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Sujet : ~Les interviews littéraires~

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-Between -Between
MP
Niveau 10
01 octobre 2016 à 14:48:34

Faudrait faire une interview de Greywalls, on m'a dit que ça ressemblait un peu à Dishonored, ça a l'air grave sympa

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 octobre 2016 à 14:59:20

Ça ne ressemble pas, mais t'as dit plein de fois que tu adorais et que c'était une influence (Bernard Werber est une influence pour moi mais c'est pas pour autant que les gens s'en rendent compte en me lisant) donc on a envie de demander en quoi tu as essayé de ne pas plagier sans pour autant museler la fannitude :noel:

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
01 octobre 2016 à 16:03:44

Bonjour Helping, aujourd’hui j’aimerai te parler de L’esprit de l’école, le roman dont tu as terminé l’écriture du premier jour il y a quelques temps maintenant. Tu as publié le premier chapitre le 6 avril et tu as posté le dernier le 29 juillet (jour où j’ai terminé la marque accessoirement :cool: :hap: ) ; C’est un récit que nous avons tous apprécié, même s’il comporte de nombreuses maladresses. Il faut garder à l’esprit (mdr) qu’il s’agit d’un premier jet, et qu’une réécriture et prévue. Le but de cet interview est de mieux nous faire comprendre l’essence de L’esprit de l’Ecole, ses origines, mais également te faire réfléchir sur les directions à prendre pour la réécriture et le plan d’action à mettre en place.

I / Rentrée scolaire

1) C’était ton premier gros projet sur le forum écriture. Tu avais posté deux courts textes et plusieurs participations à ASI (je ne parlerai pas de GoE :noel: ). Tu avais également parlé d’un projet de fantasy (qui te rendait malade) que tu n’arrivais pas à écrire. Ensuite tu as enchainé sur L’esprit de l’École. Serais tu plus disposé à nous parler de ce projet avorté, y a-t-il des similitudes avec L’esprit de l’École ?

2) Résumes-moi ton roman en 10 mots.

3) D’où te vient le personnage de Luc ?

4) T’identifies tu à des personnages ? Les personnages de ton roman te sont-ils inspirés de ton entourage, ou d’œuvres de fictions ?

5) Le lycée dans lequel prends scène l’histoire est-il un lycée que tu connais ? Sinon, d’où te viens l’inspiration de cet établissement composé d’un château, d’un parc et d’un chantier où un bâtiment en béton se fait construire ?

6) Finalement, Esther est peut-être mon personnage préféré. Quel est le tien et pourquoi ?

II/ L’esprit de l’école, un fantasme enfouit ?

1) Un jeune sur dix a déjà été victime d’harcèlement scolaire. Est-ce que l’esprit de l’école était un moyen de parler d’un éventuel harcèlement scolaire que tu aurais subi, aurait été témoin voir même dont tu aurais été l’orchestrateur et dont tu éprouverais des remords aujourd’hui ?

2) Si tu as été victime d’harcèlement, L’esprit de l’École est il un moyen de te venger de tes agresseurs, de tuer un passé qui te hante ?

3) Ta nouvelle s’est démarquée par deux aspects plutôt controversés : une violence presque démonstrative et peu justifiée par les besoins du récit et une sexualité très bestiale. D’où vient cette manie de faire dans le cru ainsi ?

4) Les lieux où prennent place l’action se résument à une ville, et en particulier son lycée. Il s’agit d’un vieux bâtiment (comme beaucoup de lycées privés, là je ne sais pas si c’est le cas), comportant un grand parc et un lac. Un chantier est en construction, et tu répètes plusieurs fois qu’il dénature les lieux. Est-ce que ce nouveau bâtiment qui se construit représente quelque chose ? Luc en empêche la construction. Y a-t-il donc une symbolique derrière tout ça ?

5) J’ai particulièrement aimé le chapitre où Luc découvre l’intérieur de l’esprit humain, avec ses différentes salles et son mobilier particulier. Peux-tu m’en dire plus quant à tout ça ? D’où te sont venues toutes ces idées ?

III/ La face émergée de l’iceberg et réécriture.

1) En lisant le dernier chapitre de l’esprit de l’école, on réalise qu’en fait le texte n’est qu’un préliminaire à quelque chose de beaucoup plus conséquent. Un système de bureaucratie au paradis, la guerre entre deux dieux, des ordres millénaires…. Au départ, tu disais que L’esprit de l’école ne serait qu’une nouvelle. Cependant, avais tu toutes ces idées en tête ou te sont-elles venues au fur et à mesure de l’écriture ?

2) L’esprit de l’école, ce sont des batailles contres des ordres millénaires et des fantômes, des chats étranges. Tout une mythologie est derrière tout ça. Cependant tu traites ça sans presque de mystère. D’une part avec les chats. Sur ce point c’est réussi, on a vraiment eu plein de questions les concernant. Cependant bah… durant le dernier chapitre, tu dévoiles tout d’un bloc, le mystère disparait complétement. Idem pour les ghost buster. Limite le mec arrive et dévoile son CV. Comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

3) Luc est un esprit vengeur qui sombre peu à peu dans les ténèbres et perds son humanité. Ça c’est sur le papier. Dans les faits, certes, il se transforme en monstre. Cependant, on ne constate pas de véritable progression dans sa mentalité (il a la haine maximale dès le départ, en faisant preuve d’une extrême cruauté envers sa première victime). Même question que précédemment, comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

4) On a un peu de mal à s’attacher à tes personnages par leur traitement assez superficiel. Les amis de Luc ne servent presque à rien (sauf Esther), les méchants (Vanessa, Pierre, Mélanie, Quentin, Lucas et Matthieu) ont gagné en personnalité, mais au départ, il s’agissait de clichés ambulants. Toujours la même question, comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

5) En parlant de réécriture, tu as longuement planifié les résumés de tes chapitres et ainsi de suite. Quel plan d’action as-tu mis en place pour ne pas réitérer les maladresses du premier jet ?

6) L’esprit de L’école, ce sont beaucoup de péripéties qui s’enchainent. Lors de la réécriture, va tu supprimer des scènes ou en modifier ? Si oui, lesquelles ? Je ne te demande pas lesquelles tu vas ajouter, gardons une part de mystère !

7) Dans le même genre de question, quelles sont les scènes du premier jet qui te semblent essentielle à ton histoire ?

IV/ Le mot de la fin.
1) Pour quand est prévu le premier chapitre de la réécriture ?

2) Je suis nouveau sur le forum écriture, et je demande des textes à lire. Comment me vends tu l’esprit de l’école ?

3) Des choses que tu aurais voulu aborder qui ne sont pas présentes dans l’interview ?

4) Comment as-tu appréhendé cet interview ? Cela t’as-t-il plut ?

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
01 octobre 2016 à 16:59:30

II/ L’esprit de l’école, un fantasme enfouit ?

1) Un jeune sur dix a déjà été victime d’harcèlement scolaire. Est-ce que l’esprit de l’école était un moyen de parler d’un éventuel harcèlement scolaire que tu aurais subi, aurait été témoin voir même dont tu aurais été l’orchestrateur et dont tu éprouverais des remords aujourd’hui ?

A l'école, au début, j'étais facilement la tête de turc et j'avais toujours quelqu'un pour m'emmerder :hap: Bon, après, j'étais assez spécial comme gosse, j'étais un peu le petit intello qui va te balancer (même si parfois, je pense que certains merdeux l'ont bien mérité.) qui restait seul et qui passait son temps à tourner dans la cour (en réalité, j'étais dans ma petite bulle et je m'imaginais tellement de trucs que je ne m'en souviens presque plus aujourd'hui :noel: ). Après, le harcèlement que j'ai subi, c'est vraiment ultra-soft quand je me compare à d'autres harcèlements (je me rappelle le téléfilm sur le harcèlement qui a été diffusé dans la semaine, issou, moi gamin, ce que je subissais, c'était du pipi de chat comparé à ce que se prend la gamine).
Mais j'aime bien l'idée que Luc pourrait monter une Légion de Furries basée sur des victimes d'harcèlement :oui:

2) Si tu as été victime d’harcèlement, L’esprit de l’École est il un moyen de te venger de tes agresseurs, de tuer un passé qui te hante ?

Personnellement, j'ai oublié pas mal de ma vie de harcelé grâce au filtre "nostalgie", mais j'ai bien aimé me délester de ce poids sur le coup. C'était en imaginant des violentes revanches que j'ai réussi à canaliser la colère et la honte que j'ai dû ressentir pendant quoi, deux, trois, quatre ans ?

3) Ta nouvelle s’est démarquée par deux aspects plutôt controversés : une violence presque démonstrative et peu justifiée par les besoins du récit et une sexualité très bestiale. D’où vient cette manie de faire dans le cru ainsi ?

Je me dis que depuis l'instant où Luc se voit priver d'avenir par six connards, il ne devait pas se gêner à infliger le maximum de souffrances à ses proies. Et puis, aussi, au niveau de la violence, j'ai pas trop de filtres, je pense avoir du mal à voir les limites "pas assez" et "trop trop, pitié stop !" :hap:
Pour le sexe, disons que le texte Asi avec la soucoupe volante m'a bien encouragé à n'user d'aucun filtre également :hap: C'est deux points que je vais essayer, dans la réécriture, de mieux contrôler :oui:

4) Les lieux où prennent place l’action se résument à une ville, et en particulier son lycée. Il s’agit d’un vieux bâtiment (comme beaucoup de lycées privés, là je ne sais pas si c’est le cas), comportant un grand parc et un lac. Un chantier est en construction, et tu répètes plusieurs fois qu’il dénature les lieux. Est-ce que ce nouveau bâtiment qui se construit représente quelque chose ? Luc en empêche la construction. Y a-t-il donc une symbolique derrière tout ça ?

Dans le roman, il s'agit d'un ancien collège/lycée privé :oui: Dans la vraie vie, mon collège/lycée est toujours privé (enfin, je pense :hap: )
Ce nouveau bâtiment cubique vient du fait que dans un premier temps, l'année où j'ai quitté mon lycée, il devait y avoir un nouveau lycée en construction (bon, il est plus jolie que le cube du roman) et aussi parce qu'après toutes mes tentatives d'universités, je ne voyais plus que ça, des gros blocs sans personnalité, une espèce de fausseté, une banalité dérangeante et vraiment anxiogène. Uniformisante en fait.

5) J’ai particulièrement aimé le chapitre où Luc découvre l’intérieur de l’esprit humain, avec ses différentes salles et son mobilier particulier. Peux-tu m’en dire plus quant à tout ça ? D’où te sont venues toutes ces idées ?

Je dois avouer ne pas du tout me rappeler de ce qui m'a inspiré l'intérieur de l'esprit humain, mais je dois avouer que les cours de philo m'ont plutôt bien aiguillé. Tout d'abord, je me suis inspiré de la dualité lumière/ténèbres pour l'essence de l'âme. Ca me permettait aussi de pouvoir parler de ma vision de ces derniers. Après, il y avait l'idée des portes de la salle d'âme qui donnent accès au siège du corps, au générateur de rêve, aux catacombes du mal, et bien sûr les souvenirs. Le couloir des souvenirs, c'est surtout inspiré par mes profs de SVT qui adoraient évoquer les cours comme des objets que l'on rangeait dans des tiroirs, mais qui restent en nous, et qu'il faudra rouvrir même s'ils sont devenus poussiéreux. :oui:
Je dois admettre que c'est aussi un de mes passages préférés :oui:

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
01 octobre 2016 à 17:45:55

III/ La face émergée de l’iceberg et réécriture.

1) En lisant le dernier chapitre de l’esprit de l’école, on réalise qu’en fait le texte n’est qu’un préliminaire à quelque chose de beaucoup plus conséquent. Un système de bureaucratie au paradis, la guerre entre deux dieux, des ordres millénaires…. Au départ, tu disais que L’esprit de l’école ne serait qu’une nouvelle. Cependant, avais tu toutes ces idées en tête ou te sont-elles venues au fur et à mesure de l’écriture ?

Il me semblait en avoir parlé dans le topic du roman, mais franchement, l'évolution qu'a pris le truc me prend encore de court des fois. A la base, ça devait être un petit texte à chute, puis c'est devenu une nouvelle, puis j'ai voulu approfondir des choses, puis les chapitres se sont accumulés, passant de cinq à dix, de dix à treize, de treize à quinze, puis de quinze à dix-sept.
Le seul élément surnaturel qu'il devait y avoir, c'était Azraël, l'ange de la Mort. Puis les chats sont arrivés, et j'ai voulu en faire plus que des chats. Et c'est alors que tout un univers que j'avais essayé d'oublier est revenu à la vie. Donc, oui, j'avais ces idées en tête, mais je pensais pas que ce texte allait les ressusciter. Ca devient presque poétique vu que le texte parle d'un revenant :noel:

2) L’esprit de l’école, ce sont des batailles contres des ordres millénaires et des fantômes, des chats étranges. Tout une mythologie est derrière tout ça. Cependant tu traites ça sans presque de mystère. D’une part avec les chats. Sur ce point c’est réussi, on a vraiment eu plein de questions les concernant. Cependant bah… durant le dernier chapitre, tu dévoiles tout d’un bloc, le mystère disparait complétement. Idem pour les ghost buster. Limite le mec arrive et dévoile son CV. Comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

Je pense mieux distiller les informations.
Concernant le CV, c'était du teasing peu subtils sur les prochains sujets que j'allais aborder dans le futur :noel:
Dans la réécriture, il y aura plus de mystère au sujet des chats, de l'ordre du Bouclier. Surtout pour les "ghostbusters", j'ai mon idée pour éviter de répéter le : coucou, je chasse les fantômes, alors, j'ai fait ça ça ça et ça."
J'ai également changé la fin et viré ces conneries de terroristes et la révélation de fin sur les chats. Je pense plutôt terminer sur un épilogue n'impliquant que deux personnages parlant de façon ultra-mystérieuse, encore une fois, j'espère ne pas me casser la gueule :rire:

3) Luc est un esprit vengeur qui sombre peu à peu dans les ténèbres et perds son humanité. Ça c’est sur le papier. Dans les faits, certes, il se transforme en monstre. Cependant, on ne constate pas de véritable progression dans sa mentalité (il a la haine maximale dès le départ, en faisant preuve d’une extrême cruauté envers sa première victime). Même question que précédemment, comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

J'ai fait en sorte que Luc conserve une conscience, se mette des limites comme s'il se disait qu'il en avait trop fait... Aussi le confronter aux dommages collatéraux, et aussi une forme de culpabilité quant au plaisir qu'il ressent à faire ce qu'il fait. Puis le "refroidir" au fil de son avancée.

4) On a un peu de mal à s’attacher à tes personnages par leur traitement assez superficiel. Les amis de Luc ne servent presque à rien (sauf Esther), les méchants (Vanessa, Pierre, Mélanie, Quentin, Lucas et Matthieu) ont gagné en personnalité, mais au départ, il s’agissait de clichés ambulants. Toujours la même question, comment comptes-tu remédier à ça durant la réécriture ?

Les amis de Luc auront une plus grande importance dans la réécriture (même j'ai un peu de mal à en mettre un en valeur). Le problème avec ces derniers, c'est qu'ils étaient surtout un meuble au début. Je voulais les mettre, mais je savais pas trop quoi en faire avant la fin. Je pense aussi diversifier les points de vue, ce que j'avais commencé à faire mi-roman.
Pour les victimes, je dois avouer que les placer dans des cases au début m'a plutôt bien aidé à vraiment m'y retrouver. Et puis, je crois que j'aime commencer sur des clichés, mais si je suis conscient que ça doit en soûler beaucoup :-(


5) En parlant de réécriture, tu as longuement planifié les résumés de tes chapitres et ainsi de suite. Quel plan d’action as-tu mis en place pour ne pas réitérer les maladresses du premier jet ?

Alors là https://www.noelshack.com/2016-31-1470301798-1469541957-risitas198.png
J'ai pas vraiment fait de plan, j'ai surtout commencé les résumés de mes chapitres après les critiques de Neg et de Caramel, car ça m'inspirait vraiment :oui:
Sur le coup, je pense avoir supprimé pas mal de mauvaises choses et j'ai une idée de ce qu'il faut que je fasse (approfondissement des personnages, renforcer l'aspect mystérieux, même si c'est mort vu que vous savez ce qui se cache derrière le mystère :hap:, éviter le sexe et le gore excessif :hap: la progression JV de Luc, la psy en carton... etc )

6) L’esprit de L’école, ce sont beaucoup de péripéties qui s’enchainent. Lors de la réécriture, va tu supprimer des scènes ou en modifier ? Si oui, lesquelles ? Je ne te demande pas lesquelles tu vas ajouter, gardons une part de mystère !

Suppression des terroristes, c'était vraiment le truc de trop et qui fait tâche. J'ai totalement changé la storyline de Lucas, j'ai effacé Cédric de l'histoire, j'ai supprimé le VanessaXPierre, je pense. Pour les scènes ajoutées, déjà le début sera un peu plus long, afin de mieux situer l'histoire. J'ai également un nouveau personnage et un nouvel aspect de l'école. Cependant, le chantier aura moins d'importance. (Oui, je sais, j'aurais peut-être du utiliser la balise plus tôt :hap: )

7) Dans le même genre de question, quelles sont les scènes du premier jet qui te semblent essentielle à ton histoire ?

Le meurtre d'Esther et des amis de Luc. C'est vraiment la fin de la lutte lumière/ténèbres au sein de Luc. Le moment où il embrasse son destin. Il y a également la mort d'Ingrid, essentielle, pour montrer que les chats essaient d'accélérer la "Furrisation" de Luc et que ces derniers pourraient ne pas obéir directement à Luc. Les Confrontations avec la Mort sont importantes... Dans la réécriture, je pense qu'elles auront plus d'importance. Et bien sûr, la sortie de Luc.

IV/ Le mot de la fin.

1) Pour quand est prévu le premier chapitre de la réécriture ?

Je n'en sais rien. Je n'ai pas encore commencé, et j'aimerais aussi me créer un petit document pour écrire définitivement les histoires des personnages, comme Neg' l'a conseillé. Mais j'ai un peu de mal à trouver la motivation vu que j'ai GoE et aussi Désir d'Ecrire et ses devoirs. Mais je pense pas trop tarder à me foutre un coup de pied au cul là.

2) Je suis nouveau sur le forum écriture, et je demande des textes à lire. Comment me vends tu l’esprit de l’école ?

"Sivouplé, dé vues, bébé malade, pas travail"

Plus sérieusement : "Un texte slasher du point de vue du monstre abritant une mythologie et lançant une série d'autres textes plus ou moins connectés"

3) Des choses que tu aurais voulu aborder qui ne sont pas présentes dans l’interview ?

Je dois admettre que me replonger dans l'univers de Warcraft m'a bien influencé sur ma vision de certaines créatures et personnages... :hap:
Je dois avouer que j'ai bien aimé partager ce roman avec vous :oui:

4) Comment as-tu appréhendé cet interview ? Cela t’as-t-il plut ?

C'était sympa. Je me demande si la réécriture aura droit à une autre interview. :hap:

Homm Homm
MP
Niveau 15
01 octobre 2016 à 17:52:32

Le 01 octobre 2016 à 14:48:34 -Between a écrit :
Faudrait faire une interview de Greywalls, on m'a dit que ça ressemblait un peu à Dishonored, ça a l'air grave sympa

[[sticker:p/1jne]]
Pseudo supprimé
Niveau 10
01 octobre 2016 à 17:53:58

J'ai volontairement louché pour voir flou quand je considérais que ça allait trop m'en dire sur l'histoire :rire: C'était intéressant, du coup tu penses qu'il vaudrait mieux que j'attende une recorrection pour lire ou tu en es quand même très satisfait ?

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
01 octobre 2016 à 18:19:14

Merci pour cette interview intéressante ! :oui:

Je vais peut-être attendre ta réécriture pour lire l'Esprit de l'Ecole, j'avais seulement parcouru certains passages - et effectivement, quand ça ne parlait pas de cul, c'est que j'étais tombé sur une scène de torture ou de meurtre. :rire:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 19:18:02

J'arrive !

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 octobre 2016 à 20:17:19

Très bonne interview, très intéressante ! :oui: C'est vraiment cool ce topic, parce que ça rassemble à un seul endroit tous les petits bouts que l'auteur a disséminé sur un peu tout le fofo. [[sticker:p/1kkl]]

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 octobre 2016 à 21:58:38

Good job !

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 22:56:12

Bien, sur cette succincte introduction, commençons l’interview ! La plupart des questions ci-dessous ont été rédigées par votre humble serviteur, mais celles concernant le personnage de Charles Millepertuis et sur la linguistique proviennent d’Arduilanar.

J’aurais mis ma main au feu que les questions d’Ardui porteraient sur cet aspect, attention mon cochon, j’espère qu’elles ne sont pas trop embarrassantes parce que je suis en train de rédiger ta propre interview… :noel: Trêve de plaisanterie, y a un long périple qui m’attends …

I/ L’idée de départ

1) Lors de l’ouverture du topic principal et de la lecture du premier chapitre, le ton de ton récit est directement donné. Vient alors la question classique : Où, quand et comment a émergé l’idée de rédiger cette saga ?

Où, c’était dans ma petite chambre étudiante, ou alors dans le salon de mes parents à la campagne, pour être honnête, je ne sais plus trop. Quand ? C’était le 26 mai 2015. A l’époque, j’écrivais des fictions Hunger Games (oui, bon, no comment :hap: ) sur le 15-18 avec une bande de potes. Chacun créait son personnage et je tirais au sort les morts et je scénarisais tout ça. Après mon deuxième HG, j’ai vraiment voulu écrire quelque chose qui se passait dans un univers qui m’était propre. Depuis que j’ai découvert l’histoire vers mes 5-6 ans, j’ai toujours été passionné par tout ce qui est passé, et surtout pour l’époque médiévale, avec les beaux chevaliers et les grands châteaux. La marque était quelque chose de naturel vers quoi m’orienter. Comment ? J’ai fait part de mon nouveau projet de medieval fantasy à mes amis des HG. Je leur ai proposé de créer une famille avec des personnages, (plusieurs ne sont pas présentes dans la marque). J’ai créé les Aubépine, puis à côté, il y a eu les Wiern, les Ebroïn, etc…
Au départ je dois avouer que je ne savais pas vraiment quoi faire de tout ça, et encore aujourd’hui ça reste encore assez flou sur certains aspects.

Un des personnages de mes anciens HG m’avait particulièrement plu à écrire. Une gamine rousse, couarde et niaise (les connaisseurs de la marque n’auront pas de mal pour trouver de qui il s’agit). Greta des HG est donc devenue Chimène la paysanne. J’ai ensuite imaginé une excursion en forêt… et vous avez la suite … :hap: Elle aura été postée pour la première fois le 2 juin 2015 sur le forum «les mondes de l’écriture », puis le 29 juin sur le forum écriture.

2) La Marque est un récit qui te tient à cœur, sinon, tu n’aurais pas passé quasiment six mois à réécrire le premier tome de ce qui doit être une trilogie. Mais justement, avais-tu prévu d’en faire une trilogie ou pensais-tu qu’il suffirait d’un seul roman pour tout raconter ?

Alors, pour reprendre un peu mes dires de la question précédente, au départ je suis parti avec du contenu mais pas de contenant. Je savais qu’avec les presque dix familles créées, il m’aurait fallu de longues pages pour raconter une histoire. Quand j’ai eu fini d’écrire le premier jet de la marque (qui faisait quoi, 30000 mots ?), je me suis vite rendu compte que je n’aurais pas assez d’un, deux ou trois tomes, donc comme un boloss et sans vraiment réfléchir, je me suis dit que 5 ça serait bien :hap:

Actuellement, avec une idée bien plus précise de ce que je veux raconter, je pense que 3 tomes suffiront. Après je ne me limite pas par une trilogie. Si le besoin s’en fait sentir, il pourra s’agir d’une dilogie ou d’une tétralogie.

3) En parlant du résultat final, cette question risque de fâcher. Si on compte qu’une page d’un livre compte approximativement 250 mots, La Marque tient sur environ 300 pages. Or, la Fantasy contemporaine a tendance à empiler aisément des tomes de plus de 500 pages, certains atteignant les 1000 pages. Malgré tout, penses-tu que ton découpage est bon ?

La marque, c’est surtout pour un moi les prémices d’une intrigue plus grande, tournant justement autour de la marque de Chimène. Je pense que La marque pose bien la situation initiale de l’intrigue. Si je fais plus long, je n’aurai vraiment pas de faits majeurs à apporter à l’intrigue (qui a quand même été doublée par deux lors de la réécriture !). Donc ça aurait été vraiment du remplissage pour faire plus long quoi. Encore une fois, je n’ai pas envie d’être limité par des standards…

II/ Les personnages

1) Chimène et Karl peuvent être considérés comme les deux personnages principaux de ton récit. Les as-tu construits à partir d’autres personnages, qu’ils soient réels ou fictifs ?

Chimène, comme je l’ai dit précédemment est inspirée par Greta d’une fiction HG que j’avais écrite. L’envie d’écrire la marque vient surtout de l’envie d’écrire ce personnage, même si aujourd’hui Chimène n’est plus mon personnage préféré à écrire. Il y a aussi une part d’un groupe de fille de ma classe de seconde et de première, des beurettes kikoo-rap un peu niaises mais gentilles. C’était assez étrange parce qu’avant de déménager, donc dans ce lycée, je me sentais assez mal et tout, sombre est mon début de lycée. Et ce sont ces trois filles là, bien que complétement opposées à ma personnalité et à mes goûts qui me semblaient sympathiques ; contrairement à d’autres qui appréciaient les mêmes choses que moi et que je ne pouvais pas piffrer. Chimène c’est peut-être aussi un hommage anonyme que je leur fais. Ouais, si Chimène vivait au XXIème siècle, ce serait une kikoo-Rap superficielle, tenez le vous pour dit :noel:

Pour Karl, et comme beaucoup d’autres personnages, il y a un côté de ma personnalité, notamment à la relation au père. Il veut toujours tout faire pour satisfaire son père, bien qu’il veuille aussi prendre son indépendance par rapport à lui. (dans le premier jet, il avait le choix entre les filles Aubépine, Domitille le convoitait, mais lui n’avait d’yeux que pour la batarde (dont le personnage a été supprimé par la suite. Dans la seconde, il se battra quoi qu’en dise son père.)

2) Avec le recul, penses-tu que leur traitement était adéquat ? Similairement, estimes-tu que leur mentalité, leurs actions et leur rapport avec les autres personnages est réussi ?

Euh oui je pense. Même si au départ, les gens pensent que Chimène est beaucoup plus jeune et n’arrive pas à concevoir une héroïne aussi pleutre. Karl fait un peu niais aussi, mais j’ai prévu une évolution qui je pense sera assez surprenante alors que pour l’instant il fait un peu cliché à la Jon Snow.

3) Passons à présent au personnage de Charles Millepertuis. C'est un grand costaud, qui apparaît comme un brave gars légèrement pataud. Est-ce une sorte d’alter ego de toi-même ? Aussi, il est pris d'un amour passionné mais impossible pour sa cousine - faut-il y voir une métaphore de avec ta relation avec une certaine Danoise ?

[[sticker:p/1jnh]]Hmm on va lever l’ambiguïté direct, il ne s’est jamais rien passé avec cette certaine danoise :hap: C’est juste une amie chère. Ardui m’avait déjà posé la question, ma réponse reste la même :
Comme presque tous mes personnages, Charles possède une facette de ma personnalité, c’est-à-dire une loyauté presque abrutissante avec ses idéaux et son amour. Ce personnage a vraiment été créé dans un but : faire obstacle à Karl. Et d’ailleurs, il aurait très bien réussi si ces remords ne l’avaient pas rattrapé plusieurs fois au court du récit. Qu’on soit clair, Charles avait largement les moyens de démonter Karl s’il avait eu la conscience tranquille. Charles était mon personnage préféré de la marque, pour cet aspect de menace invisible qui pesait sur Karl. L’amour pour Domitille n’était qu’un prétexte au personnage.

4) Enfin, le personnage révèle une face bien sombre. À la fin, tu le tues sans la moindre vergogne. Symboliquement, que peut-on en déduire ?

Je le tue sans vergogne, ça c’est dans les lignes du roman. Pour moi, Charles est un « gentil » mais il a été emporté par son amour, retenu par ses remords et sa culpabilité. Il m’a été très difficile de le tuer, mais sa mort était nécessaire pour l’épanouissement de Karl. Sa mort marque la fin du développement de Karl dans le premier tome. Karl s’en sort victorieux, sauve son père et pose de solides bases pour la suite du récit. J’ai essayé de boucler un cycle pour les 4 personnages POV du roman , celui de Karl se terminant par la mort de Charles.

Mais comme je l’ai dit dans ma première réponse à la question 3 sur le topic de la marque, il se pourrait qu’Ardui dans le tome 2 ou 3 ait les réponses qu’il voulait entendre pour celles-ci. [[sticker:p/1kkn]]

5) Au-delà de ces trois personnages, La Marque en recèle une pléthore d’autres, que ce soient Déotéria Ebroïn, Evrard Athis ou Regan Merrick. En tout, tu t’es targué d’en disposer de presque un demi-millier. De quel personnage secondaire es-tu le plus fier et pourquoi ?

J’aime beaucoup Charles, comme je l’ai déjà dit. Domitille est aussi un personnage que j’adore. Derrière ses airs candides de petite fille à papa, elle est une garce manipulatrice. Ça ne s’est pas vu dans le tome1, vu qu’elle n’apparait que du POV de Karl et d’Edmond, qui l’idéalisent. Depuis le début je l’ai imaginée égoïste et imbue de sa personne. On peut en avoir un aperçu lors de sa première apparition où elle maltraite Charles.
J’aime aussi beaucoup Regan Merrick. C’est un homme bon, mais dont l’impulsivité fait défaut. J’ai hâte de continuer à le développer. Jacques aussi me fait bien marrer avec ses manières de goujat et ses paroles incompréhensibles.

6) Par opposition, de quel personnage secondaire es-tu le moins fier ?

Je dirais Ildibad Ebroïn. Je trouve que je n’ai pas réussi à exploiter tout le potentiel du personnage. Mais bon, c’est toujours mieux que la première version.

7) Enfin, avais-tu imaginé tous ces personnages dès le début ou y’en a-t-il que tu as « improvisé », i.e., ils se sont ajoutés pendant l’écriture ?

Chimène, Edmond, Karl, Alexander, Evrard, Déotéria, Ildibad sont là depuis le début, ainsi que pas mal d’autres.

Les nouveautés liées à la réécriture, ce sont Regan Merrick, Matthieu Aubépine, Charles, les membres de la famille Hellébore, Eloïck Croûtepain…

D’autres ont été supprimés, comme Cassandre la bâtarde d’Edmond.

D’autres ont subi quelques modifications, comme par exemple, ils ont acquis les noms de famille que j’ai créé pour étendre l’univers. Ebroïn était le nom d’Evrard, et de tous les membres du camp. J’ai ajouté la famille Merrick, la famille Melian, Arthis … Coté Mortefange, les Millepertuis, les Hellébores, les Hyacinthes, etc… Les frères Damian et Paul ont acquis une plus grande importance dans l’histoire ainsi qu’un nom de famille.

Une grosse modification, c’est que le fils d’Edmond, Martin, était à la base une fille, Marina. Je détestais le personnage, j’ai bien fait de ne pas le réintégrer à la réécriture.

LePerenolonch LePerenolonch
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Niveau 10
02 octobre 2016 à 22:58:09

III/ Thèmes et messages du roman.

1) La Marque est un roman qui dévoile un univers où on préférerait ne pas vivre. Complots, trahisons et guerre sont bien présents. En plus de cela, tu n’hésites pas à nous gratifier de descriptions bien sanglantes, et certains personnages subissent un trépas douloureux. Écrire ce genre de scènes a-t-il été aisé pour toi ? T’es-tu senti obligé d’être aussi cruel ? A-t-il parfois été dur de te séparer d’un personnage que tu appréciais parce que tel était son destin ?

En dehors des guerres, la vie dans la péninsule est plutôt tranquille :hap: Alors, je n’ai jamais eu du mal à écrire, regarder ou lire du gore, non j’ai pas vraiment eu de mal à écrire l’agonie de William, l’exécution de Damian ou autres joyeusetés. La guerre c’est sale, et la marque se veut réaliste. Donc j’ai fait sale. La terre est aussi une magnifique planète, j’espère que vous aurez remarqué que les lieux sont assez beaux dans les descriptions. D’ailleurs, j’ai essayé de faire un monde très coloré, malgré une ambiance un peu plus sombre. Il m’a vraiment été dur, encore une fois, de faire mourir Charles, pour le rôle qu’il représentait. La mort de Damian et Paul Pergament est aussi triste. Ce sont des gamins dévoués à Karl, j’ai eu un peu de remord à les faire trépasser. Idem pour les jumeaux Merrick. Même s’ils sont d’une moindre importance, qu’ils se laissent tuer plutôt que de changer d’allégeance, c’est un acte héroïque, et ce n’est pas forcément facile de faire mourir de jeunes gens courageux.

2) Mais La Marque, c’est aussi l’histoire d’une espèce « d’élue » plongée dans ce monde âpre. Malgré ses pouvoirs, elle parvient difficilement à s’imposer. Était-ce voulu ? Si oui, cela signifie-t-il que tu voulais que tout être humain soit égal à la réalité ? Que faut-il en conclure ?

Les pouvoirs de Chimène tiennent plus du passif que de l’actif. Elle ne sait pas elle-même quoi en faire, et même elle peut venir à douter de leur existence (vu qu’il ne s’agit que de rêve). D’ailleurs, elle n’est pas l’élue, elle n’est attendue d’aucune prophétie. Oui c’est voulu qu’elle n’arrive pas à s’imposer. Elle n’a pas la maturité ni les tripes pour endosser un quelconque rôle. Oui, pour moi chaque humain est égal face à la réalité. C’est plutôt la réalité qui est inégale, si tu vois ce que je veux dire. J’essaye aussi de montrer via la marque que chaque humain est confronté à ses choix. Si Chimène avait choisi de ne pas suivre son cousin en forêt, jamais elle n’aurait été embarquée dans tout ça. Il a plusieurs fois eu le choix de retourner en arrière. (lors de son escapade en forêt, puis ensuite lorsqu’elle vivait chez Ildibad, puis enfin lors de la bataille quand elle a suivi Alaric). Au lieu de revenir sur ses pas seule, elle a toujours préféré s’enfoncer vers le danger en suivant une figure faussement réconfortante et protectrice (par exemple, Jacob, puis les hommes d’Ildibad dans la forêt, et enfin Alaric qui l’a sorti du massacre).

3) Je ne dirais pas que le simple intérêt est de délivrer un message, car avant cela, il y a l’histoire. Ton roman passe par de nombreux thèmes. Lesquels voulais-tu absolument traiter ? Penses-tu l’avoir bien fait ? Y’en a-t-il d’autres dont tu n’as pas pu parler que tu voudrais évoquer pour la suite ?

J’ai voulu parler de la guerre et de ces atrocités et aussi ces absurdités. (d’où les scènes de violence). Parce que quand on regarde bien, la bataille entre Aubépine/Wiern VS Ebroïn, ce ne sont que des rivalités qui ne concernent qu’une poignée d’individus, pourtant, ce sont bien des centaines d’hommes qui se battent.

Je dois aussi avouer que je n’ai pas vraiment écrit la marque pour traiter d’une cause qui me tient à cœur, ou de faire passer un quelconque message. J’ai surtout voulu écrire un divertissement avant tout. Si un message ou une dénonciation passe, c’est du domaine de l’inconscient, et il se peut que je n’en sois même pas lucide.

IV/ Les défauts révélés par les lecteurs et la manière d'y remédier

1) Lors de la première version de La Marque (que je n’ai pas lue, donc je ne peux pas juger), quelques défauts avaient été pointés du doigt par les lecteurs. Penses-tu que cette réécriture les a tous gommés ? Penses-tu que d’autres défauts sont apparus ?

Hmm… c’est vrai que c’est assez difficile de répondre à cette question. La première version de la marque se passe très très vite, c’est vrai.

Je pense que la réécriture a permis d’approfondir mes personnages. Ggiot avait lu, et m’avait dit que le seul personnage digne d’intérêt était Chimène. J’espère que ce n’est plus vrai. La réécriture m’a permis aussi de développer un univers plus dense, et une histoire plus poussée. Il y avait des descriptions faites à l’arrache, des explications de lore passées à la trappe…

Un gros défaut que la réécriture a apporté, et que j’ai quand même pas mal gommé depuis, c’est que j’apportais du coup beaucoup trop de noms de lieux, de blasons et je faisais un name dropping assez conséquent. J’ai réécrit mes chapitres déjà réécrits pour vraiment limiter ce phénomène.

2) En ce qui concerne la version « officielle et canon », les défauts divergent selon les lecteurs. Je vais donc commencer par moi. Globalement, j’ai trouvé que de temps en temps, tu passais du coq à l’âne et que certaines descriptions méritaient d’être étoffées, tant l’univers est grand et les possibilités nombreuses. Assumes-tu la longueur modérée ou penses-tu que des passages mériteraient plus de mots ?

Pour les chapitres d’après le chapitre 8, non. Mais il est vrai que la première moitié du roman a été écrite plus rapidement, et que j’ai pas mal progressé entre les deux. Par exemple, le chapitre ou Karl assiste à sa cérémonie des Engagements, il est vrai que c’est court, et qu’il y aurait à gagner à rajouter des choses. La marque n’est pas un roman long, ça c’est certain, mais je n’ai jamais prévu de le faire long non plus. Dans les changements qui s’opéreront encore, je ne pense pas rajouter une longueur conséquente au roman, un millier de mots tout au plus.

3) Un autre reproche régulier concerne le style d’écriture, que d’aucuns qualifient de « Soutenu forcé ». Estimes-tu cette façon d’écrire indispensable à la narration ? Galères-tu pour trouver les bonnes phrases ou cela te vient désormais naturellement ?

Je ne considère pas mon récit comme du soutenu forcé :hap: J’utilise ces mots depuis une dizaine de mois tous les jours, et je suis très content de ce que je fais au niveau du style. Elle n’est pas indispensable à la narration, mais indispensable à mon épanouissement personnel. Je ne galère pas à trouver les bonnes phrases. Il est vrai que je retravaille plusieurs fois mes phrases, mais point de galère.

4) Enfin, le dernier défaut que j’ai pu voir est relatif à la proximité avec les personnages. Certains parlent de manque d’immersion et d’empathie envers eux, notamment les narrateurs. Qu’en penses-tu ?

Les personnages c’est un peu mon némésis. Je ne sais pas trop comment me rendre proche d’un
personnage. Je pense que c’est dû à ma façon assez détachée de voir les choses. Franchement je sèche. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/39/1475401891-valls2.gif

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:01:18

V/ Les sources d'inspiration

1) « La Marque est un plagiat de la saga A Song of Ice And Fire » jugent certains détracteurs dont nous ne citerons pas le nom. Au-delà de quelconques points communs, il s’agit d’une saga de Fantasy plutôt sombre où la magie n’est que peu présente et qui est beaucoup inspirée de notre Moyen-Age occidentale, comme tu l’as toi-même dit. De quelles parties de cette époque t’inspires-tu le plus ? Quelles sont tes principales sources de recherche : Internet, des livres d’histoire ?

Surtout du XIIème au XVème siècle, ce que les historiens appellent le bas moyen âge. Si je n’ai pas écrit un roman prenant place dans notre réalité, c’est pour pouvoir pleinement inventer les intrigues, les lieux et les personnages. Par exemple, GRR Martin s’inspire de la guerre des deux roses, je ne pense pas que je m’inspire sciemment d’un quelconque fait historique, ou d’une histoire que j’aurai lu ailleurs. Mes principales sources d’inspiration viennent du mode de vie de l’époque, surtout, et j’ai voulu faire évoluer mes personnages avec ça.

2) T’arrive-t-il de t’inspirer d’événements réels et fictifs en dehors du Moyen-Age ?

Comme dit précédemment, je ne pense pas. Je vois des choses qui appartiennent à notre passé, je m’en inspire. Par exemple, si je vois dans un musée une pointe de flèche, la tout de suite, je peux m’imaginer un archer encocher la flèche. Après je me demande pourquoi il fait ça ? Il va tirer sur quoi ? Que fait le mec en face ? Pourquoi est-il la ? et ainsi de suite jusqu’à avoir une histoire derrière tout ça.

3) Comme beaucoup d’auteurs de Fantasy, la construction d’un univers peut se faire par le biais des cartes. Comment as-tu imaginé les différents lieux où les personnages vivent leurs péripéties ?

Hmm j’avais mes régions de prêtes, avec leurs aspects géographiques. A la manière d’un puzzle, je les ai assemblés pour que ce soit cohérent. Ça a donc donné un climat chaud au nord et froid au sud. La région où se passe l’intrigue est bien sûre toute droit sortie de ma Normandie, des pâturages d’herbe verte dans des plaines vallonnées entrecoupées de forêts anciennes. J’ai ajouté quelques châteaux et fleuves, et le tour était joué.

4) Les personnages proviennent de régions différentes et portent des patronymes d'inspiration française, mais aussi allemande ou néerlandaise. Pourtant cela ne les gêne pas pour communiquer, et même le personnage issu du territoire le plus lointain, Jacques, ne parle en fait qu'un patois picard ou normand. Pourquoi diable tous les personnages parlent-ils donc français, alors que certains sont si manifestement de culture germanique ?

C’est un aspect que je n’ai pas trop développé dans la Marque, c’est vrai, vu que l’action reste locale et entre nobles la plupart du temps.
La péninsule d’Ilfingard est un petit territoire, grand comme la France environ. Il y a un millénaire, des étrangers ont accosté sur les rives ouest de la péninsule. A l’époque, une vingtaine de tribus peuplaient l’endroit. Les étrangers, largement supérieurs au niveau technologique ont été vu comme des dieux par ces peuples. Ensemble, ils ont œuvré à améliorer les conditions de vie, mettre en place la société actuelle, etc. Pour moi, les prénoms d’origines diverses sont les vestiges de l’histoire d’avant les étrangers, un peu à la manière des bretons, qui ont encore leurs noms par exemple. Même si la langue s’est uniformisée, il reste des vestiges de l’ancien temps, dans les noms principalement. C’est pour cela que mes fleuves et mes forêts portent des noms « français » (évidemment, dans le monde de la marque ils ne parlent pas le français, mais une langue spécifique à l’univers, mais j’allais pas m’amuser à tout écrire dans une langue imaginaire issou). Ils portent donc des noms français parce que les autochtones n’avaient pas pour coutume de nommer des fleuves ou des bois, et les étrangers s’en sont chargés.

5) En Fantasy, deux visions ont tendance à s’opposer. Un certain groupe d’auteur préfère écrire des récits plus « terre à terre », qui excluent souvent la présence importante de magie ou de races autres que les humains. Parmi eux, nous pouvons citer Jean-Philippe Jaworski, Robin Hobb ou notre cher Georges RR Martin. D’un autre côté, d’autres auteurs décrivent des mondes dont la culture est différente et façonnent leur propre époque fictive, comme Robert Jordan, David Eddings ou Trudi Canavan, pour citer des exemples connus. Penses-tu qu’une vision est meilleure que l’autre, ou alors, seule l’histoire et l’écriture importent ?

Les deux visions se valent, du moment que le texte est captivant. Si cela est amené intelligemment, je n’ai aucun soucis de voir des orcs, des nains ou des elfes … :hap:

VI/ Vers l'avenir.
1) Tu es actuellement à l’écriture du deuxième tome de l’Assemblée Extraordinaire, deuxième tome de la saga prévue pour être une trilogie. Penses-tu qu’il nécessitera une réécriture aussi conséquente que le premier tome ou devra-t-il juste subir les corrections basiques ?

Le deuxième tome a déjà été écrit, mais je pense la faire quelque chose de radicalement différent. Par conséquent, on peut penser à un premier jet, mais non, je ne pense pas qu’une réécriture de grande envergure soit nécessaire. Les corrections de base suffiront. Quelques ajouts, suppressions ou modifications par-ci par-là feront l’affaire. Après il est possible que je change d’avis par la suite, mais j’ai plus d’expérience qu’à mes débuts, les erreurs seront moins omniprésentes.

2) Une fois que tu auras fini tout cela, que comptes-tu faire ? Ecrire une autre saga ? Contacter des éditeurs pour que des férus de littérature dévorent des écrits ?

Oui, j’ai déjà deux projets qui me viennent en tête, un à la manière d’Ardui mais plus dans la Chine antique, un autre, plutôt un court roman de chasseur de vampire au XVIème siècle dans le saint empire germanique, et j’avais commencé un roman ayant pour thème la première guerre mondiale, je le finirai peut-être.

Et j’essayerai de faire publier la marque et ses suites.

3) Pour conclure cette interview, as-tu quelque chose à ajouter ?

Merci pour tout !

Voilà, c’est déjà fini !

Oui déjà :-( Je rajouterai des trucs par la suite peut être, pour l'instant, à chaud, c'est ce que j'avais à dire :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:18:48

Issou comment je passe à la trappe dans la phase de conception des noms https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png
aucune mention ni remerciement https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png
alors c'est comme ça Lepe https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541959-risitas206.png

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:20:19

Le 02 octobre 2016 à 23:18:48 Ori-smer a écrit :
Issou comment je passe à la trappe dans la phase de conception des noms https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png
aucune mention ni remerciement https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png
alors c'est comme ça Lepe https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541959-risitas206.png

Je sais plus quand mais j'ai supprimé ta famille après que tu m'aies dit je sais plus quoi issou

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:21:57

les chateaux de Neufcastel tu les supprimera pas alors aussi https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png ?

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:22:32

Non je dec j'ai rien supprimé :hap:

Bah j'ai pas eu l'occasion de parler des noms des lieux non ? :hap:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:22:36

D'ailleurs en parlant de contribution, je te trouve de vrais noms persans à tes Mercassiens quand tu veux, hein. :hap:

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
02 octobre 2016 à 23:23:59

Le 02 octobre 2016 à 23:22:36 Arduilanar a écrit :
D'ailleurs en parlant de contribution, je te trouve de vrais noms persans à tes Mercassiens quand tu veux, hein. :hap:

Issou Skype ?

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