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Test high tech Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents
4.5
Profil de oliveroidubocal,  Jeuxvideo.com
oliveroidubocal - Journaliste jeuxvideo.com

Le nouveau pédalier de Thrustmaster est passé sur notre banc de test, dévoilant son lot d’innovations derrière un habillage plutôt sage. Après plusieurs dizaines d’heures à se faire démonter et remonter, régler et dérégler, piétiner et maltraiter, il est temps pour ce T-LCM d’entendre notre verdict.

Des années qu’on le dit : Thrustmaster fait de très bons volants. Leur prix est bon, leur technologie est bonne et la réalisation est systématiquement à la hauteur de nos attentes. Nous avons vu le fabricant, sur ces deux dernières générations, montrer son savoir-faire avec un T500RS ambitieux, concrétiser avec les monumentaux T300RS et TX , élargir au grand public avec les très réussis T150 et TMX , pour enfin repartir à la hausse vers les TS-PC , TS-XW et T-GT. Nous l’avons aussi regardé ajouter des accessoires de grandes qualité, entres roues de volant Ferrari ou Sparco, boîtier de vitesses et frein à main de compétition, alors même que la stagnation était de mise sous nos pieds impatients.

Spécifications
CompatibilitéPC et consoles
Type de connexionFilaire USB et RJ12
Nombre de pédales3
Technologie du freinCapteur de pression
Position des pédalesType F1
VibrationsNon
Poids5,3 kg

Car si les très honorables T3PA et T3PA Pro étaient loin d’être honteux, tenant finalement la dragée haute au concurrent Logitech, ils courbaient l’échine face à l’équipementier Allemand Fanatec et à sa nouvelle entrée de gamme. Il aura donc fallu attendre 2020 pour qu’enfin on puisse doubler et freiner, gorgé de performance et de plaisir, équipé d’un matériel Thrustmaster du bout des doigts jusqu’à la plante des pieds.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

C’est un T3PA avec Load Cell. Circulez, y a rien d’autre à voir.

Alors oui, au premier abord, on aurait tendance à penser que Thrustmaster a joué la fainéantise en nous sortant une énième version de son T3PA, façon pédalier du T-GT, avec à peine un petit capteur de pression sous le frein histoire de faire plaisir à certains pilotes. En même temps, il est vrai que visuellement, les différences ne sautent pas aux yeux et qu’en termes d’esthétique, le fabricant ne s’est pas foulé pour se démarquer. Surtout si on compare à l’OVNI qu’est leElite Pedals de Fanatec .

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Ici, on garde un carénage carré de 33,5 par 38 centimètres, un repose pied de 16,5 par 30,5 (certes désormais recouvert d’aluminium et positionné un peu plus bas) et trois bras de pédales métalliques, sacrément épais, qui resteront dans leur position, leur axe étant définitivement fixé à un châssis en plastique pour lequel on aurait presque envie de s’inquiéter tant les pressions qu’il encaisse, en pliant à peine dans les cas extrêmes, sont d’un tout autre niveau que pour ses prédécesseurs.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Par contre, pas question de passer en mode GT comme avec le T3PA Pro, même si vous êtes plutôt du genre moddeur. L’opération semble en tout cas particulièrement difficile. Notez aussi que les points de fixation du pédalier ne sont pas les mêmes que ceux de ses prédécesseurs. Il faudra donc peut être rajouter jusqu’à 4 trous à votre installation, voire acquérir le T-LCM Cockpit Adaptor, une paire de barres métalliques à fixer au châssis pour retrouver les points de fixation du T3PA, à 15€ sur le site de Thrustmaster. Nous émettons tout de même quelques réserves sur cette dernière option, la version qui nous a été confiée n'ayant pas rempli son rôle à merveille en termes de rigidité.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents
Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Comme pour les précédents modèles, les pédales offrent un réglage haut/bas ou droite/gauche par sélection des vis de serrage des plaques, ainsi qu’un choix de l’angle d’attaque grâce à deux jeux de cales en plastique dur. Si ces pédales ressemblent au modèles du pédalier T-GT de par l’aluminium qui les compose et leur système de fixation (les deux modèles sont intervertibles), elles possèdent tout de même des formes de plaques et des textures différentes. Leur niveau de grip/glisse est satisfaisant et s’apprécie que l’on joue en chaussures ou en chaussettes (on vous a vu les simracers du dimanche). Les Rubber-Grip, disponibles en option, ne nous ont en tout cas pas semblé particulièrement nécessaires, même s’il y a des amateurs. Enfin, c’est surtout le mécanisme sur lequel ces pédales s’appuient qui change la donne, pour de vrai.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Les trois pédales voient en effet leur axe de rotation désormais juste sous la base du bras, à la verticale, avec pour l’accélérateur et l’embrayage un ressort dans le prolongement de la course. Rien à voir avec les modèles précédents de la marque qui allaient chercher l’axe et le ressort presque sous le talon. Ici, le mouvement est plus naturel et profite d’une résistance un peu plus élevée. On y gagne en précision, particulièrement sur l’accélérateur, sans y perdre en réactivité. Et si ce système se montre clairement plus simple à modder (il suffit de changer un ressort pour changer la pression), il s’avère aussi particulièrement adapté au jeu sur cockpit. Entendez par là qu’on y perd en confort si l’on joue sur son bureau, la faute à un angle de base qui ne s’y prête pas vraiment.

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Le T-Pedals Stand
Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Le T-LCM a beau être lesté et peser plus de 5 kg, il ne tient absolument pas en place s’il n’est pas fixé. Les simracers qui jouent au volant pourront néanmoins profiter du Load Cell grâce à un support créé pour eux par les équipes de Thrustmaster, le T-Pedals Stand. Son rôle : modifier l’angle d’attaque du pédalier, assurer la butée contre le mur derrière votre bureau, et ajuster la position du pédalier en profondeur. D’après nos essais, si on n’atteint évidemment pas la stabilité d’un véritable cockpit, le gain en confort et surtout la véritable possibilité de jouer dans ces conditions avec le T-LCM sont bien réels. Avec un tarif de 50€, la solution est donc tout à fait envisageable.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

La fin du potard

C’est bien là la promesse de ce T-LCM : retirer tout potentiomètre de la fabrication et donc de l’utilisation. Côté accélérateur et embrayage, on a droit à une technologie magnétique basée sur l’effet Hall (Regardez la page wikipédia si le sujet vous intéresse) ce qui permet simplement de se passer d’élément mécanique pour capter la position de la pédale. L’intérêt à court terme est assez faible, même si la précision des données est annoncée pour 16 bits, soit plus de 65000 valeurs, mais à long terme on enlève surtout une pièce d’usure typique de ce genre de produit.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents
Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Et puis évidemment, il y a le frein. Ce frein qui, à lui seul, capte toute l’attention autour du T-LCM en mettant l’accent sur son capteur de pression. Car c’est la particularité d’une Load Cell (littéralement une cellule de charge) que de convertir la force qu’on lui applique en données, là où un potentiomètre ne détermine “que” la position de la pédale. Le ressenti en jeu est simplement incomparable. On a ici l’impression d’appuyer directement avec le pied sur une plaquette de frein pour doser la force du freinage. Les premiers tours sont certes surprenants tant il faut vraiment “enfoncer” la pédale, mais on se prend très rapidement au jeu. Les sensations qui en découlent sont excellentes et le contrôle est largement meilleur, beaucoup plus précis. Après y avoir goûté, difficile de revenir en arrière. C’est d’ailleurs pour ça que nous avions été si critiques envers le T3PA une fois que le Fanatec Elite était passé sous nos pieds. Désormais, le passage entre les deux marques se fait sans problème, avec certes des particularités sur le toucher, mais sans désavantage pour Thrustmaster. Bien au contraire.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

La différence principale entre les deux se trouve d’ailleurs toujours au niveau de la gestion du frein. Là où Fanatec propose des rondelles de caoutchouc pour gérer la dureté de la pédale, Thrustmaster nous met entre les mains plusieurs ressorts métalliques à assembler pour modeler sa courbe de résistance. Un premier ressort très léger simule l’amorce de la pédale, avant que le freinage ne soit véritablement actif, puis deux ressorts au choix, identifiés par un code couleur, terminent la course de la pédale avec une résistance plus ou moins forte. Le chargement d’une nouvelle configuration étant rapide, facile et sans outil, on peut l’opérer pour changer de jeu, de joueur ou simplement de feeling, en moins d’une minute.

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrentsTest du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Un prix agressif pour une valeur sûre

Test du pédalier T-LCM : Thrustmaster met la pression à ses concurrents

Le T-LCM a l’avantage d’être plug’n play pour les possesseurs d’un volant Thrustmaster à retour de force, sa connectique en RJ12 venant directement se brancher à l’arrière de la base de la marque. Quand aux autres, ils apprécieront la présence d’une connexion en USB pour y jouer sur PC avec n’importe quel autre équipement. Lancé à 200€, il se place bien en dessous d’un Fanatec Elite Pedals à 230€ sans le port. Et si physiquement les deux modèles se valent plus ou moins, avec des avantages et des inconvénients des deux côtés, Thrustmaster prend tout de même une petite longueur d’avance côté software. On apprécie la gestion des dead zone en entrée comme en sortie pour chaque axe, et particulièrement pour le frein, ainsi que la visualisation en temps réel des valeurs envoyées. On regrette simplement que l’équipementier n’en ait pas profité pour ajouter une gestion des profils à plusieurs mémoires, tant au niveau du pédalier que de son logiciel.

Au final, le T-LCM nous apparaît comme un excellent pédalier. Nous avons apprécié le toucher des pédales, la précision du capteur sous le frein et la facilité avec laquelle on peut régler sa résistance. Côté finition, Thrustmaster mélange joliment le métal pour les parties mécaniques avec le plastique pour le carénage, sans que l’on tombe dans un aspect trop jouet, l’ensemble des éléments étant de qualité. Non, nous ne sommes pas face à une rigidité équivalente à la gamme ClubSport de Fanatec, ni à des sensations tout à fait comparables, mais le plaisir et la performance sont bien là, à un tarif tout de même avantageux. Le T-LCM se présente donc comme un alternative très sérieuse au Fanatec Elite Pedals et comme une option particulièrement alléchante pour tous les possesseurs de volant Thrustmaster.

Conclusion

Points forts

  • Le Load cell change vraiment les sensations
  • Qualité de finition et matériaux de qualité
  • Le réglage simple et efficace avec les ressorts
  • Passage de câble encore plus malin
  • La gestion des zones mortes via le logiciel
  • Plug and Play si vous possédez un volant Thrustmaster
  • Le tarif agressif

Points faibles

  • Les pédales ne sont pas séparables du châssis
  • On aurait aimé plusieurs mémoires de réglages
  • Les Rubber Grip en option
  • Les fixations différentes des T3PA et T3PA Pro

Note de la rédaction

Voilà qui change la donne pour la gamme Thrustmaster. Avec le T-LCM dans son offre, le fabricant brise enfin le plafond de verre qui l’empêchait de briller dans le milieu de gamme. Associé à un T-GT, un TS-PC Racer, un T-XW, et même un TX ou un T300, ce pédalier se montre comme un vrai moteur de sensations et de performances, sur PC comme sur consoles, avec en prime un prix parfaitement maîtrisé. Du beau travail.

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