CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : [Début Roman] - S.y.n.c.h.r.o -

DébutPage précedente
12345
Page suivantePage suivante
soutien-george soutien-george
MP
Niveau 10
03 octobre 2017 à 19:04:46

A mais moi aussi je me suis dit ça va partir en combat dans le monde des rêves, et ca va être trop fou, donc dommage que çà stop aussi vite mais si tu y pense je me dis que tu va nous sommes faire un truc bien stylé :ok:

soutien-george soutien-george
MP
Niveau 10
03 octobre 2017 à 19:08:28

A oui sinon très bon chapitre, dommage que Dreams nous es spoil !
Mais comment savais t'il, je commence à croire que vous êtes la même personne.

Un petit trip skyzo en vu :hap:

DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
03 octobre 2017 à 19:27:54

Haha si le chapitre t'as plus, tant mieux ! Et bien évidemment, ce que tu dis dans ton premier post est prévu depuis longtemps mais par contre il va falloir patienter encore un peu :-)))

Message édité le 03 octobre 2017 à 19:28:35 par DomDomz
DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
23 octobre 2017 à 21:33:03

J'essaye de faire de mon mieux mais j'ai de moins en moins de temps pour écrire mes chapitres:desole:
Ah et je me suis aperçu qu'il y avais une erreur dans la numérotation des chapitres mais j'ai corrigé tout ça sur le pdf complet : https://www.dropbox.com/s/3bgcbfvjw69nax1/S.y.n.c.h.r.o.pdf?dl=0
Bonne lecture :-)

Chapitre IX

Cependant, quand le Lapin vint à tirer une montre de son gousset, la regarda, puis se prit à courir de plus belle, Alice sauta sur ses pieds, frappée de cette idée que jamais elle n’avait vu de lapin avec un gousset et une montre. Entraînée par la curiosité elle s’élança sur ses traces à travers le champ, et arriva tout juste à temps pour le voir disparaître dans un large trou au pied d’une haie.
Un instant après, Alice était à la poursuite du Lapin dans le terrier, sans songer comment elle en sortirait.

Ronan s’extirpa difficilement de son lit et, la bouche pâteuse, se dirigea d’un pas las vers la salle de bains. Il ouvrit le robinet de l’évier et plongea la tête sous le jet d’eau libérateur. Il resta ainsi pendant de longues minutes, à laisser s’écouler sur sa peau les gouttelettes chaudes et cristallines. Ses cheveux ambrés se plaquaient contre son visage et y imprimaient une douce pression. La caresse du liquide le sortit progressivement de sa torpeur. Finalement il se retira et entreprit de se sécher le visage. En regagnant sa chambre, Ronan prit conscience des droites lumineuses qui fendaient sa fenêtre, éclairant la pièce de tons ocres chatoyants. À travers le rectangle de verre, le soleil s’approchait inexorablement du zénith. Le jeune homme empoigna son portable qui confirma l’heure tardive. Ce dernier affichait également un nouveau message de Ghalib, reçu en début de matinée :

« On bouffe ensemble ce midi ? »

Ronan soupira. Il se doutait bien que ce sms n’était pas anodin et qu’il allait avoir droit à de fastidieuses questions concernant son départ précipité du Mont. Une petite voix lui chuchotait de ne pas y aller, de s’abandonner à la flemme et de se vautrer sur le canapé jusqu’à la fin de la journée. Mais il sentait tout de même poindre en lui un besoin irrépressible de prendre l’air. Aussi, après avoir englouti un bol de céréales et s’être habillé à la hâte, il se dirigea vers la porte d’entrée. Il attrapa une veste en cuir sur le porte manteau et ce n’est que lorsque ses doigts se refermèrent sur la poignée qu’il réalisa que son père n’était pas à l’appartement, ses absences répétées étant devenues habituelles.
Il rit nerveusement en repensant à leur dernier échange. Celui-ci remontait seulement au soir précèdent, prouesse à souligner, et consistait en un simple « Bon je me tire » suivi d’un « Et putain éteins moi cette télé, tu vas finir par t’exploser les yeux ». Le jeune homme avait répondu par une vague onomatopée d’acquiescement, puis son paternel était sorti en claquant la porte. Fin de la plus mémorable des discussions père-fils.

Ronan soupira. Il sortit de l’appartement tout en pianotant une réponse sur le pavé tactile de son téléphone. Une fois dehors, les basses températures, inhabituelles pour un mois d’octobre, le firent frissonner. Il enfoui ses mains au plus profond des poches de sa veste et traversa d’un pas vif la route pour rejoindre le trottoir opposé. Le soleil éblouissant contrastait avec le froid ambiant et les faces mornes des passants, le tout distillant une étrange atmosphère. Le jeune homme pressa le pas et atteignit rapidement l’atelier où travaillait Ghalib. L’enseigne en bois à la peinture écaillée affichait en lettres capitales « La roue de secours ». Le nom de l’établissement portait bien souvent à confusion ; mais ici point de garage automobile. Le magasin se spécialisait plutôt dans la réparation d’objets en tout genre, généralement des reliques du passé au mécanisme vieillissant.

Ronan aimait parfois y entrer simplement pour le plaisir visuel procuré : une fois passée la porte en bois sculpté aux gravures géométriques singulières, la première chose qui sautait aux yeux était l’exigüité de l’endroit. L’espace était tout en longueur et trop étroit pour permettre à deux personnes de s’y tenir côte à côte. Les étagères qui peuplaient les murs croulaient sous le poids d’innombrables bibelots dont la grande majorité était composée de montres. Discrètes ou imposantes, à quartz ou mécaniques, à gousset ou à bracelet, elles s’entassaient là, attendant qu’on leur insuffle un second souffle. Au milieu de ces donneuses d’heures se trouvaient d’autres objets plus diversifiés. Ainsi, les horloges côtoyaient les postes de radio, les gramophones et les machines à écrire qui elles aussi rêvaient que l’on ravive leur flamme.
Enfin, au fond de la boutique, se tenait le bureau centenaire sur lequel travaillait de temps en temps Ghalib ainsi que le propriétaire Mr Ravuin. C’était un homme d’un certain âge au ventre proéminent et d’un naturel peu bavard. Il pouvait rester des heures assis là, sous le regard oblique d’une énorme loupe, à triturer les mécanismes comme le ferait un médecin légiste lors d’une autopsie, les cadavres du passé s’entassant autour de lui. Bien que l’atmosphère puisse paraitre lourde et oppressante, elle demeurait étrangement apaisante et contribuait au charme du magasin.

Mais ce jour-là le jeune homme ne prit pas la peine d’entrer. Il s’adossa simplement au mur d’une ruelle adjacente et attendit que Ghalib sorte de l’établissement. La tête de son ami ne tarda pas à émerger de la boutique. Il le vit se frotter longuement les yeux à la manière d’un enfant après une longue sieste. Leurs regards finirent par se croiser et Ronan se dirigea d’un pas trainant vers le jeune homme qui leva le bras en guise de salutation :
— Hé mon gars, content que tu sois venu ! lança Ghalib d’une voix enjouée qui trahissait néanmoins une certaine fatigue.
— Est-ce que j’avais le choix ? répliqua Ronan, un sourire aux lèvres
— Pas faux. Allez viens, on va s’acheter à bouffer, faut pas que je traine aujourd’hui, j’ai qu’une heure de pause. Bordel ce travail va finir par me tuer ! Tu te rends compte que j’ai passé toute la matinée à réparer une putain de boite à musique ?!

Le jeune homme passa le reste du trajet jusqu’au snack le plus proche à se plaindre de sa condition de travailleur. Une fois leurs sandwichs achetés, les deux amis se dirigèrent vers une petite placette dont le centre était occupé par une imposante fontaine à vasques et s’assirent sur un banc adjacent. Après quelques échanges de banalités, Ghalib, la bouche encore pleine d’une bouchée de thon crudités, tenta une approche :
— Pour en revenir à ce qui s’est passé hier, tu peux me dire ce qui t’as pris de faire ça ?
— Je sais, j’ai déconné … avoua Ronan
— Non c’est pas de ça que je parles, reprit Ghalib. Que t’ai provoqué Georges c’est pas un problème. Evidemment c’était stupide mais ça m’étonne pas vraiment de toi. Par contre ce qui te ressembles pas c’est de t’enfuir comme tu l’as fait. Surtout que tout le monde t’as pris pour un dégonflé. Sérieux pourquoi t’as fait ça ?
Le jeune homme réfléchit rapidement. Il hésita entre mentir ou lui avouer la vérité. Finalement il opta pour une réponse générique qui, du moins il l’espérait, n’entrainerais pas trop de questions supplémentaires.
— Comme je l’ai dit hier, il fallait que je vois quelqu’un. C’est tout.
— Qui ? insista Ghalib
— C’est personnel.
Le jeune homme soupira :
— Ecoutes mon gars, je sais pas ce qui se passe, mais si t’as des problèmes tu peux m’en parler. Ça a peut être l’air d’une phrase bateau dit comme ça mais je le penses sincèrement. Je m’inquiète pour toi tu sais.
— Je sais mec, mais je t’assures, t’as pas à t’inquiéter. Je sais ce que je fais. Et pour ce qui est de grimper le Mont j’ai pas abandonné l’idée. J’ai simplement des choses plus importantes à faire pour l’instant. Mais je compte bien aider Georges à fermer sa grande gueule un jour ou l’autre si ça peut te rassurer, ricana le jeune homme.
— J’ai vraiment du mal à te suivre des fois …
Ces derniers mots mirent un terme à la conversation. Le repas se poursuivit dans une ambiance calme, sur fond de clapotis produits par l’écoulement de l’eau de la fontaine qui se mouvait gracieusement de vasque en vasque. Un coup d’œil rapide à sa montre rappela à Ghalib qu’il ne devait pas trainer. Tous deux s’empressèrent de terminer et abandonnèrent le banc. Ils marchèrent d’un pas rapide dans les rues vidées par le froid, zigzaguant entre les bâtiments qui écorchaient le ciel de leur toit anguleux.

DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
23 octobre 2017 à 21:33:28

Soucieux de ne pas faire attendre Mr Ravuin, les deux jeunes hommes empruntèrent un raccourci constitué d’un dédale d’étroites ruelles. L’une d’entre elles donnait sur l’arrière d’un restaurant, dont les innombrables sacs poubelle entassés là dégageaient une puanteur nauséabonde. Un relent d’œuf pourri obligea le duo à sortir les mains de leurs poches pour couvrir leur nez.
Alors que Ronan tentait tant bien que mal de faire abstraction de l’odeur, son regard capta quelque chose. À ce moment précis ses pupilles se dilatèrent, jusqu’à ne former plus que deux minuscules alvéoles. Adossée à une benne à ordure, la petite silhouette de plastique le fixait d’un regard vide de toute émotion. Un sourire béat traversait de part en part son visage aux traits vaguement humains. Son corps rigide et blême laissait entrevoir sous une robe de chiffon une peau d’une lividité morbide, telle la pâle copie cadavérique qu’elle était. Ronan fixa la poupée durant une seconde avant de détourner le regard, mais cela suffit pour plonger le jeune homme dans un profond état de peur panique. Sa vision se brouilla subitement. De vagues formes dansaient devant ses yeux tandis que la voix de Ghalib s’élevait, lointaine, comme perdue dans un brouillard sonore. Le jeune homme ferma les paupières. Son cœur battait dans sa poitrine, soulevant son torse à un rythme effrayant. Il sentit une main se poser sur son épaule.
— C’est bon c’est fini, respire Ronan !
Respirer. Il n’y arrivait pas. Son souffle lui échappait. Il avait du mal. À respirer. De l’air. Il lui fallait de l’air. Trop vite. Il fallait. Ralentir.
— Calme-toi ! C’est fini, t’as plus rien à craindre. Respire !
Se calmer ? Pas possible. Trop vite. Toujours trop vite. Sa tête tournait. Trop vite. Son corps s’agitai dans un spasme. Un haut le cœur. De la main droite il tâtonna à la recherche d’un support. Il écrasa sa paume contre un mur et rendit un torrent de bile jaunâtre. Des larmes creusèrent ses joues. Il pleura. Entre deux hoquets il murmura des excuses à l’intention de Ghalib. Il détestait lui faire subir ça.

Déclenchée sans raison apparente à l’âge de quinze ans, sa pédiophobie le poursuivait inlassablement. Le moindre objet ressemblant de près ou de loin à une forme humaine déclenchait chez Ronan une frayeur inexplicable. Parfois sa phobie disparaissait, durant des périodes de temps plus ou moins longues. Mais elle finissait toujours par revenir le hanter, comme un cycle infernal. Seul ses parents et Ghalib étaient au courant. Il avait depuis toujours réussi à cacher son trouble aux yeux des autres, de peur qu’on le prenne pour une personne fragile, faible, voire pire, un fou. Il avait petit à petit appris à dompter ses peurs. Les mannequins ne l’effrayaient plus autant qu’auparavant et les statues n’entrainaient plus chez lui cette irrésistible envie de s’enfuir à toute jambes. Mais les poupées, elles, avaient conservé le terrifiant effet qu’elles pouvaient avoir sur lui.
— Pardon, reprit Ronan d’une voix entrecoupée de sanglots.
— Mais arrête de t’excuser ! T’y es pour rien.
Il le fit s’asseoir au sol et patienta ainsi pendant plusieurs minutes le temps que le jeune homme retrouve une respiration régulière. Au bout d’un moment, Ronan lança :
— Vas-y, tu vas te mettre en retard.
— T’es sur ? demanda Ghalib d’un air inquiet. Tu te sens de rentrer tout seul ?
— Je vais me débrouiller, t’inquiètes, bafouilla-t-il alors qu’un énième sanglot venait obstruer sa gorge.
— Bon, je te fais confiance, mais si jamais t’as un problème tu m’appelles ok ?
En guise de réponse, le jeune homme renifla bruyamment puis hocha la tête. Ghalib se leva et après un ultime regard inquiet, disparut au pas de course. Ronan resta là, au milieu des ordures, le cul vissé au sol. La poupée avait disparu. Son ami l’avait surement jeté quelque part, mais il n’avait nullement l’envie de savoir où. Il se redressa péniblement et entreprit de s’essuyer le visage avec la manche de sa veste. Il s’efforça de paraitre le plus détendu possible lorsqu’il déboula hors de la ruelle, bien qu’il eût pleinement conscience que ses yeux bouffis le trahissaient.
Il effectua le trajet du retour capuche sur la tête, fixant le pavé et évitant au possible les regards des badauds qu’il sentait peser sur lui. Une fois arrivé en bas de son immeuble, il pénétra dans le bâtiment, grimpa les escaliers quatre à quatre et une fois à l’intérieur de son appartement, s’écroula sur son matelas. Il somnola pendant quelques minutes dans un état semi conscient puis ferma les yeux et lâcha prise, se laissant, sans s’en rendre compte, bercer par la douce étreinte de Morphée.

Ce furent les coups sourds et répétés qui le tirèrent du sommeil sans rêves dans lequel il était plongé. Combien de temps avait-il dormi ? Une heure ? Deux ? Il jeta un regard vers la petite fenêtre. Le soleil déclinait progressivement, abandonnant les immeubles de béton pour céder la place à une dernière lueur crépusculaire. Ronan se massa les paupières. Son ouïe captait maintenant les sons qui l’avaient réveillé de manière plus distincte. Les bruits venaient de la chambre d’à côté, semblables à ceux d’un énorme objet que l’on écraserait contre le mur sans vergogne. Sur la pointe des pieds le jeune homme s’engouffra dans le couloir et se retrouva face à une porte entrouverte. De la pièce s’échappaient maintenant d’autres sons qui se mêlaient au précédents dans une étonnante symphonie. Un concert de grincements et de gémissements.
Ronan ne prit pas la peine d’entrer. Il n’imaginait que trop bien le spectacle qui se déroulait derrière ces murs. Deux longues années s’étaient écoulées depuis la mort de sa mère. Deux longues années et pourtant le simple fait de savoir que son père puisse coucher avec une autre femme le mettait hors de lui. C’était une pensée égoïste mais il ne pouvait se résoudre à voir son paternel tourner la page. Après l’épisode de la poupée, il ne lui restait plus aucune larme à verser, si bien que c’est la haine et la colère qui s’emparèrent de lui. Des sentiments aveuglants auquel il s’abandonna en courant comme un dératé jusqu’à la porte d’entrée qu’il claqua en sortant. Il dévala les escaliers et déboula dans la rue qui se recouvrait progressivement du voile noir de la nuit. Il sortit son portable d’un geste fébrile, fit défiler sa liste de contact jusqu’à tomber sur Ghalib et enfonça la touche d’appel.

soutien-george soutien-george
MP
Niveau 10
24 octobre 2017 à 14:22:46

Voilà l'introduction d'un éléments plutôt réussi, tu garde toujours cette manière d'écrire toujours aussi cool et c'est ton gros point fort.

Par contre la roue de secours j'ai cru que c'était un garage au début moi :rire:

Et pour le copain de Ronan je dirai que ça lui coller mieux.

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
24 octobre 2017 à 14:37:55

Ca faisait longtemps qu'il y avait pas eu de suite. Je lirai dans la semaine :oui:

DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
24 octobre 2017 à 17:23:10

Le 24 octobre 2017 à 14:22:46 soutien-george a écrit :
Par contre la roue de secours j'ai cru que c'était un garage au début moi :rire:

Et pour le copain de Ronan je dirai que ça lui coller mieux.

C'était un peu voulu, je voulais vraiment créer un décalage entre les choses que l'on s'attend à voir associées à certains personnages et ce qu'il en est réellement. Après faut pas non plus que j'en fasse trop et que ça perde en réalisme donc si vraiment ça colle pas je changerais ça à la réécriture finale. (Voir même si vraiment plusieurs personnes trouvent que ça ne colle pas du tout je récrierais ce chapitre avant le prochain) :-)

Le 24 octobre 2017 à 14:37:55 HelpingFR a écrit :
Ca faisait longtemps qu'il y avait pas eu de suite. Je lirai dans la semaine :oui:

Oui je sais, je suis vraiment débordé en ce moment :hap:
D'ailleurs je continue à lire "L'esprit de l'école", c'est juste que je vais pas lâcher un post à chaque fois que je lis un chapitre vu que t'en as écrit déjà pas mal mais j'aime toujours autant. J'essayerais peut être de faire un gros post pour commenter plusieurs chapitres ( quand j'aurais le temps ).
Surtout que d'après ce que j'ai compris tu approches de la fin ( Et de la fatidique "Relecture totale :fou: )
Bref bon courage pour tes derniers chapitres :oui:

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
24 octobre 2017 à 23:31:57

Ai lu :hap:

Le coup de la phobie des poupées, c'était vraiment surprenant, vraiment :hap: L'espace d'un instant, j'ai cru qu'il se passait quelque chose de plus surnaturel.
Ca va faire un moment qu'on avait pas eu un chapitre entier consacré à un seul des deux personnages, non ?

DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
25 octobre 2017 à 11:04:19

Ouaip ça fait un moment, et là le prochain chapitre ( bien qu’il soit lui aussi consacré à un seul personnage ) devrait amorcer la troisième phase du récit, donc on va un peu casser le rythme Kilian école / Quotidien de Ronan :)
Enfin bon j’espère que ça vous plaira :hap:

dream-writer dream-writer
MP
Niveau 4
26 octobre 2017 à 12:15:02

Je rejoints les deux avis précédent, un chapitre a première vu anodin mais surprenant avec juste des petits détails.
ou comment surprendre le lecteur avec pas grand-chose, c’est très fort je trouve bravo a toi !

c'est ce que j'aime le plus quand je lit une œuvre ne pas bien comprendre et être surpris avec des détails du genre donc rien a redire c'est un super chapitre :ok:

Message édité le 26 octobre 2017 à 12:15:51 par dream-writer
DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
27 novembre 2017 à 22:32:47

Allez, je sais que ça fait longtemps donc voilà quand même un tout petit chapitre qui clôt définitivement la seconde phase du récit. Je pense que c'est l'un chapitre que j'aimerais retravailler par la suite, pas tant pour sa longueur parce que je ne veux pas le rallonger artificiellement mais peut être par rapport à son contenu et sa structure.
Bref j'attends avec impatience vos retours ! :noel:
( Et pour le pdf complet c'est par ici :hap: :d) https://www.dropbox.com/s/3bgcbfvjw69nax1/S.y.n.c.h.r.o.pdf?dl=0 )

Chapitre X

« … »

Sous la lumière blafarde d’un lampadaire, Kilian frissonnait. Affublé d’un polo à rayures, de chaussures en toile et d’un couvre-chef dans un style marin ridiculement kitch, le jeune homme fixait l’entrée de la boite de nuit, en priant pour ne pas geler sur place. À ses côtés, dans la queue maintenant noire de monde qui s’était formée devant l’établissement, se tenait Chloé. Cette dernière était vêtue d’une élégante robe charleston et tenait en équilibre sur une paire de talons compensés. Un bandeau à plumes ornait sa chevelure qui n’avait jamais parue aussi colorée qu’en cette soirée d’octobre, à la lueur des néons grésillants.
Après de longues minutes, ce fut enfin leur tour. Le videur, qui malgré sa carrure ne semblait avoir guère plus d’une vingtaine d’années, inspecta rapidement d’un regard vide leurs papiers d’identité et les places qu’ils lui présentèrent.
— C’est bon, vous pouvez y aller.
Chloé le gratifia d’un large sourire auquel l’homme répondit d’un vague hochement de la tête. Les deux amis pénétrèrent à l’intérieur. Après avoir confié leurs effets personnels à une employée de vestiaire tout aussi froide que le videur, ils s’engagèrent dans un long couloir dont les murs étaient couverts d’affiches vantant les mérites de DJs « sensationnels » aux pseudonymes improbables.
— Rappelle moi pourquoi on est venu ? questionna Kilian.
Chloé soupira.
— Pour la millième fois, on est venu ici parce que tu as besoin de te détendre ! Ce soir tu oublies la fac, les cours, le boulot, Ro….
Elle eut un moment d’hésitation et le jeune homme comprit qu’elle venait de buter sur le mot « Ronan ».
— Enfin bref, ce soir tu oublies tout et tu lâches prise ok ?
La jeune fille posa la main sur la poignée de la lourde porte en métal qui leur faisait face et d’où s’échappait une musique étouffée. Elle se retourna vers Kilian :
— Oh, et une dernière chose. Même si je sais que ça va être compliqué, essaye au moins d’avoir l’air de t’amuser.
— Je vais faire de mon mieux, mais je te promets rien, répliqua le jeune homme d’une voix emplie d’ironie.
— Parfait, gloussât Chloé.
Et elle ouvrit la porte.
À ce moment précis une vague sonore frappa le duo de plein fouet. Un flow d’électro bas de gamme battant un tempo assez puissant pour faire trembler le sol pénétra par la même occasion les tympans de Kilian. Ses pupilles mirent du temps à s’adapter à l’obscurité ambiante, régulièrement entrecoupée de flashs lumineux. Au bout de longues secondes d’hébétude il réalisa que bien qu’il parvenait maintenant à distinguer les formes qui se mouvaient dans le noir, il lui était en revanche impossible de discerner les murs de la pièce. La salle paraissait à la fois infiniment grande et ridiculement petite, noyée dans une mer de goudron. Seul le bar, aux allures de phare en pleine tempête, semblait éclairé d’une vive et constante lumière artificielle, baignant les alentours d’une étrange aura. Au centre, des corps dansaient de façon désordonnée. Des projecteurs illuminaient durant de très brefs instants leurs visages et révélaient des fronts perlés de sueur et des sourires béats. Kilian reconnu quelques têtes.
Une silhouette grande et élancée se détacha de la masse et s’avança vers eux. Un immense tricorne trônait sur sa tête et se voyait complété d’une redingote de pirate couvrant une chemise blanche ouverte au niveau du torse. Le chapeau était si large qu’il masquait une grande partie de son visage et Kilian dû attendre que l’inconnu se trouve à moins d’un mètre pour comprendre à qui il avait affaire.
— Désolé pour l’attente Estéban ! cria Chloé, les mains en portevoix pour arriver à se faire entendre.
— T’inquiètes ! Je suis arrivé il y a pas longtemps. Encore merci de m’avoir payé la place, c’était vraiment sympa. Surtout que j’avais personne avec qui y aller. Oh, salut Kilian ! ajoutât-il d’un air enthousiaste.
Le jeune homme bredouilla quelques mots mais à peine furent-ils sortis de sa bouche qu’ils s’évanouirent dans le brouhaha ambiant. Il avait pleinement conscience qu’il éprouvait des sentiments envers ce garçon. C’était certain. Mais il n’arrivait pas à s’expliquer pourquoi le simple fait de se tenir près d’Estéban pouvait le rendre à ce point nerveux. Pourquoi il lui était impossible de soutenir son regard sans rougir. Pourquoi ses mains devenaient aussi moites. Pourquoi son cœur s’emballait autant. Pourquoi il était incapable de contenir une érection.
— Bon, moi j’ai besoin de me dégourdir les jambes, qui m’aime me suive ! s’exclama Chloé.
Elle se dirigea d’un pas assuré vers la piste de danse. Fermant ses paupières et entrouvrant ses lèvres, elle se laissa bercer par la musique. On aurait dit que cette dernière entrait en elle, guidant le moindre de ses gestes. Sa tête se mit à osciller lentement puis ce fut au tour de son tronc et de ses hanches qui se mouvèrent dans une danse étrangement sensuelle. Le rythme s’accéléra et son corps le suivit dans une parfaite synchronisation. Chaque note semblait trouver écho dans les mouvements de la jeune fille. En ouvrant les yeux elle s’aperçut que les garçons étaient restés en retrait. Elle cria :
— Ben alors les gars, vous venez ?!
Kilian et Estéban échangèrent un regard gêné puis rejoignirent Chloé.
— Allez les mecs ! hurla-elle. Déridez-moi ces têtes d’enterrements et bougez vos petits culs bordel !
Estéban éclata d’un rire cristallin. Kilian ne se sentait pas du tout à sa place, au milieu de ce maelstrom sonore et visuel, mais la présence de la jeune fille le rassurait un peu. Il se surprit même à se laisser porter par la musique qui pénétrait lentement sa peau et emplissait ses veines. Et finalement il suivit le conseil de Chloé. Il lâcha prise.
Formant un triangle parfait, les trois étudiants dansaient, le visage illuminé par de larges sourires. On aurait dit qu’une toile invisible se tissait entre eux, les rapprochant inexorablement. Estéban tentait tant bien que mal de maintenir son tricorne en place, ce dernier cherchant par tous les moyens possibles à fuir son propriétaire. Les chutes répétées du chapeau et les mouvements un peu gauches du jeune homme provoquaient chez Chloé une hilarité telle qu’au bout d’un moment des larmes humidifièrent ses joues. Kilian, quant à lui, tentait tant bien que mal de suivre le rythme imposé par ses partenaires. Lorsque la fatigue se faisait sentir et que ses mouvements se faisaient plus lents, Estéban lui attrapait la main et lui redonnait le regain d’énergie nécessaire pour continuer. Durant de brefs instants le jeune homme plongeait ses yeux dans les siens, puis dans ceux de Chloé. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait bien.
Les minutes puis les heures s’écoulèrent à une vitesse folle. De temps en temps le trio migrait vers le bar où leur était servis des cocktails aux couleurs et au noms exotiques assorties de pailles fluorescentes. L’alcool coulait dans la gorge de Kilian, anesthésiant ses pensées. Le jeune homme s’enivrait de l’ambiance presque irréelle qui régnait dans la boite, comme si l’espace d’une nuit il avait été capable de se déconnecter de la réalité oppressante qui lui collait à la peau. Ses deux amis semblaient eux aussi expérimenter le même genre de pulsion libératrice. Ce n’est qu’en croisant le regard d’Estéban qu’il réalisa à quel point le jeune homme, qui n’était qu’une simple connaissance il y a encore quelques heures, s’était naturellement intégré à leur groupe. Pas comme une greffe mais plus comme une fusion. La meute accueillait un nouveau membre. Mais il était incapable de dire si cette nouvelle configuration s’avèrerait temporaire ou permanente, le temps d’une soirée, d’un semestre. Ou d’une vie.
Aux alentours de trois heures du matin, ils réalisèrent que la salle s’était en partie vidée. Comme une source tarie, le charme de l’endroit s’était évanoui avec ses occupants. Seuls demeuraient une poignée de personnes à l’allure titubante et quelques couples qui s’échangeaient des baisers enflammés allongés à même le sol, perdus dans leur bulle et sourds aux agitations du monde extérieur.
La proposition de rentrer fut adoptée à l’unanimité.
Une fois la sortie franchie, les étudiants déambulèrent dans les rues de Marseille qui, couvées par l’aile protectrice de la nuit et plongées dans un profond silence, contrastaient avec ce qu’ils venaient de vivre. Chloé se tenait en tête du cortège, Estéban et Kilian fermant la marche, côte à côte. Le corps de la jeune fille tanguait légèrement, éclairé par la seule lumière des imposants lampadaires. Soudain, sans crier gare, elle sauta sur un petit muret en pierre, écarta les bras et scanda dans un hurlement :
— Je suis le maître du monde !
Les garçons éclatèrent de rire, rire qui ne fut que plus grand lorsque la fenêtre d’un appartement s’ouvrit dans un claquement sec et qu’une voix rauque s’éleva :
— Il va la fermer le maitre du monde ?!
Dans une démarche débordante de maturité, Chloé lui tira la langue. Kilian se tenait les côtes, littéralement plié en deux. Lorsqu’il se releva il se retrouva nez à nez avec Estéban. Ce dernier l’observait sans dire un mot, la bouche entrouverte. Il ne riait plus. Leurs yeux se croisèrent. Pendant quelques secondes, Kilian se perdit dans ses iris bruns, comme on tombe dans un puits sans fond. Comme on chute dans un terrier obscur sans savoir comment l’on en sortira. Une décharge d’adrénaline irradia son cœur qui se mit à effectuer d’intenses battements. Inconsciemment il apposa ses lèvres sur celles du jeune homme. De toute son existence, cette action devait être la plus irréfléchie et la plus stupide qu’il soit. Il s’attendait bien évidemment à ce qu’Estéban le repousse. Voir pire. Rien que d’y penser il se mit à rougir. Cependant ce ne fut pas le cas. Le jeune homme maintint le contact et prit la main de Kilian. Sa paume était étonnement chaude malgré la froideur de la nuit et pourtant ce contact le fit frissonner. Une avalanche d’émotions déferla sur le jeune homme qui ferma les yeux. La douce caresse de sa bouche était exaltante. Il n’avait qu’une envie, c’était que ce baiser s’éternise pour ne jamais s’arrêter. Mais leurs lèvres finirent par se séparer, et lorsqu’il rouvrit ses paupières, il croisa le regard d’Estéban dont le visage carré surmonté de l’immense tricorne affichait un sourire sincère.
Alors qu’il s’apprêtait à parler, Kilian réalisa soudain que tout ce qui se trouvait dans son champs de vision était baigné d’une étrange lumière écarlate ponctuée de taches noires. Se retournant vivement il posa les yeux sur le lampadaire qui lui faisait face. Le responsable était un morceau de tissu vermeil qui enlaçait la partie en verre, donnant à l’éclairage cette couleur surréaliste. Le jeune homme remarqua une inscription inscrite au feutre noir sur le ruban. Il plissa les yeux pour tenter d’en saisir le sens.
— Gorg….Georges Du… Georges Dumail ? Qu’est ce qu…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Ses mâchoires restèrent figées dans un hurlement muet. Il était en proie à une indicible douleur, pareille à celle que procureraient des centaines d’aiguilles pénétrant de façon méthodique chaque parcelle de son corps. Des sillons sanglants se creusèrent sur son visage. Un goût amer emplit sa gorge. Se sentant partir, il chuta et perdit connaissance au moment où sa tête s’écrasa brutalement contre le bitume.

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
28 novembre 2017 à 10:34:09

Chapitre lu, assez surpris de ne pas avoir de citation au début :hap:
La partie dans la boîte de nuit est un peu longue :(
Je suppose que la fin est liée à Ronan. :oui: Hâte de voir la suite pour en savoir plus :oui:

soutien-george soutien-george
MP
Niveau 10
29 novembre 2017 à 16:48:54

Cool je suis pas la pendant 1 semaine et pouf un chapitre en rentrant.

Un chapitre sympa qui change et qui laisse présager une suite intéressante. J'espère que l'histoire va enfin ce lancer :ok:

DomDomz DomDomz
MP
Niveau 7
29 novembre 2017 à 21:14:57

Merci pour les commentaires !
Damn, c’est vrai que je viens de réaliser que l’histoire met du temps à se lancer ! Va falloir que je me penche un peu plus sur la structure même de l’histoire, que le rythme ne soit pas trop innégal :hap:

dream-writer dream-writer
MP
Niveau 4
01 décembre 2017 à 23:06:47

sympathique, un passage plus joyeux et bon enfant et du coup on s'attend pas a cette fin, c'est particulièrement intrigant mais que quoi ?

la suite vite !

Message édité le 01 décembre 2017 à 23:07:15 par dream-writer
soutien-george soutien-george
MP
Niveau 10
08 mai 2018 à 14:09:05

Salut dom je up car je voulais savoir si tu comptais un jour reprendre ce récit, je passe de temps en temps ici et je me rappelle le bon temps avrc toi et dream :(

DébutPage précedente
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
La vidéo du moment