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Sujet : [Story] Dynastie

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Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
18 octobre 2020 à 13:23:02

Episode en 2 posts

Saison 4 : https://docs.google.com/document/d/1uxSO3g9oi3w-qYmswvZkE18emWs8KVrzEwBX3VO9OyM/edit

:mac: Saison 4 - Episode 45 (N°147) : Un cap à franchir :mac:

Dimanche 22 Septembre 2030
Istanbul, Istanbul Park

https://fr.wikipedia.org/wiki/Otodrom_Istanbul_Park#/media/Fichier:Circuit_Istanbul.png

Pression, excitation ou gestion ? Quel sentiment va prédominer au moment du départ aujourd'hui ? Je l'ignore évidemment, on a beau se préparer mentalement à tout type de situation, seule la réalité du terrain parle, et aujourd'hui cette réalité sera forcément importante. Hier j'ai impressionné beaucoup de monde, à commencer par moi-même, et cette qualification restera forcément un bon souvenir. Malgré tout je le disais déjà au terme de la qualif, c'est le dimanche qui compte, le samedi après-midi n'est qu'une aide pour le moment de vérité, il est parfois un tremplin et parfois qu'une simple illusion. En partant 4ème, j'ai donc de quoi m'ouvrir des perspectives inédites pour potentiellement vivre le meilleur jour de ma courte carrière. Mes nerfs et mon mental vont évidemment être mis à rude épreuve, car il m'est difficile d'ignorer la nouveauté de la situation, alors même que je devrais prendre ce départ comme un autre. Il peut se passer tellement de choses sur un départ, cela peut basculer dans ton sens sans que tu n'aies grand chose à faire, tout comme ta course peut vite être compromise ou terminée, par ta faute, ou par la faute d'éléments extérieurs. Se poser trop de questions, c'est d'ailleurs potentiellement une manière de se diriger vers l'échec. Alors plutôt que de parler, passons à l'action.

N'avoir que 3 monoplaces dans mon champ de vision n'est pas une sensation nouvelle, c'était quelque chose de classique il y a encore 1 an, seule la puissance de ces monoplaces a changé et je le ressens quelque peu au moment de m'élancer. Peut-être pas confiante à 100% sur l'harmonie entre ma Ukkonen et moi, mon impulsion est un peu timide et je ne peux pas faire grand chose face à Gasly. Rien de dramatique pour autant, je perds uniquement une place face à Pierre, le 1er virage s'est déroulé sans encombre et me voilà 5ème dans une situation toujours excellente. J'ai de quoi viser haut et c'est d'autant plus vrai dès le virage 7, où un Gasly trop ambitieux emmène Lindemann vers l'extérieur. Je pense que Christian Horner n'a pas dû apprécier, Jonas perd du terrain et glisse au 7ème rang, tandis que Pierre ne sort pas vraiment vainqueur de la manœuvre puisqu'il redescend au 5ème rang, derrière Lanzinger et une certaine Busy qui se place sur le podium provisoire.

Le podium, je n'y pense pas sérieusement une seule seconde, et je ne prête d'ailleurs pas attention à l'exactitude de ma place. Tout ce qui m'importe à l'heure actuelle, c'est que je suis dans le bon train et que je m'installe vite dans la position de locomotive. Face à Nuyts et Manninen il n'y a rien à faire, les deux leaders s'échappent rapidement sans que je ne puisse m'accrocher. Je suis donc sur la défensive, en menant un groupe de 5 pilotes. Par chance, Lanzinger qui me suit n'est pas menaçant et retient pour le moment mes plus sérieux adversaires, à savoir respectivement Gasly, Norris et Lindemann. Leclerc, en 8ème position, peine à suivre le rythme.
Mes premiers tours sont relativement tranquilles, grâce à ma protection rapprochée Luca Lanzinger. Pour les plus sceptiques d'entre vous, non mon père ne donne pas des consignes à son pilote pour me protéger, mon voisin suisse tourne juste dans les mêmes temps que moi, tout en faisant face à la pression direct d'adversaires supposés plus fort. Pourtant Gasly ne trouve pas l'ouverture sur son ancien équipier, tout comme Norris ne parvient pas à disposer de la Red Bull. Tout cela fait mes affaires, mais pas pour longtemps malheureusement. Dès le 6ème tour, Lanzinger est trahi par son moteur Ford et vit là une grosse désillusion en abandonnant un grand-prix qui pouvait aboutir sur le meilleur résultat de sa saison. Gasly comble alors rapidement l'écart qui nous sépare, avant de buter sur moi comme il butait sur Lanzinger. Les 3 pilotes qui me suivent sont définitivement plus rapides que moi, mais le bouchon s'est créé. En supériorité numérique dans ce paquet, Red Bull la joue stratégique pour me contourner. Dès la fin du 10ème tour Lindemann passe par les stands et autant dire que c'est relativement tôt, même si nos pneus tendres n'ont pas vocation à tenir encore très longtemps. Face à cet arrêt, soit on réagit pour contrer l'undercut de Lindemann, mais on laisse le champ libre à Gasly et Norris, soit on reste sur notre stratégie initiale et Jonas a toutes les chances d'être le grand gagnant de ce jeu stratégique. Considérant que l'on ne devrait pas faire toute la course contre ces adversaires, on a décidé avec l'équipe de rester sur notre stratégie initiale et d'attendre quelques tours, sûrement 4 ou 5. Quelques minutes plus tard, à la fin du 13ème tour, Norris s'arrête aux stands pour chausser des mediums, comme Lindemann quelques tours plus tôt. On l'imite dès le tour suivant comme le prévoit notre plan de base et, sans forcément chercher cela, on continue de contrarier la course de Gasly qui s'arrête au même moment. Aucune erreur dans les stands Ukkonen et Red Bull, je repars donc devant Pierre tout en ressortant derrière Lando et Jonas, grand gagnant en prenant la 3ème place.

Désormais 5ème, on m'informe rapidement que des pneus tendres ont été chaussé sur la Red Bull de Gasly. Choix stratégique assez étonnant, mais qui marque bien la volonté claire de l'équipe autrichienne de voir son pilote se débarrasser de moi rapidement. Si Pierre ne passe pas dans les tours qui viennent, sa course pourrait vraiment être ruinée. Je ne compte pas défendre bêtement en cas de grosse attaque, mais je continue de faire ma course. A l'expérience, il ne se précipite pas et finit logiquement par profiter de son avantage pneumatique pour passer dans la ligne droite de départ. Je continue donc de perdre des places sans paniquer pour autant, l'issue semblait connue d'avance. J'ai désormais l'impression que c'est maintenant que débute réellement ma course, ma 6ème place actuelle étant sûrement la plus haute que je peux légitimement viser, et encore cela dépend de la remontée de Marco. Pour ce qui est de mes autres potentiels adversaires, j'ai largement de quoi les devancer. Le premier concurrent qui s'affiche derrière moi est Leclerc, qui pointe actuellement à un peu moins de 4 secondes. Avec ses pneus durs, il s'affiche comme une potentielle menace sur la fin de course et non sur le moment présent. Cela se confirme d'ailleurs rapidement avec un rythme légèrement plus lent que le mien, la vraie menace directe semble être alors l'autre Ferrari. Verstappen s'élançait en pneus mediums, et il ressort en pneus tendres au 20ème tour, juste derrière Charles qui ne lui oppose pas de résistance. Je crains alors rapidement pour ma 6ème place actuelle, pourtant Max peine à réduire l'écart, même s'il y parvient dixième par dixième.
Avec les Ferrari en pneus tendres et en pneus durs, et moi en pneus mediums, on voit bien aujourd'hui qu'il existe une certaine variété stratégique, là où sur d'autres grand-prix tout semblait bien plus clair et limpide. L'idéal si l'on conserve bien ses pneus, c'est d'effectuer deux relais en mediums et un en tendre, stratégie que l'on souhaite appliquer dans l'idéal. Certains semblent se diriger sur une course avec les 3 composés différents, c'est probablement le cas de Leclerc. A moins que lui et Ferrari ne tentent deux relais en tendres et un relai en dur, une stratégie que va forcément devoir utiliser Gasly après avoir commencé sa course par deux relais en pneus tendres. Et au-delà du simple choix des composés, il y a forcément une différence pneumatique qui se crée au gré des relais, avec le top 10 de départ qui a dû commencer en tendres, pendant que d'autres ont pu garder ces pneus tendres pour la fin de course, comme c'est potentiellement le cas pour Marco et Tom, actuellement 10ème et 12ème.

Après un relai en mediums, puis un relai en tendres, on pouvait donc se demander quel serait le choix de Verstappen pour son dernier relai, et la réponse arrive dès le 33ème tour lorsqu'il plonge dans la voie des stands. Ne parvenant pas à combler totalement l'écart sur la fin de relai, Max tente là un undercut et c'est donc un nouveau dilemme stratégique qui se présente devant nous. Soit on dévie du plan initial en chaussant directement des durs pour garder l'avantage sur la Ferrari, soit on continue sur notre plan de route et l'on attend encore quelques tours pour chausser les mediums. Plutôt imperturbable aujourd'hui, je signale à l'équipe que je veux continuer sur notre plan A. Tant pis si cela me fait perdre une place, j'aurais alors l'avantage sur Max en fin de course, tout en étant moins en difficulté face à d'autres pilotes en pleine remontée.
C'est donc sans surprises que je ressors derrière la Ferrari, à un petit peu moins de 2 secondes, au début du 39ème tour. En attendant l'arrêt de Leclerc, c'est pour le moment Russell qui me suit à distance respectable, à un peu plus de 3 secondes. Discret mais efficace, George effectue une belle course et ça lui permet notamment de voir Leclerc ressortir juste derrière lui au 41ème tour. Charles n'a vraisemblablement pas réussi à tenir ses pneus durs assez longtemps pour repasser des tendres, et c'est donc des mediums un peu plus frais que les miens qui ont été chaussé sur la Ferrari. Un autre pilote a en revanche pu s'arrêter sur le tard pour finir la course avec les tendres, c'est évidemment Marco qui continue sa remontée. Il ressort tout de même derrière moi, mais je sais pertinemment que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne passe devant et qu'il s'échappe. Cependant, cela devra attendre un peu plus longtemps que prévu.

Julian : Safety-Car ! Tu es actuellement P7, prépare-toi à une lutte serrée en fin de course, reste concentrée.

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
18 octobre 2020 à 13:23:18

La situation est difficile à lire, mais j'ai bien l'impression que cette Safety Car provoquée par Hellers et Coveney ne joue pas forcément en mon avantage. Bien que faible, l'écart était fait avec Russell et Leclerc, et une fois Marco passé, j'aurais sûrement pu me concentrer sur Verstappen. Désormais, il va falloir que je surveille de près Russell et Leclerc, mais aussi Wikberg qui est actuellement en 11ème position avec des pneus mediums lui aussi, et surtout Tom juste derrière avec ses pneus tendres. Facundo et Maximilian, 13ème et 14ème, aussi en pneus tendres semblent eux tout de même trop loin pour représenter un danger. Devant moi, Verstappen représente certes une cible un tout petit peu plus accessible, mais c'est sûrement la seule, sauf incident de course majeur.

Lors du restart au 51ème tour, l'évidence arrive rapidement, Marco me dépasse dès le 1er tour au virage 12 qui suit la longue pleine charge du dernier secteur. Il dispose dès le tour suivant de Verstappen, et la lutte que j'attendais se profile, avec lui devant et le duo Russell-Leclerc derrière. Heureusement pour nous, Wikberg est en difficulté et une grosse mésentente a ralenti Tom. Il reste 6 tours pour une lutte à 4, qui doit me mener théoriquement dans le top 10, à cela près qu'une lutte implique forcément des batailles rapprochées et donc de l'incertitude.
La meilleure manière pour moi d'en ressortir vivante, c'est de déborder le plus rapidement possible Max pour me débarrasser de la pression de mes poursuivants. Mais malgré le désavantage de ses pneus durs, Verstappen n'est pas prêt à abdiquer rapidement et mes tentatives aux virages 7 et 12, lors du 53ème tour, ne sont pas fructueuses. Il faut dire que j'étais un peu courte et je règle rapidement la mire, dès le tour suivant au virage 7. Un peu déstabilisé par mon dépassement et sûrement renseigné par son équipe de l'identité son poursuivant, il se fait rapidement passer par Leclerc. Charles vient de remonter deux places en un tour et le voilà dans mes rétros pour ce qui s'annonce comme un duel francophone pour la 7ème place. Mais à part ce point commun de la langue, rien ne nous réunit, je ne suis qu'une simple rookie qui affronte un quadruple champion du monde, la lutte semble bien inégale. Cependant il faut se rappeler que j'ai déjà fait face à lui au Canada, lors de cette course aussi sublime que tragique, et je l'avais dépassé sous une pluie torrentielle. Ici le ciel n'a aucune influence sur notre duel et c'est forcément dommage pour moi. Je résiste malgré tout, et bien qu'insistant dans les rétros il ne parvient pas à mettre en danger, du moins jusqu'au dernier tour. A l'entame de cette dernière boucle, il est idéalement placé et plonge à l'intérieur au premier virage. Le voyant venir, je n'insiste pas, ce n'est pas le moment de ruiner cette si belle course. Je n'abdique pas pour autant et voit une ouverture au virage 7, où je me porte à sa hauteur à l'intérieur, on est côte à côte à la réaccélération, la lutte est aussi belle que stressante, et je dois malheureusement m'incliner pour le moment, Charles étant mieux placé pour aborder le quadruple gauche. Je ne perds pas espoir et mise désormais tout sur la longue pleine charge, où je suis idéalement placée. Leclerc ne défend pas ardemment et je peux alors plonger à l'intérieur. C'était un peu trop ambitieux, je bloque les roues et Charles croise facilement. Je suis obligée de m'incliner sur ce duel, mais la course dans son ensemble n'a rien d'un échec.

Julian : P8 Lucie, belle course de ta part, dommage sur la fin mais tu t'es battue jusqu'au bout.
Lucie : Yeeeeees ! Super course, je me suis éclatée, et hormis ce duel final on ne pouvait vraiment pas espérer mieux. Merci à toute l'équipe, excellent travail tout le week-end.

Course - Turquie 2030

1. Juho Manninen (McLaren)
2. Jonas Lindeamnn (Red Bull)
3. Thomas Nuyts (Verizon)
4. Lando Norris (McLaren)
5. Marco Festucci (Verizon)
6. Pierre Gasly (Red Bull)
7. Charles Leclerc (Ferrari)
8. Lucie Busy (Ukkonen)
9. George Russell (Tyrrell)
10. Max Verstappen (Ferrari)
...
12. Facundo Sequeira (Ukkonen)

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/7/1603011719-15-tur-2030-pilotes.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/42/7/1603011719-15-tur-2030-constructeurs.png

Après avoir bien profité du tour de décélération, je suis une des dernières à rentrer aux stands. Alors que je viens à peine de garer ma Ukkonen, Charles est déjà à ma hauteur et me serre la main pour me féliciter. Une fois descendue de la monoplace, on débriefe directement.

Charles : Superbe bataille dans le dernier tour, c'était intense !
Lucie : Ouai ! Déçue d'avoir perdue, mais c'était cool à vivre.
Charles : T'as vraiment fait un excellent week-end, je n'aurai jamais pensé me retrouver à batailler avec toi dans le dernier tour.
Lucie : Ne jamais sous-estimer la puissance du dieu Ukko !
Charles : La foudre a failli me frapper, un peu trop sur le dernier gros freinage tout de même.
Lucie : C'est vrai... Merci d'avoir laissé la place, tous ne l'auraient pas fait.
Charles : On ne jouait qu'une 7ème place, je la voulais autant que toi, mais pas au point de risquer ma course. Il fallait que je fasse preuve d'intelligence dans ma défense.
Lucie : Quand j'y repense je n'aurais pas dû tenter, c'était un peu trop désespéré.
Charles : Pas tant que ça, c'était jouable, difficile mais jouable, beaucoup auraient tenté. J'espère que tu auras l'occasion de constater ça par toi-même dans le futur, de telles manœuvres musclées sont un passage obligé pour aller chercher de gros résultats.

Cette lutte en piste, puis cette discussion avec Charles étaient vraiment sympas. On ne se parle pas souvent, mais nos quelques entrevues se passent toujours très bien et l'entente est excellente entre nous. Comme je l'exposais durant la course, être tous les deux francophones nous rapproche forcément, et je pense que notre différence d'âge et de statut aide pour une bonne entente. Charles est une légende de notre sport, et bien qu'un peu en difficulté ces deux dernières saisons, il joue toujours devant, alors que dans le même temps je suis une rookie en pleine phase d'apprentissage. Pour le moment, aucune rivalité ne peut réellement exister entre nous, et notre relation semble être celle d'un ancien qui transmet son savoir à la jeunesse. Même s'il sera quasi impossible d'atteindre l'aura et le palmarès de Charles, peut-être que dans quelques années je pourrais tout de même jouer le rôle de l'ancienne et partager une relation sportive saine avec un nouveau venu. En attendant d'accumuler bien plus d'expérience, je vais rapidement apprendre à connaître un peu plus le plus grand espoir français actuel parmi les formules de promotion, Andrea Travisano, lors de l'émission Formula One de Canal + à laquelle je suis invitée aujourd'hui.

Ouistiti-25 Ouistiti-25
MP
Niveau 10
18 octobre 2020 à 14:29:57

Bordel mon perso qui va se faire pecho par Lucie :hap:

Belle course c’était intense :oui:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
23 octobre 2020 à 19:20:29

Petit up vu que peu ont l'air d'avoir lu la course d'Istanbul (je ne peux en vouloir à personne vu mon retard chez Nolan et ma non-lecture du final de Viggo https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png )

Et j'en profite pour teaser le gros week-end à venir :p) Un seul épisode dans les chiffres mais c'est comme si j'en postais deux. Ce week-end c'est celui de ouistiti, donc t'as intérêt à être là, surtout dimanche :oui:
Comme annoncé sur la fin du dernier épisode, vous allez donc découvrir le pilote de ouistiti et ça va être son moment de gloire vu que l'on sait malheureusement que la story va s'arrêter à la fin de la saison :-(

Comme je le disais, pour ouistiti ça va être un grand moment en quelques sortes, pour les autres c'est pas forcément le meilleur épisode vu que c'est que de l'interview dans le cadre de "Formula One"
Demain je poste la première partie qui sera centrée sur Lucie, avec tout de même quelques interventions d'Andrea Travisano
Et dimanche ça sera au tour d'Andrea de passer à la casserole :sournois:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
24 octobre 2020 à 00:59:22

Même s'il sera quasi impossible d'atteindre l'aura et le palmarès de Charles

Ahi, "quasi" qu'elle a dit :hap:

J'ai eu peur avec l'entame de course mais finalement ça allait :hap:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
24 octobre 2020 à 01:03:29

Le 24 octobre 2020 à 00:59:22 Haryanto a écrit :

Même s'il sera quasi impossible d'atteindre l'aura et le palmarès de Charles

Ahi, "quasi" qu'elle a dit :hap:

Rien ne me semble impossible depuis que j'ai vu un autrichien gagner un titre en Indycar :( :hap:

Ouistiti-25 Ouistiti-25
MP
Niveau 10
24 octobre 2020 à 01:11:07

Vas y envoie j’ai hâte :hap:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
24 octobre 2020 à 19:51:29

Saison 4 : https://docs.google.com/document/d/1uxSO3g9oi3w-qYmswvZkE18emWs8KVrzEwBX3VO9OyM/edit

:mac: Saison 4 - Episode 46 (N°148) : Un regard vers l'avenir (Partie 1/2) :mac:

Dimanche 22 Septembre 2030
Istanbul, Istanbul Park

Après la belle course du jour, l'après-midi se prolonge plus qu'à l'habituelle. Je suis bien évidemment passée devant les médias d'une manière générale comme après chaque grand-prix, mais aujourd'hui je joue les prolongations en rendant visite à Canal +, dans le cadre de l'émission "Formula One" à laquelle j'avais déjà participé il y a deux ans à Sepang. Je ne suis pas la seule invitée cette fois, puisque je suis accompagnée du pilote de F2 Andrea Travisano. On se croise de plus en plus souvent dans les paddocks et notre nationalité commune a forcément entraîné plus de communications qu'avec d'autres pilotes. Parmi les rookies de la F2, Andrea est sans aucun doute celui avec lequel j'ai le plus parlé, d'autant plus que le courant passe bien avec ce bon vivant et ce grand blagueur, pas toujours très drôle malgré tout. On arrive donc ensemble sur le plateau, tout sourire, et l'on rejoint Margot Lafitte, toujours présentatrice de l'émission, et Romain Grosjean, consultant occasionnel pour Canal + et présent ce week-end.

Margot : On accueille aujourd'hui deux pilotes français, une qui représente déjà la France en F1 au volant de sa Ukkonen, Lucie Busy. Bonjour Lucie, comment ça va ?
Lucie : Bonjour Margot, bonjour Romain, ça va très bien, surtout après la belle course du jour.
Margot : Course sur laquelle on reviendra longuement durant l'émission. Et notre deuxième invité évolue en Formule 2, certains grands passionnés le connaissent donc déjà très bien, d'autres vont le découvrir aujourd'hui, il s'agit du pilote franco-italien de l'écurie Trident, j'ai nommé Andrea Travisano. Comment ça va Andrea ?
Andrea : Bonjour à toutes et à tous, ça va super bien, je suis ravi et excité de participer à cet émission.
Margot : Beaucoup d'enthousiasme, ça fait plaisir à voir. Avant de revenir plus longuement sur la saison de nos deux invités, je vous propose de découvrir le sommaire de l'émission.

[...]

Margot : On va d'abord commencer avec vous Lucie, en revenant sur votre saison de manière générale, mais aussi sur votre course du jour conclue à une belle 8ème place. On vous a vu en 3ème position en début de course, vous vous êtes battue en piste avec des cadors du championnat et on a encore tous en tête ces images de cette lutte rapprochée avec Charles Leclerc dans le dernier tour. Est-ce la plus belle course de votre jeune carrière ?
Lucie : Une des meilleures, ça ne fait aucun doute. La meilleure ? Difficile à dire. Jusqu'ici l'Autriche et les Pays-Bas étaient mes courses de référence, et cela reste d'ailleurs mes meilleurs résultats. L'Autriche a eu la particularité d'être le théâtre de mes premiers points, aux Pays-Bas je finis 7ème en étant partie dernière, et aujourd'hui c'était une course complète et mature. Donc pour tout dire c'est difficile de choisir
Romain : On peut t'aider à choisir ?
Lucie : Je t'écoute.
Romain : Comme semble le penser Margot, j'aurais tendance à mettre en avant la course du jour. Même si on parle de course, il ne faut pas oublier cette qualif sublime d'hier qui t'as bien placée aujourd'hui, mais qui t'a mise sous pression j'imagine. De mon côté, au Canada en 2011 j'étais sur la première ligne et j'avais perdu 5 places dans le premier tour, j'étais tétanisé et j'avais été complètement rattrapé par l'événement. Toi aujourd'hui tu as bien géré.
Lucie : C'était un peu timide comme envol.
Romain : Une seule place perdue, puis deux de gagnées grâce à Pierre. P3 à la fin du premier tour, c'est pas dégueu franchement. Et puis derrière tu as résisté face à plus fort que toi et il y a cette superbe lutte sur la fin. Tout était là dans cette course, tu ne pouvais pas vraiment faire mieux, pour moi c'est ta meilleure course.
Lucie : J'entends tes arguments, mais j'ai fait mon choix. Je garde l'Autriche en meilleure course, j'étais en lutte permanente et aussi contre plus fort que moi, notamment avec Manninen, Nuyts, Festucci ou Gasly. Je ne m'étais pas laissée perturber par les nombreux événements de course et, comme aujourd'hui, j'avais eu le droit à un petit duel final mais gagné pour le coup. Et puis les premiers points, c'est vraiment un événement unique.
Margot : C'est donc Autriche pour vous et Turquie pour Romain et moi.
Andrea : Pays-Bas pour moi ! P22 à P7, sous la pluie, un orage spectaculaire, masterclass absolue. Franchement ça claque sur un CV ça.
(rires)
Lucie : N'en fais pas trop non plus, c'est quoi la suite ? Une présentation PowerPoint où je tente de magnifier toute banalité pour convaincre un top team de m'engager ?
Andrea : Et pourquoi pas ?
Lucie : Je te laisse cette initiative, tu vas en avoir besoin pour me rejoindre en F1.
Andrea : J'ai juste besoin de "facts".
Lucie : GEOOOORGE !!!
(fou rire de Lucie et Andrea)

Margot : Je vous avoue que je suis un peu perdue... On reviendra vers vous Andrea pour parler de votre saison de F2, mais continuons avec Lucie. Vous êtes actuellement 13ème au classement avec 19 points, tous ces points ont été inscrit au cours des 6 dernières courses, ce qui signifie qu'après les 9 premières courses vous affichiez 0 point. Comment expliquer cette saison à deux vitesses ?
Lucie : Je n'ai pas d'explication claire et précise à cela. Si j'en avais une, cela veut dire que j'aurais pu corriger immédiatement mes premières erreurs et je ne les aurais pas enchaînées. Je pense que cette saison à deux vitesses est notamment dû à toute la phase d'apprentissage suite à mon arrivée en F1. L'un de mes mots d'ordre en début de saison c'était d'être régulière, pour connaître une progression linéaire.
Andrea : Je crois que c'est raté.
Lucie : En effet, prend pas exemple sur mon début de saison si tu veux aller loin dans ta carrière.
Andrea : Je ne prends exemple que sur ta deuxième partie de saison, je ne prends que le meilleur de chacun.
Lucie : Prendre exemple c'est bien, mais on veut des "facts".
(rires)
Margot : Je suis toujours aussi perdue.
Romain : Je crois qu'il faut demander des informations à notre ami George Russell pour comprendre.
Andrea : Tout à fait.
Lucie : Bref... revenons en à la question de base. Cette saison je voulais vraiment être régulière et je savais que les débuts pourraient être un peu complexes. Ce fut le cas et c'était même encore plus compliqué que je ne l'imaginais, et dans le même temps mon équipier enchaînait les belles performances. Plutôt que de suivre ma ligne de conduite qui était pourtant bonne, j'ai un peu paniqué et j'ai commencé à enchaîner les erreurs. La malchance s'est en mêlée et j'ai connu une période extrêmement complexe où mon humeur était instable. Au fond de moi j'étais convaincue que j'allais m'en sortir, mais j'ai eu des gros moments de doutes, j'ai fait face à certaines critiques fondées, d'autres moins, et j'étais un peu perdue.
Romain : En interne aussi ? Ou est-ce que toute ton équipe était derrière toi ?
Lucie : Mon équipe a été un soutien important. Bien sûr il y a eu quelques critiques venant d'en haut, mais elles étaient totalement justifiées, ils avaient en main tous les éléments pour pointer du doigt ce qui n'allait pas, et ça m'a grandement aidé. J'ai senti que, dans l'équipe, tout le monde voulait me voir réussir et savait que j'avais ça en moi. Grâce à eux et à mon entourage j'ai su garder le cap, et Imola a été le premier déclic. Pas de points sur cette course, mais pour la première fois j'avais tout réuni et j'avais été irréprochable. La machine était enfin lancée et Magny-Cours ne fut qu'un contre-temps avant de débloquer le compteur à Spielberg, et depuis les performances s'enchaînent.

Margot : Au cours de cette période de doute, j'ai envie de revenir sur un moment précis et je m'excuse d'avance d'évoquer ce souvenir douloureux. A Montréal...
(rire nerveux de Lucie)
Margot : A Montréal, vous vous êtes distinguée d'abord de manière assez fabuleuse en dépassant notamment Charles Leclerc sous la pluie, puis vous avez malheureusement terminée votre course dans le célèbre Mur des champions. Peut-on dire qu'il y a un avant et un après Montréal ?
Lucie : Oui... on peut le dire, c'est une certitude. Rien n'aurait été pareil par la suite si tout s'était bien terminé. Peut-être que tous mes résultats positifs seraient toujours là et que j'en aurais accumulés d'autres, je pourrais me présenter devant vous avec 40 points au classement, et non 19, ce n'est pas impossible. Tout comme un scénario inverse aurait été possible, un grand résultat à Montréal si rapidement dans la saison, cela aurait pu un peu m'endormir et me faire retomber dans mes travers de manière plus récurrente. Au final il est impossible de vraiment répondre correctement et je trouve qu'il est inutile de prospecter. Je dois retenir ce qu'il s'est réellement passé et je dois réaliser ce que ce week-end m'a réellement apporté. Je suis passée de héros à zéro en si peu de temps, ça m'avait énormément affectée dans les jours qui ont suivis, notamment quand je voyais les moqueries sur les réseaux sociaux. Les critiques constructives des médias ou des fans, elles sont utiles car on peut s'en servir pour rebondir et s'améliorer. Mais ces moqueries, je les ai vraiment vécues comme de la méchanceté gratuite, certains jours ça m'a vraiment mise mal. Heureusement, petit à petit, la détresse s'est transformée en énergie positive et ça m'a forcément grandement aidé pour la suite, je voulais prouver qu'ils avaient torts. Et maintenant, avec tous les résultats positifs accumulés depuis, quand je retombe sur des memes ou commentaires de l'époque, certains me font marrer car avec le recul j'arrive vraiment à voir que c'est de la plaisanterie sans réelle méchanceté derrière. En revanche d'autres m'irritent toujours beaucoup tant on voit l'envie de nuire dans le message.
Romain : Personnellement je vois très bien de quoi tu parles pour l'avoir aussi vécu. C'est assez consternant de voir à quel point certaines personnes se servent de deux ou trois événements négatifs dans une saison pour réaliser un véritable bashing envers un pilote, en oubliant tous les événements positifs. Les fans les plus honnêtes savent se détacher de ça pour juger le pilote à sa juste valeur, mais malheureusement beaucoup suivent bêtement le mouvement et ne voient plus que le négatif.
Lucie : Je ne peux qu'être d'accord avec Romain. Certains sont dans la plaisanterie et on sent que ce n'est pas malveillant, ça fait mal sur le coup mais on en rigole plus tard. Mais d'autres par contre sont dans la méchanceté gratuite et l'acharnement, il n'y a plus de respect. Etre derrière un écran ne devrait pas nous couper de toute notion de respect, malheureusement c'est là que se situe un des problèmes majeurs des réseaux sociaux.

Margot : On espère que vos dernières performances suffiront à réduire au maximum les critiques infondées à votre égard, car si certains ne voient que le négatif et estiment que vous ne méritez pas votre place, la plupart des observateurs s'accordent pour dire que vous méritez d'être sur la grille en 2031. J'ai donc une simple question à vous poser, où serez vous l'année prochaine ? Une petite info à nous lâcher ?
Lucie : Aucune info pour vous, désole. Ça discute actuellement en coulisses, mais je n'ai absolument rien de concret à vous dévoiler. Chez les top teams tout s'est décidé assez rapidement cette année, et c'est aussi déjà réglé chez Toro Rosso, et chez Magnati malheureusement pour Andrea. Mais pour quelques écuries tout reste à faire, ça va sûrement se décider en fin de championnat, notamment parce que les pilotes de F2 sont grandement observés et ont leur carte à jouer.
Romain : J'imagine que ta priorité est de continuer chez Ukkonen, dans un environnement que tu connais bien et où tu as grandie.
Lucie : Bien sûr, la priorité reste de conserver ma place chez Ukkonen, mais on observe toutes les pistes.
Margot : Cela signifie-t-il qu'on pourrait vous voir rejoindre votre père chez Tyrrell ?
Lucie : Rien n'est impossible, mais mon père ne mettra jamais mon dossier en haut de la pile pour me favoriser, les décisionnaires devront me considérer comme n'importe quel autre pilote.
Margot : Mais la porte n'est pas fermée ?
Lucie : Aucune porte ne doit être fermée. Tyrrell est une équipe historique et si j'étais amenée dans le futur à piloter pour une telle équipe, ça serait un honneur. Maintenant, est-ce qu'évoluer sous les ordres de mon père serait une bonne chose pour lui comme pour moi ? C'est une autre question.
Margot : Une question à laquelle vous ne répondrez pas ?
Lucie : Une question à laquelle je n'ai même pas de réelle réponse.

Margot : Et bien merci d'avoir répondu à nos questions Lucie. Pour ceux qui nous rejoignent et qui n'auraient pas vu la course, vous arrivez au bon moment puisque c'est l'heure du résumé de la course avec les commentaires de Julien Fébreau et Jacques Villeneuve.

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
24 octobre 2020 à 19:51:44

Après avoir relu cette interview, je suis plutôt satisfait du rendu. Je sais pas ce que vous en aurez pensé, mais ça m'a permis d'évoquer et développer plusieurs sujets :
- la frustration de Lucie quant à son manque de régularité
- le fort impact de la course à Montréal, que j'ai pas toujours développé en profondeur
- les réseaux sociaux
- un peu de prospection sur l'avenir même si ya pas vraiment d'info à en retirer
J'aurais sûrement pu aller encore plus loin, mais j'étais déjà à plus de 2000 mots avant même d'évoquer le cas d'Andrea, donc j'avais préféré m'arrêter là pour Lucie :oui:

Et j'espère que le délire de Lucie et Andrea autour de George Russell (et un peu Albon) aura pas été trop gênant (d'autant plus que j'ai vraiment du mal à imaginer deux pilotes faire ça sur un plateau télé, mais bon je voulais le palcer). Nolan a forcément totalement les ref, mais au cas où pour les autres :hap:
https://youtu.be/YWd7_bwzdkw?t=17
https://youtu.be/YVwqglJLuT8?t=59

Ouistiti-25 Ouistiti-25
MP
Niveau 10
24 octobre 2020 à 20:16:45

Bordel le grand blagueur pas toujours drôle :ouch: :hap:

L’itw est bien c’est cohérent :oui:

Message édité le 24 octobre 2020 à 20:17:05 par Ouistiti-25
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
24 octobre 2020 à 21:35:10

L'interview globale est très bien, le crossover Lucie x Grosjean sur l'impact de l'opinion publique est pas mal, et évidemment la profondeur apportée par le passage sur Montréal était très intéressant :oui:
Sur le passage de la meilleure course j'avais l'impression que c'était Lucie Norris, je sais pas si c'est voulu :noel:

En revanche d'autres m'irritent toujours beaucoup tant on voit l'envie de nuire dans le message.

Salut c'est moi :hap:

Et j'espère que le délire de Lucie et Andrea autour de George Russell (et un peu Albon) aura pas été trop gênant (d'autant plus que j'ai vraiment du mal à imaginer deux pilotes faire ça sur un plateau télé, mais bon je voulais le palcer). Nolan a forcément totalement les ref, mais au cas où pour les autres :hap:

Très cringe le "Geeeeeooooorge" de Lucie j'avoue j'ai serré les dents, sans ça la dose était nickel je pense :hap:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
24 octobre 2020 à 22:00:44

Sur le passage de la meilleure course j'avais l'impression que c'était Lucie Norris, je sais pas si c'est voulu :noel:

Développe, je vois pas où tu veux en venir :doute:

Très cringe le "Geeeeeooooorge" de Lucie j'avoue j'ai serré les dents, sans ça la dose était nickel je pense :hap:

J'ai hésité, je voulais pas un délire basé uniquement sur le "fact" mais j'avoue qu'il passe pas bien sur un plateau télé :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
24 octobre 2020 à 22:05:51

Le 24 octobre 2020 à 22:00:44 Mouf67 a écrit :

Sur le passage de la meilleure course j'avais l'impression que c'était Lucie Norris, je sais pas si c'est voulu :noel:

Développe, je vois pas où tu veux en venir :doute:

Norris était très critique sur lui-même l'an dernier, ça a d'ailleurs fini par m'exaspérer, il parlait que de ses erreurs, il se dévaluait tout le temps, on avait l'impression que la plupart du temps ça l'emmerdait d'être là sans pouvoir gagner la course
Là Lucie qui sort qu'elle est déçue de son départ alors qu'elle est P3 après un tour, c'est exactement le sentiment que ça m'a procuré :hap:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
24 octobre 2020 à 23:12:50

Ouai enfin pour le coup, j'ai juste considéré qu'elle trouvait son départ moyen parce qu'après 1 virage elle avait perdu une place, puis Grosjean derrière lui dit que ça reste convenable pour un premier départ aussi haut sur la grille et que, par la suite, la premier tour est devenu bon grâce à l'erreur de Gasly :oui:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
25 octobre 2020 à 18:08:00

Episode en 2 posts

Saison 4 : https://docs.google.com/document/d/1uxSO3g9oi3w-qYmswvZkE18emWs8KVrzEwBX3VO9OyM/edit

:mac: Saison 4 - Episode 46 (N°148) : Un regard vers l'avenir (Partie 2/2) :mac:

Dimanche 22 Septembre 2030
Istanbul, Istanbul Park

Après le résumé de la course du jour, Margot et Romain se concentrent sur le deuxième invité du jour, en la personne d'Andrea Travisano. Des images de sa saison en F2 sont diffusées et c'est donc pour moi l'occasion de faire un point sur le classement du championnat, alors qu'il ne reste qu'un meeting.
Mais avant de parler du classement de manière globale, arrêtons-nous quelques secondes sur le sujet qui nous intéresse aujourd'hui, Andrea. A un meeting de la fin de saison mon compatriote pointe au 9ème rang du classement, illustration d'une saison rookie intéressante. A première vue ce n'est évidemment pas impressionnant, mais cela reste solide d'autant plus qu'il est toujours en lice pour une potentielle 6ème place finale. S'il n'est pas un des cadors du championnat, il est un des noms que les suiveurs de la F2 ont appris à bien connaître cette année puisqu'on le retrouve à la lutte pour les points à quasiment chaque course. Pour preuve, hors abandons il n'a été que 3 fois hors des points, et la dernière fois remonte au grand-prix de France il y a 3 mois. Et il ne s'est pas contenté d'accumuler que des petits résultats, il a notamment bien profité de ses bonnes places sur la grille des courses sprints pour glaner 4 podiums le dimanche, dont une victoire forcément mémorable à Monaco. Et enfin le dernier point qui me semble important de souligner, c'est qu'il bat assez largement son équipier Enrique Valadez, champion F3 en 2028, ça classe un homme.

Pour ce qui est du reste du classement, aussi incroyable que cela puisse paraître, Antoine Hellers est toujours en lice pour le titre ! Un seul point d'Alexander à Abu Dhabi et s'en est fini pour les espoirs du luxembourgeois, toujours est-il qu'avec 3 meetings en moins, la performance est incroyable et illustre la domination claire d'Antoine jusqu'à son arrivée en F1. En plus d'Antoine et Alexander, un troisième pilote peut espérer être titré, il s'agit du russe Maxim Isaev, qui pointe à 8 points d'Alex. Derrière, les 4ème et 5ème places semblent quasiment acquises pour Magnus Torgerssen et Scott Tomlinson, deux potentiels candidats à un baquet en F1 - chez Ukkonen pour Magnus, rappelons-le - même si de nombreux médias pensent qu'ils vont rester une saison de plus en F2, où ils seraient alors attendus comme les grands favoris. Derrière, les deux pilotes DAMS Kaarel Eskola et Jaan Valtana jouent la 6ème place, mais c'est plus leur probable lutte en coulisses pour le baquet chez Renault qui intéresse les médias et les fans. Dans cette lutte pour la 6ème place, on retrouve donc Andrea mais aussi l'expérimenté Lucarelli, une des déceptions de la saison. Pour le talentueux Isaiah Burke, la 6ème place est encore mathématiquement possible mais sûrement un peu loin, et il cherchera probablement à sécuriser une place dans le top 10. Sa saison convaincante dans l'équipe Fortec, encore un peu inexpérimentée en F2, pourrait lui ouvrir les portes d'une meilleure équipe pour la saison prochaine, où il sera l'un des pilotes à suivre à n'en pas douter.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/43/7/1603626407-15-tur-f2-2030-pilotes.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/43/7/1603626407-15-tur-f2-2030-constructeurs.png

Après ce résumé de la situation à quelques semaines du grand final d'Abu Dhabi, que je suivrais d'un oeil attentif, revenons à notre sujet du jour, le jovial Andrea Travisano.

Margot : 9ème du classement, 1 victoire, 4 podiums, que pensez-vous de votre saison rookie ?
Andrea : Satisfaisante, mais j'en veux toujours plus. Ce n'est pas encore totalement l'heure pour moi de faire le bilan, mais je sais que dans quelques mois je vais revoir quelques unes de mes courses et me dire "Ahhh, il y avait mieux à faire ici et là". La F2 n'est pas la finalité, donc je ne peux pas me contenter de certains beaux résultats cette saison, même si cela reste de bon souvenirs.
Romain : Comme cette victoire à Monaco ?
Andrea : Le plus grand moment de ma carrière pour le moment, à n'en pas douter. Et pourtant tout vient d'une frustration à l'origine, je me qualifie 4ème le vendredi et je gâche cet effort dès le départ le samedi. J'ai cravaché durant la course mais on le sait tous, doubler à Monaco est si compliqué. Le samedi soir j'étais dans une colère noire contre moi-même, mais mon père a su me remobiliser. Il m'a rappelé à quel point j'en ai chié, euh pardon, j'en ai bavé pour en arriver là, et il m'a fait réaliser que ma déception du jour m'offrait une chance incroyable pour le lendemain en partant deuxième sur la grille. Le dimanche aucune erreur et à la fin c'était l'extase.
Margot : On se souvient notamment de ces images d'après-course que l'on voit actuellement à l'écran. Vous célébrez avec une puissance incroyable, puis chantez la Marseillaise à pleins poumons. Et plus tard dans la journée vous postiez sur les réseaux sociaux une vidéo où l'on vous voit sur un muret, qui vous sert de podium, en train de chanter Fratelli d'Italia, votre deuxième hymne. Où trouvez-vous cette énergie après un week-end si éprouvant physiquement ?
Andrea : La vie est une fête, tout simplement. Si après une victoire à Monaco on ne laisse pas exploser sa joie, je ne sais pas quand on le fait. Et puis dans ce genre de moment, la fatigue on la met au placard et on fait tout pour rendre la journée inoubliable, et je pense que c'est ce que j'ai fais.
Margot : Lucie, un mot sur cette victoire à Monaco et sur la saison d'Andrea ?
Lucie : Pour moi c'est plus compliqué de porter un jugement total sur la saison d'Andrea étant donné qu'il m'est quasiment impossible de suivre les courses en direct. J'ai regardé quelques courses en replay, des fois seulement des résumés, donc ma vision est moins complète. Malgré tout, je peux effectivement parler de cette victoire à Monaco et partager le sentiment d'Andrea. Je n'ai pas vu sa course, mais je comprends cette joie expressive puisqu'il me succède au palmarès de la course sprint de Monaco. En gagnant là-bas, on ne peut pas sortir de la voiture juste en serrant le poing et passer quasi instantanément à autre chose. Nos célébrations ont été différentes, puisque pour ma part j'étais au bord des larmes tout le long de la cérémonie, qui a été la plus intense de ma carrière. Et après ça, je me souviens de chaque minute de cette journée. Même si certaines mauvaises langues diront que ce n'est que de la F2, gagner à Monaco est quelque chose d'inoubliable et c'est une récompense énorme après tout un parcours semée d'embûches depuis l'enfance.

Margot : Vous faites bien de parler de parcours Lucie, car nous allons revenir sur celui d'Andrea et autant dire qu'il est atypique. Racontez-nous.
Andrea : Comme la plupart des pilotes ma passion pour le sport auto vient de mon père qui a eu la bonne idée, ou mauvaise selon le point de vue, de me faire tester le karting quand j'étais petit, et évidemment j'en suis tombé amoureux et je voulais plus partir de la piste. Mes parents ont ensuite vite compris que le karting ne pouvait pas être qu'un loisir occasionnel pour moi et ils ont fait le maximum pour me faire participer à des compétitions, malgré du matériel moyen. Malheureusement même en dominant les compétitions locales, on n'a pas réussi à trouver le soutien financier indispensable pour aller plus haut, et j'ai connu un coup d'arrêt vers mes 12 ans.
Romain : Tu pensais que c'était fini à ce moment là ?
Andrea : Absolument pas, pour moi ce n'était qu'un contretemps et j'étais persuadé que mon père allait trouver une solution. Pour ma mère, sûrement plus réaliste que nous, c'était fini et elle a réussi à me garder concentré sur le travail à l'école, sans m'empêcher de continuer à croire à mon rêve. En étant sevré de compétitions réelles à ce moment là, j'ai découvert le e-sport, que j'ai rapidement vu comme ma porte de secours si mon père n'arrivait pas à trouver du soutien.
Margot : Et quelle fut donc la suite ?
Andrea : Un double parcours chaotique. Mon père a trouvé quelques soutiens pour que je puisse disputer le championnat de France de Karting, c'était un peu une renaissance mais ça ne tenait qu'à un fil, donc je continuais au maximum le e-sport parce que j'adorais ça et parce que je restais persuadé que si ça coinçait définitivement dans le réel, je pourrais vivre de ma passion via le virtuel qui était en pleine expansion à l'époque et qui est désormais un business énorme. J'ai continué comme ça pendant plusieurs années, avec malheureusement peu d'opportunités dans le réel. Mais à force de briller dans le virtuel, j'ai gagné différentes récompenses sous formes de tests sur différents types de catégories, avant de gagner la récompense qui a fait basculer ma carrière.
Margot : Et quelle était-elle ?
Andrea : En remportant une compétition e-sport, j'ai gagné un baquet pour la saison 2028 de Clio Cup, et j'ai même réussi à obtenir une participation aux deux derniers meetings de la saison 2027. Je voyais ça comme une opportunité de préparer la saison 2028, finalement ça a pris une autre tournure. Je me suis éclaté, mais j'ai surtout impressionné beaucoup de monde et via diverses discussions avec des personnes influentes, j'ai réussi à décrocher une place en F4 italienne pour 2028, c'était complètement fou. Et là tout s'est enchaîné vite, j'ai connu une progression exponentielle durant ma saison en F4 alors que je découvrais à peine le monde des monoplaces et j'ai terminé 3ème du championnat. La fin d'année 2028 a été extraordinaire puisque j'ai signé un contrat dans la Ferrari Driver Academy, ce qui est un rêve de gamin pour le franco-italien que je suis. Ils m'ont placé chez Trident en F3 l'an dernier, où j'ai terminé 4ème et me voilà maintenant en F2, toujours chez Trident.
Romain : Ton parcours est admirable, et je te souhaite de continuer à gravir les échelons, on veut te voir en F1. Mais j'ai une question concernant le virtuel, tu continues le e-sport ?
Andrea : Bien sûr. Si je n'avais pas eu tant de difficultés il y a quelques années, je ne me serais peut-être pas autant investi dans le e-sport, mais maintenant que je suis en F2 je suis vraiment content que mon parcours ait pu me diriger vers le e-sport parce que j'adore ça. Je suis plus aussi actif qu'à une époque, tout simplement parce que je n'ai pas vraiment le temps, mais je participe à des compétitions dès que j'en ai l'occasion. L'e-sport c'est vraiment quelque chose de formidable, j'ai déjà pu piloter contre Verstappen, Norris, Russell et d'autres, c'est juste incroyable, même si l'objectif c'est de les affronter en vrai.
Romain : Et tu n'as pas couru contre Lucie ?
Lucie : Ah j'avoue que le e-sport je suis beaucoup moins dedans que certains, je ne joue qu'occasionnellement, mais c'est vrai que c'est toujours plaisant.
Andrea : Je t'invite quand tu veux pour une session en privé.
Lucie : Faudra se caser ça.

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
25 octobre 2020 à 18:08:18

Margot : On va revenir sur le réel si vous le voulez bien.
Andrea : Objection ! (rires) Non pardon, vous pouvez continuer.
Margot : Vous venez donc de nous exposer votre parcours qui fut semé d'embûches pendant longtemps, avant de connaître une ascension fulgurante. F4, F3, puis F2 et un petit coup d'arrêt puisque vous n'enchaînerez pas directement sur la F1 en 2031. Comment vivez-vous votre situation actuelle ?
Andrea : Très bien, ne pas monter en F1 l'an prochain n'est absolument pas une déception. Monter les échelons précédents à cette vitesse n'est pas rare, mais la marche de F2 à F1 est toujours plus compliquée et à vrai dire ce n'était pas l'objectif. Je n'avais que deux ans de monoplace derrière moi et après des championnats axés sur l'attaque, on arrive dans un championnat avec une approche différente, qui demande plus de gestion, j'avais beaucoup à apprendre et il fallait d'abord que je montre que je suis bien à ma place en F2. Je pense l'avoir prouvé, en battant notamment mon coéquipier pourtant sophomore et titré en F3 en 2028. Je suis toujours resté focus sur la F2 et les décisions de Ferrari pour les deux baquets chez Magnati sont logiques. Je sors de 3 saisons un peu folles où les attentes étaient raisonnables, mais désormais je sais que le management Ferrari va reconsidérer mon statut et les exigences qui vont avec. Je pense que j'étais une sensation un peu sortie de nulle part et que j'étais comme un pari pour Ferrari. J'ai su les convaincre de me garder et désormais la saison prochaine va être le vrai test pour savoir si je mérite selon eux d'accéder à la F1.
Margot : Si une place se libère en F1, qui seront vos adversaires ?
Andrea : Mes adversaires les plus proches sont mon coéquipier mexicain Enrique Valadez et l'américain Scott Tomlinson. Cette année j'ai pris l'avantage sur Enrique, mais tout reste à faire car il sera revanchard l'année prochaine. Et Scott a été assez impressionnant, mais est dans une autre structure chez ART. La comparaison entre lui et moi doit se faire aussi via d'autres facteurs que je ne connais pas, notamment parce que je me concentre sur moi-même. Je ne demande pas à mes interlocuteurs de la Ferrari Driver Academy si je suis le mieux placé, je leur demande ce qu'ils attendent de moi et je fais tout ensuite pour les satisfaire.

Margot : Les fans les plus mordus de la Scuderia semblent déjà vous apprécier, mais ils ne sont pas les seuls, car vous êtes un pilote extrêmement souriant et aussi blagueur comme on l'a vu aujourd'hui sur le plateau. Mais sur la piste vous n'êtes pas là pour plaisanter et vous pouvez même vous mettre en colère comme il y a peu en Italie, où vous vous êtes accrochés avec Thiago Lucarelli et où il s'en est suivi des échanges très virulents. C'est presque étonnant cette différence, comment vous l'expliquez ?
Andrea : Oui... étonnant c'est vrai, on me le dit souvent... Je... Oh non les salauds, vous n'allez pas repasser les images !
Lucie : C'est beau tant d'énergie ! Tu l'as insulté en français ou en italien ?
(rires)
Andrea : Qui te dit que je l'ai insulté ? Je sais rester poli et courtois.
Lucie : Ta gestuelle en dit long, je doute qu'avec une telle véhémence corporelle tu aies pu dire à Thiago "Cet accident est fort contraignant, tu aurais pu faire attention, il est dommage que nous soyons obligés de retourner aux hospitalités".
(fou rire général)
Andrea : Vivement que je monte en F1 et que je te donne une bonne leçon !
Lucie : Je t'attends de pieds fermes... ou plutôt de poings fermes.
Andrea : Oh ça va, je lui ai pas mis mon poing dans la gueule, je l'ai juste serré fermement pour signifier ma colère.
Margot : Votre colère, on y vient.
Andrea : Décidement je ne peux pas me défiler... Le discours est assez classique mais totalement vrai pour ma part, je m'entends très bien avec la plupart des mes collègues dans le paddock, mais une fois la visière baissée il n'y a plus d'amis. Les places sont chères et après avoir tant galéré plus jeune, je ne veux pas laisser passer ma chance. Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds et je lutte toujours ardemment. Quand il le faut j'ai un pilotage agressif, mais toujours juste, même si quelques erreurs arrivent parfois. Si je suis fautif je le reconnais et m'excuse, alors j'attends la même chose en retour. Je déteste l'hypocrisie et même si je sais que c'est monnaie-courante de rejeter la faute sur les autres même quand on sait qu'on est bien le fautif, ça me fout parfois hors de moi ce genre de comportement. Pour le coup à Monza, en partant 4ème sur la grille, je luttais pour un podium sur une piste qui est forcément ultra importante pour moi. J'ai passé Thiago grâce à un freinage agressif, mais il a voulu insister alors que c'était perdu pour lui et il a mis fin à nos courses. La déception était immense et à chaud j'étais en colère, alors quand il a insinué que j'étais fautif j'ai explosé, même si j'ai quand même garder suffisamment de lucidité pour ne pas en venir aux mains.

Margot : Comme vous l'avez dit, briller à Monza était très important pour vous, de par votre appartenance à la Ferrari Driver Academy mais aussi pour votre nationalité italienne, celle de vos parents. Malgré tout vous courez sous licence française, on imagine que le choix a été compliqué ?
Andrea : Pas facile en effet, et j'ai presque envie de dire que c'est une bonne chose que Ferrari ne soit arrivé qu'à la fin de la F4, sinon le choix aurait été encore plus complexe. Mon sang est 100% italien, mais ma vie fut 100% française, ce qui fait que c'était difficile de trancher. Ce qui a façonné mon choix, c'est ma formation. Mon parcours fut chaotique et j'aurais pu à l'inverse en vouloir à la France de ne pas m'avoir offert un parcours plus simple, mais je pense qu'il en aurait été probablement de même en Italie. Jusqu'à la F4 italienne, toutes mes compétitions ont eu lieu en France, alors j'ai finalement choisi la nationalité sportive française.
Margot : Pour finir, petit dilemme. Gagner à Monza devant les tifosis ou gagner à Magny-Cours dans votre région ?
Andrea : Fallait forcément que cette question tombe à un moment.
Lucie : Réponds Monaco mec !
Andrea : Ça serait la solution de facilité ça et puis je l'ai déjà gagné en F2. Je dirais Monza si c'est avec Ferrari, Magny-Cours si c'est avec une autre écurie.
Margot : Belle réponse et on espère pour vous que l'un ou l'autre vous arrivera dans le futur. Merci à vous Andrea et Lucie d'être venus sur le plateau de Formula One.
Lucie : Ce fut un plaisir
Andrea : De même. Et un petit mot pour finir, soyez tous devant Canal+ ce soir pour PSG-Dijon. Allez Dijon !
Margot : Merci Andrea pour cette promo, écoutez-le chers téléspectateurs. Et pour ce qui est de la F1, on se retrouve dans deux semaines pour le grand-prix de Singapour.

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
25 octobre 2020 à 18:08:43

Voilà, j'espère que ça t'auras plu ousititi :oui:

Pour Scott Tomlinson et Isaiah Burke, leur tour viendra plus tard dans la saison, sous le même format :ok:

Ouistiti-25 Ouistiti-25
MP
Niveau 10
28 octobre 2020 à 14:07:37

Fort mouf, très fort ça fait plaisir :snif:
C’était beau chef

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
01 novembre 2020 à 01:07:58

Suite demain dans la matinée, avec quelques surprises :oui:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 18
01 novembre 2020 à 11:54:32

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