Variante du casque Skullcandy PLYR, le Skullcandy Street Fighter PLYR est un modèle gaming qui est parvenu à rapidement me séduire grâce à son design qui rend hommage à la célèbre saga de jeux de combat. Mais côté performances ? Cela reste à voir.
Skullcandy est une marque que l’on ne présente plus dans le domaine du son. Ce constructeur américain s’est tout d’abord fait un nom auprès des skateurs et des snowboardeurs, en proposant des casques robustes. Puis, au fil du temps, Skullcandy s’est dit qu’investir le domaine du gaming pouvait être une bonne idée. Dans cette gamme de produits, le Skullcandy PLYR est l’une de ses dernières créations. En ce début d’année, ce modèle débarque dans une version Street Fighter, à temps pour fêter les 35 ans de la franchise de Capcom. C’est l’occasion pour moi de découvrir ce modèle.
Skullcandy Street Fighter PLYR : la fiche technique
| Spécifications | Skullcandy Street Fighter PLYR |
|---|---|
| Compatibilité | Windows, PS5, PS4, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch, smartphones... |
| Type microphone | Micro Clear Voice Smart |
| Atténuation bruit micro | Non |
| Rendu 7.1 / 3D | Non |
| Poids | 315 g (casque uniquement) |
| Connexions disponibles | USB-C, Bluetooth 5.2 |
| Prix au lancement | 159,99 euros |
Achetez le Skullcandy Street Fighter PLYR sur Fnac.com
Design : un hommage parfait à Street Fighter
Le Skullcandy PLYR de base est un casque gaming très coloré, mais il va sans dire que le modèle Street Fighter PLYR le surpasse sur ce point. Le constructeur a tout d’abord choisi de donner une touche marbrée, ambiance années 80, aux écouteurs en plastique ainsi qu’à une partie de l’arceau. Sur le reste, c’est le noir qui domine, notamment sur la partie métallique qui relie les écouteurs à l’arceau en plastique flexible.
Les écouteurs sont illustrés, à gauche, du logo de Street Fighter II et, à droite, d’une scène de combat entre Ryu et Chun-Li mise en scène sur un support lenticulaire : bougez le casque ou simplement l’oreillette pour voir Ruy balancer un hadouken à son adversaire. C’est cool, très cool : il fallait y penser !
La visite continue avec le bandeau élastique qui sert de système d’ajustement de taille au niveau de l’arceau. Vous devez positionner cet accessoire vous-même au déballage du casque. Ce bandeau est, lui aussi, aux couleurs de Street Fighter. Il apporte un peu de confort à l’usage, mais c’est un système plutôt artisanal et discutable sur un casque vendu 159,99 euros à sa sortie.
Enfin, dernière touche Capcom de ce modèle : lorsqu’on l’allume, la musique culte de Street Fighter II se fait entendre, et c’est vraiment un détail très chouette. Différents bruitages sont au rendez-vous au moment de connecter le casque.
L’esthétique de ce casque est incroyablement bien pensée, et cela contribue à en faire un objet de collection pour les amateurs de Street Fighter. Cependant, quelques petits défauts sont quand même venus entacher mon expérience avec ce modèle. Tout d’abord, l’unique bouton présent sur le casque n’est pas clair concernant les fonctionnalités que ses trois positions activent. En tatonnant, j'ai fini par comprendre quelle position permettait d'appairer le casque en Bluetooth avec un appareil. Un peu plus de lisibilité aurait été appréciable.
Ensuite, si les oreillettes du casque sont de bonnes tailles pour bien entourer les oreilles et que la mousse à mémoire de forme s’avère très confortable, le revêtement en tissu a tendance à donner un peu chaud lors d’une utilisation prolongée. C’est dommage, parce que le Skullcandy Street Fighter PLYR est globalement confortable, mais ce point m’empêche de l’oublier quand je le porte. Enfin, ce casque a un autre défaut, son microphone, mais j’y reviendrai.
Une installation qui cherche la bagarre
L’installation et l’utilisation du Skullcandy Street Fighter PLYR sont des points un peu fâcheux. Concrètement, ce casque peut être utilisé de deux manières une fois sorti de sa boîte : soit de manière filaire, en USB-C ou en Jack 3,5 mm grâce aux deux câbles fournis, soit sans fil, mais uniquement en Bluetooth. Alors, qu’est-ce qui est fâcheux là-dedans ? Eh bien, le Skullcandy Street Fighter PLYR pourrait aussi fonctionner via une connectique sans fil 2,4 GHz, sauf que le constructeur ne fournit pas de dongle. Celui-ci n’est même pas encore disponible dans le commerce : sa sortie est prévue dans les prochaines semaines, et il en coûtera 29,99 euros pour l’obtenir.
Ce constat est franchement déroutant. Il m’a donné l’impression de disposer d’un casque gaming pas fini donc le DLC destiné à le compléter va sortir plus tard, au prix fort. Car proposer un dongle en option à 30 euros avec un casque à près de 160 euros est tout de même surprenant.
Certes, lorsqu’il est relié en USB à un ordinateur, le Skullcandy Street Fighter PLYR est immédiatement reconnu. Il l’est aussi en Bluetooth sur un smartphone ou sur une Nintendo Switch par exemple. Mais le fait de devoir s’encombrer d’un fil sur PC tout en sachant que le casque pourrait fonctionner sans fil avec un accessoire en option — et même pas encore disponible — est forcément frustrant. Pour le coup, petite déception.
Un confort au rendez-vous
Heureusement, le Skullcandy Street Fighter PLYR sait se rattraper sur différents points. J’ai déjà évoqué son aspect confortable un peu plus haut. Clairement, il s’agit d’un casque gamer que j’apprécie de porter non seulement quand je joue, mais aussi quand j’écoute de la musique depuis mon smartphone. L’arceau flexible fait très bien son travail, y compris sur une tête un peu plus grosse que la moyenne. Je l’utilise quotidiennement sur ma tête « moyenne » avec des lunettes et je ne ressens aucune douleur. Le seul petit bémol concerne le tissu des oreillettes dont j’ai déjà parlé.
Par ailleurs, il s’agit d’un casque d’assez petite taille et lorsque son microphone n’est pas branché, il ne laisse pas vraiment entrevoir son côté gaming. Il pèse tout de même 315 grammes, mais comme son poids est bien équilibré, il est vraiment agréable à porter sur la durée. Il peut facilement être utilisé pour écouter de la musique au quotidien, et il aurait gagné à intégrer un microphone dans l’une de ses oreillettes pour se transformer en véritable kit mains libres.
Le microphone amovible du casque a cependant un défaut qui nuit à son confort d’utilisation : il n’est pas flexible, ce qui est un vrai problème pour le positionner correctement devant la bouche. Une fois encore, c’est un choix assez étonnant de la part de Skullcandy, d’autant plus que la tige du microphone semble clairement flexible de prime abord. Pour autant, le microphone parvient à offrir un son correct même si j’ai pu constater un léger sifflement présent constamment à l’arrière lors de mes tests.
Côté son, que donne le Skullcandy Street Fighter PLYR ?
Avec ses haut-parleurs de 50 mm et sa réponse en fréquence allant de 20 Hz à 20 kHz, le Skullcandy Street Fighter PLYR se positionne dans la proposition moyenne du marché du casque gaming dans cette gamme de prix. Comme souvent, c’est du côté des paramètres logiciels qu’il faut se tourner pour réellement déterminer ce que vaut ce modèle à l’usage.
Déjà, excellente nouvelle : Skullcandy propose à la fois une application mobile et un logiciel Windows pour profiter pleinement des fonctionnalités du casque. Sur smartphone, c’est l’application Skullcandy qu’il faut installer et sur PC, c’est Skullcandy HQ. Les deux logiciels proposent peu ou prou la même chose, mais il est surprenant de constater qu’il est en anglais sur PC et en français sur smartphone.
Dans les deux cas, un égaliseur donne accès à une demi-douzaine de profils automatiques qui permettent de vraiment donner du relief au son du casque en fonction du contexte. J’ai testé longuement le préréglage FPS à la fois sur PC pour jouer à Dying Light 2 et sur smartphone pour jouer à Call of Duty Mobile, et l’immersion est vraiment très bonne dans les deux cas. Les modes Music et Movie sont également convaincants. Au besoin, il reste possible d’ajuster manuellement les réglages, et de les enregistrer.
L’autre atout de la proposition logicielle de Skullcandy, c’est la fonction Enhanced Sound Perception ou Perception Sonore Améliorée. Elle permet de passer un test d’audition qui vient capter les faiblesses potentielles des oreilles de l’utilisateur, en vue de proposer un profil audio totalement personnalisé. Je le sais, j’ai des faiblesses dans mon oreille gauche, et le logiciel a parfaitement identifié que j’avais besoin d’un petit ajustement pour pallier le problème.
En résumé, le Skullcandy Street Fighter PLYR a su m’offrir une expérience vraiment très bonne côté sonore. Pour en profiter au maximum, il ne faut pas faire l’impasse sur la partie logicielle, réellement indispensable pour profiter du casque dans les meilleures conditions.
Une autonomie satisfaisante
Skullcandy annonce une autonomie qui monte jusqu’à 24 heures pour son casque. Si, comme moi, vous comptez à la fois l’utiliser de manière filaire et sans fil, vous devriez pouvoir vous en contenter sans aucun problème. En poussant l’usage Bluetooth au-delà des 20 heures, j’ai néanmoins pu constater que ce casque tenait vraiment bien la charge. Je n’ai donc rien à lui reprocher sur ce point.
Achetez le Skullcandy Street Fighter PLYR sur Fnac.com
Conclusion
Points forts
- Un design qui rend bien hommage à Street Fighter
- Un casque globalement confortable
- Un logiciel et une application pour régler le son
- Belle personnalisation de l'expérience audio
- Une excellente autonomie
Points faibles
- Des oreillettes qui tiennent chaud
- Pas de dongle fourni
- Le microphone n'est pas flexible
Note de la rédaction
La conception du Skullcandy Street Fighter PLYR met majoritairement le plastique à l’honneur, mais le travail de design conséquent destiné à mettre la franchise Street Fighter en avant contribue largement à effacer les éventuels préjugés que je peux avoir sur ce matériau. Par ailleurs, le métal est là où il est le plus utile. Le confort est globalement très bon, même si du similicuir aurait été plus agréable sur les écouteurs. Côté son, pas grand-chose à dire non plus, le Skullcandy Street Fighter PLYR sait s’adapter à de multiples situations, et surtout aux faiblesses des oreilles, ce qui est bien plus rare. Je regrette surtout que ce casque gaming ne dispose pas d’un microphone flexible et qu’il ne soit pas livré avec un dongle. Le fait que celui-ci soit doive être acheté en option est une petite mesquinerie dont je me serais bien passée. Résultat, ce casque signé Skullcandy ne fait pas un Perfect, mais ses qualités restent à saluer.