j'ai toujours pas lu l'Assemblée extraordinaire cela dit

Le 02 octobre 2016 à 23:26:14 Ori-smer a écrit :
j'ai toujours pas lu l'Assemblée extraordinaire cela dit

T'as lu la marque issou ?

Trop tard pour Skype, je vais me pieuter là. Mais cette semaine pas de souci.

Ça marche

Bien le bonjour, mesdames et messieurs, forumeuses et forumeurs. Aujourd'hui, sur le plateau des Interviews Littéraires, nous accueillons le tapageur Talibanski, Psyclo, bref : notre Papy Yugo plein de verve, de controverse et de chancla !
Alors, mon cher Yugo, tu as récemment écrit un nouveau roman, Père Furax. Trash, immoral (ou amoral, c'est selon), plein de drogue, de gitans et d'enfants morts, il a su soulever les vivats aussi bien que les cœurs. Dis-nous en un peu plus.

I. Genèse du roman

1. Y a-t-il eu un événement déclencheur, une idée subite, qui t'a poussé à te lancer dans la rédaction de Père Furax ? Si oui, qu'était-ce ? ; si non, comment as-tu mis en place ce travail : plutôt minutieusement à l'avance, ou plutôt au feeling ?

2. Avais-tu déjà toute la trame en tête en commençant ?

3. Le résultat final correspond-il à ce que tu avais en tête au départ ? Si non, comment est-ce que tu envisageait ce roman à la base ? Des surprises ?

4. Quel format avais-tu prévu au départ ? Combien de personnages ? T'es-tu fait déborder, ou tout est-il resté maîtrisé de bout en bout ?

Parlons-en, des personnages, tiens.

II. Les personnages

5. Père Furax regorge de toutes sortes de persosnnages tout-à-fait yugoesques. C'était une volonté de rester dans ta grande tradition, ou bien ça s'est fait par la force des choses ?

6. Tu t'amuses beaucoup à tous les farcir de défauts et de torts jusqu'à la gorge. On sent au travers de ta plume acerbe que tu te plais à te foutre de leur gueule et à un peu les mépriser, quand même. Mais finalement, ayant accès à leur intériorité et leurs pensées, on se sent quand même très proche d'eux. Ils se révèlent bien plus humains et bien plus touchant qu'on ne le pensait au départ. C'est quelque chose dont tu te rendais compte à l'écriture ?

7. Tu n'épargnes personne, toi. Plusieurs fois, je me suis reconnu dans certains torts de tes personnages (un peu dans Dimitri et dans Galvez, issou ). Ça m'a bien fait marrer, mais ça montre surtout une grande capacité d'analyse de l'esprit humain. Si tu avais dû te mettre en scène, toi Yugo, dans Père Furax, y aurait-il eu beaucoup à caricaturer ? C'est plutôt une bonne chose ou plutôt pas ?

8. Bon, et l'éternelle question : c'est qui ton personnages préféré ? Et celui que tu aimes le moins ?

III. Lille

9. Père Furax prend place à Lille. Juste comme ça, tu es Lillois ?

10. Les photos présentes dans le texte, c'est toi qui les as prises ? Avant d'écrire un chapitre, tu es chaque fois parti en repérage sur les lieux de l'action ? Je demande ça parce que plusieurs fois j'ai googlé le nom d'un lieu pour voir s'il existait ou si c'était de ton cru, et j'ai été surpris de voir que très souvent il s'agissait de lieux existants (koukou Chez Irène ).

11. Du coup il y a déjà des gens de Lille qui ont lu ton texte ? Ils ont dit quoi ?

12. C'est qui le mec sur la photo du chapitre 12, le Palestro ?

13. Tu t'es déjà fait menacer par des rebeus fous qui se sont sentis offensés par ton texte ?

IV. Autour du texte

14. Qu'est-ce que tu penses au final de Père Furax ? Satisfait ? Des regrets ? Si tu pouvais changer une chose, laquelle ?

15. Y a-t-il un grand message que tu as essayé de faire passer, ou bien c'était plus pour le fun et le texte se suffit à lui-même ?

16. Des moments qui t'ont donné du fil à retordre ?

17. Quelles sont tes sources d'inspiration et tes influences principales, si tu estimes en avoir ?

18. Un auteur que tu estimes très fort ? Un que tu exècres ?

19. Tes amis et ta famille savent que tu écris et ce que tu écris ? Ils en pensent quoi ?

V. Le monde de l'écriture.

20. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

21. Quand as-tu commencé à écrire sérieusement, quelles circonstances t'ont poussé à t'adonner à cette activité somme toute assez étrange ?

22. Envisages-tu de faire publier Père Furax ?

23. A quand un film Père Furax ?

24. Caleçon ou boxer ?

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Eh bien Yugo, merci à toi pour ce texte et cette interview. Ce fut un plaisir !

Le 04 octobre 2016 à 13:45:55 CaramelMorbide a écrit :
24. Caleçon ou boxer ?

Cf son interview dans le topic des interviews (des auteurs).

Juste comme ça, tu es Lillois ?

Non non, il est belge.

I. Genèse du roman

1. Y a-t-il eu un événement déclencheur, une idée subite, qui t'a poussé à te lancer dans la rédaction de Père Furax ? Si oui, qu'était-ce ? ; si non, comment as-tu mis en place ce travail : plutôt minutieusement à l'avance, ou plutôt au feeling ?

Un évènement déclencheur pas vraiment, mais chez moi la genèse d’un roman est souvent l’accumulation de certains faits ou certains postulats qui peuvent me traverser l’esprit. S’il y a un déclencheur, c’est peut-être l’arrivée du jihadisme en France et toutes les réactions de haine et de bêtise profonde qu’elle peut renvoyer. Que ce soit la bêtise des gens, le vice des médias, l’incompétence des policiers… C’est ce genre de constat qui m’a amené à produire un polar hard-boiled.
La mise en place du travail, ben écoute, c’est simplissime, je suis partis sur une trame de film d'action de série Z des années 90. J'adore ça, j'en dévore régulièrement. Un mec est pas content donc il casse tout avec derrière lui les belles valeurs américaines, tu sais. Au départ je voulais faire un truc avec un peu tous le discours du FN au premier degrés. D’ailleurs le roman s’appelait à la base « Une chance pour la France » Et puis le naturel revenant vite au galop, j’ai approfondi un peu ma pensée. Ce revirement se matérialise par l’apparition d’issah. C’est clairement au feeling que ça c’est fait, parce que le cassage de gueule continuel commençait à devenir redondant.

2. Avais-tu déjà toute la trame en tête en commençant ?

J’avais le début mais ni le milieu et ni la fin. Même si je sais en général vers quoi je vais me diriger dans les grandes lignes.

3. Le résultat final correspond-il à ce que tu avais en tête au départ ? Si non, comment est-ce que tu envisageait ce roman à la base ? Des surprises ?

J’envisageais Père Fufu comme un étron haineux mais je me suis rendus compte qu’en faisant ça, je servais le discours que j'abhorre plus que je ne le dénonçais. Officiant dans le domaine de la satire, je sais qu’il est toujours difficile de cerner l’intention de l’auteur et même si j’aime qu’on ne sache pas sur quel pied danser, adopter un discours assez poreux pour déstabiliser le lecteur, je ne voulais pas non plus tendre le bâton pour me faire battre.
Il y a eu des surprises. Il n’y a même eut que ça, sinon, je n’écris rien du tout. Je pars du principe que ce n’est pas moi qui écrit mes personnages. Je pose une base et ils évoluent en parallèle, ils s’imposent à moi. Malgré ce qu’on pourrait croire à cause de la dose assez forte d’acidité en général dans mon travail, je suis totalement soumis à mes protagonistes.

4. Quel format avais-tu prévu au départ ? Combien de personnages ? T'es-tu fait déborder, ou tout est-il resté maîtrisé de bout en bout ?

J’avais prévu un roman de 50 000 mots environs, avec deux trois personnages principaux et je suis resté maître de bout en bout. Ce n’est pas compliqué, au final. Un clavier un doc et on est le roi du pétrole !

II. Les personnages

5. Père Furax regorge de toutes sortes de persosnnages tout-à-fait yugoesques. C'était une volonté de rester dans ta grande tradition, ou bien ça s'est fait par la force des choses ?

Je ne sais pas trop ce que vous entendez par Yugoesques. Je n'ai pas l'impression d'être si trash, odieux ou autre dans mes écrits et je vous trouve souvent un peu fragile à ce niveau-là. Moi je vis juste dans la France de 2016, alors je témoigne, c'est tout. J'ai limite l'impression de ne pas être dans la caricature, tu sais, si je décris de tel caractère, c'est que c'est ma vision du caractère des hommes. Donc oui, on peut appeler ça un style, une patte... mais ce n'est que ma vision des hommes. Donc pas d'intention particulière ou de ligne à tenir, juste de la sincérité et de la spontanéité... et un bon défouloir aussi, je ne le cache pas.

6. Tu t'amuses beaucoup à tous les farcir de défauts et de torts jusqu'à la gorge. On sent au travers de ta plume acerbe que tu te plais à te foutre de leur gueule et à un peu les mépriser, quand même. Mais finalement, ayant accès à leur intériorité et leurs pensées, on se sent quand même très proche d'eux. Ils se révèlent bien plus humains et bien plus touchant qu'on ne le pensait au départ. C'est quelque chose dont tu te rendais compte à l'écriture ?

Tu interprètes plutôt bien mes intentions. Je ne respecte aucun de mes personnages mais je m'y attache très fort. Dans la vie de tous les jours j'ai beaucoup d'empathie, même la pire des raclures je peux m'y attacher. Personne n'est pire qu'un autre. Mais je ne suis pas dans le monde des bisounours non plus, comme tout le monde parfois je juge, parfois à tort, parfois à raison. Mais, si je suis autour des gens que je juge, qu'est-ce que je fais ici, avec eux ? Donc j'essaie d'observer une sorte humilité à ce sujet.

7. Tu n'épargnes personne, toi. Plusieurs fois, je me suis reconnu dans certains torts de tes personnages (un peu dans Dimitri et dans Galvez, issou ). Ça m'a bien fait marrer, mais ça montre surtout une grande capacité d'analyse de l'esprit humain. Si tu avais dû te mettre en scène, toi Yugo, dans Père Furax, y aurait-il eu beaucoup à caricaturer ? C'est plutôt une bonne chose ou plutôt pas ?

Je me mets en scène dans chacun des personnages et dans ma narration. J'ai des tas de facettes dans ma personnalité et je me retrouve aussi bien dans Dimitri que dans Issah. à divers degrés, évidemment, mais tous mes personnages adoptent fatalement ma structure de pensée, c'est d'ailleurs le principe d'une fiction, je pense. Je pense que personne ne pourrait proposer une caricature dont je puisse être fier et totalement honteux. Même moi j'en suis incapable, c'est pourquoi je me dilue au travers de personnages de papier.

8. Bon, et l'éternelle question : c'est qui ton personnages préféré ? Et celui que tu aimes le moins ?

Mes personnages favoris je pense que c'est Chameau et Bollard. Le premier parce que je me suis vachement attaché à lui à un tel point que j'ai voulu le faire réapparaître dans l'un des derniers chapitres, quand il joue le guetteur, tu sais, alors que c'était pas prévu du tout à la base. Le deuxième parce qu'il n'était pas programmé que je casse le rythme régulièrement avec des passages mettant en scène la police. Le flic torturé c'est une constante des polars. Donc déjà figure imposée, et puis c'est avec lui que le côté farce du roman prend toute son ampleur. Je me suis régalé à décrire ses péripéties et ses trains de retards sur la narration. ça me permettait de prendre un peu de recul sur le récit, de faire une petite halte et de beaucoup me marrer.

Celui que j'aime le moins... je vais dire Zoran, le chef du camp rom. La raison est simple : quand j'écrivais ce roman je vivais le "problème" rom parce qu'il y a un bidonville à côté de chez moi (et déjà l'utilisation du terme village dans le récit n'est pas bon je trouve) mais pas de l'intérieur. Et maintenant que je m'implique dans une asso, mon regard a changé. Et Zoran c'est vraiment le perso le plus caricatural du truc, pour le coup. C'est pratique la satire, ça permet de masquer le manque de documentation et d'implication dans ses personnages.

III. Lille

9. Père Furax prend place à Lille. Juste comme ça, tu es Lillois ?

Obviously

10. Les photos présentes dans le texte, c'est toi qui les as prises ? Avant d'écrire un chapitre, tu es chaque fois parti en repérage sur les lieux de l'action ? Je demande ça parce que plusieurs fois j'ai googlé le nom d'un lieu pour voir s'il existait ou si c'était de ton cru, et j'ai été surpris de voir que très souvent il s'agissait de lieux existants (koukou Chez Irène ).

Oui j’ai pris la plupart des photos, sauf celle du sex shop et quelques autres que j’ai choppé sur le net. Je n’ai pas eu besoin de partir en repérage parce que je connaissais déjà les lieux comme ma poche. Tous les lieux existent, après la friterie chez Irène je n’y suis jamais allé mais bon, j’ai présumé, quoi.

11. Du coup il y a déjà des gens de Lille qui ont lu ton texte ? Ils ont dit quoi ?

Ben disons que c’est un peu ça le handicape du livre ; les lillois partent clairement avec une longueur d’avance et y a toute une interactivité qui se développe autour du roman. Sans une connaissance de la ville, y a une petite lourdeur qui s’installe notamment dans la première partie avant la rencontre d’Issah. Après les lillois qui l’ont lut ont kiffé, c’est pas tous les jours qu’on représente Lille dans la littérature.

12. C'est qui le mec sur la photo du chapitre 12, le Palestro ?

C’est Gueule-en-Biais, un type que j’ai rencontré un soir au palestro et qui est devenu un personnage du roman.

13. Tu t'es déjà fait menacer par des rebeus fous qui se sont sentis offensés par ton texte ?

pas encore, mais quand on voit ce que certains auteurs ramassent dans la gueule pour moins que ça, je me dis que je pourrais largement me prendre une fatwa

IV. Autour du texte

14. Qu'est-ce que tu penses au final de Père Furax ? Satisfait ? Des regrets ? Si tu pouvais changer une chose, laquelle ?

Je trouve que c’est une bon délire, mais perfectible. Satisfait, boarf, oui, c’est toujours satisfaisant d’accomplir quelque chose de bout en bout. Mes regrets je les ai déjà exprimé, après je suis pas du genre à ressasser le passé. Je pense que je vais enlever l’altercation entre Alain et le Hippie rue des postes, un peu naze, je trouve, ça alourdit et c’est fort téléphoné.

15. Y a-t-il un grand message que tu as essayé de faire passer, ou bien c'était plus pour le fun et le texte se suffit à lui-même ?

Y a des messages oui, y a un contenu social mais il est à double-tranchant et c’est là le message principal du roman : on aura beau dire ce qu’on veut, les gens agissent selon leur instinct, les codes et les lois ne sont là que pour les canaliser, les conforter ou les brimer. Il n’y a pas de justice parce que selon qu’on est d’un côté ou de l’autre de la barrière, la notion de justice n’est absolument pas la même. Le désavantage du contrat social c’est qu’il fait 80% de déçu et les 20% qui sont satisfaits, c’est eux qui établissent le contrat, donc bon, de là où ils sont, pas sûr qu’ils puissent bien cerner toutes les problématiques. Il y aussi autre chose aussi que j’ai voulu dire dans Père Furax : le citoyen se trompe d’ennemi. Le riche accuse les pauvres de polluer son espace, le pauvre accuse les riches de spolier ses droits et son pouvoir d’achat. L’ennemi est ailleurs. L’ennemi, c’est l’état. C’est un roman anarchiste et individualiste, je dirais.

Après je n’ai pas voulu faire un truc chiant et intello ; ce qui compte, c’est le fun qui peut découler de prises de positions très sérieuses et c’est ça que j’essaie d’exploiter au max dans ma littérature.

16. Des moments qui t'ont donné du fil à retordre ?

Mmh, pas spécialement, j’’ai toujours un peu de mal à gérer les fins, j’ai tendance à les expédier un peu vite…

17. Quelles sont tes sources d'inspiration et tes influences principales, si tu estimes en avoir ?

La ville, la misère, la famille, les extrêmes, les privilèges, l’ambivalence des gens, des choses et des principes qui régissent nos vies. Pour ce roman, ce sont mes principales sources d’inspiration.

18. Un auteur que tu estimes très fort ? Un que tu exècres ?

J’estime énormément Iceberg Slim par ce qu’il arrive à rendre beau et poétique la crasse la plus visqueuse au monde ; c’est lui qui m’a donné envie de me lancer dans le polar urbain. J’estime aussi beaucoup SalleAuxPrix, frère de plume et ami sincère. C’est en partie à lui que je dois ma progression de ces deux dernières années et quand il réussira à se faire éditer, pour sûr que vous allez entendre parler de lui. Un que j’exècre, non, je n’exècre aucun auteur mais je ne suis pas du tout fan du dernier roman de Laurent Obertone. C’est lamentablement vide.

19. Tes amis et ta famille savent que tu écris et ce que tu écris ? Ils en pensent quoi ?

Oui mes amis et ma famille le savent. Ils m’encouragent en général, certains s’en foutent et ça en effraie parce qu’il y a des images d’Epinal rattachées à l’écrivain qui ne sont pas forcément glorieuses. Et puis peu de gens lisent, ça fait limite peur aujourd'hui, c'est limite de la sorcellerie Mais au final quand je dis que je suis édité ça me donne une certaine consistance et j’en ai bien besoin, à l’heure ou tout le monde s’évalue par rapport à sa situation professionnelle alors que moi, ma seule ambition c’est de gagner juste assez pour pouvoir exercer ma passion.

V. Le monde de l'écriture.

20. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Mon secret ? Je pose mes couilles, j’oublie tout ce que je sais et j’essaie d’être un babtou solide

21. Quand as-tu commencé à écrire sérieusement, quelles circonstances t'ont poussé à t'adonner à cette activité somme toute assez étrange ?

Aucune idée, ça m’est venu naturellement, je crois que c’était inscrit dans mon ADN

22. Envisages-tu de faire publier Père Furax ?

Je l’ai déjà envoyé à plusieurs éditeurs. Je visais principalement les éditions RING qui ont édité Obertone, justement, mais vu la merde qu’il écrit, celui-là, ils ont dû trouver que Père Fufu respirait la bien-pensance. L’édition, pour celui-là, c’est mort donc, mais c’est toujours opportun de proposer du contenu gratuit.

23. A quand un film Père Furax ?

Un film je sais pas, mais une suite… j’ai deux idées.

24. Caleçon ou boxer ?

Le boxer est plus affectueux que le caleçon.

Okay, merci d'avoir répondu si rapidement !

Eheh, quand je disais 'yugoesque' c'était surtout pour dire que (avec le temps je pense) tu as développé une façon d'écrire les personnages bien à toi. 'Fin genre, quand on voit un personnage comme ça rôder sur le forum, on sait qu'il est de toi quoi.

. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Son secret ? Bah il est au chômage, donc il a le temps

Le 04 octobre 2016 à 18:39:22 Homm a écrit :

. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Son secret ? Bah il est au chômage, donc il a le temps

Cette attaque gratuite

(Sinon j'ai lu (bon en diagonale j'avoue) et quelque part ca me donne envie de jeter un oeil sur l'oeuvre en question )

Le 04 octobre 2016 à 18:39:22 Homm a écrit :

. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Son secret ? Bah il est au chômage, donc il a le temps

je peux finir Greywalls si tu veux

Le 04 octobre 2016 à 21:07:51 Talibanski a écrit :

Le 04 octobre 2016 à 18:39:22 Homm a écrit :

. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Son secret ? Bah il est au chômage, donc il a le temps

je peux finir Greywalls si tu veux

Le 04 octobre 2016 à 21:07:51 Talibanski a écrit :

Le 04 octobre 2016 à 18:39:22 Homm a écrit :

. J'ai cru comprendre que tu étais un auteur très prolifique, avec déjà deux romans publiés à ton actif ! Il me semble que tu as écrit Père Furax en très peu de temps, si je ne me trompe pas. MAIS QUEL EST TON SECRET ?

Son secret ? Bah il est au chômage, donc il a le temps

je peux finir Greywalls si tu veux

Nan, j'ai besoin du vrai auteur pour le vrai Valuster

Il s’appelait Arduilanar, premier du nom. Roi d’Aqram, Guide du peuple de Qaresh, Légitime Souverain d’Adjar, d’Ussamkil et de Zuben ; le Chéri des Dieux, Le kikoo Elfe, Bras vengeur de Khosar, le Préféré d’Itash, Enfant béni de Bel ! Arduilanar, ce n’est pas un roman, mais un corpus de nouvelles. Une publiée en 2012, quatre en 2013, deux en 2015 et 2016. Vous l’aurez compris, ce n’est pas l’auteur le plus productif, mais il est assez attendu de son public. Il déchire les haines et les passions au lieu des hymens et des fions, voici Arduilanar !

I/ Chassé du Jardin d’Eden et arrivé sur terre

1) Lors des vacances de Noël 2011, alors que le monde était comme cristallisé, les fleurs recouvertes de verre et les toits tout de blanc vêtu, tu étais chez toi, dans ton salon, emmitouflé dans tes laines, un feu brûlant dans l’âtre, protégé par Vesta. Quand tout à coup, germa l’idée du monde de Kisshatu. Comment t’es venu tout ce pataquès de villes, de religions, de peuples et de régions ? (Lepe)

2) C’est plus d’une centaine de villes (je n’ai pas le chiffre exact) qui tavèlent ta carte. Toutes ont une histoire déjà écrite ou imaginée, des lieux spécifiques et des personnalités célèbres ou est ce que certaines ne sont qu’un point sur une carte ? (Lepe)

3) Combien de langages existent dans ton univers ? Quels sont les langues réelles qui t'on servi de base ? Combien de temps t'as pris la conception de ces langues ? et à quand un lexique ? (Lepe)

4) Ta ville préférée est Aqram, dont l’emblème est de pourpre à taureau carnation en furie. Qu’a-t-elle de plus que les autres villes ? Pourquoi en faire le centre de tes intrigues ? De quel peuple est-il inspiré, voir même de quelle ville ? 5) Un monde imaginaire dans un univers pourtant très réaliste. Toi le kikoo elfe, quels sont les choix qui t’ont poussé à ne pas inclure d’extraordinaire ? (Lepe)

II/ Vers un roman ?

1) Qui n’a pas rêvé en lisant tes nouvelles d’avoir un roman sur cet univers aussi vaste que mon anus après un stage chez Fun Macro ? (Lepe)
2) Les nouvelles servent-elles à poser une base pour une intrigue plus complexe et développée (on le sent dans le Gardhabani ) ou t'écrit ce que tu as en tête pour donner vie à ton univers sans qu'il y ait forcément un lien ? (Ori)
3) Dans le Bassin, c'était bien des Silures qui furent offerts au prince ? (Ori)
4) Et le reste de l'univers, quand est-ce qu'on pourra le voir et en connaitre plus ? (Ori)
III/ Rapports à l’œuvre.
1) Quelles sont tes sources d’inspirations pour tes histoires ? (Lepe)
2) T’identifies tu à des personnages ? (Lepe)
3) T’es tu inspiré de ton entourage pour des personnages ? (Lepe)
4) Cherches tu as faire passer un message dans tes nouvelles ? Si oui lesquels ? Une thématique qui te tient à cœur ?
5) Une nouvelle de ta plume finit rarement bien pour les protagonistes. Pourquoi éprouves-tu le besoin de faire souffrir tes personnages ? Ce sont tes gênes de dentiste ou bien une frustration de la vie qui te donne envie de te venger dans tes récits ? (Lepe)

IV) Divers
1)- Kebbeh ou Falafel ? (Ori)
3)- Il n'est pas commun de voir de la fantasy orientale de nos jours, et à part Mille et une nuits, peu de livres du genre sont connus, pourquoi ce choix ? (Ori)

Ori ne sait pas compter jusque 3, il oublie le 2.

Voila, c’est fini !

Mdr évidemment c'est le rebeu du forum qui interview Ardui

Le 09 octobre 2016 à 21:46:50 CaramelMorbide a écrit :
Mdr évidemment c'est le rebeu du forum qui interview Ardui

J'ai fait 75% de l'interview

Sacrées questions.

Je m'y attelle de suite.

3) Combien de langages existent dans ton univers ? Quels sont les langues réelles qui t'ont servi de base ? Combien de temps t'as pris la conception de ces langues ? et à quand un lexique ? (Lepe)

Fdp c'était ma question

Bismillah