C'est aussi bon qu'un tacos.

Des Metroidvania, y'en a une tonne maintenant ! Tellement que je n'ai pas fait tous les grands classiques du genre. Bref, ne nous éparpillons pas.
J'ai reçu Guacamelee! très récemment car il était devenu temporairement gratuit sur Steam dans une version apparemment légèrement améliorée : Guacamelee! Super Turbo Championship Edition. Et qu'un titre que je n'ai jamais joué mais qui devient gratuit, dont le genre (Metroidvania) fait parti de mes préférés et qui selon certains, est excellent... Ça ne refuse pas. Commençons donc le test.

Guacamelee! est donc un Metroidvania sorti premièrement sur PlayStation 3 et PlayStation Vita le 9 Avril 2013 avant de s'être fait porter sur moult supports différents (dont sur PC) durant sa première année. Développé et publié par DrinkBox Studios. Guacamelee! prend donc place dans un folklore Mexicain traditionnel où on contrôle Juan Agacate, un cultivateur d'agaves devant aller sauver la fille d'El Presidente (sa bien-aimée) des griffes de Carlos Calaca qui souhaite la sacrifier dans le but de fusionner le monde des morts et celui des vivants. Malheureusement, dans leur première rencontre entre Carlos et notre héros, celui-ci se fait tuer et téléporter chez les morts, emportant avec lui la femme qu'il aime... Sauf au moment où tout semblait perdu, Juan découvre un mystérieux masque lui redonnant la vie en faisant de lui un Luchador. Il est l'heure d'aller faire sa revanche...

Guacamelee! a TOUT du Metroidvania. Un monde ouvert où au départ plusieurs zones seront inaccessibles jusqu'à qu'on obtienne un nouveau pouvoir en progressant dans l'aventure, avec une grande partie consacrée à des upgrades optionnels à obtenir afin de faciliter la progression (et afin d'avoir le 100%). Des téléporteurs accessibles afin de naviguer en toute fluidité dans l'univers où se passe Guacamelee!.
On commence donc avec un Luchador ayant une barre de vie minuscule et deux petits carrés liés aux attaques spéciales qu'acquérira Jean en brisant des statues ressemblant fortement à ceux de Super Metroid qui octroyaient à Samus des améliorations en tout genre. Pour Guacamelee!, c'est à peu près la même chose car c'est grâce à ces statues, qui, en les brisant, un vieux homme à l'esprit assez amer apparaîtra et apprendra à notre sauveur une nouvelle aptitude tout en étant désespéré de le voir casser toujours plus de sculptures. Ces aptitudes s’apparentant à de nouveaux coups spéciaux pouvant s'avérer aussi utile à casser des blocs auparavant indestructibles qu'à varier les possibilités d'en faire voir de toutes les couleurs aux ennemis du jeu.
L'autre élément du jeu, c'est les combats. Ça cogne et ça castagne ! A force d'en mettre plein la gueule à un quelconque sbire, on pourra exécuter une prise de catch qui aura pour effet non pas uniquement de causer des gros bobos à notre victime, mais parfois même de blesser les ennemis aux alentours. Et croyez-moi qu'avec ces espèces de dragon voltigeant dans les airs pour nous cracher des boules de feu, c'est bien plaisant de les voir s'écraser comme une crotte de pigeon (et je suis fier de ma comparaison).

Les combats demanderont petit à petit plus de technique et d'analyse. Les méchants auront parfois recours à des boucliers magiques qui pourront se briser d'une manière précise (avec l'utilisation des attaques spéciales ou en infligeant quelques raclées à un adversaire) voir même, ils seront dans une autre dimension et il faudra interchanger entre le monde des vivants et des morts pour en découdre d'une bagarre. Si ces combats sont funs et dynamiques, ils sont parfois un peu brouillon, occasionnellement, je perdais du regard le Luchador à cause d'un nombre parfois assez important de monstres en tout genre. Mais ce n'est qu'un léger défaut car j'adore tout ce qui est rapide et nerveux, et Guacamelee! remplit parfaitement ces conditions. Personnellement, avant de parler d'un autre point important du jeu, j'aurai aimé un peu plus de variété dans le bestiaire ainsi que quelques nouveaux boss en plus, ceux-ci se comptant sur les doigts d'une main.

Il y a quelques instants, je parlais de pouvoir voyager entre les dimensions, à partir d'un stade peu avancé de l'aventure, on aura la possibilité avec l'aide d'une simple pression de bouton de changer entre le monde des vivants et celui des morts, nous invitant à découvrir de nouveaux personnages et même d'accepter quelques quêtes. Mais aussi de faire apparaître/disparaître des éléments du jeu dont certaines petites énigmes sont conçues afin d'utiliser pleinement cette mécanique.
Et Juan pourra aussi devenir un poulet afin de pouvoir passer dans des petits recoins et ainsi découvrir toujours plus de secrets dans ces lieux dangereux.

SUITE DE MON TEST :

Un jeu qui m'a semblait ni bon ni mauvais.
Je l'ai fait tout seul, peut être qu'à plusieurs l'aventure est plus folle :O
Une OST qui colle avec l'ambiance du jeu, quelque trucs plutôt drôle par ci par la.

Des défies optionnels bien trop nombreux et je ne suis pas vraiment fan de ce genre de durée de vie, à voir avec le deuxième opus en le faisant à deux

Une pure merveille qui vaut la peine d'être découverte. Un metroidvania aux petits oignons.
Univers enchanteresque, gameplay maitrisé, humour, durée de vie suffisante. Il donne envie de toujours y revenir et de le finir à 100 %. GG Drinkbox.