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Page Dossier Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow
Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow

News culture
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Pour nous qui avons connu quelques lancements de services Cloud par le passé (GeForce Now, par exemple), l’arrivée de Shadow et la potentialité de son succès sont forcément vues avec un certain scepticisme. Pourtant, malgré quelques faiblesses, le système a su démontrer des bases solides. Mais cela sera-t-il suffisant pour laisser espérer un avenir pérenne aux équipes de Blade ?

Au-delà des avantages et désavantages que nous avons abordés concernant le boitier, la principale interrogation que le projet Shadow soulevait, restait la qualité de son service, intrinsèquement liée à celle de la connexion internet de l’utilisateur. En effet, nombreux sont les acteurs avant Blade qui se sont heurtés à cet écueil, et ont connu des démarrages plus que laborieux. Nous avons testé Shadow durant plusieurs semaines, par période de quelques jours, et un constat s’impose : le service fait preuve d’une fiabilité et d’une stabilité remarquable, considérant son jeune âge. En passant par le boitier fourni, Shadow n’aura montré que peu de signes de faiblesse imputables à son infrastructure ou au flux de données. Nos périphériques ont toujours répondu avec célérité et l’affichage restait de qualité sur presque tous les usages. Dans le cadre d’une utilisation bureautique, les plus pointilleux pourront bien distinguer quelques signes de compression d'image sur certains éléments affichés (sur les icones de la barre des tâches, ou sur des visuels présentant de forts contrastes... Le site officiel de Shadow est d’ailleurs un excellent benchmark pour cet aspect). De même que certaines phases de transitions visuelles marqueront parfois un léger ghosting, ou une légère latence : lorsque l’on réduit une fenêtre pour en afficher une autre en premier plan, par exemple. Lorsque l’on reprend la main après une période d’inactivité. Ou encore, lorsque de temps en temps, une application nous oblige à passer par le service de sécurité Windows pour une validation.

Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow

Mais on restera sur des défauts à la fois très ponctuels et très mineurs, et par voie de conséquence sur une impression globale très positive. Impression qui se confirmera lorsqu’on lancera les premiers jeux : ici encore, la promesse faite par Blade de proposer une solution Cloud à même de satisfaire les joueurs exigeants semblent tenue : pas de latence perceptible et une qualité d’images et de son qui ne vacillera qu’à de très rares occasions, sous Diablo III par exemple, lors des phases où les monstres envahissent littéralement l’écran. Nous irions même plus loin : Shadow fait véritablement du loisir vidéoludique son terrain de prédilection. Par exemple, il est capable de gérer un affichage en 1080p sur 144Hz, là où la plupart des offres de streaming ou de cloud gaming ne proposent que des flux réduits, souvent à 1080p / 60 FPS ou à 1080p/30 FPS. De fait, la fluidité apportée par la GTX 1070 se retrouve effectivement chez l’utilisateur qui peut profiter d’une expérience de jeu idéale. Toujours par rapport à d'autres offres concurrentes, on notera que sur un plan vidéoludique, l’une des grandes forces de Shadow sera de vous proposer non pas un catalogue de titres défini et limité mais bien un environnement Windows 10 complet, dont vous ferez ce que vous voudrez. Vous pouvez ainsi multiplier les plateformes éditeur, et passer d’un Diablo III (Battle.net) à un Battlefield 1 (Origin), puis à un Assassin’s Creed (Uplay), sans aucune restriction.

Enfin, l'autre gros avantage de Shadow, et qui prend tout son sens d’un point de vue vidéoludique, c’est son côté versatile. En effet, et comme nous l'avons signalé précédemment, les équipes de Blade ont eu la bonne idée de proposer des client Windows et Android assez tôt derrière leur lancement bêta, permettant aux utilisateurs d'accèder à leur PC dans le cloud depuis d'autres appareil que le boitier fourni : un PC portable, une tablette, ou un smartphone. Dès lors, s'il vous venait l'envie de profiter d'un jeu triple A sur un ultrabook dont les capacités de calcul 3D sont limitées, aucun problème. Vous lancez l'application Shadow qui vous connecte à votre Windows 10 dans le Cloud et vous l'affiche en plein écran, et laissant comme travail à votre ultrabook que la décompression du flux vidéo.

Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow

En déplacement, c'est la même chose : pour peu que vous disposiez d'une mini manette bluetooth et d'une connection 4G, vous pouvez vous connecter au client Android sur smartphone cette fois, et vous lancer un Street Fighter V ou un Skyrim. Certes, il faudra réduire la qualité de compression afin de ne pas faire exploser votre forfait consommation data, et l'opération sollicitera fortement votre batterie, mais en dehors de cela, l'expérience est assez bluffante : l'image reste magnifique sur un écran comme celui de notre Galaxy S7, la fluidité est globalement là, et les contrôles tactiles implémentés par Blade pour piloter Windows font le boulot. sachant qu'en ce qui nous concerne, la seule chose que nous avions à faire consistait à lancer Steam Big Picture et à utiliser la navigation au pad. Et si l'envie de jouer à un titre non présent dans votre bibliothèque vous vient, il vous suffit d'en lancer le téléchargement qui se fera donc de serveur à serveur, de faire autre chose durant quelques minutes, puis revenir sur l'appli Shadow pour en profiter.

Et tant que l'on est sur de l'usage vidéoludique, parlons de notre chouchou : la NVIDIA Shield TV. L'application Shadow supporte parfaitement Android TV, et à ce titre, cette dernière pourra être poussée sur la console NVIDIA. Il vous faudra alors un combo clavier / souris pour naviguer sous Windows 10 (type Razer Turret), mais en dehors de cela, vous aurez à disposition toutes vos bibliothèques Steam / Origin / Uplay / GoG sur votre TV.

Vous l'aurez compris, côté jeu vidéo, c'est quasiment un sans-faute. Ce qui nous amène à la question : quels sont les éléments qui ont bien pu rendre notre expérience si contrastée au final ? En vérité, c'est assez simple. Au-delà de l'aspect Cloud Gaming, la démarche de communication de Shadow a également visé à présenter leur système comme une véritable alternative à un PC classique, le qualifiant parfois de "PC du Futur". Toutefois, il nous a bien fallu reconnaitre qu'une fois sorti du pur cadre vidéoludique, Shadow trouve vite ses limites, par rapport à une machine physique. Par exemple, derrière les manques du boitier fourni, sur lesquels nous n'allons pas revenir, se pose également la question de la gestion du stockage.

Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow

Déjà, 256 Go, c’est juste… Très juste, même, alors que certains titres récents demandent plus de 50 Go d’espace libre, avant d’accepter de s’installer. Evidemment, les équipes de Blade prévoient d’adjoindre bientôt à l’offre actuelle de nouvelles propositions en la matière, mais cela devrait nécessairement représenter un cout mensuel supplémentaire pour l’utilisateur. A titre indicatif, les offres 1 To chez Microsoft ou Google varient entre 7 et 10€ par mois. Et au-delà de la quantité, c’est la vitesse d’accès qui fait parfois défaut. Typiquement, pour un joueur PC, le fait d’avoir son espace de stockage dans le cloud ne présentera pas de gros désavantage, bien au contraire : habitué à passer par des services dématérialisés depuis des années (Steam, Origin, Uplay, GoG), il ne pourra que se féliciter de la vitesse de téléchargement de ses jeux, qui iront directement du serveur du distributeur au serveur Shadow, à une vitesse vertigineuse.

En revanche, dès que l’on bascule sur des usages plus multimédia ou bureautiques, les besoins d’échanges avec un réseau local, ou avec des périphériques de stockage externes (disques durs portables, clé USB) se font plus présents. Or, qui dit PC dans le cloud dit impossibilité de le connecter à un réseau local (les équipes de Blade travailleraient toutefois sur une solution à ce problème). D’autre part, tout transfert venant ou allant vers un périphérique externe se fera sur la base de votre bande passante disponible : la copie d’un Go de données peut alors rapidement se transformer en séance d’attente interminable.

Quand l'application Shadow vient se superposer à l'interface Windows de votre PC local

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L’autre problème majeur que nous avons rencontré avec Shadow, c’est sa gestion des périphériques. Le système fonctionne ainsi très bien, si et seulement si tous vos périphériques sont "Shadow friendly". Pour vous la faire courte, les équipes de Blade doivent réussir à faire croire aux systèmes Windows 10 de leurs PC virtuels qu’ils sont connectés en direct à un certain nombre d’appareils : écran, clavier, souris, ou brosse à dents électrique… Evidemment, tout ceci n’est qu’illusion, puisqu’en réalité, ces systèmes dans le cloud sont connectés via le réseau à des boitiers qui eux, sont vraiment reliés à tous ces périphériques d’entrées / sorties. Au final, tout cela prend la forme d'une sorte de téléphone arabe technologique : d’une couche de gestion logicielle à une autre, certaines informations peuvent se perdre, conduisant à des bugs plus ou moins gênants. Plus concrètement, et pour vous dérouler quelques exemples, il nous a été impossible de faire reconnaître notre Razer Turret (clavier + souris Bluetooth) en connectant le dongle au boitier. Par contre, ça fonctionnait sur Shield TV, même si la position relative du pointeur de la souris était érronée. Les deux périphériques Roccat (filaires) que nous avons testé plus tard se sont eux bien comportés, tout du moins jusqu’à ce que nous tentions de faire une mise à jour de firmware. L'opération a planté, nous laissant avec deux produits briqués (que nous avons heureusement pu sauver en rechargeant un firmware depuis un PC local).

Dans un autre registre, nous avons rencontré énormément de problèmes avec la gestion des écrans : sur les 6 modèles que nous avons essayés, qui recouvraient différentes résolutions natives et différentes technologies gaming (FreeSync, G-Sync), seuls 3 ont fonctionné, les autres provoquant une dégradation du service dans le meilleur des cas et des crashs à répétition dans le pire. Notre TV 4K Samsung s’est inscrite dans le premier cas de figure, faisant tourner court notre expérience du Shadow dans un salon via le boitier fourni. Comme stipulé plus haut, il nous aura fallu passer par l'application Android et notre Shield TV pour une fin plus concluante.

A ces éléments s'ajouteront plusieurs problèmes : l'impossibilité pour le service de gérer deux écrans, ou la fonction mise en veille encore non supportée, des services de streaming (Netflix, MyCanal) qui n’affiche que le son lorsque l’on passe par les applications Windows Store, et une qualité / une stabilité de service qui variera selon la résolution utilisée. L’expérience utilisateur sera ainsi optimale en 1920x1080 pixels, mais restera compliquée lorsque l’on voudra toucher à la 4K, par exemple. Heureusement, les choses tendent à s’améliorer doucement, au fil des correctifs poussés par les équipes techniques. De fait, vous comprenez maintenant mieux pourquoi Shadow aura mis nos nerfs à rudes épreuves : si l'expérience de Cloud Gaming se sera montrée concluante, il nous a fallu passer par un certain nombre de dysfonctionnements avant de trouver LA configuration matérielle sur laquelle le service pouvait s'exprimer pleinement. Par ailleurs, dès que l'on est sorti de l'usage vidéoludique, les limitations intrinsèques au concept de PC dans le Cloud, ajoutées à celles du boitier, devenaient problématiques. Ce sera d'ailleurs tout le propos de notre conclusion, puisque nous arrivons enfin au bout de ce dossier.

Commentaires
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pouette7 pouette7
MP
Niveau 10
le 10 juin 2017 à 00:57

pas de latence perceptible ? j'ai du mal à y croire
quels résultats pour des fps competitifs où la moindre milliseconde a son importance ?

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Sommaire Dossier
  • Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?
  • Tour d'horizon du boitier, centre névralgique du service Shadow
  • Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow
  • Shadow : Un très bon service de Cloud Gaming mais pas encore le futur du monde PC (pour l'instant)
La vidéo du moment