! Tout comme Brothers : A Tale of Two Sons, puis A Way Out, It Takes Two fait de la coopération le cœur de son gameplay en proposant de suivre l’histoire de May et Cody en duo : chacun des joueurs faisant le choix d’incarner tel ou tel personnage. Nos deux héros traversent, en réalité, une crise majeure qui met leur couple en péril sous les yeux de leur fille, Rose. Profondément triste de voir ses parents se déchirer et sur le point de se séparer, la jeune fille, munie de deux poupées à l’effigie de ses parents et d’un étrange livre signé du Docteur Hakim, va sans s’en rendre compte leur jeter un sort. Prenant possession de ces répliques miniatures de fortune, May et Cody vont devoir traverser une succession de niveaux se déroulant dans les environnements du cocon familial, mais ça ne sera pas si simple puisqu’il faudra faire équipe de bout en bout et restaurer la confiance qu’ils se portaient auparavant. En plus d’un thème différent, chaque tableau est synonyme de nouveaux pouvoirs spécifiques et complémentaires : l’un sans l’autre, il est impossible de progresser et de comprendre comment rompre le mauvais sort. C’est donc main dans la main, et sous la supervision du Docteur Hakim, qu’ils devront surmonter ces épreuves dans l’espoir de sauver leur couple.
Grâce à la sortie de New Horizons en mars 2020, la licence Animal Crossing a décuplé sa popularité, vendant des millions d’exemplaires à une vitesse hallucinante. Mais peut-être que vous n’avez pas cédé à son charme en raison d’un cruel manque d’action : ça tombe bien puisque Harvestella compte vous faire craquer avec sa formule. Cette nouvelle licence, fruit de l’union improbable entre la simulation de vie de Nintendo et un univers qui semble tout droit sorti d’un Final Fantasy, ne réinvente pas la roue — d’autres ont déjà proposé, par le passé, cette espèce de mélange original — mais souhaite élargir son public avec des atouts aussi simples qu’efficaces ! Concernant l’aspect « simulation de vie », on ne sera pas étonné de retrouver un système de jardinage et d’aménagement de l’espace, sauf qu’au lieu de faire prospérer un seul et unique village, Harvestella vous demande de gérer plusieurs patelins (Nemea, Shatolla, Lèthe, Argène). Au rythme des saisons, il faudra entretenir ces havres de paix, chasser et élever et, surtout, résister au terrible Quietus, un phénomène qui menace vos récoltes, vos villages et ses habitants. Cette anomalie dans les saisons sera d’ailleurs le fil rouge de l’intrigue, vous obligeant à partir explorer de nouveaux lieux, à braver les dangers et à faire parler le fer. Loin de la quiétude d’un Animal Crossing, le côté « FF » de Harvestella s’exprime par un gameplay plutôt pêchu en temps réel, basé sur un système de classes, où l’on combat toutes sortes de créatures dans une succession de donjons. Linéaire dans son ensemble, Harvestella n’en propose pas moins des environnements variés et vastes qui regorgent de quêtes — données au fil de vos discussions avec les habitants des bourgades — et de petites surprises, telles qu’un système de cuisine, pour offrir une aventure aussi rythmée que détendue.
Comme souvent, l’arrivée d’un nouveau jeu Sonic déchaîne les passions, et encore plus lorsqu’il s’agit d’un titre en 3D qui ambitionne d’égaler la prouesse du monde ouvert de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Cependant, les intentions de SEGA n’ont pas vraiment sauté aux yeux des fans lorsque les premières vidéos de gameplay ont commencé à être diffusées sur la toile. Aucun doute sur le fait que les environnements sont somptueux et qu’ils permettent à Sonic de laisser libre court à sa vitesse hors norme, mais ils donnaient l’impression d’être très vides. Les combats, eux, n’ont pas aidé à améliorer le constat général qui soulignait que le titre allait encore avoir besoin de quelques mois de travaux supplémentaires pour être spectaculaire. Dans sa dernière ligne droite, Sonic Frontiers a davantage soigné sa communication et a été en mesure de se montrer sous son meilleur jour, notamment en dévoilant des niveaux traditionnels en 3D tels que Green Hill Zone. Un monde ouvert en 3D, des niveaux classiques revisités… et des combats de boss titanesques ! Eh oui, Sonic n’a pas pour seul talent sa vélocité : au fil des épisodes, il s’est montré de plus en plus bagarreur et SEGA n’a pas hésité à axer sa communication sur le sujet en nous dévoilant ses techniques et les manières d’aborder les différents ennemis et de prendre l’ascendant face à ces derniers. S’il y a autant d’ennemis à combattre sur les îles de Starfall, ce n’est pas pour rien : les armées robotiques sont elles aussi là pour percer les mystères de ces contrées où se trouvait jadis une ancienne civilisation qui semblait bien connaître les fameuses Émeraudes du Chaos.
Après avoir asséné une claque monumentale aux joueurs PC, PS5 et PS4, le jeu de combat exigeant du studio français Sloclap — une société à qui l’on doit le brillant Absolver — vient distribuer des coups de savate, aussi bien à destination des ennemis qui fourmillent dans sa succession de niveaux qu’aux possesseurs de Nintendo Switch. On l’a dit juste avant, SIFU n’est pas à mettre entre toutes les mains puisqu’il jouera méchamment avec vos nerfs en raison de sa grande difficulté. Enfin, on vous rassure : ça, c’était au départ et les développeurs ont tenu à lui insuffler un peu plus d’accessibilité. Mais au-delà d’être un jeu de baston bien pêchu qui a conquis les joueurs, en témoigne ses chiffres de ventes, qu’est-ce qui rend le titre de Sloclap si fou ? Ce qui a séduit le public, ce sont les aspects die-&-retry et rogue-lite, qui poussent à se surpasser et permettent de rendre son personnage un poil plus fort après chaque trépas. Toutefois, la possibilité de continuer cette quête vengeresse en revenant à la vie a un coût car elle vous rapproche irrémédiablement du « game over », un clap de fin intervenant au moment où votre personnage atteint un âge trop avancé. Outre ce gain de puissance, vous pouvez élargir votre palette de coups en l’agrémentant de nouvelles techniques et capacités lorsque vous croisez un Sanctuaire sur votre route. Alors oui, vous deviendrez vite un véritable maître dans la pratique du kung-fu mais sachez avant tout que l’une des meilleures armes du jeu, c’est son environnement. Autant un hommage aux films d’arts martiaux qu’aux bastons déchaînées de la saga John Wick, SIFU vous incite donc à tirer parti des décors et de ses possibilités pour triompher des vagues d’ennemis, et c’est franchement grisant !
Dernièrement, Square Enix semble plus enclin à crier au grand jour son amour pour les productions qui ont permis sa gloire qu’à investir dans le développement de jeux occidentaux. Comme nostalgique de son âge d’or, la firme japonaise met un coup d’accélérateur sur les J-RPG à l’ancienne ou à l’approche plus moderne : Octopath Traveler, Triangle Strategy, The DioField Chronicle, Star Ocean : The Divine Force ou encore Valkyrie Elysium. Cependant, dans le flot d’annonces de la part de Square Enix, il y a un titre qui trône largement dans le haut du panier du jeu de rôle tactique et qui s’offre une résurrection des plus appréciées, à savoir Tactics Ogre. Avec cette version « Reborn », on est sur le remaster d’un remake sorti sur PSP en 2011 et dès le premier coup d’œil, on ne peut s’empêcher de penser à Final Fantasy Tactics : rien de vraiment étonnant puisque l’on retrouve l'illustre Yasumi Matsuno à la barre des deux projets ! Loin d’être relayé au simple rang de « cousin éloigné de FFT », il est en réalité issu de la famille des précurseurs du jeu tactique au tour par tour à la japonaise et, sans lui, la série Final Fantasy n’aurait pas connu son spin-off tactical ! Pour ne pas rater ce grand retour au premier plan, Tactics Ogre : Reborn a mis les petits plats dans les grands (IA remaniée, nouveau système de gestion des niveaux, gameplay amélioré, recréation HD des détails et décors du jeu, deux choix de doublage, musiques réenregistrées, …). Du côté du cœur même du jeu, on reste en terrain connu avec le récit, qui se développe et parvient à une conclusion différente en fonction de nos choix, du conflit qui secoue actuellement Denam, notre jeune héros, et les habitants de l’archipel de la Valeria.
Le mois de novembre se termine en beauté pour les joueurs Switch puisqu’ils vont avoir la chance de découvrir la neuvième génération de Pokémon avec les versions Écarlate et Violet, soit deux nouvelles moutures où s’opposent, cette fois, la tradition et la modernité. Après une première incursion sur la console portable de Nintendo qui n’avait pas spécialement convaincu les dresseurs de la première heure — malgré la vingtaine de millions d’exemplaires vendus ! —, The Pokémon Company et Game Freak sont attendus au tournant. Grâce à leur travail sur Légendes Pokémon : Arceus, la branche principale Pokémon poursuit sa lente évolution et nous promet, tout de même, quelques nouveautés intéressantes. Tout d’abord, il y aura enfin un monde ouvert dans l’univers de Pokémon, et ça les fans l’attendent depuis un moment. Il sera même possible de l’arpenter en chevauchant les deux nouveaux Légendaires de ces versions. Aussi, on note que Game Freak a mis de côté le Gigamax pour une autre approche stratégique des combats, la Téracristallisation : une fonctionnalité qui permet de renforcer le type du Pokémon… ou lui en conférer un tout autre. Les Pokémon Eau feront moins les malins devant un Simularbre à la Téracristallisation Plante ! On retrouve également des versions plus imposantes des Pokémon, comme ça pouvait être le cas dans Légendes Pokémon : Arceus, appelées « Dominants » et une trame moins linéaire : battre la Ligue ne sera plus le seul objectif puisque deux nouvelles quêtes viendront étoffer l’aventure. À côté de ça, les équipes ont concocté de petites surprises (possibilité de pique-niquer avec nos Pokémon, de créer des CT à l’aide de matériaux, de faire du multijoueur à quatre, …) ainsi qu’une neuvième génération de créatures qui se dévoile de plus en plus, comme en témoigne la révélation de Tag-Tag, de Farigiraf, Taupikeau, Ampibidou et Toutombe.
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