Comme à son habitude, Microsoft et son iconique Forza Horizon nous en met plein la vue… Graphiquement somptueux (Du jamais vu dans un jeu de voiture), du fun à tout va comme ses prédécesseurs, des environnements totalement différents (Montagne, désert, plage, ville…) Optimisé en plus aux petits oignons et qui plus est gratuit sur le Gamepass. Alors je n’ai qu’un mot à dire à Microsoft et toutes ses équipes.. un grand merci !
J’aurais pu mettre 20, mais aucun jeu n’est parfait à mon sens. Là en l’occurrence on ne réinvente pas les ingrédients, mais bordel que ça reste un plaisir !

La plus grande réussite de Playground Games tient de sa capacité à repousser toujours plus loin les limites du plaisir manettes en main. Pour la première fois, les développeurs ont pris trois années pour mener à bien leur projet. Un délai supplémentaire qui leur a permis de frapper si fortement, car, en dehors du fait que je reconnaisse le talent imparable de ces pilotes du numérique hors-pairs, je me prosterne de tout mon capot face à un tel studio qui rempile, les doigts dans le pot, 3 années après une quatrième cuvée que je croyais sincèrement imbattable, avec l'un des jeux vidéos les plus saisissants auxquels j'ai joué.

Graphismes Series X/PC : 20/20
Gameplay : 20/20
Durée de Vie : 19/20
Ambiance, Monde Ouvert, Bande-son : 20/20

Fruit d'un mariage parfait entre un open world dense proposant des biomes bluffants et éclectiques ainsi qu'une structure mécanique élaborée chapeautant la progression la plus organique que j'aie vu dans un jeu de voitures à ce jour, cette 5ème cuvée donne vraiment la sensation de tenir entre les pédales un RPG blindé de quêtes toutes plus aguichantes les unes que les autres. Oubliez sincèrement tous les modes carrière plus ou moins décousus que vous avez pu connaître jusqu'alors, Playground débarque ici avec une gigantesque structure de contenu comparable à une toile d'araignée : peu importe ce que vous choisissez de faire et à quel moment, tout se recoupe à travers plus d'une vingtaine d'arc narratifs représentés par autant de types d'épreuves. Au-delà de la fluidité exemplaire de la progression, les développeurs ont fait en sorte que le plaisir soit le même. Il y a donc autant de raisons de compléter telle ou telle activité dans la mesure où rien est délaissé. La scénarisation absolument exemplaire du mode aventure marqueur de qualité indubitable, n'en est qu'une flagrante preuve supplémentaire. Le doublage est parfait, les organisateurs du festival sont autant de PNJs crédibles, vivants et plaisants à écouter, intégrés dans des cinématiques au rendu foudroyant d'apparat, du jamais-vu dans un jeu de bagnoles puisque c'est le dernier point sur lequel on l'attendrait. C'est d'ailleurs ce qui caractérise toute la force pilonnante irrécusable de cet opus, plus que n'importe quel autre opus avant lui et surtout n'importe quel jeu de caisses : les développeurs font preuve d'un souci du détail proprement médusant, et ne négligent rien. La preuve notre avatar parle et répond naturellement pendant les échanges, un gros avantage par rapport à Forza Horizon 4, détail favorisant une immersion encore plus marquée. La quantité de contenu est aussi effarante que le plaisir procuré atteint des sommets en les complétant. Il y a toujours une raison de faire quelque chose, même stopper la progression d'un arc pour dévaler la pente d'un volcan au volant du Bronco 2021 ou bien enchaîner les drags en Jesko à contresens sur l'autoroute en hurlant au rythme de l'hystérie bon enfant si singulière des présentateurs radios qui diffusent des skill songs faisant exploser le multiplicateur de prouesses. Mon Scott Tyler est toujours aussi criant de vie pour ne citer que lui.

Je pourrais passer des lignes entières à décrire la puissance ineffable que procure le fait de charger à 350km/h une tempête de sable, d'entendre la foule du festival exploser de joie lorsque votre avatar débarque en drift devant l'autoshow, de vibrer au rythme des rassemblements spectaculaires en tous points... Je pourrais décortiquer la justesse acoustique phénoménale de cet épisode avec des sons de nature et de moteur crédibles à souhait (quel progrès sur ce point d'ailleurs!), des radios en feu ou bien ces sensations de vitesse qui sont bel et bien les meilleures de toute la saga et qui plongent même dans la tourmente n'importe quel autre jeu de voitures de par sa gestion ahurissante de la caméra dynamique en particulier en vue extérieure, etc... J'ai mille et une raisons d'enquiller sur le travail colossal abattu par les graphistes du studio qui tirent terriblement bien partie du hardware de la Series X afin de dispenser le plus bel open world de 2021 assaisonné de 534 véhicules au lancement de toute beauté... mais les 5000 caractères me limiteront, ainsi donc je vous encourage à décapoter votre auto, et vivre cette épopée motorisée titanesque par vous-mêmes, aficionados de jeu de voitures ou non.

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