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Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages

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jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:35:19

Bonjour à tous les forumeurs du forum hp5^^.
Je suis jimpoter, auteur de la fanfiction Harry Potter et la Guerre des Sages, que je poste déjà sur hp4 depuis le 17 juin 2006^^, sur Ecriture et sur hp3.

Comme Ano m´a confirmé que je pouvais poster, je vous poste donc ma fic :ange: .

Comme beaucoup de mes prochains lecteurs d´hp5 seront sans doute des lecteurs d´hp4, je vais rapidement poster les 27 premiers chapitres :o)) , puis vous devrez attendre comme les autres que j´aie terminé les prochaines suites^^.

Harry Potter et la Guerre des Sages

Résumé :
Harry Potter ne s´est pas encore remis de la mort de son directeur et mentor, Albus Dumbledore. Mais il n´a pas le choix : il doit retrouver les Horcruxes afin de pouvoir tuer Voldemort pour sauver le monde des sorciers.
Lorsque Mr Weasley vient le chercher pour l´emmener au Q.G. de l´Ordre du Phénix, une surprise l´attend.
Après cela viennent de nombreuses interrogations : qui est R.A.B. ? quelle personne se dissimule derrière le mystérieux Abel ? Qui sont les Sages et que mijote Lord Voldemort ? Et enfin la grande question : Harry Potter est-il réellement en mesure de vaincre définitivement le Seigneur des Ténèbres ?
Cette année, Harry connaîtra joies et drames, le tout dans une ambiance de destruction du monde...

Alberforth62 Alberforth62
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:43:49

le début nostalgique.

tati11 tati11
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:56:22

:salut: tu vas tout reposter ou poursuivre? Je ferai comme toi :lol:

Klem75PES Klem75PES
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:56:33

:pacg: Fic déjà commencée...
Ca sent le boost à la Ano tout ça... :dehors: :pacd:

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:56:49

^^

Pour les nouveaux lecteurs, j´aimerais préciser que la qualité d´écriture et du niveau orthographe de ma fic s´améliore au fur et à mesure qu´elle avance :ok: (je dis ça car la qualité des premiers chapitres risqueraient de m´apporter moins de lecteurs que la qualité actuelle de ma fic ne le permettrait :o)) ). Pour plus de précision, demandez à mes lecteurs plus anciens comme Alber :o)) .

Voici le 1er chapitre, le début de cette fic, je vous souhaite une bonne lecture^^.

1
Un anniversaire très important

Harry Potter regardait sa montre : 11h59. Dans une minute, il serait majeur aux yeux du monde de la magie et, Harry le savait, il ne serait plus en sécurité chez les Dursley. La protection que sa mère lui avait donnée, et qui n’était déjà plus efficace que dans la maison de sa tante et de son oncle depuis que Lord Voldemort s’était servi de son sang pour renaître, allait désormais totalement disparaître et le Seigneur des Ténèbre n’aurait alors plus aucune difficulté pour le tuer. Plus que dix secondes. 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3 ,2 ,1…0. Ca y est, il venait de devenir un adulte, un homme.
Tout était prêt : ses vêtements moldus, ses robes de sorcier, ses grimoires, son Eclair de feu étaient rangés dans sa valise ; Hedwige, sa chouette au plumage de neige, était en train de chasser dehors mais elle se retrouverait enfermée dans sa cage dès qu’elle serait rentrée. Bien sûr, Mr Weasley ne devait venir le chercher qu’à 9h30 mais il était pressé de quitter cette maison où il ne s’était jamais vraiment senti chez lui, où il n’avait jamais connu l’amour de parents adoptifs qu’étaient les Dursley.
Harry était l’élu, ce qui signifiait qu’il devait tuer Voldemort : mais pour cela, il devait d’abord trouver et détruire les quatre horcruxes restants du mage noir. Il restait encore un médaillon ayant appartenu à Salazar Serpentard et qui se trouvait en possession d’un certain R.A.B., dont Harry n’avait jamais entendu parlé. C’était en tentant de s’emparer de l’horcruxe que Dumbledore s’était suffisamment affaibli pour que Rogue puisse le tuer. Harry avait découvert par la suite que le médaillon était faux en lisant un message de R.A.B. Depuis la mort du directeur, Harry avait décidé de consacrer tout son temps à sa pénible tâche dès qu’il serait majeur. Il lui paraissait désormais impossible de mener une vie normale, impossible d’être heureux.
Toutes ces pensées en tête, il alla se coucher. Il s’endormit presque immédiatement car il n’avait pas bien dormi depuis qu’il était rentré à Privet Drive…

Rogue s’avança vers Dumbledore, leva sa baguette et…
- Avada Kedavra !
Dumbledore fut alors projeté dans les airs puis retomba derrière le rempart de la tour…
- Nooooooonnnnnnnnn !
Harry se réveilla en sursaut. Il regarda sa montre : 5h47. Il n’avait pas dormi autant qu’il le souhaitait mais peu importait, il était habitué, à présent, à revoir toutes les nuits la mort de celui qu’il avait tant admiré. Il s’allongea à nouveau en pensant à l’absurde confiance que le directeur avait eue en ce lâche… ce traître…
Il se rallongea et entama sa longue attente.

Comme prévu, moins de trois heures plus tard, Mr Weasley se matérialisa avec un « pop » sonore et Harry crut avoir une crise cardiaque. Le père de Ron avait beaucoup maigri et ses rares cheveux roux vifs avaient totalement disparu laissant place à un crâne entièrement chauve et Harry fut ainsi surpris pour la deuxième fois en deux secondes. Mr Weasley s’efforça de sourire :
- Bonjour Harry. Tes affaires sont prêtes ? Bien, dans ce cas nous allons partir tout de suite.
Il pointa sa baguette sur la valise de Harry qui n’avait même pas eu le temps de répondre et celle-ci disparut.
- Heu, Mr Weasley ? Hedwige n’est pas encore rentrée…
- Elle est intelligente, elle saura te retrouver.
- Heu…, OK.
- Prends mon bras. Ah ! J’oubliais ! Tu dois d’abord dire au revoir à ton oncle et à ta tante, Harry.
- Je n’y tiens pas. Et eux non plus, j’en suis sûr, ajouta-t-il.
- Ecoute, je sais que ce n’est pas le grand amour entre vous mais ils sont ta seule famille et cette maison a été ton foyer pendant dix ans et six étés ; alors je pense que tu devrais au moins leur dire au revoir … ou adieu, si tu préfères.
- Je leur dirais adieu. Je ne veux plus jamais les revoir. Mais ils ne sont peut-être pas encore levés à cette heure-ci.
Bien entendu, Harry se fichait totalement de réveiller les Dursley ; en réalité, il ne cherchait qu’un prétexte pour ne pas leur parler, comme il l’avait fait tout l’été.
- Allons voir quand même.
Ils descendirent donc dans le salon ou les trois Dursley prenaient leur petit déjeuner en regardant le journal télévisé qui relatait plusieurs évènements inexpliqués qui étaient comme vous le savez dus aux agissements des mangemorts.
Quand l’oncle Vernon, la tante Pétunia, et Dudley, réalisèrent que Harry venait de pénétrer dans la pièce avec un homme habillé d’une robe verte et qu’ils n’avaient jamais invité chez eux, le premier poussa un hurlement et devint rouge comme une écrevisse, la deuxième poussa un petit cri de terreur, et le troisième poussa un gémissement et plaqua ses deux mains sur son gigantesque derrière.
- Qu’est-ce que vous fichez chez moi ? hurla l’oncle Vernon.
- Harry ne vous a donc pas prévenus ? Je suis Arthur Weasley, nous nous sommes vus déjà deux fois, vous vous souvenez ?
- Vous !
- Je suis venu en transplanant pour emmener Harry mais j’ai pensé que vous devriez peut-être vous dire au revoir vu que vous ne vous reverrez peut-être plus.
- Comment ça, on ne se reverra peut-être plus ?
Cette fois ce fut Harry qui prit la parole :
- Aujourd’hui, j’ai dix-sept ans et je suis majeur. Alors je quitte cette maison pour toujours !
- Harry, dit Mr Weasley, c’est peut-être un peu exa…
- Très bien ! Alors va-t’en ! Fiche nous enfin la paix, qu’on puisse vivre avec des gens normaux ! hurla l’oncle Vernon.
- Adieu !
Harry se dirigea vers le hall mais Mr Weasley le retint par la manche :
- Attends Harry, je dois dire quelque chose à ton oncle.
Et s’adressant à l’oncle Vernon, il reprit :
- J’aimerais vous dire ce que ma femme et moi nous nous sommes toujours retenus de dire sur vous. Vous dites que nous sommes anormaux mais qu’est-ce que vous êtes, vous, dans ce cas ?
« Vous avez toujours traité Harry comme un moins que rien, un déchet, un détritus ! Mais vous n’avez jamais cherché à savoir quel genre de personne il était vraiment ! Harry est quelqu’un de bien. Il a affronté des dangers dont vous n’avez pas idée et il a sauvé plusieurs fois mes enfants ! Il m’a sauvé la vie ! Il a même affronté Vous-Savez-Qui ! Vous n’êtes que des imbéciles et vous attachez trop d’importance à votre soit disant normalité !
Les trois Dursley étaient pétrifiés et n’osaient plus faire un seul geste.
- Viens Harry, on y va.
Harry, qui ne s’était pas du tout attendu à une telle réaction de la part de Mr Weasley, suivit celui-ci hors du salon mais une autre surprise l’attendait. Au moment où il franchit le muret qui séparait le jardin des Dursley, la tante Pétunia sortit et s’avança en courant, les larmes aux yeux. Arrivée devant Harry, elle dit simplement : « Bonne chance. »
Harry ne sut que répondre. Pétunia avait toujours été aussi désagréable que son mari. Aussi trouva-t-il très étrange la soudaine émotivité de sa tante. Finalement il se décida à répondre :
- Merci. Au revoir, tante Pétunia.
Puis il s’en alla avec le père de Ron. Arrivé au bout de la rue, Mr Weasley dit :
- Finalement, peut-être que ta tante t’aimait un peu. En tout cas, elle n’est pas si mauvaise que je ne le croyais. Bon, agrippe-toi à mon bras, maintenant. Nous allons transplaner.
- Où est-ce que nous allons ? Au Terrier ou au 12, square Grimmaurd ? Ron m’a dit dans une de ses lettres qu’il se trouvait au quartier général.
- Nous allons au QG mais pas au square Grimmaurd.
- Pourquoi ?
- Parce que Dumbledore étant mort, le sortilège de fidelitas ne fonctionne plus. Donc Rogue a pu révélé où se trouvait le Q.G. Nous avons donc changé de lieu.
- Voldemort est chez Sirius !? Mais alors où est le Q.G. maintenant ?
- Je ne suis pas le gardien du secret, je ne peux pas le dire. Mais tu t’en rendras compte tout de suite quand on y sera. Agrippe-toi.
Encore choqué que Lord Voldemort et ses mangemorts disposent de la maison de Sirius, Harry s’accrocha au bras du père de Ron et éprouva de nouveau la sensation d’être passé de force à travers un tuyau en caoutchouc très étroit, et tous deux disparurent de Privet Drive avec un « pop » sonore.

N´hésitez pas à mettre des coms, même si vous avez des défauts à faire remarquer :-))) .

TheBoss1606 TheBoss1606
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:57:51

Bonne chance pour ta fic, j´espère qu´elle aura le même succès que sur HP4. :-)))
Je la lirai si j´ai le temps. :)

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:58:11

Je n´avais pas vu ton message, Tati, mais je crois que je viens d´apporter la réponse à ta question :o)) .

Klem :d) :question:

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:58:54

Et maintenant c´est Boss que j´ai pas vu :rire:
:merci: The Boss :ok:

Klem75PES Klem75PES
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:59:28

:pacg: Jim :d) Va voir la fic´ de Ano, tu comprendras. :-))) :pacd:

TheBoss1606 TheBoss1606
MP
Niveau 10
09 décembre 2006 à 23:59:53

Je vais même sûrement la commencer ce soir vu que j´ai rien à faire. :o))

Alberforth62 Alberforth62
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 00:02:40

theboss :d) t´as du boulot sur le blabla.

TheBoss1606 TheBoss1606
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 00:04:00

Bah dans une heure y´aura plus personne. :rire:
Mais stop le blabla. :)

Fandesoad88 Fandesoad88
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 00:11:08

La meilleure fic est arrivée :fete:

TheBoss1606 TheBoss1606
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 00:12:00

T´en es où à peu près dans ta fic, jim ?

Aie-Pends-toi Aie-Pends-toi
MP
Niveau 5
10 décembre 2006 à 00:21:49

Il écrit le 27ème chapitre :-)))

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 17:05:21

Klem :d) Ah oui je vois ce que tu veux dire :-))) . Mais c´est plutôt Tati qui fait ça :o)) . Moi j´y vais plus progressivement^^.

Theboss et AiePendsToi :d) En fait, c´est le chapitre 28 que j´écris :ok: . Et ça ne s´arrête pas là :o)) .

Theboss :d) Je suis très :content: que tu veuilles lire ma fic :ange: . j´espère qu´elle te plaira^^.

Fan :d) Et le meilleur des Fans est là pour m´accueillir .

granger78 granger78
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 17:13:13

Jim je vois que tu poste ta fic içi je suis très contente et je te soutiens toujours autant continue et mets en leurs plein la vue!!

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 17:21:25

:merci: de ton soutien Granger :ange:

Bonne lecture :ange:

2
Le nouveau quartier général
de l’Ordre du Phénix

Ils se retrouvèrent dans un couloir à peine éclairé par des torches fixées aux murs. Un des bouts du couloir était bouché par un amas de pierres ; l’autre se trouvait trop loin pour qu’ils puissent l’apercevoir. C’est là que Mr Weasley se dirigea et Harry le suivit.
Après une marche interminable, ils arrivèrent devant un escalier en haut duquel ils se retrouvèrent à l’air libre. Ils étaient devant une pente douce recouverte de pelouse qui menait à un vaste château hérissé de tours aux sommets pointus.
Harry le reconnut tout de suite : ils se trouvaient à Poudlard. Derrière eux se dressait d’ailleurs le Saule cogneur.
- C’est ça, le nouveau quartier général ? demanda-t-il sans parvenir à cacher son étonnement.
- En effet, répondit Mr Weasley. McGonagall a eu l’idée tout de suite après que le ministère de la magie ait privatisé l’école.
- Privatisé ?
- Tu ne le savais pas ? Je croyais que tu recevais la Gazette du sorcier, chez toi.
- Je n’avais pas trop envie de lire le journal, ces temps-ci, dit Harry d’une voix sombre.
Il savait que la Gazette parlerait de la mort de Dumbledore et il n’avait pas du tout envie que l’on le lui rappelle sans cesse.
- Non, bien sûr, dit Mr Weasley, je comprends.
- Mais pourquoi Poudlard a été privatisé ? Est-ce que ça veut dire que l’école est fermée ?
- Oui. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour la fermeture de l’école. Scrimgeour a dit qu’il était désormais inutile de payer les professeurs et l’entretien s’il n’y avait plus d’élèves à qui enseigner. Poudlard est donc devenu une propriété privée et est revenu au directeur actuel, c’est-à-dire au Professeur McGonagall.
Entre temps, ils étaient arrivés devant les portes de chêne du château.
- Bon, je dois te laisser, maintenant, annonça le père de Ron. Le Professeur McGonagall veut te voir avant que tu ne rejoignes Ron et Hermione dans la salle commune des Gryffondor. Elle habite désormais l’ancien bureau du Professeur Dumbledore. Au revoir, Harry.
Celui-ci remercia et souhaita une bonne journée à Mr Weasley qui retourna vers le Saule cogneur.
Harry ouvrit les portes et se retrouva dans le hall d’entrée. Il monta l’escalier de marbre et grimpa jusqu’au deuxième étage. En se retrouvant devant la gargouille qui masquait l’escalier mobile qui menait au bureau de Dumbledore, il se rendit compte qu’il ne connaissait pas le mot de passe. Mais à sa grande surprise, la statue de pierre se déplaça sans qu’il n’ait eu à parler. Il grimpa les marches et frappa.
- Entrez ! répondit une voix qu’il reconnut comme celle du Professeur McGonagall.
Il entra donc et découvrit le bureau du directeur très différent. Les instruments d’argent avaient disparu pour faire place à la paperasse, sans doute des dossiers concernant l’Ordre.
- Bonjour Harry, dit McGonagall en levant les yeux vers lui. Je vous attendais. Asseyez-vous.
Harry s’installa dans le fauteuil faisant face à McGonagall et demanda :
- Bonjour. Pourquoi vouliez-vous me voir, Professeur ?
- Pour parler, répondit celle-ci d’un air tout à fait sérieux. Je voudrais discuter avec vous du testament du Professeur Dumbledore.
Harry, qui ne voulait pas penser une seule seconde à la mort de Dumbledore, fut soudain ramené à la réalité que ses rêves lui montraient depuis maintenant cinq semaines. Tout comme pour Sirius, il n’avait pas songer un instant au testament que le défunt directeur aurait pu lui laissé. D’ailleurs, pourquoi l’aurait-il fait ? Il ne voyait pas pourquoi Dumbledore l’aurait mis sur son testament ; ils n’étaient pas de la même famille. Ils n’étaient pas réellement proches. Cependant… Dumbledore lui avait appris tant de choses… tant de choses sur Voldemort… tant de choses sur lui-même, sur son pouvoir qu’il ne comprenait pas encore tout à fait : l’amour. Harry avait finit par nouer sans s’en rendre compte un lien étroit avec le directeur et c’était pour cela qu’il avait été si bouleversé lorsque celui-ci avait été tué par Rogue. Plus encore que pour Cédric, plus encore… et il avait presque honte de l’avouer, que pour Sirius. Ce n’était pas parce qu’il aimait plus Dumbledore que son parrain mais parce que c’était son plus grand et son dernier défenseur face à Lord Voldemort et à ses partisans.
- Mais quel est le rapport avec moi ? demanda-t-il en sachant pertinemment la réponse.
- Parce que vous êtes dessus. Le Professeur Dumbledore vous a légué une lettre ainsi qu’un rapport résumant toutes les activités des mangemorts que le fruit du travail des membres de l’Ordre nous a permis de connaître.
Harry comprit soudain. Il s’agissait de renseignements qui seraient sans doute utiles lors de sa quête des horcruxes et de Voldemort. Mais il se demandait ce que Dumbledore avait pu laissé dans sa lettre.
- J’ai moi aussi hérité d’une lettre dans laquelle Dumbledore me dit de ne pas entraver ce que vous entreprendrez car il s’agit d’une mission d’une importance capitale que vous seul pouvez accomplir. Je ne compte donc pas m’opposer à ce que vous ferez, quoi que ce soit. Je voudrais simplement vous demander quelle est cette mission si importante et si nous pourrions vous aider.
- Non, vous ne pouvez pas m’aider. Quant à votre première question, la communauté des sorciers en a déjà compris la réponse.
La dernière phrase, Harry ne l’avait pas réellement prononcée mais il l’avait pensé si fort qu’il avait l’impression que le Professeur McGonagall l’avait entendu. Mais il donna quand même une réponse :
- Et je ne peux pas vous dire ce que je dois faire.
- Très bien, Potter. Dans d’autres circonstances… Mais bon ; apparemment je ne dois pas interférer puisque Dumbledore lui-même le voulait. Je vous souhaite bonne chance et sachez que vous pourrez toujours compter sur moi. Je vous transmettrai les découvertes de l’Ordre si vous le demandez.
- Merci Professeur. Au revoir.
- Au revoir, Potter.
Il se leva, et se dirigea vers la porte mais une pensée lui vint soudainement. Il se retourna vers McGonagall et demanda :
- Euh, Professeur, est-ce que les elfes de maison sont toujours là ?
- Oui, répondit McGonagall, étonnée. Pourquoi cette question ?
- Eh bien, je voulais vérifier que je n’avais pas lâché Kreattur dans la nature sans m’en rendre compte.
- Ne vous inquiétez pas à ce sujet. Les elfes ne réclames pas d’être payés alors nous n’allons pas bêtement les renvoyer.
- Mais comment faites-vous pour vous nourrir, maintenant ?
- Dumbledore considérait l’école comme sa famille et lui a légué une bonne partie de ses biens financiers.
- Ah, je vois…
Ils se dirent à nouveau au revoir et Harry sortit pour se rendre à la salle commune.
Une fois arrivé devant le portrait de la Grosse Dame au septième étage, le tableau pivota sans qu’il ait eu à dire un mot, comme pour la gargouille. Il voulut alors demander pourquoi mais avant qu’il ait pu prononcé le moindre mot, il fut rentré de force dans la salle commune des Gryffondor.
- Ron ! Tu n’avais pas besoin de le prendre si violemment ! s’exclama une voix qu’il reconnut comme celle d’Hermione Granger, une de ses deux meilleurs amis.
- C’est bon, répliqua Ron Weasley, son autre meilleur ami, je ne lui ai rien fait, regarde. Pas vrai, Harry ?
- Faut voir, répondit celui-ci. T’as une sacrée poigne quand tu t’y mets.
- Salut, Harry ! Comment ça s’est passé chez ton oncle et ta tante ? demanda Hermione.
- Pas très bien, avoua Harry.
- En tout cas, tu es libre, maintenant ! dit Ron.
- Ouais ! Et ça se fête ! dirent deux personnes en cœur.
C’est alors qu’Harry se rendit compte que Fred, George, et Ginny se trouvaient également dans la salle. Il y avait sur les tables des friandises de toutes sortes : des chocogrenouilles, des dragées surprises de Bertie Crochue, des fils dentaires en sucre, des patacitrouilles, etc. Il y avait aussi une énorme tarte à la mélasse : son plat préféré.
- On a voulu faire une petite fête pour fêter ton départ définitif de chez les moldus, annonça Ron.
Ainsi se firent les retrouvailles entre Harry et ses amis. Ils grignotèrent, parlèrent de choses et d’autres (surtout de quidditch). Ils discutèrent de Poudlard en tant que nouveau Q.G. de l’Ordre du Phénix en évitant de parler de ce qui s’était passé il y a un mois. Ainsi, Harry apprit que le seul moyen de rentrer dans le Château était de transplaner dans le tunnel entre le saule cogneur et la cabane hurlante pour ressortir par l’arbre (quasiment toute la partie du couloir du côté de la cabane hurlante avait été bouchée de telle sorte qu’il ne reste plus qu’un petit espace en dehors de l’enceinte de l’école où les membres de l’Ordre pouvaient transplaner : un système ingénieux. Il n’y avait plus de mots de passe désormais : c’était devenu inutile puisque seul les gens de confiances savaient comment entrer dans le domaine.
A midi pile, un avion en papier rouge et or s’engouffra par le portrait de la Grosse Dame.
- Mais c’est une note de service comme au ministère de la magie, s’étonna Harry. Qu’est-ce que ça fait ici ?
- C’est Percy qui a eu l’idée, répondit Ginny. C’est pour éviter des déplacements inutiles dans ce grand château.
- Percy est ici ? demanda Harry en essayant de cacher le malaise qu’il avait ressentit en entendant Ginny lui adresser la parole pour la première fois depuis qu’il l’avait quittée en juin.
- Oui, répondit Hermione, il est revenu au début de l’été.
- C’est maman, annonça Ron. Elle nous demande venir pour le déjeuner. Moi, je ne peux plus rien avaler après tout ça. »
Avant de passer par le portrait, Ginny retint Harry.
- Est-ce que je peux te parler ?
- Plus tard, répondit-il.
- Alors après le déjeuner, d’accord ?
- OK.
Ils descendirent donc dans la grande salle où il n’y avait plus qu’une seule table : celle des professeurs. Mrs Weasley, Bill et Fleur étaient assis. Ils s’assirent eux-mêmes.
- Oh, bonjour, Harry ! dit Mrs Weasley lorsqu’elle le vit. Comment vas-tu ?
- Ca peux aller, répondit-il.
- Très bien. On fête ton anniversaire, aujourd’hui.
Harry, qui ne s’était pas empiffré comme Ron, avait encore suffisamment faim pour le rôti d’agneau, les pommes de terre, et aussi pour le gâteau d’anniversaire au chocolat.
A la fin du repas, tout le monde se leva. Mais Harry et Ginny s’attardèrent dans la grande salle.
- Alors, demanda Harry, qu’est-ce que tu voulais me dire ?
- Je voulais parler de nous, bien sûr, répondit Ginny.
- J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire là-dessus.
- Non, tu ne m’as pas tout dit. Tu ne m’as pas dit ce qui se passera quand Voldemort aura été vaincu.
Harry fut très étonné d’entendre Ginny prononcer le nom de Voldemort. Mais il se rappela qu’elle l’avait déjà fait la dernière fois qu’ils s’étaient vus, quand il lui avait annoncé qu’ils devaient se séparer. Ginny lui avait alors répondu qu’elle savait que Harry ne se sentirait jamais tranquille tant qu’il ne se sera pas lancé à sa poursuite. Elle avait dit que c’était ce qui lui plaisait tant chez lui…
- Quand Voldemort aura disparu, on verra, reprit Harry. Mais est-ce que tu aurais seulement le courage d’attendre ?
- Ca dépend si ça prend trop de temps. Mais j’essaierai. Je ne m’imagine pas vivre sans toi après t’avoir attendu si longtemps.
- J’espère que ce sera possible.
- Mais il y a aussi une autre possibilité… commença Ginny.
- Laquelle ? demanda Harry en connaissant la réponse.
- Je pourrais venir avec toi.
- Je t’ai déjà dit pourquoi je ne voulais pas qu’on reste ensemble. Je ne reviendrais pas sur ma décision.
- Ecoute, je veux venir avec toi et même si tu ne le veux pas, je pourrais très bien te suivre et ça me mettrait en plus grand danger que si j’étais accompagné par toi.
- Si je devais veiller sur toi, ça me gênerait parce que je ne serais jamais tranquille.
- Bon. L’année dernière, je t’ai dit que je savais que tu voudrais te lancer à la poursuite de Voldemort. Mais pourquoi veux-tu risquer ta vie ainsi ? Tu ne seras jamais à la hauteur ! Ou alors il te tuera avant que tu aies une expérience magique suffisante, ajouta-t-elle les larmes aux yeux.
- Ecoute… commença Harry.
Il hésitait. Dumbledore lui avait conseillé de ne rien révéler à personne au sujet de la prophétie. Cependant, il lui avait quand même conseillé de le révéler à ses plus proches amis : Ron et Hermione. Cette fois, il s’agissait de sa petite amie et à ses yeux, elle était tout aussi importante que ses deux meilleurs amis, à présent.
- Ecoute, il faut que je te dise quelque chose. Quand je suis revenu du ministère avec Dumbledore il y a un an, il m’a révélé le contenu de la prophétie qui s’est brisée et sur laquelle étaient écrit mon nom et celui de Voldemort. Elle dit que je suis le seul à pouvoir éliminer Voldemort parce qu’il ma « marqué comme son égal » en me faisant cette cicatrice et que j’ai un « pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore ». En fait il m’a transmit sa puissance magique en m’attaquant et la protection magique que m’avait léguée ma mère en mourant à ma place me donnait un avantage sur lui, d’après Dumbledore.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
10 décembre 2006 à 17:23:34

Ginny resta un instant silencieuse. Harry se rendit compte que ce qu’il venait de dire n’avait pas forcément de sens pour elle.
- C’est donc vrai, tu es… Elle s’interrompit un instant puis finit par dire : l’élu.
- Dit comme ça, ça a l’air un peu ridicule, répondit Harry, on dirait un film fantastique moldu. Mais oui, c’est vrai ajouta-t-il d’un air plus sombre.
- Alors tu… tu dois le … tuer ? finit-elle par demander.
- Oui. Et il connaît la première partie de la prophétie qui dit que celui qui peut la vaincre est né en juillet, l’année où la prophétie a été faite. En fait, ça aurait aussi pu être Neville mais il a pensé que ça devrait être moi, je ne sais pas pourquoi.
- Mais alors ce n’est pas forcément toi… commença Ginny.
- Si, c’est moi. La prophétie dit que Voldemort marquera l’élu comme son égal et c’est ce qu’il a fait. En réalité, je ne suis devenu l’élu qu’à partir du moment où il m’a fait cette cicatrice. C’est pour cela que je ne veux pas que tu viennes, Ginny ; pour qu’il ne se serve pas de toi pour m’affaiblir. Parce que si tu mourrais, je n’aurais plus le courage pour tout ça. Et si tu m’accompagnes, tu seras tuée à coup sûr, même si je sais que tu es une excellente sorcière, ajouta-t-il avec un léger sourire.
- Mais si tu meurs, je serai tout aussi triste, qu’est-ce que tu crois ! répliqua-t-elle les yeux un peu brillants. Je ne vois pas pourquoi ça devrait être moi qui doive supporter une telle souffrance !
- Parce que si je meurs, ça voudra dire que plus personne ne pourra vaincre Voldemort et qu’il réussira à prendre le pouvoir. Alors à moins qu’il soit suffisamment stupide pour créer un autre élu, je ne crois pas que ça vaudra la peine de vivre de toutes façons.
Ginny n’avait apparemment plus d’autres arguments en tête pour le moment et elle sortit au bord des larmes de la Grande Salle.
Harry se dirigea lui aussi vers la porte quelques minutes plus tard. Et à sa grande surprise, il découvrit Ron et Hermione dès qu’il fut sorti.
- Qu’est-ce que vous faites là, tous les deux ? demanda-t-il d’un ton énervé et accusateur.
- Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle ait l’air aussi triste ? répliqua Ron qui avait l’air lui aussi de contenir une certaine colère, mais sans doute moins forte que celle de Harry quand il s’était rendu compte qu’il était espionné.
- Elle voulait qu’on mette les choses au point et je l’ai fait, c’est tout, répondit-il avec impatience.
- Qu’est-ce que tu veux dire par mettre les choses au point ? demanda timidement Hermione.
Harry se tourna vers elle. Il se demandait comment réagiraient Ron et Hermione quand ils sauraient qu’il avait tout révélé à Ginny.
- Je lui ai dit que je n’avais pas changé d’avis sûr notre rupture et…
- Quoi ? Vous ne sortez plus ensembles ? s’exclama Hermione. Ron aussi avait l’air étonné mais il y avait également une nuance de soulagement dans son regard.
- Non, répondit simplement Harry. J’ai pensé que ce serait trop dangereux pour elle de rester avec moi. Voldemort pourrait vouloir se servir d’elle, comme son horcruxe l’a fait il y a quatre ans.
Il y eut un moment de silence gêné que Ron coupa :
- Je pense que tu as raison, Harry. Merci de prendre soin de ma sœur.
- C’est normal. Je te rappelle quand même que c’est la sœur de mon ami et celle dont je suis amoureux.
Nouveau moment de silence gêné. Ce fut Ron qui le rompit :
- Fred et George nous attendent pour faire une partie de quidditch, dehors. Tu viens ?
- OK.
Et ils sortirent du château pour se diriger vers le terrain de quidditch. Ils jouèrent sur des balais volants toute la journée (Hermione en avait emprunté un dans la réserve de quidditch de balais du collège). Ils avaient changé plusieurs fois les équipes ; comme ils étaient en nombre impair, il n’y avait qu’un seul but pour les deux équipes et le gardien (souvent Ron) ne se trouvait donc dans aucune équipe particulière. Ils sortirent du stade après la victoire écrasante de Harry et Fred contre George et Hermione. C’était la différence de niveau entre Harry et Hermione qui avait fait la différence vu que les jumeaux étaient exactement du même niveau au quidditch.
Ils rentrèrent sous une brume glacée provoquée par la multiplication des détraqueurs dans le pays.
Ils dînèrent seuls dans la Grande Salle (Mrs Weasley et les autres avaient déjà dîné car ils étaient rentré tard du quidditch).
Harry, Ron, et Hermione se retrouvèrent dans le dortoir normalement réservé aux garçons de septième année.
Ron et Hermione étaient assis sur le lit de Ron et Harry sur le sien, juste en face. Hermione prit la parole :
- Alors, qu’est-ce qu’on va faire ?
- Qu’est-ce qu’on va faire pour quoi ? demanda Harry.
- Tu sais bien… pour les horcruxes, répondit-elle.
- Oh… Eh bien… Je ne sais pas trop… Attends une seconde.
Il sortit de la poche de son jean un morceaux de parchemin soigneusement plié sur lequel était écrit :

1. Bague de Gaunt : détruite
2. Journal de Jedusor : détruit
3. Médaillon de Serpentard : RAB
4. Coupe de Poufsouffle : ?
5. ? : peut-être objet ayant appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle.
6. ? : Sûrement le serpent de Voldemort : sûrement avec lui : ?
7. Voldemort : ?

- Je pense qu’on devrait commencer par le médaillon de Serpentard, finit-il par dire. C’est l’horcruxe pour lequel on a le plus d’indices. Et puis je veux terminer ce que j’aurais dû faire avec Dumbledore.
- Oui, je pense comme toi, dit Hermione. C’est pour ça que Ron et moi on a demander à McGonagall si on pouvait regarder dans les archives de l’école, et on a trouvé plusieurs noms mais il y en a qu’un qui appartienne à un ancien mangemort. Or, celui qui a écrit ce message devait connaître Voldemort.
- Qui est-ce ? demanda Harry.
- Eh bien, c’est Regulus Alaphard Black, le frère de Sirius.
- Lui ? C’est impossible que ce soit lui.
- Ecoute Harry, on a demandé à McGonagall de nous en parler et elle nous a confirmé que c’était un mangemort.
- Je le sais bien, Sirius me l’a dit il y a deux ans. Mais d’après lui, son frère était pour l’extermination des enfants de moldus, lui aussi. Quand il a vu ce que Voldemort faisait pour prendre le pouvoir, il a voulu arrêter mais il s’est fait tué. Il est mort à cause de sa stupidité, pas en se sacrifiant pour détruire un horcruxe.
- Harry, les seules autres personnes ayant étudié à Poudlard n’ont apparemment rien à voir avec Voldemort. Je crois que c’est la seule possibilité, à moins que RAB ne soit pas britannique.
- En tout cas, on devrait commencer par là pour éviter de perdre du temps, intervint Ron.
- On en perdrait quand même, répliqua Harry. Si Regulus a volé l’horcruxe, ça m’étonnerait qu’il l’ait caché au 12, square Grimmaurd…
Mais Harry ne termina pas sa phrase. Le 12, square Grimmaurd, comment avait-il pu être aussi bête ? Il se souvint soudain de ce médaillon qu’il n’arrivait pas à ouvrir. Ce médaillon avait la même taille que celui qu’il avait vu dans le souvenir qui montrait la mère de Voldemort. Et il y avait un serpent, gravé dessus, comme tous les objets de la maison, comme le médaillon de Serpentard !
- Attends, reprit-il, peut-être que tu as raison. Vous vous souvenez de ce médaillon qu’on n’arrivait pas à ouvrir là-bas ? Il y avait un serpent dessus. Au début, je croyais que c’était parce que les parents de Sirius étaient adeptes de la magie noire mais peut-être que c’était parce qu’il avait appartenu à Serpentard !
- Mais oui ! s’exclama Hermione. Je n’y avais pas pensé ! Maintenant, tu es obligé d’admettre qu’on devrait commencer par là…
- Une seconde, dit Ron, si le médaillon était caché là-bas, il est possible que ça face partit des objets que Mondingus a volés, non ?
Les visages de Harry, Ron, et Hermione, s’assombrirent. C’était vrai, Mondingus Fletcher, un membre de l’Ordre et surtout un escroc de première, avait emporté une bonne partie de l’argenterie qui se trouvait dans l’ancien quartier général, sans doute pour la revendre à bon prix. S’il avait emporté le médaillon et qu’il l’avait vendu, il y avait peu d’espoirs de le retrouver pour le détruire. Comment allaient-ils faire ?
- Je crois qu’on ne devrait pas commencer par chercher au douze, square Grimmaurd, annonça Hermione.
- Pourquoi ? s’étonnèrent Harry et Ron en cœur.
- Parce que Rogue a certainement révélé l’emplacement de la maison à Voldemort. C’est pour ça que l’Ordre a changé de Q.G., vous vous souvenez ? répondit-elle d’un ton exaspéré. On devrait commencer par aller voir Mondingus à Azkaban pour lui demander ce qu’il sait sur le médaillon. Si on n’apprend rien, on ira au douze square Grimmaurd, mais seulement après avoir trouver les autres horcruxes au cas ou Voldemort est au 12, parce que ça m’étonnerait que Voldemort nous laisse repartir pour chercher les autres horcruxes si on ne les a pas tous trouvés.
- Oui, tu as raison, dit Ron.
- Je crois aussi, dit Harry. Mais pourquoi est-ce que tu dis que nous irons le voir en prison ? Mondingus s’est fait arrêté ?
- Oui, répondit Hermione, il a été pris en flagrant délit en train de faire des ventes d’objets douteux.
- Ca ne m’étonne pas, dit Harry d’un ton amer.
Il n’avait toujours pas digérer que Mondingus, qu’il considérait autrefois comme quelqu’un de plutôt cool, ait pu volé les affaires de son parrain, sans le moindre respect pour sa mémoire.
- Au fait, demanda Ron, rompant ainsi le silence qui s’était installé, tu as entendu parler de la disparition de Trelawney ?
- Trelawney a disparu ?
- Ouais, enlevée apparemment. Il y avait quelques traces de luttes mais elle a dû vite être maîtrisée. Je me demande pourquoi est-ce que…
- Mais alors elle est en danger ! s’écria Harry. C’est elle qui a fait la prophétie sur moi et Voldemort !
- Quoi ? s’étonna Hermione. C’est cette vieille folle ? Mais c’est impossible qu’elle ait pu…
- Je crois qu’elle est capable de faire ce genre de prédiction mais sans s’en rendre compte. C’est apparemment tout ce qu’elle a hérité de son ancêtre célèbre. Elle ne se rend pas du tout compte qu’elle fait ces prophéties. Elle n’en a pas le moindre souvenir. Mais Voldemort risque de trouver ce qu’il cherche avec la légilimancie. Il saura que notre affrontement est inévitable et qu’il m’a marqué comme son égal et que je possède un pouvoir qu’il n’a pas. Il ne prendra plus de risques et s’arrangera pour me faire tuer par quelqu’un d’autre. Maintenant, ce sera beaucoup plus difficile de le trouver.
Après un nouveau moment de silence, Hermione suggéra qu’il était peut-être temps de se coucher. Elle partit donc dans le dortoir des filles après avoir dit bonsoir à Harry et Ron qu’elle avait embrassé. Harry ne manqua pas de le remarquer.
- Alors, demanda-t-il d’un air malicieux une fois couché dans le lit à baldaquin, comment ça se passe avec Hermione ?
- Qu’est-ce que tu veux dire, dit Ron, les oreilles toutes rouges.
- Oh, ça suffit ! Tu vois très bien ce que je veux dire ! Comment ça va sur le plan… affectif ? suggéra Harry en réprimant un sourire.
Ron finit par sourire lui aussi.
- Plutôt bien.
- C’est ce que j’avais cru voir.
- Hermione et moi, on s’est rapprochés pendant les vacances. Je pensais que c’était fichu pour elle et moi mais on a finit par sortir ensembles. Mes parents ne sont pas au courant mais d’après Hermione, ils se doutent de quelque chose.
- Et alors ? Je ne vois pas pourquoi tu serais gêné.
- Et toi, est-ce que ta décision de rompre avec Ginny est définitive ?
- Non. Je crois que je vais ressortir avec elle si je survis à tout ça.
- Je l’espérais.
- Pourquoi ? Je croyais que ça te déplaisait qu’elle sorte avec des garçons ?
- Oui mais elle a l’air heureuse avec toi et puis je sais que je peux te faire confiance.
- Merci.
Sur ces mots, la discussions se termina et les deux amis finirent par s’endormir profondément.

pr-macgonnagall pr-macgonnagall
MP
Niveau 6
10 décembre 2006 à 17:46:34

je suis un peu en retard mais mieux vaut tard que jamais :pas vrai??? te suivre sur hp3, hp4 et hp5 :je ne fournis plus!!! alors tous mes voeux de réussite à la meilleure fic de toutes pour son esprit et sa justesse!!! encore tous mes encouragements au meilleur et un des plus gentils :ange:

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