Sujet : Vivons nous dans une société plus violente ?
Sisypheen
Oui mais là tu parles des résultats relatifs aux agressions verbales. Tu ne parles donc plus de agressions physiques.
Sisypheen
BALAVOO314
J'ai cité cet exemple pour te montrer le principe des études
+ Zauberman encore un J qui veut déformer la réalité, je t'ai prouvé que les chiffres augmentaient
le_litchi01
Le 03 février 2021 à 12:23:17 BALAVOO314 a écrit :
J'ai cité cet exemple pour te montrer le principe des études+ Zauberman encore un J qui veut déformer la réalité, je t'ai prouvé que les chiffres augmentaient
Je crois qu'il faut définitivement en rester là.
BALAVOO315
https://www.20minutes.fr/justice/2964943-20210203-paris-six-policiers-soupconnes-racketter-dealers-etre-ripoux-devant-justice
Le brigadier Karim M. est soupçonné d’avoir organisé le racket de dealers de la Goutte d’Or, offrant la protection à ceux qui payaient « l’assurance », interpellant ceux qui refusaient. Cinq de ses collègues sont également renvoyés dans ce dossier.
Lui n’a eu de cesse de nier, évoquant un système d’indics qui lui permettait justement d’interpeller les dealers.
Il encourt dix ans de prison et un million d’euros d’amende.
Le brigadier Karim M. est soupçonné d’avoir organisé le racket de dealers de la Goutte d’Or, offrant la protection à ceux qui payaient « l’assurance », interpellant ceux qui refusaient. Cinq de ses collègues sont également renvoyés dans ce dossier.
Lui n’a eu de cesse de nier, évoquant un système d’indics qui lui permettait justement d’interpeller les dealers.
Il encourt dix ans de prison et un million d’euros d’amende.
Pendant quinze ans, Karim M. a accumulé les lettres de félicitations. Quatorze au total, dans lesquelles le travail de ce fonctionnaire de police, en poste depuis 2003 dans le quartier de la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement de Paris, est encensé par sa hiérarchie. Ses bons états de service lui ont même permis d’accéder au grade de brigadier sans avoir à passer le concours. Un détail aurait-il pu mettre la puce à l’oreille de ses supérieurs ? Toutes ces « belles » affaires sont liées au trafic de stupéfiants. L’homme de 47 ans, est jugé à partir de ce mercredi pour corruption passive, trafic de stupéfiants, faux en écriture publique, blanchiment… Il est soupçonné d’avoir mis en place un système de racket des dealers du quartier en assurant notamment la protection de ceux qui s’acquittaient d’une « assurance ». A ses côtés sur le banc des prévenus, cinq de ses collègues et deux hommes soupçonnés d’avoir été ses complices.
L’affaire remonte à l’été 2018 lorsqu’un policier décide de faire part à sa hiérarchie de ses soupçons : ses collègues de la Bac auraient subtilisé au cours d’une interpellation de la cocaïne. Entendu par l’IGPN, le gardien de la paix décrit un vaste système de corruption qui aurait commencé « il y a 13 ou 14 ans » et dont l’instigateur serait Karim M., surnommé « Bylka », le kabyle en verlan. « On pourrait croire qu’il a des informateurs, mais ce ne sont pas des informateurs, explique-t-il. Ce sont des voyous qui tiennent ces rues, M. va bosser pour eux dans les rues d’en face pour interpeller la concurrence. » Selon son récit, ces derniers lui versent en échange « des enveloppes » et « sacrifient » parfois l’un de leurs guetteurs.
Mais dans ce genre d’affaires, les investigations se révèlent généralement fastidieuses car même les victimes ont beaucoup à perdre. Les deux hommes qui se seraient fait dérober la cocaïne nient ainsi avoir été en sa possession mais l’un d’eux affirme néanmoins que Karim M. et son équipe lui ont volé 1.200 euros. Avançant dans l’ombre, les enquêteurs sonorisent le véhicule de l’équipe. Plusieurs conversations au sujet « d’enveloppes » sont captées.
En mai 2019, deux mois après la pose du dispositif, un dealer est arrêté, Mohamed Z. dit « la Boule ». Les policiers l’emmènent hors de leur zone de compétence, l’incitent vivement à prendre « l’assurance ». « Il faut que t’aies l’autorisation d’ouvrir le terrain », insiste Karim M. Entendu par les enquêteurs, Mohamed Z. a confié avoir été approché à plusieurs reprises par le brigadier. « Il connaît le chiffre d’affaires des terrains, il est celui à qui il faut demander l’autorisation », précise-t-il.
D’autres membres du groupe sont à leur tour soupçonnés de se livrer à des pratiques douteuses. En avril 2019, alors que Karim M. est absent, un homme est contrôlé avec deux galettes de crack et un couteau… puis relâché sans poursuite. « Les deux galettes, on va les garder, hein, elles sont propres en plus hein ! », s’exclame l’un des policiers, à peine la porte refermée. Et de préciser : « Combien de fois on va vers des modous [vendeurs de crack] et ils n’ont plus rien sur eux ! » La drogue et le couteau réapparaissent finalement le lendemain sur un homme dont l’interpellation s’est mal passée. Il sera condamné à dix-huit mois ferme. « Pour au moins quatre interpellations effectuées par ces effectifs, l’autorité judiciaire a été trompée », notent les magistrats instructeurs dans leur ordonnance de renvoi. Dont deux ont donné lieu à des peines de prison ferme, parfois suivie d’expulsion du territoire.
Au cours de leurs investigations, les enquêteurs font le rapprochement avec une procédure ouverte par l’IGPN en 2017. Un homme raconte avoir été interpellé par Karim M. et son collègue Aaron B. alors qu’il cherchait à récupérer les 245.000 euros qu’Ahmad M., une figure du quartier, venait de lui escroquer. A la police des polices, il assure avoir été piégé par les deux fonctionnaires qui lui ont délibérément déposé un pochon de cocaïne dans son véhicule. Entendu à ce sujet, Ahmad M, qui répondra de corruption active au procès, a reconnu la supercherie montée avec la complicité des policiers. En échange, il assure avoir versé de l’argent à Karim M.
Le fonctionnaire déchu, actuellement en détention provisoire, nie en bloc, affirmant seulement avoir mis en place un réseau d’indics bien que cela soit officiellement réservé à la police judiciaire. « Sa hiérarchie le savait pertinemment mais fermait les yeux puisqu’il faisait de belles affaires », insiste un de ses avocats, Me Patrick Maisonneuve, qui affirme qu’il est déterminé « à faire éclater la vérité à son procès ». Karim M. est le seul des six policiers à être renvoyés pour corruption, le seul que la justice soupçonne de s’être enrichi. L’analyse de son train de vie a révélé qu’il n’avait fait aucune dépense quotidienne avec sa carte bleue depuis quatre ans. Aucun retrait non plus pendant cette période. Tous ses billets d’avion pour l’Algérie – il fait très régulièrement des allers-retours – sont payés en liquide, tout comme l’ont été les travaux d’un appartement qu’il possède à Aubervilliers et une partie de son financement. Lui évoque des gains aux jeux et de l’argent remis par son père. Il encourt dix ans de détention et un million d’euros d’amende.
https://www.20minutes.fr/justice/2964943-20210203-paris-six-policiers-soupconnes-racketter-dealers-etre-ripoux-devant-justice
-Lindle-
Le topic a l’air sympa dommage que l’autre floodeur antisemite ne le pollue
BALAVOO316
insulte de golem + Alain Bauer > vous
Sisypheen
Oui, clairement les stats de police n'ont pas de prétention scientifique.
Et pour qu'ils soient moins biaisées, il faudrait cesser toute forme de management par objectif chiffrés dans les services judiciaires. On sait en effet que ce management par objectif conduit à fausser les indicateurs chiffrés qui font l'objet de manipulations et de contournements.
D'ailleurs, ne remontent que les faits qui ont fait l'objet d'une plainte, ce qui exclu les mains courantes.
Un outil de suivi de ces dernières est en développement, ce qui permettra une meilleure appréciation de l'évolution des activités des services de police.
Les éléments que tu as évoqué peuvent en effet être utilisés pour expliquer les écarts entre taux de plaintes effectifs enregistrés par les services de police et taux de plainte déclaré dans les enquêtes de victimation.
Sisypheen
C'est vrai qu'il semblerait qu'on ait des taux de renvoi (signalement à la police) plutôt en baisse sur longue période d'après les enquêtes de victimation
https://oscj2.cesdip.fr/renvoi-a-la-police/
BALAVOO055
La majorité des gens ne portent jamais plainte
Sisypheen
Les US connaissent un taux de récidive plus élevé que la France ; https://www.bjs.gov/conteent/pub/pdf/18upr9yfup0514.pdf
US :
Le nombre de recondamnations plafonne vers 80% aux US autour de 9 ans après la remise en liberté.
Methodologie : 
France :
Le nombre de recondamnations plafonne vers 50%
Méthodologie : 
BALAVOO055
Et les agressions de noirs sur blancs sont 400x plus élevées que de blancs sur noirs
Sisypheen
Le 04 février 2021 à 00:46:10 BALAVOO055 a écrit :
Et les agressions de noirs sur blancs sont 400x plus élevées que de blancs sur noirs
Absolument pas.
16,9% des crimes violents dont la victime est blanche sont commis par des noirs.
Et inversement, lorsque la victime est noire, 18,2% des crimes sont commis par des blancs.
Et surtout, ce qui intervient comme facteur important à souligner pour expliquer la surreprésentation des noirs dans la criminalité, c'est, mais on le sait tous, leur surreprésentation dans les statistiques de la pauvreté et du chômage. 
Mais ce que je voulais souligner, à vrai dire, c'est que le soi-disant caractère trop laxiste du système judiciaire français est plus efficace que le système judiciaire US tourné vers le tout répressif...
BALAVOO055
Non, tu inverses cause et conséquence, si ils n'arrivent pas à s'extirper de la pauvreté c'est dû à leur haut taux de criminalité et de traffic
preuve que la police ne cible pas que les noirs : 
Le 04 février 2021 à 08:51:08 Sisypheen a écrit :
Le 04 février 2021 à 00:46:10 BALAVOO055 a écrit :
Et les agressions de noirs sur blancs sont 400x plus élevées que de blancs sur noirsAbsolument pas.
16,9% des crimes violents dont la victime est blanche sont commis par des noirs.
Et inversement, lorsque la victime est noire, 18,2% des crimes sont commis par des blancs.
Alors oui et non car balavo parle en quantité.
En prenant les 16.9% de faits commis sur des blancs pas des noirs, on tombe sur 472 643 faits commis par des noirs sur des blancs.
En prenant les 18.2% de faits commis sur des noirs par des blancs, on tombe sur 90 019 faits commis par des blancs sur les noirs.
Donc en comparant les deux on a un rapport de 5.25.
Ainsi les noirs commettent 5.25 plus de faits sur les blancs que les blancs n'en font sur les noirs.
Après ce rapport est en nombre, il ne prend pas en compte le % d'occupation de la population de noirs et de blancs ( les noirs sont bien moins nombreux au USA).
Mais arrêtez de comparer au USA, ça ne sert à rien
Le 04 février 2021 à 00:25:19 Sisypheen a écrit :
Les US connaissent un taux de récidive plus élevé que la France ; https://www.bjs.gov/conteent/pub/pdf/18upr9yfup0514.pdfUS :
Le nombre de recondamnations plafonne vers 80% aux US autour de 9 ans après la remise en liberté.
Methodologie :France :
Le nombre de recondamnations plafonne vers 50%
Méthodologie :
Alors oui mais on va pas se vanter avec un taux de récidive à 40% quand même...
Et puis , sauf erreur de ma part, on parle de condamnation, pas de peine de prison....
Ainsi un rappel à la loi par OPJ est considéré comme une condamnation ?
Il faut faire attention avec toutes tes stats, ne les utilises pas de façon détourné pour justifier tes propos
BALAVOO055
« Par où commencer, quand il faut tout reprendre, tout déconstruire, expliquer aux enfants que ce n’est pas en poignardant un autre qu’on devient un homme»
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/nous-enseignants-sommes-trop-seuls-pour-toutes-ces-batailles-20210202_NGML57UYANFSLFOQIYJH33JWWE/
Surement la faute aux jeux-vidéo 
Sisypheen
En effet la méthodologie n'est pas la même en ce qui concerne les taux de récidive de l'étude US et de l'étude française que j'ai publié. C'est pour ça que j'ai publié deux notes sur la méthodologie respective de ces études.
Dans tous les cas, on voit bien que le modèle répressif US n'est pas plus performant.
On voit également, et c'est une évidence, que la prison n'est absolument pas réhabilitante. Elle ne provoque aucun désistement de la criminalité.
Pour ce qui est des noirs et blancs, qui se tue le plus, etc :
Après ce rapport est en nombre, il ne prend pas en compte le % d'occupation de la population
C'est pour ça que j'ai utilisé les pourcentages.
Dans tous les cas, on est pas au multiplicateur 400 qu'évoquait Balavo