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Depuis le lancement de la Switch en 2017, Nintendo fait face à un défaut de conception majeur qu'il n'a toujours pas réussi à corriger.
Le Joy-Con Drift, qu'est-ce que c'est ? Ce nom un peu barbare décrit en fait un problème de conception qui touche les manettes de la Switch, la dernière console hybride de Nintendo. Qu'importe le modèle, et que les Joy-Con soit séparés ou non de la console : il peut arriver que votre personnage finisse par avancer seul, alors même que vous n'appuyez sur aucun Joystick. Il est facile d'y remédier avec la Switch classique en rachetant une paire, mais sur la Switch Lite, c'est carrément toute la console qu'il faut changer.
Jusqu'à il y a quelques mois, Nintendo ne reconnaissait pas le problème, ou alors très partiellement. Si bien que de nombreuses voix se sont élevées pour que la firme agisse. Il aura fallu attendre deux ans après la sortie de la machine pour que le SAV de Nintendo accepte enfin de prendre en charge les Joy-Con victimes du Drift, même lorsque la console ou ses accessoires ne sont plus sous garantie.
50 % des joueurs rachètent des manettes
Néanmoins, cela n'a pas empêché l'association de consommateurs, l'UFC-Que Choisir, de déposer une plainte pour "obsolescence programmée", arguant qu'après plus de 9000 signalements reçus, il était temps d'agir vraiment. D'autant plus lorsque cela arrive moins d'un an après l'achat. La plainte de l'UFC-Que Choisir note également que selon ses chiffres, 50% des joueurs préfèrent racheter des manettes, plutôt que de s'embêter avec le SAV de Nintendo. Ce dernier aurait d'ailleurs modifié légèrement la conception de ses Joy-Con, sans que cela n'apporte de solution au problème du Drift.
La plainte de l'association est-elle justifiée, et utilise-t'elle les bons mots ?
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