Le 28 août 2018 à 23:13:55 mace_windoo a écrit :
La base du cyberpunk, c est le Neuromancien.
C est le livre qui a inventé le genre.
Pour info la naration et la traduction sont imbitables...

Pas plus qu'un Neil Gaiman ou Richard Morgan. C'est très anglo-saxons, avec des descriptions très imagées et référencées, donnant un ton légèrement onirique à l'ensemble. Mais au contraire, je trouve que ça a beaucoup d'élégance. Comme quoi, les goûts et les couleurs...

Le style et l'usage trop important des phrases nominales a eu raison de moi...
Faudrait que je le finisse un jour :D

Merci pour Neuromancien, même si c'est pas super engageant

Le 29 août 2018 à 11:13:27 TookaFace a écrit :
Merci pour Neuromancien, même si c'est pas super engageant

LOL nan mais lis le l'ambiance est super, je disais pas ça pour vous dissuader de Le lire.
Au contraire ca peut vous faire oublier l attente pour c2077 ( ou pas)

ma vision du cyberpunk à était forgé par

film :bladerunner
manga:ghost in the shell
jeu : deus ex

je pense que c'est la référence de beaucoup d'entre non

Je mets la bibliographie cyberpunk présente dans le JdR:

William Gibson:

Neuromancer (Neuromancien)
Count Zero (Comte Zéro)
Mona Lisa Overdrive (Mona Lisa s'éclate)
Burning Chrome (Gravé sur chrome)

Norman Spinrad:

Little Heroes (Rock Machine)

John G. Batancourt:

Johnny Zed

Joan D. Vinge:

Psion
Catspaw (Cat le Psion)

Mick Farren:

Vickers

Walter Jon Williams:

Hardwired (Câblé)
Voice of the Whirlwind (Le Souffle du cyclone)
Angel Station

Bruce Sterling:

The Artificial Kid (Le Gamin artificiel)
Mirrorshades: The Cyberpunk Anthology (Mozart en verres miroirs)
Islands in the Net (Les Mailles du réseau)

John Brunner:

The Shockwave Rider (Sur l'onde de choc)

George Alec Effinger:

When Gravity Fails (Gravité à la manque)
A Fire in the Sun (Privé de désert)

Steven Barnes:

Street Lethal
Gorgon Child

John Shirley:

Eclipse
Eclipse Penumbra

Rudy Rucker:

Software
Wetware

Le 12 juin 2018 à 18:08:39 darthsamuel a écrit :
Blade Runner ce n'est pas du cyberpunk. C'est du a​ntik-noir.
Donc que bien qu'ayant posé une esthétique plus que marquante, ce n'est pas officiellement du cyberpunk. On le rattache au noir, et à la nuit par amalgame la plupart du temps. Il ne fait pas obligatoirement nuit dans une histoire cyberpunk.

Blade Runner c'est du Cyberpunk ou/et du a​ntik-Noir. Cela correspond aux définitions que les fan du genre ont attribuées à ces œuvres et de plus est soutenu par beaucoup de personne !

Blade Runner à été classé dans ces différents genres quelques années après sa sortie pour définir son atmosphère et n'a pas été démenti par le réalisateur !

Tu n'as pas le monopole de la vérité loin de là !

Ghost in the shell (manga et 1er film d'animation) est pour moi le 1er précurseur du genre cyberpunk pour la génération 90 !

Le 30 août 2018 à 12:23:42 taros1207 a écrit :
ma vision du cyberpunk à était forgé par
film :bladerunner
manga:ghost in the shell
jeu : deus ex
je pense que c'est la référence de beaucoup d'entre non

Ben Non !
Le thème du cyberpunk provient de la littérature. Gibson et Walter Jon Williams en sont les principaux créateurs.
Pas de cyberpunk dans Blade Runner ...
La lecture de "Cablé" de Jon Williams, livre qui est un chef d'oeuvre, vous en dira plus.

Pour info la naration et la traduction sont imbitables...

Je confirme ! J'ai (re)lu cet été le Neuromancien de Gibson et je confirme que je n'y ai rien rien compris, malgré quarante ans d'expérience en technologie, informatique, littérature SF, etc. Pas sûr que la traduction soit particulièrement en cause, la structure narrative de base en elle-même est source d'incompréhension permanente : est-on dans la vraie vie ou dans "la matrice", les personnages que l'on voit sont-ils réels, les souvenirs du héros sont-ils vrais ou faux...? L'auteur devait sans doute savoir quand il écrivait le fond du truc, mais le lecteur, lui, est sans cesse induit en erreur, ce qui fait qu'on est en permanence en plein brouillard. Une lecture très décevante où on passe son temps à retourner en arrière en se disant "j'ai dû rater un truc", mais non...

Prions pour que CDPR ne s'inspire pas de la structure narrative du livre de Gibson !

Le 28 octobre 2018 à 15:34:58 daneel53 a écrit :

Pour info la naration et la traduction sont imbitables...

Je confirme ! J'ai (re)lu cet été le Neuromancien de Gibson et je confirme que je n'y ai rien rien compris, malgré quarante ans d'expérience en technologie, informatique, littérature SF, etc. Pas sûr que la traduction soit particulièrement en cause, la structure narrative de base en elle-même est source d'incompréhension permanente : est-on dans la vraie vie ou dans "la matrice", les personnages que l'on voit sont-ils réels, les souvenirs du héros sont-ils vrais ou faux...? L'auteur devait sans doute savoir quand il écrivait le fond du truc, mais le lecteur, lui, est sans cesse induit en erreur, ce qui fait qu'on est en permanence en plein brouillard. Une lecture très décevante où on passe son temps à retourner en arrière en se disant "j'ai dû rater un truc", mais non...

Plutôt d'accord avec toi.
Dans Neuromancien l'univers, la société technologique et l'histoire sont intéressante. Le problème est que Gibson est un écrivain vraiment moyen, ça dénature toutes ses idées ...
Walter Jon Williams qui est un excellent écrivain a repris l'univers de Gibson (avec son accord) et réalisé deux chef d'oeuvre du Cyberpunk : "Cablé" et "le souffle du cyclone".

Le problème avec le punk c'est qu'il a été récupéré par le capitalisme et est devenu auj une nouvelle esthétique / un nouveau style vestimentaire déconnecté de son fondement.
Par contre là où il rentre bien en écho avec l'aspect cyber / transhumanisme c'est dans son rapport au fantasme de modifier son corps et la peur/excitation que cela peut provoquer de ne pas pouvoir retrouver son corps d'origine.
Couplant l'aspect décadent auquel ces démarches transformistes peuvent tendre au dépérissement des droits sociaux on y retrouve le thème de l'apocalypse : moment où le bien et le mal n'ont plus aucune limite et où ils se mélangent; masqués soit par un transhumanisme à outrance qui peut parfois avoir un aspect punk ou décadent soit sublimé par une richesse qui n'est octroyé qu'a des élus d'une société inégalitaire. Mais dans les deux cas le mal et le bien n'y est plus. Cyberpunk est donc pour moi un univers qui à perdu ses repaires moraux; Où plus personne n'a de guide sur comment être et que faire; où le "tout est possible" mène à des choix chaotiques et à double tranchant.

Bref très loin de la jeune punks bourgeoise d'auj qui se fait des décolorations à 200euros dans le salon le plus branché et qui fait les beaux-arts ..... ;) zvouwayez zke jveux dir.
Donc à voir si Cybergpunk choisit l'aspect noir et tourmenté du punk ou juste la récupération capitaliste sexy dont on a affaire auj dans pornhub et toutiquanti.

C'est simplement un punk avec une puce rfid

Et Final Fantasy 7 ? En voilà un qui ne revient pas dans toute vos références.
Bien que ce soit surtout la ville de Midgar qui est axé cyberpunk, le jeu à été pensé comme, avec Blade Runner comme référence esthetique. (Je vous invite a regarder le making of du jeu paru dernierement https://youtu.be/jNQfY3G35y0)

Sinon je suis d'accord avec toute vos références, j'aurais tendance à dire pour ma part que le cyberpunk se résume plus d'un genre esthetique dystopique avec les contraintes sociétales qui suivent: Le marginalisme omniprésent, le capitalisme ayant en grande partie mené à la chute de notre société, l'incommensurable pouvoir des Lobbys et autres grande industrie et j'en passe...

Tout ça vous l'avez mieux démontré dans les posts précédant

@taros1207

Excellentes références !

Mais tu peux aussi rajouter Dex et République dans les jeux

Bizarre de vous lire polémiquer sur des sources littéraires.
C est idiot de définir Gibson comme LE précurseur d un genre qui lui même devrait se définir d une façon définie par....
Ya les 3 éditions du jdr en pdf et les campagnes si il faut définir ce que doit être le jeu.