Google nous a habitués à de la grande qualité avec ses smartphones. Si vous n’avez pas succombé au Pixel 7 ou au Pixel 7 Pro sortis à la rentrée dernière, peut-être que la raison à cela, c’est que vous attendiez le Google Pixel 7a. Après des mois de rumeur, la firme de Moutain View a enfin dégainé son nouveau téléphone mobile, et j’étais plus qu’impatiente de mettre la main dessus pour le tester !

Il faut dire que le Google Pixel 7a a des ambitions non dissimulées et qu’il apporte des nouveautés qui étaient réclamées depuis longtemps. Reste désormais à savoir si cela suffit à en faire la nouvelle référence des smartphones 5G de milieu de gamme (mais d’entrée de gamme des Pixel 7) !

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Google Pixel 7a : la fiche technique

Une recette esthétique parfaitement reconnaissable

Depuis la génération Pixel 6, Google applique quelques règles de design qui changent peu sur ses terminaux. Cela passe par la présence d’un bloc photo qui ressort à l’arrière, une coque en plastique à l’effet verre très réussi, mais aussi dans une prise en main aisée et confortable.

Parmi les différences esthétiques faciles à constater par rapport au Pixel 6a, on note essentiellement le bloc photo qui est désormais en aluminium, et non plus en plastique. Un choix qui donne forcément au terminal une petite touche premium supplémentaire, sans pour autant l’alourdir, puisqu’il ne pèse que 193 grammes.

Les contours sont également métalliques : ils permettent de retrouver, sur la tranche droite, le bouton d’allumage et celui dédié au son. La trappe pour la carte SIM est à gauche et le porte de charge USB-C est sur la tranche inférieure.

En façade, l’écran est protégé par un revêtement Corning Gorilla Glass, et le terminal est étanche jusqu’à un mètre de profondeur pendant 30 minutes, ce qui correspond à l’indice IP67. Enfin, il est également compatible avec les eSIM.

Une petite nouveauté du côté de l’écran

Pour ce qui est de l’écran, Google mise une fois encore sur une dalle OLED, qui mesure ici 6,1 pouces de diagonale. Mais petite nouveauté qui fait du bien : contrairement au Pixel 6a qui était bloqué à un taux de rafraichissement de 60 Hz, le Pixel 7a monte jusqu’à 90 Hz. C’est une touche de fluidité supplémentaire qui est forcément agréable et qui permet à Google de rattraper son retard face à la concurrence : aujourd’hui, les terminaux de milieu de gamme dotés du 120 Hz sont loin d’être rares !

Pour autant, Google propose assez peu de réglages concernant l’affichage. Le 90 Hz est d’ailleurs désactivé par défaut : il faut activer « Affichage fluide » pour en profiter. Pour ce qui est des couleurs, vous avez le choix entre « Adaptatives » et « Naturelles », mais le smartphone n’explique pas du tout la différence entre les deux. Par défaut cependant, la qualité de l’affichage est bonne, avec une luminosité largement suffisante pour utiliser le Pixel 7a tout au long de la journée.

Performances : le retour du Google Tensor G2

Introduit sur le Pixel 7 et le Pixel 7 Pro, le SoC Google Tensor G2 fait son retour, sans grande surprise, dans le Pixel 7a. Le smartphone est, par ailleurs, doté de 8 Go de mémoire vive, là où le Pixel 6a n’en comptait que 6 Go.

Le nouveau terminal de Google affiche des résultats très proches de ceux du Pixel 7, ce qui n’est pas vraiment une surprise puisque le même processeur est de la partie. Et même si le Google Tensor G2 n’est pas au niveau de l’incontournable Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 que l’on croise un peu partout ces derniers mois, il donne tout de même le change pour l’essentiel des usages.

Jouer ne pose toujours aucun souci sur le Pixel 7a. Certes, pour les jeux très gourmands comme Genshin Impact, il n’est pas possible de pousser les graphismes au maximum, mais le rendu reste très satisfaisant et la fluidité est au rendez-vous.

Comme pour les modèles précédents signés Google, j’ai pu constater une chauffe de l’arrière du smartphone, là où se trouve le SoC. Dans les benchmarks, le constat est similaire. Cependant, à l’usage, la montée en température est plus lente, mais elle est tout de même présente, sans pour autant dépasser les 40°C lors des sessions de jeu. Par les temps qui courent, cela reste acceptable, à défaut d’être agréable quand on a l’appareil en main.

Côté interface, aucune révolution, mais une efficacité toujours présente

Le Pixel 7a étant un smartphone « intermédiaire », il arrive sous Android 13 quelques mois seulement avant la mise à disposition d’Android 14 (qui ne s’annonce pas révolutionnaire non plus, il faut le dire), ce terminal se contente donc de proposer la même chose que les Pixel 6 et Pixel 7 mis à jour.

Android 13 en version « stock », agrémenté des fonctionnalités Material You, reste cependant très agréable à utiliser. L’interface est épurée, très claire, et il est particulièrement facile de s’y retrouver. Si vous aimez les personnalisations, vous êtes servi avec le Google Pixel 7a, qui arrive avec tout un tas d’options qui vous permettent de créer une interface selon vos goûts.

Google s’appuie toujours sur le potentiel du SoC Tensor G2 pour pousser ses fonctionnalités maison, comme la traduction automatique (y compris des SMS), la retranscription de fichiers audio ou encore de nombreux outils liés à la photo, dont je reparle un peu plus bas.

L’entreprise américaine affûte ses arguments pour donner de bonnes raisons aux acheteurs de choisir ses smartphones sous Android au lieu de ceux des concurrents. Bien entendu, de nombreuses marques ont leurs propres solutions, mais certaines fonctionnalités disponibles sur les Pixel sont vraiment utiles et parfaitement intégrées à l’interface de l’OS.

Photo : un vrai coup de neuf pour le Pixel 7a

La gamme Google Pixel est systématiquement associée à une qualité photo au top. Excellente nouvelle, le Pixel 7a ne fait pas exception ! Et il parvient même à créer la surprise, en proposant une réelle mise à niveau, y compris par rapport au Pixel 7. On trouve ainsi deux capteurs à l’arrière du terminal :

• Un capteur grand-angle principal de 64 mégapixels,
• Un capteur ultra grand-angle de 13 mégapixels.

À l’avant, c’est un capteur de 13 mégapixels qui est au rendez-vous pour les selfies. À titre de comparaison, le Pixel 7 est doté de capteurs de 50 et 12 mégapixels à l’arrière, et d’un capteur de 10,8 mégapixels à l’avant. La troisième photo de chaque ligne est prise avec le zoom 2x proposé dans l'interface du smartphone.

Ce qui saute aux yeux lorsqu’on utilise les capteurs du Pixel 7a, c’est la manière dont le smartphone parvient à capter parfaitement l’ambiance d’une scène, aussi bien du côté de la lumière que des couleurs. Le piqué est également impeccable, et louper une photo représente un véritable défi.

Après avoir pris la photo, il est possible d’assister au travail logiciel du smartphone, dont les algorithmes assurent la retouche en temps réel pour optimiser le cliché. C’est un petit spectacle qui se traduit par un résultat naturel et à la hauteur des attentes. Cela contribue à faire du Pixel 7a un terminal tout à fait adapté aux personnes qui aiment faire des photos, mais qui peuvent avoir du mal à les réussir à chaque fois.

Le mode portrait permet de réussir de belles photos lui aussi.

Le Pixel 7a est un smartphone avec lequel on prend énormément de plaisir à multiplier les prises de vue. Et c’est sans compter sur certains outils qui permettent d’affiner encore plus le rendu des clichés. Parmi eux, on trouve l’incontournable Gomme Magique, qui se propose d’effacer des objets ou des personnes présentes à l’image. Dans la plupart des cas, le logiciel travaille tout seul.

La Gomme Magique est incontestablement un outil dont on peut difficilement se passer une fois qu’on a pris l’habitude de l’utiliser. Et même si Google le propose désormais sur d’autres appareils Android (sous condition de posséder un compte Google One), il reste une marque de fabrique des Pixel.

Pour ce qui est des photos de nuit, là encore, la firme de Mountain View continue de régaler. En mode nuit, le Google Pixel 7a est capable, comme ses prédécesseurs, de faire la lumière dans l’obscurité même quand celle-ci est quasi totale. Certains concurrents proposent des résultats convaincants, c’est vrai, mais difficile de trouver mieux que ce que propose Google.

Quand une source de lumière éclaire la scène, on se retrouve confrontés à quelques lens flare, sans pour autant que cela soit réellement gênant. La photo continue de foisonner de détails avec des couleurs réalistes.

Enfin, en façade, on trouve un capteur de 13 mégapixels qui fait de l’excellent travail, en mode portrait ou non. C’est donc quasiment un sans-faute de la part du Google Pixel 7a sur son segment de milieu de gamme.

Une autonomie en nette baisse (la déception !)

La perfection n’existe pas et pour ce qui est du Google Pixel 7a, c’est son autonomie qui nous le rappelle. Pourtant, avec une batterie d’une capacité légèrement plus grande que celle du Pixel 7 (4385 mAh contre 4355 mAh) j’avais bon espoir que ce nouveau modèle tienne bien la charge. Mais en définitive, au bout d’une vingtaine d’heures d’une utilisation standard, il doit être rechargé. Si vous en avez un usage plus intense, vous dépasserez difficilement la quinzaine d’heures. Globalement, l’appareil fait moins bien que le Pixel 6a qui peut facilement dépasser 24 heures d’autonomie en usage standard.

Pour ce qui est de la charge filaire, ce n’est toujours pas le point fort de Google. Tout comme le Pixel 6a, c’est une charge 18 Watts qui est proposée, et le Pixel 7a est vendu sans chargeur. Il faut compter plus de 2 heures pour passer de 0 à 100% de batterie, ce qui est énorme compte tenu des standards actuels !

La seule nouveauté concédée par Google, c’est la charge sans fil qui fait son apparition sur cette gamme. Cependant, avec une puissance de 7,5 Watts, envisager de recharger entièrement le Pixel 7a de cette manière tient du masochisme. On va dire que la fonction a le mérite d’exister.

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Conclusion