
La triche est un problème qui sévit depuis bien longtemps maintenant dans la saga Call of Duty, et Warzone comme Vanguard n’y échappent pas. Activision, de son côté, a décidé de s’attaquer directement à l’une des sources de triche actuellement en vigueur.
Trichetan Thompson
Si les différents épisodes de Call of Duty peuvent toujours s’appuyer d’une affluence considérable, ils n’échappent pas pour autant à des milliers de tricheurs qui viennent polluer de nombreuses parties, au grand dam de joueurs ou de compétitions forcément déséquilibrées. Le problème a toujours été présent sur l’immense battle royale Warzone, mais aussi sur les anciens épisodes annuels de la franchise : en 2022, COD Vanguard est toujours concerné, sans surprise.
Activision est on ne peut plus conscient du fléau et prend le problème très au sérieux : des centaines de milliers de comptes ont déjà été bannis et, tout récemment, un logiciel inédit du nom de RICOCHET a été déployé, servant uniquement à lutter contre les cheats. Les résultats ont visiblement été convaincants avec, par exemple, 48 000 personnes interdites de jouer sur Warzone et Vanguard en une seule journée. Mais le combat continue et l’éditeur a décidé d’avoir recours directement… à la justice.



Cheater, arrête de cheater
Plutôt que de continuer les menaces ou de simplement bannir les joueurs, Activision vient ainsi de passer à la vitesse supérieure en attaquant en justice l’un des acteurs de la triche sur Warzone et Vanguard : il s’agit d’EngineOwning, un éditeur de logiciel dédié aux cheateurs dont le dirigeant se trouve en Allemagne. Ce procès a été déposé au tribunal de Californie par les avocats d’Activision, qui affirme être victime de dégâts envers sa propriété intellectuelle Call of Duty via des systèmes de triche illégaux.
EngineOwning ayant continué ses fonctions malgré l’arrivée de RICOCHET, Activision semble ainsi… particulièrement remonté. Le géant américain exige l’arrêt de ses activités et surtout de payer les amendes maximales pour chaque violation de la loi : “ils se sont livrés à de nombreux actes illégaux en vertu des lois des États-Unis et la Californie”, déclarent ainsi les avocats d’Activision.
Par ce procès, Activision cherche à mettre un terme au comportement illégal d'une organisation qui distribue et vend à but lucratif de nombreux produits logiciels malveillants conçus pour permettre aux membres du public d'obtenir des avantages concurrentiels injustes (c'est-à-dire la triche) dans les jeux Call of Duty. Ces activités en cours nuisent aux jeux d'Activision, à son activité globale et à l'expérience de la communauté des joueurs Call of Duty.
S’il n’est pas dit que les cheaters s’arrêteront pour autant, voilà qui devrait tout de même donner des sueurs froides à certains concurrents d’EngineOwning et probablement les pousser à reconsidérer leurs agissements. Tout du moins, c’est ce qu’espère certainement la firme de Bobby Kotick.

