graphisme 16/20
Animation 14/20
Son 13/20
Gameplay 15/20
Duree de vie 17/20

ma note 16/20

Plus de 45 heures de jeu actuellement, niveau 70 avec Kasuga, histoire complétée et novice de la série puisque c'est mon tout premier Yakuza (j'avais essayé Kiwami mais l'absence de traduction FR m'avait empêché de continuer le jeu après 1h seulement).

J'avais peur de beaucoup de choses concernant ce Yakuza:
- Le tour par tour va-t'il me lasser vu la durée de vie colossale annoncée ? Justement... si le jeu me satisfait à moitié, est-ce que je vais réussir à tenir plus de 40h ? L'histoire est-elle assez intéressante pour être parcourue ?
- Les graphismes et expressions faciales vont-ils me rebuter ?

Au final... toutes ces craintes ont été effacées au fil du jeu.

Les combats
Géniaux. J'ai du utiliser le système de combats automatiques moins de 10 fois en plus de 45 heures de jeu. L'utilisation des aptitudes, leurs animations, le dynamisme des combats malgré leur format au TPT, l'interaction avec le décor, l'OST toujours au top, la mise en scène de certains combats (notamment les boss)... un putain de plaisir de composer avec ce système de jeu que je placerai entre le TPT et le live action, tellement le dynamisme est présent dans les combats !

L'histoire
J'adore l'univers japonais, j'adore les thrillers mafieux, et vu que l'écriture de Yakuza est qualitative, c'est encore un très bon point pour ma part.

La difficulté
Peut-être un premier bémol sur ce point que j'ai trouvé assez mal équilibrée voir parfois très frustrante, même si je n'ai finalement pas vraiment eu de moments ou j'étais totalement bloqué. Je suis donc assez mitigé. Parfois les ennemis, surtout les boss, sont juste des sacs à PV bloquant la plupart des dégâts et infligeant des dommages colossaux, quand bien même le niveau de nos personnages est très supérieur au leur. Certes, pour un combat de boss, il est important d'ajouter de la difficulté, de l'ampleur à cette rivalité et cette situation mais c'était très frustrant de mettre 20min à faire tomber un ennemi à cause de sa barre de PV abusive. Quelques exemples (attention SPOILERS):
- SpoilAfficherMasquerGoro Majima : j'ai adoré la mise en scène et l'intro du combat. Malheureusement, j'étais pas assez bien stuffé et même si j'avais seulement 2 niveaux de moins que lui, il m'a juste one shot chacun de mes personnages. J'ai donc du reprendre à ma dernière sauvegarde pour farmer (un des côtés négatifs du jeu).
- SpoilAfficherMasquerYosuke Tendo : un énorme sac à PV. Cette fois, j'avais prévu le coup, j'avais 10 niveaux de plus que lui. Il ne m'infligeait que peu de dégâts mais moi aussi, du coup le combat a duré 20min, puis dans sa forme finale, proche de mourir, il m'a one shot Kasuga sans prévenir et j'ai du recommencer le combat... (encore un point négatif, les attaques one shot sur Kasuga ne sont pas prévisibles, ni contrables et obligent à recharger une sauvegarde ou recommencer le combat en échange d'énormément d'argent).

L'argent
Tout est très cher et l'argent est très difficile à acquérir. Lorsque l'on débloque la gestion d'entreprise et qu'on arrive numéro 1, on se fait pas mal de sous pour le early-game mais ça ne dure pas longtemps... une fois les améliorations d'armes débloquées, on gaspille de l'argent durement gagné en un seul clic et pour quelques stats en plus...

Le contenu
Colossal ! Une multitude d'activités annexes à faire (mention spéciale à la gestion d'entreprise qui est un jeu dans un jeu et sur lequel j'ai passé plus de 5h à monter rank 1 avec un plaisir fou), une histoire principale très longue (environ 30-35 heures), le côté RPG simple mais génial...

L'univers
Beaucoup trop riche. Plein de sous intrigues drôles, sombres, de nouvelles interactions, de rebondissements... c'est du taf et du taf très sérieux.

En bref, j'ai pris un pied fou à parcourir ce jeu et je suis super heureux de m'être laissé tenté par cet univers là dans lequel je me replongerai volontiers si les aventures d'Ichiban Kasuga reviennent dans une suite !

Yakuza : Like a Dragon, dernier né de la série Yakuza et septième opus troque le jeu d'action / beat'em up, genre historique de la franchise, pour du RPG au tour par tour. Le cadre de la série change également et délaisse Tokyo pour la ville de Yokohama, en banlieue de Tokyo. Le jeu se veut être un renouveau dans l'univers de la série Yakuza, c'est d'ailleurs, à mon sens, pour cela qu'il n'est pas numéroté comme Yakuza 7
Disponible sur le Gamepass depuis la conférence de Microsoft à l'E3, Yakuza : LAD est un réel OVNI. Si le GP ne souffre pas tant que ça d'un manque de JRPG, c'est assez rigolo de voir ce genre de jeu débarquer dessus.

Concernant le système de jeu, il s'agit d'un rpg au tour par tour (assez facile, ndlr) faisant combattre un maximum de quatre personnage (sur un groupe 7) comme dans n'importe quel rpg. Le jeu reprend d'ailleurs les codes des rpg médiéviaux-fantastiques (le personnage principale, Kasuga fait d'ailleurs de nombreuses références à Dragon Quest) et les adapte avec brio dans notre monde contemporain : les sorts d'eau/glaces sont ici remplacés par des bouteilles d'alcool, les sorts électriques par des tasers, etc. Les jobs, eux aussi un poncif récurrent des JRPG sont ici repris et parodiés/adaptés pour matcher à notre monde contemporain. Concrètement, ça marche bien, les fans de JRPG s'amuseront vraiment de voir les codes de leur genre de jeu favoris être détournés. Enfin, l'une des grandes spécifiés de ce Yakuza : LAD provient du placement des ennemis au cours du combat : ces derniers se placent sur un plan en trois dimensions et sont libres de bouger, ce qui peut impacter (par exemple) l'efficacité des AOE. Enfin, le terrain sur lequel va se dérouler le combat a aussi son importance, les éléments du décors pouvant être utilisé pour débloquer des compétences aux effets propres. Ah oui, et le jeux est un open-world.

Le monde parlons-en : il s'agit donc de Yokohama et plus particulièrement d'Ijincho (district fictif inspiré de : Isezakichō) qui est plutôt criant de réalisme et dans lequel il est particulièrement agréable de se balader. Le jeu dispose de voix anglaises et japonaises, mais la VO est clairement préférable.

Mais enfin un RPG c'est avant tout un scénario et si le ton se veut plus léger, voire complètement barré lors de certaines quêtes secondaires, l'histoire reste tout de même prenante et le jeu se parcours agréablement. Plus que le scénario, l'idée de voir se développer les liens entre les 7 compagnons qui composent notre équipe est vraiment plus cool. A titre personnel, c'est plus ça qui m'a donné envie de poursuivre le jeu plus que l'histoire. Pour autant le ton léger ne doit pas cacher un point assez important de ce Yakuza : son aspect politique. Ce dernier se retrouve bien dans la critique (acerbe) du système politique japonais et de la corruption qui l'entoure mais prend aussi des tournures plus sociétales via l'intégration de deux personnages non-japonnais : un coréen et un chinois. L'intégration d'ethnies différentes et surtout vu les deux pays visés est assez intéressantes et témoigne de la volonté de voir les mentalités évoluer, dans un pays plutôt ethniquement homogène. Et même sur ce point, Ryū ga Gotoku, les développeurs s'en sortent à merveille, le message est clair mais n'est pas imposé à coup de marteau comme dans certaines productions occidentales.

Yakuza, c'est aussi des mini-jeux, d'une qualité plutôt inégale il faut le dire, mais certains sont très intéressants et offrent de très bons "bonus" pour l'aventure principale, notamment la gestion d'entreprise.

Je suis assez déçu de certaines notes de ce jeu sur X|S, Yakuza : LAD ayant de bien meilleurs notes sur les autres supports.
Le GP a nécessairement amené un public pas forcément friand de ce type de jeu et qui ne sait pas en voir les qualités. C'est assez dommage, puisque cela conforte la position de certains développeurs de ne pas faire de version Xbox des jeux japonais et la console passe donc à côté de plein de perles.

au Secours c'est pas un jeu c'est un film interactif ce truc !
en 2h j'ai du touché la manette 3 fois pour appuyer sur un bouton,
que des cinématiques et du blabla faut pas délirer hein ! heureusement que j'y ai jouer via le gamepass ça m'aurais fait mal de cramer 60 balles là dedans