

Allez, on peut bien vous l’avouer, on aura finalement bien galéré à l’écrire, ce papier sur Shadow. Non que nous soyons particulièrement en manque d’inspiration en ce moment. Simplement, nous suivons ce projet depuis quelques mois, et durant ce laps de temps, il nous aura fait passer par un peu tous les états émotionnels possibles : l’étonnement, la curiosité, l’agacement, le ras le bol, l’enthousiasme, la compassion (oui, oui, la compassion) … Et derrière chaque variation d’humeur, une question revenait sans cesse : étions-nous vraiment prêts à pondre un article sur ce PC d’un nouveau genre, ou avait-il encore quelques surprises en réserve, quelques facettes à nous dévoiler, que nous n’aurions pas explorées ? Certes, le service continue d’être en évolution constante et rapide depuis son ouverture, mais voilà toutefois un moment que notre avis ne semble plus vouloir bouger, signe que notre expérience est suffisamment mûre pour être retranscrite (ça, et le fait que Logan nous interpelle maintenant quotidiennement sur le sujet : « Alors, cet article sur le PC du futur, ce sera bientôt du passé, ou bien ? »).
Mais voilà déjà un paragraphe que l’on parle, et certains d’entre vous ne savent peut-être même pas ce qu’est Shadow, ou ce qu’est un PC dans le cloud… Autant dire qu’ils sont donc à deux doigts d’aller voir ailleurs. Aussi entrons dans le vif du sujet et revenons un peu sur les bases de ce service atypique, après quoi nous vous expliquerons dans le détail pourquoi notre expérience sur Shadow a connu des hauts comme des bas, et ce qu’il faut globalement attendre de ce projet, qui reste au combien prometteur.