Aussi je ne sais pas si c'est dans le thème de l'ero guro mais que pensez-vous des Hideshi Hino et de Pilou l'apprenti gigolo chez Imho ?

Carnet de massacre il y en a un très bien où le gore a du "sens" alors que l'autre c'est totalement gratuit niveau Monstre au teint de rose mais je ne me rappelle plus lequel et lequel Il y a aussi Anamorphosis qui est similaire à Fraction dans mes souvenirs.

Pour moi Hideshi Hino on n'est plus dans l'ero guro, c'est de "l'horror" à la Junji Ito, c'est sympathique sans plus pour moi.

Malheureusement pour Pilou il n'y aura jamais le troisième tome donc ça fait chier Mais Junko Mizuno est l'une de mes autrices préférés, c'est ultra "pop" comme style graphique, Pure Trance est un must-have pour moi

Ok merci beaucoup, du coup je me suis pris Fraction, Anamorphosis, Collision accidentelle et Mind Game

J'ai commandé l'AX Anthologie pour 40 balle sur vinted, ça a l'air super intéressant et le prix est pas trop élevé comparé à d'autre site.
Quelqu'un l'a lu ? Il y'a de l'ero guro là dedans ?

Houla 40€ ....

Je l'ai, j'aime beaucoup, mais je sais pas si j'aurais mis ce prix là.
C'est un recueil de plein de travaux de plein d'auteurs divers et variés, les histoires comme les styles de dessin varient enormement.
Si t'es pas près à quoi t'attendre, t'es pas sur d'apprecier.
Par contre, de mémoire, oui la plupart des histoires rentrent dans le theme ero-guro.

C'est ce que 'ai trouvé de moins cher, en général c'est entre 60 et 80 balle va savoir pourquoi

Ça à l'air super atypique, j'aime bien ce genre de truc, j'ai très hâte

Ouais ça l'est atypique, t'a vraiment un large panel de style de dessin

Tu dira ce que t'en a pensé

C’est au sujet de Yume No Q Saku et Lunatic Lover’s

https://twitter.com/MangaSakka/status/1539518557842575360

Ça en fais des bonnes nouvelles

Le roman (à l'origine du manga) Yapou, bétail humain, va ressortir dans une edition intégrale en octobre

https://www.editions-laurence-viallet.com/auteur/shozo-numa/

Ce roman-fleuve philosophico-politique est l’un des textes les plus extraordinaires qui soient.
Projet monumental, déployé sur 49 chapitres écrits à partir des années 1950 et sur presque un demi-siècle, Yapou constitue une satire grinçante du Japon impérialiste, désillusionné par sa reddition sans condition en 1945.
Le roman offre le récit des aventures de Clara, allemande, et de son fiancé japonais, Rinichiro, après la chute, au XXe siècle, d’un OVNI venu du futur. Le vaisseau spatial provient du 40e siècle et d’un empire nommé EHS. Règne sur cet empire une ségrégation raciale et sexiste, fondée sur la « chaîne tricolore » (Blanc, Noir, Jaune). Cet univers, dominé par une noblesse blanche d’origine germanique, est régi par les femmes, qui commandent leurs hommes appelés fems, leur font porter ceinture de chasteté et subir mille outrages. Les hommes (Blancs) s’occupent des enfants et de culture, ils sont coquets et efféminés. Les yapouneries, grâce aux Yapombs, mères porteuses yapoues, ont délivré les Blanches de la grossesse et de l’enfantement. Les « Noirs » sont des esclaves, des « demi-êtres humains » qui disposent en conséquence de « demi-droits de l’homme ». Les « Jaunes » sont des Yapous, descendants des Japonais -- ils n’appartiennent plus à l’espèce humaine. En effet, à la suite d’une troisième guerre mondiale et d’une épidémie ravageuse, à l’époque anhistorique, la planète Terre devint invivable et tomba aux mains des Noirs et des Japonais dégénérés car empoisonnés au riz radioactif: une élite blanche émigra alors sur Terra Nova et fonda EHS. Les Yapous sont donc des pièces de bétail voués à idolâtrer les Blancs (leur religion est l’Albinisme) et à satisfaire les besoins des Blanches.
Ils forment un incroyable bestiaire : meubles télépathes, setteens ayant rendu inutile l’usage des toilettes, cunnilingers ou penilingers, midgets (Yapous réduits au 50e), pygmées (Yapous réduits au 12e), scrapets (Yapous microscopiques); pygmées de table; aéro-pygmées; Yapous amphibie; baignoires viandeuses; chaussées mouvantes; poukies (paires de skis viandeuses de la famille des pygmées patineurs); pangels (variété de bétail volant), etc.
Le fil conducteur du récit suit le retournement de la relation Clara-Rinichiro, les amoureux devenant une « maîtresse » et son « animal » domestique. Le 49e et dernier chapitre présente la « reddition sans condition » de Rin, devenu Tevin 1267.
Le récit n’aura couvert qu’une trentaine d’heures.
Cette dystopie délirante joue tout autant avec les codes de la littérature du XVIIIe siècle (Swift, Sade, Sterne, Montesquieu) qu’avec une multitude de registres littéraires, diatribes philosophiques, feinte érudition en notes de bas de page, scientisme fantasque, textes de lois, étymologie, citations, renvois et constantes adresses au lecteur.
Yapou, bétail humain décrit un monde total et totalitaire, traversé par un humour noir et grinçant, où tout, de l’organisation sociale aux gadgets technologiques, en passant par le système philosophique et idéologique, est scrupuleusement répertorié avec une maniaquerie aussi cruelle que drôle.
Grand texte du masochisme, hanté par les notions d’impérialisme, de suprématie raciale, d’eugénisme, de domination en tout genre, Yapou, bétail humain est un texte authentiquement subversif qui, renversant toutes les valeurs, fait son miel des atrocités de l’Histoire.
Ami.e.s critiques littéraires et libraires, faites-nous signe si vous voulez des épreuves reliées (extraits) ou l'intégrale du roman en e-pub.

Excellente nouvelle ! Ça faisait longtemps que je voulais me pencher sur cette œuvre monumentale au Japon totalement méconnue ici, ce sera l'occasion tiens. J'avais découvert cette saga totalement par hasard en lisant des informations sur le (très bon) groupe japonais Yapoos, qui tirait justement son nom de ces livres ainsi que l'un de ses thèmes de prédilection pour ses paroles, à savoir l'ero-guro. Ça avait suffi à attiser ma curiosité, mais si en plus je lis ici que Yukio Mishima est fan du roman, je suis impatient de lire ça.

ha merci je connais pas le groupe Yapoos, je vais checker ça

C'est un livre mais Histoire de l'œil de Georges Bataille qui est une des grandes influences de l'ero-guro. Après je ne vois rien qui corresponde à de l'initiation, genre La chenille de Edogawa Ranpo, il faut être un initié avant de s'y mettre selon moi.

Tu as Vampyre ou La Jeune fille aux Camélias de Suehiro Maruo qui sont très bien pour s'initier mais ce n'est pas une histoire de couple qui a des relations de plus en plus perverses...

Après je ne vois rien qui corresponde à de l'initiation, genre La chenille de Edogawa Ranpo, il faut être un initié avant de s'y mettre selon moi.

Du coup c'est un peu contradictoire non ?
Je comprends ce que tu veux dire en vrai, mais j'avoue que je cherche aussi un juste milieu. Après c'est plutôt un genre où t'adhères ou non, c'est surtout ça, mais il doit bien y avoir des œuvres plus accessibles pour une entrée en matière ?

Pour avoir justement commencé par Vampyre, je trouve également que ça peut être une bonne introduction même si Maruo a un style particulier auquel tout le monde ne sera pas forcément réceptif, mais je pense que c'est le propre de l'ero-guro. Après je suis pas du tout un spécialiste donc je parle sans trop connaître, mais en effet ça ne correspond pas tout à fait à ce que tu recherches tel que l'a dit mon VDD, c'est plus grand-guignolesque (comme souligné dans la postface), mais encore une fois il me semble que c'est justement l'inspiration principale du genre. Récemment j'ai acheté La princesse du château sans fin de Shintaro Kago, je pense que c'est pas mal non plus pour se familiariser avec le genre.

À ce propos, j'avais demandé des renseignements sur les éditions de La princesse du château sans fin il y a quelques temps, j'ai finalement pris l'édition française chez Huber à défaut d'avoir pu acquérir la grande version de Hollow Press, leur version standard étant plus petite que la française (si je ne me suis pas trompé). Et j'avoue avoir été un peu déçu, je ne sais pas si ça a été mentionné précédemment sur le topic, mais il y a quelques défauts d'impression : quelques coquilles, et notamment des cases et des bulles tronquées (donc certaines phrases), ce qui est vraiment dommage pour une édition aussi grande...

Ha tiens au fait Batsu, alors le groupe Yapoos, t'as jeté une oreille dessus ?

J'avais completement oublié lol
En ce moment j'ai zero de mémoire/concentration
Du coup je vais me faire une cession youtube là et je te dis

Concernant le chateau de Kago, j'ai la VF et la VA, mais j'ai terminé aucun des deux (toujours le probleme de concentration) faudra que je check ma version française.

D'ailleurs, on risque de voir quelques Kago arriver, avec du participatif venant de la maison d'edition française, encore quelque chose en anglais de Hoolow Press, et IMHO qui a teasé un peut-etre futur projet.

Bon du coup, si t'a un lien ou quelque chose pour Yapoos, que ça soit pour ecouter la musique, ou voir les clips, j'ai l'impression que youtube est assez pauvre de ce coté, idem pour le site spé' où je vais habituellement.

Mais de ce que j'ai vu,, le style de clip est chouette, et la musique degage vraiment quelque chose

Merci pour la decouverte

Voilà le lien de leur premier album, Yapoos Keikaku : https://music.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_lD90vr_Z-Zh82HttipV0jPHqEFhKGK8G8

À part peut-être une ou deux chansons un peu oubliables (mais pas mauvaises néanmoins), tout le reste est excellent. C'est pour moi le meilleur, mais au final peut-être le moins inspiré "ero-guro" même si la 3ème chanson est plus ou moins traduite en anglais par "Like a Butcher".

Cela dit les thèmes abordés restent tout de même assez particuliers pour un album commercialisé de façon tout à fait normale à l'époque (ce groupe ayant lancé la carrière de Jun Togawa, devenue une référence pour beaucoup). Je reste un énorme fan de la première chanson, "Barbara Sexaroid", dont on notera la référence au manga Sexaroid de Leiji Matsumoto ainsi qu'à l'univers de Blade Runner dans les paroles (on peut entendre le terme de "Replicant" entre autres). Les sous-entendus sexuels et tabous sont aussi évidents dans les chansons 4 ("Daddy the Heaven") et 8 ("Lolita no. 108", dont je suspecte d'ailleurs que le titre ait inspiré le nom du groupe de punk japonais Lolita no. 18). Certains pensent que la chanson 5 ("Love Clone") parle d'un.e scientifique qui se serait cloné.e afin de trouver le partenaire idéal. Qu'est-ce que Freud dirait de ça également, hmmm ?

Toutes ces chansons sont juste des tueries pour moi, et j'ai un gros coup de cœur aussi pour la 5 ("Space Cadet"), même si c'est l'une des plus niaises. Mais juste, c'est Jun Togawa quoi.

De façon générale, les Yapoos ont su créer un certain univers pour la plupart de leurs albums, ce qui leur a valu une certaine reconnaissance en dépit peut-être d'un manque d'originalité en matière musicale sur leurs derniers albums (même s'il n'y en a que 5). Leur troisième album, Dial Y Wo Mawase !, assez apprécié aussi, est par exemple surtout construit autour d'histoires sombres d'agents secrets et de détectives, apparemment plus violentes. C'est surtout ça, ainsi que la personnalité de la chanteuse (dont je ne saurais que trop t'inviter à te pencher sur le reste de sa carrière), qui ont fait le succès du groupe. Mais je m'arrête là parce qu'on me signale dans l'oreillette que je suis en total hors-sujet et pas du tout sur le bon forum.

On s'en balance complet mais je me suis gouré dans la numérotation de "Space Cadet", c'est la 9 pardon. Mais du coup j'en profite pour rajouter que si tu es intéressé et que tu as du mal à trouver certaines musiques (ça ou autre chose), tu peux également te tourner vers un petit logiciel TOUT À FAIT LÉGAL je tiens à le préciser (l'utilisation que tu en fais ne regardant que toi), mais que la décence ainsi que certaines précautions m'empêchent de nommer. Si tu ne le connais pas déjà, tu peux tenter les lettres "slsk" dans ton moteur de rechercher favori et suivre l'oiseau bleu (non, ce n'est pas Twitter ni un lapin blanc cette fois). Ou m'envoyer un MP si tu as un doute.