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Sujet : Pwem

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Pseudo supprimé
Niveau 10
28 avril 2017 à 20:05:00

Lolilolilolilol
L'eau qui dos qui haut pipeau
Nos cris sots fuient l'autre qui seul
Dort nigaud puis l'or y sonne
Porc mythos tuyau riz pomme
Lors du pot du gros pistonne
Hors le beau tue l'horizon

Pseudo supprimé
Niveau 10
28 avril 2017 à 20:05:26

Chui dans un mood flood

Pseudo supprimé
Niveau 10
28 avril 2017 à 20:12:42

Rat d'égout
Râle dégout
Drôle doux gai
Crawl d'aout mai
Croule sous croutes
Brule choucroute
Brêle pur souche
Branle une mouche
Blanc dune touche
Cran du louche
Grand tube douche
En/duis Porsche
S'en suit moche
Sans suite cloche

Pseudo supprimé
Niveau 10
28 avril 2017 à 20:41:05

Le suicide

Le suicide se suit d'hydres
Le suicide peut suivre huitres
Le suicide nœud fuit huit
Soixante douze
Soie sang blouse
Boisson Rousse

Reprenons

Le suicide

Le suicide puise en lui
Le suicide puissant lit
Le suicide pissenlits
Puis s'enlise
Puits sans livres
Nuits sans ivres
Huit cent tigres

Reprenons

Le suicide

Le suicide ça se tait
Le suicide ça se sait
Le suicide ça se fait
PAS DEVANT TOUT LE MONDE
A vue d'nez sous la tombe
Avenir tout s'effondre
Avant de lire tour de ronde

Reprenons

Le suicide

Le suicide c'est sympa
Le suicide n'est qu'un pas
Le suicide est capable
Du plus beau des cadeaux
Jus d'plumeau décadent
Plus d'jumeau c'est gavant
Pluie jaunit les passants

Reprenons

Le suicide

Le suicide de six suisses peul
Le suicide deux si vils pleutres
Le suicide d’œufs civils neutres
C'est moche
Mes poches
M'empêche
D'être proche
Du prêche

Reprenons

Le suicide

Le suicide, soyons lucide, réussi, éteint idéal.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mai 2017 à 16:50:45

Audiopwèm http://vocaroo.com/i/s1hZFkUWQVlG

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mai 2017 à 09:16:58

Audiopwèm 2 http://vocaroo.com/i/s0ZRnQOE803E

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mai 2017 à 09:33:41

Audiopwèm 3 http://vocaroo.com/i/s1gluYIw7l7B

knor_knor_knor knor_knor_knor
MP
Niveau 24
02 mai 2017 à 13:59:37

J’ai balancé mes rimes sur le plateau que j’estime
Les mots sont une prime
Les rires sont un film
Les rêves que j’exprime sont des pensées qui m’animent
Si je t’évoque ma démence à l’horizontal
C’est que la vie m’a conjugué de façon animal
Mes textes étant les restes du zeste de mes prouesses tigresse
J’irrite les mythes je suis fidélisé à l’extrémité des limites dont j’explose la légitimité à la dynamite
Je suis amnésique depuis l’authentique musique classique ma physique s’authentifie se justifie à la basique Derrick
J’aiguise ma lame sur les rames du vieux métro j’évite depuis des années le mode de vie dodo boulot
Métaphores dans la tête
Oxymores dans la sang
C’est la nuit que je rédige mes textes d’enfant
Je suis névrosé camé à la poésie des cimes qui se dessine dans mes yeux je rime depuis les temps heureux
Je gratte ma plume sur l’enclume
Je me défoule les nuits d’insomnies sur le papier qui se consume
Le feu est un jeu dont les flammes sont comparables à des femmes
Elles s’allument et s’étendent au moindre coup de vent
Non pas de mensonges non mademoiselle ce ne sont pas qu’des songes
Le risque est un goût amère pour l’amour fou
Le coeur est un mouton tandis que l’adrénaline est un loup garou
Dans ton iris absente et ta pupille absinthe
J’y vois une vie à l’envie qui s’éreinte
T’en fais pas moi aussi j’ai la langue éteinte
L’écriture est mon recueil de blessures
Je suis désarmé depuis ces putains d’aventures
Déglingué de part en part
Je suis seul dans la mer
Seul dans la bateau
Et je n’y vois même plus le far
Y la poussière des souvenirs brûlés
Y a ce film qui tourne et qui me fait chialer
Mélancolie si t’es un crime
Si tes sensations dont je suis victime
Sont un piment rouge à la puissance ultime
Sache que tu m’as tiré une balle dans le pied
J’ai plus que l’autre pour marcher
Ainsi que des mots pour t’adresser mes plus tendres pensées

Pseudo supprimé
Niveau 10
07 mai 2017 à 21:17:39

Fait chier, merde, putain, chier
blessé j'erre putain chez
l'ophtalmo mo mo mo mo mo
mots que j'aimeu, moque j'émeut
fuck les gémeaux, fuck les jets d'o
dodo j'ai besoin
coco j'ai repeint
ma maison couleur rouge sang
je vis au milieu de l'ouragan
pour le gang je frai n'importequoi
quoi ? quel gang ?
T'es seul man, seulement seul
esseulé, décongelé, des congés, y me fo
une foua, deux foua, trois foua
trop de alcoul, dans mon sang coule
ce n'es tpas cool, j'ai l'air d'un poule
sans tête, qui coure le cent mètres
sans s'faire d'soucis
j'enterre l'oubli
j'enferme suicide
dans la valise
se trouve la prise
je trouble la miss
et je lui pisse
au cul
oh cul
Aucune
jamais
ne ma
aimé

Pseudo supprimé
Niveau 10
07 mai 2017 à 22:05:49

Le 02 mai 2017 à 13:59:37 Knor_knor_knor a écrit :
J’ai pas dansé mes frimes sur le bateau que j'ai steam
Les mots sont une cime
Les pires sont infirmes
Les vers que j’exprime sont dépensées qui m’alimentent
Si je t’invoque ma clémence à l’origami
C’est que la vie Macron jugé de façon ami mâle
Mes fresques étant les zestes du reste de mes prouts d'ivresse
J’imite les bites je suis pixelisé à l’est érmité des milites dont j’exploite la BGtimité à la Gigabit
Je suis américain depuis l’eau antique muse cirque classe C maths physiques saute en hippie ce jus d'lichi à la plastique Des criques
J’aiguille anale sur les mares du mieux rétro j’hésite depuis des damnés le mode de vie bobo goulot
Mais tape fort dans la fête
aussi mort dans le cendrier
C’est la nuit que je médis mes sexes d’enfant
Je suis érodé caméléon pur hérésie des clims qui se destine dans mes œufs je trime depuis l'étang peureux
Je garde ma lune sur l’enflure
Je me déroule les puits d’insoumis sur le pas pieds qui se consulte
Le creux est un feu dont les larmes sont comme capables à des fins
Elles s’abiment et s’éteignent au moineau-loup devant
Compas dément songes non mademoiselle ce ne sont pas queues des singes
Le fric est tabou ma mère pour la roue tourne
L'écume est un bouton dandys que l’après narine est un roux galant
Danton Iblis absente et ta poupée enceinte
J’y bois une vie allons vite qui s’éteint
T’en fais pas bois haut si j’ai la mangue étreinte
Les cris purs aimons cuillère deux blés furent
Je fuis des armées depuis ces putes nains d'aviation
Des flingues j'ai de parent pas
Je suce ceux dans la merde
Seul dans le panneau
Et je n’y crois m'aime bus le phare
Y la poussette des sous venir du laid
Liasse fine qui tourne et qui me fait chier
Mes lents colis cité incrimine
Si thé sent pas bon non je suis six pines
Sont un compliment rouge à la bruissante culmine
Sac de pumas titré une blague dans le fief
J’ai plus que l’autre pour hacher
J insiste que des mots pour t’agresser mes plus pendre sensé.

J'adore faire ca + très joli texte au passage

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 juin 2017 à 06:03:40

Mort je suis.
Morne vie.
Mord l'épine.
Fort je pue.
Au fond je sue.
Fongicide
Tort tu as.
Tortueux.
Porc haineux.
Crocs blêmes.
Problèmes.
Grosse flemme.
Pot d'miel.
Flots de mal.
Fond de malle.
Plantes calmes.
Plan cam.
J'rends l'âme.

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 juillet 2017 à 15:57:30

Le guerrier du repos

Lit glacial
Gèle mon esprit fatal
Rectangle malheureux
Horrible pavé douillet
Nid de cauchemars
Peuplé de cafards
On y somnole
mais jamais l'on y trouve sommeil
Dormir guéri
Oui mais dormeur guerrier
Y bataille
Enfoncé dans la mollesse
Engoncé dans sa paresse
Couché sur le dos mains croisées
Cadavre immobile
Corps qui s’oublie
Inconscient sourire
Volonté soumise
Esclave de torpeur
Longue langueur
Langue pendouillante
Psyché bouillante
Bave immonde sur oreiller lugubre
Du berceau au tombeau
Agitations nocturnes
Perturbations obscures
Prison de l'éveil
matelas sépulcral
Sirènes de sommeil
m'enlèvent au réel
J'aimerais embrasser le repos
matelasser mes idées
matelas martelé d'indicibles prières
Rien à faire
Sommeil invisible cimetière

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 juillet 2017 à 16:06:55

Variations en sol mineur sur la solitude

Seul
J'entends les hurlements souterrains
Des morts, carcasses puantes et fuyantes
J'entends les hululements affreux de tout ces terriens
Bons à rien, se soulent au vin, salissent, sale types
Et soudain se soulève le vent
Emporte au loin ces râles abominables

Seul
Parmi la foule
Pyramide qu'embrasse la foudre
Puissance qu'embrase la forêt
Sortir de moi-même il me faudrait
Je descends et remonte
Le fleuve triste des mes années gâchées
Égaré dans le temps, je n'ai plus de montre
Écartelé, les chevaux m'arrachent les membres, monstres
Egorgé, je vis encore, mon sang répandu et ma veste tachée

Seul
Les chiens sur moi sont lâchés
On me bat, on aboi, c'est la loi
Sur les plus faibles ils n'hésitent pas à marcher
Deviennent escalier, éponge ou serpillère
Nu et lynché, dans la cour de récré
Le monde recrée sans cesse les mêmes histoires
Je me cache dans le placard
Il y fait froid, il y fait noir
Mais c'est ma place, je me range dans le tiroir
J'y vis, j'y dort, j'y meurs

Solitude fardée
Joli pull rayé
Seul Jésus l'a fait
Seul, têtu masqué

Seulement seul
Salement seul
Surement sale
Susurrement de sable
Si rusé semble
Si rustre et tendre
Si seulement
Il fut un temps
Sublimé
Si seulement...
J'ai oublié

Seul sur le sol
Seul sur le seuil
Dur comme la drogue
Dur comme le roc
Subsiste mon existence
Stupides on mènent la danse
Supplie ton âme en trans
Subit les lames, enfonce
Essuie ces larmes d'enfance
Et soumet toi au Grand
Créateur de souffrance

Solitude monolithique
Mélancolie suintante
Gros lit dur et maléfique
Mélange d'absinthe et de substances puissantes
M'en vais aux vents
Mauvais mes vers

Tous ces gens
Seuls
Errent
Se perdent
S'aiment
Se serrent
Se servent
Les uns des autres
La solitude
est un despote
Seul même avec tes potes
Seul même avec tes clopes
Seul même avec ta mort

Le ciel seul
Se languit des nuages
Qui accompagnent les voyages
Qui s’accaparent l'orage
Ciel seul et orange
Sous lui
La fange
Au dessus
L'étrange

Esseulé
La télé parle toute seule
Épuisé
Après tout ce n'est qu'un meuble
Éreinté
Qui ne sert qu'à meubler
Effacé
Le vide aveuglant de nos vies apeurées

Une pièce sombre
Ou gît l'ombre
Je m'y trouve
Pleine de trous
Arène des fous
Elle me parle
Et me dit
"Tu es là"
Je suis là
Hélas
Elle a
La noirceur de la mort
Et l'odeur de l'échec
L'eau y monte
Je m'y noie

Armée de solitaires
Régiment d’incompris
Solitude à bon prix
Objectif à accomplir
Se faire applaudir
Se taire n'est pas possible
Plaisirs interdits
Désirs proscrits
Sentiments circonscrits
On s'y sent si horrible
Qu'on y vit

Nager dans l'inconnu
Se baigner nu dans l'indicible
Tout habillé dans la piscine
Tomber dans sa pisse, ivre
Ramer dans la merde
Voler dans la ville
Roder dans l'oubli
Sauter dans la nuit
Se souler seul au lit

Éborgné par la solitude
N'y voit plus que d'un œil
La souffrance pénètre son orbite béant
Ses désirs sont morbides, gênants
Pourtant il marche comme un géant
Sa solitude est si grande
Qu'à son sommet
On surplombe les montagnes
Mais pourtant rien l'on y gagne

Les branches des arbres chétifs et dégarnies
Bousculées par le vent miséreux
Danse macabre à la signification mystérieuse
Le soleil honteux se cache derrière un nuage massif et noir de pluie
La lune pompeuse brille déjà là haut
Elle illuminera bientôt les chemins tortueux et boueux
Qui parcourent cette forêt sombre et dense
Un homme y vit
Il ne sort jamais de sa cabane de bois
La nuit, on peut l'entendre hurler aux astres sa solitude
Et les astres de lui répondre par de petits scintillements inintelligibles
Se moquent ils de lui ?
Qui sont elles pour oser
Ces pauvres étoiles faiblardes
Elle semblent ne pas savoir qu'elles sont déjà mortes
Tout comme lui

Nuit. Noir. Sombre. Couloir. Visage. Déformé. Formes. Étranges. Œil. Fixe. Marche. Lente.
Laborieuse. Boiteux. Ivrogne. Avance. S'enfonce. Brume. Épaisse. Disparait.

Une cave humide
Un homme puni
Idées putrides
Visage plein de rides
Recroquevillé sur lui même
Cette limace humaine
Baigne dans sa bave et son sang
C'est son sort
Quelle image malsaine
Que de le voir ainsi
Mais il a choisi
De vivre ici
Plus rien dehors
Ne l'intéresse
Pas même l'or
Et il ne cesse
De répéter en lui
A voix basse
Grommelant
Que c'est bien fait
Que c'est mérité
Mais qu'a t'il fait ?
Nul ne le sait

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 juillet 2017 à 17:28:25

Beauté canidée

Tourments agréables
Enfer vivable, idéal
Dans la tour monte
Et jamais plus ne descend
Le vil, le mauvais sang
Afflue, remonte le courant
Flots incertains
Sang, capitaine de destin
En attente de l'inattendu
De la femme canidée, canon de beauté
Pleine de vices et de vertus
De sa proche venue

Perspectives lointaines
Irrespectable chienne
Indomptable hyène
Que l'on brûle ou enchaine
Tentatrice démoniaque
Odeurs âpres d'ammoniac
Dame aux larmes âcres
Dont je suis absolument fou
Résolument saoul
J'en appelle au divin, à l'invisible
L'indivisible insufflateur de vie
Et souffleur de tout

Ici bas je souffre du flou
Cela se sent à mon pouls
Gigotant, limitant
Et pourtant militant
Cœur malhonnête
Qui déguise, travestit
L'horrible en magnifique
Le morne en mirifique

Putain fardée
Aux charmes soldés
M'ensorcelle du regard
Créée en moi la bagarre
La rougeur de ses joues
La blancheur de son teint
Et coureuses sont mes mains
Sur ses courbes, sur ses seins
Me rendent aigre de tout
Car ce n'est qu'en rêve que j'y touche
Jeteuse de sorts
Meneuse de torts
Mon réveil sonne la fin
De la mauvaise plaisanterie
Sûr que de moi elle se rit
Je décide d'écourter mon destin
Le décès mon dessein
Oui, bientôt je m'éteint

Pseudo supprimé
Niveau 10
07 juillet 2017 à 00:58:32

Quotidien usurier

Quotidien usurier
Qui prête si peu et exige tant
Quotidien usant
Écrasante, Étouffante routine
Sur laquelle on chemine,
petite route zigzagante et pourtant si droite
Assis devant les écrans gâcheurs de temps
Temps, qui coule, dégouline de l'horloge
Bavant minutes et secondes
Laissant traces noires sur le mur

Je sors, la boulangère m'offre une baguette
C'est la fête
Elle est sécable, c'est cool
Et dans les rayons du supermarché
Des êtres à demi vivants rampent
D'un étale à l'autre
Et lorsqu'ils sont fatigués de ramper
Ils s'assoient, sur leur rêves
Confortables coussins
Et là se promettent, se projettent
C'est trop bête, pauvres êtres
Leurs soupirs de sous fifres
Sifflent dans les allées vides du magasin désert
Dans leur caddies, ils empilent leurs oublis, leurs renoncements
Entre le dentifrice et le papier toilette
Leurs abandons s’amoncellent, le caddie est plein

Larbins de jardin
Leurs bulles d’espérance emportés par le vent
L'appétit des jours heureux peu à peu s'amenuise
Ils s'en fichent, ils s'enlisent
A peine partagent t'ils leur souffrance
Bientôt ils seront des vieillards au sourire hypocrite
Auront ils connu l'amour ?
Sans doute
Sans goût et sans gluten

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 juillet 2017 à 18:28:57

Le poète enflé

Pour qui sont ces râlantes suppliques ?
Que celles du pâle sous-fifre
Poète flanqué d’orgueil stupide
Qui de son œil livide
Ne sait rien voir d'autre que le vide
L'abysse, le puits, l'abîme
Du plus profond de son âme, s'indigne
De tout ce qu'on lui refuse
Honneurs, fleurs et couronnes
De tout ce qu'on ne lui donne
Alors que de son encre il abuse
Se croyant même prophète, pauvre buse
Ne voit pas que c'est de lui qu'on s'amuse
Que ses rimes embrassées sont toutes émoussées
Et que sa verve embrasée ne lui permettent d'épouser
Que l'abject, le rejet, ridicule notoriété
Pauvre esthète aux desiderata d'un été raté

0nirik 0nirik
MP
Niveau 9
09 juillet 2017 à 20:41:04

Un bruit de bulles et
une fumée opaque ;
Triste quotidien
Égrainant la chose,
Bien trop loin des autres.

Viennent alors les ombres,
Danser dans les coins,
Danger de la fin,
Là, guettant mon être,
Son fouet à la main.

Fébrile j'y pense donc,
Le poul frénétique,
Les muscles tendus,
Au brouillard givré
Qu'il faudra percer.

Message édité le 09 juillet 2017 à 20:42:42 par 0nirik
Pseudo supprimé
Niveau 10
12 juillet 2017 à 21:14:58

L'ombre de moi-même

Impossible de confondre
La mienne et les autres
Triste apôtres
Tellement nombreuses, affreuses,
Ombres ténébreuses
Bien que semblables au fond, multiples sont mes fautes
Artiste aux cents défauts
La pisse et le sang coulent
Je quitte la piste c'en est trop
J'appris que le faux s'écoule
Et coule, le vrai, s'éboule
Éteint la lumière, l'ampoule
Enfin l'arrivée, je m'écroule
Toujours à l'affut de la gueuse, de la poule
De la chieuse, de l'amour
De l'anxieuse, de la moule
Mais ombre je suis, ombre je resterai
Malgré le récit, les faits historiques
Si je fus autre chose, je fus hypocrite
Car l'ombre est ainsi, fait de zestes de vrai
De restes de faux, et d'êtres de chairs

Pseudo supprimé
Niveau 10
15 août 2017 à 02:25:51

Du haut de la tour

De hautes tours
Où tournoient
Des vautours
D'immondes bêtes
Rodent autour
Un lieu pour personne
Sauf pour
Un homme

Il marche dans l'ombre, tel la barge dans l'onde
Droit vers ces lugubres bâtisses
Arrive au pied de l'une d'elles, antre de l'abysse
Une lourde porte lui interdit l'entrée
Il attend
Mais rien ne se passe
Des créatures s'approchent
Hument sa carcasse
Bien qu'elle suinte la mort, des relents de vie se font encore sentir
Il n'est pas là pour s'en sortir

Résolu, il fait preuve d'un calme apeurant
On peut entendre un grincement lent
La lourde porte s'ouvre doucement
Les chiens et les loups prêts à le dévorer il y a quelques instants
Se tiennent désormais à bonne distance
Le vent qui souffle depuis l'intérieur de la tour a l'odeur de la fin
Ils peuvent la sentir et se mettent à couiner en reculant
L'homme attend l'ouverture complète pour enfin
S'avancer et entrer dans le bâtiment

Rien à l'intérieur n'a été prévu pour les voyageurs éreintés
Seul y colimaçonne un escalier édenté
Il y fait encore plus sombre qu'au dehors
L'homme entame l’ascension tandis que la porte derrière lui se referme

La montée est laborieuse
Elle lui semble durer des années
Sa lourde armure le ralentit, habits odieux
Les mouvements lui sont pénibles, comme dans une mer de sable où il se doit de ramer
Après plusieurs heures il aperçoit une lueur faiblarde
Le sommet lui apparait tel le pinacle de sa vie

Il monte sur le promontoire en pierre
Jette un dernier coup d’œil au monde qui l'entoure
N'y voit rien d'autre que la noirceur, la saleté, l'impureté et l'impiété des derniers êtres qui l'habitent encore

Debout sur le bord de la tour
Dos face au vide
Il se laisse tomber

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 septembre 2017 à 18:49:23

https://vocaroo.com/i/s0JaJ7UOa7O5

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