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Test Warhammer 40.000 : Dawn of War II

Warhammer 40.000 : Dawn of War II : Trailer "The Last Stand"

30 158 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

En 2004, Relic frappait un grand coup avec Dawn of War, premier jeu de stratégie en temps réel situé dans l'univers Warhammer 40,000 (les précédentes adaptations étaient restées cantonnées au tour par tour). Suivirent des extensions de qualité, augmentant peu à peu le nombre de factions jouables, jusqu'à ce que toutes soient représentées. Toutes ? Non ! Une race résistait encore et toujours aux développeurs : les Tyranides. Mais la Ruche s'est enfin réveillée. Plus affamée que jamais, elle s'apprête à déferler, dévorant tous les mondes situés sur son passage. Pour repousser cette menace, il n'y a qu'une poignée de Space Marines du chapitre des Blood Ravens que vous, leur commandant, allez devoir mener à la bataille. Dans cet ultime combat, l'échec n'est pas permis. Le destin de l'Imperium est entre vos mains !

Warhammer 40.000 : Dawn of War II

Malgré toutes ses qualités, il faut bien avouer que le premier Dawn of War commence à prendre un coup de vieux. Les extensions successives ont beau ajouter des nouvelles races, le gameplay s'essouffle doucement tandis que les graphismes ternissent. Bref, DoW est tout simplement rattrapé par une malédiction imparable : l'âge. Entre-temps, Relic a sorti un autre jeu de stratégie, Company of Heroes, qui a placé la barre très haut à tous les niveaux. Logiquement, le studio canadien s'est appuyé sur le travail réalisé pour CoH afin de développer un nouveau Dawn of War. Mais il serait injuste de réduire ce dernier à une simple skin Warhammer 40,000 pour Company of Heroes. Les deux jeux partagent certes la même technologie et un certain nombre de points communs, mais DoW II va beaucoup plus loin en redéfinissant les canons du genre, tant pour sa campagne solo que pour les affrontements multijoueurs. Rien que ça.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
Le sous-système Aurelia comporte pas moins de trois planètes à défendre.
Le gros morceau de Dawn of War II reste avant tout sa campagne solo, pas si solo que ça d'ailleurs, puisqu'elle peut être jouée à deux en coopération. Mais c'est tellement bon qu'on n'a pas envie de la partager, comme un gosse gardant jalousement son nouveau jouet pour lui tout seul ! Il faut dire que Relic a mis les petits plats dans les grands pour rendre cette campagne captivante. Niveau scénario, ce n'est pourtant pas de la grande littérature. Comme d'habitude dans l'univers de Warhammer 40,000, c'est la guerre. Le sous-système planétaire Aurelia est la cible de bandes d'Orks qui mettent à sac tout ce qu'ils peuvent. Après tout, c'est encore ce qu'ils savent faire de mieux. Mais les humains vont vite se rendre compte que les peaux vertes sont en réalité manipulées par les Eldars pour contrer un danger plus grand encore : les Tyranides ! Au total, ce sont donc quatre belligérants qui vont se mettre joyeusement sur la tronche. Pas d'autre faction dans l'immédiat, même si on peut s'attendre à en voir débarquer dans le futur, comme d'habitude avec Relic. Si les Taus et les Nécrons sont dispensables, les adeptes du mal regretteront probablement l'absence du Chaos. Et notez bien que si les quatre races présentes sont évidemment jouables en multi, seuls les Space Marines ont droit au solo. Mais quand on voit le travail titanesque abattu, on comprend.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
Les cartes recèlent des sites stratégiques à capturer, comme ce temple impérial.
Car cette campagne, les joueurs vont s'en souvenir longtemps ! Relic rime plus que jamais avec épique. La grande force de cette trame, c'est de laisser une grande liberté de choix. Entre chaque mission, vous êtes à bord de l'Armageddon, devant une carte stellaire, où vous pouvez étudier les différents objectifs disponibles. Au départ, vous avez peu de latitude, vous pouvez tout juste choisir dans quel ordre éliminer deux chefs Orks. Cependant, les possibilités vont rapidement s'enrichir, au point que vous passerez parfois un quart d'heure devant cette fichue carte avant d'opter pour une affectation... Allez-vous éliminer les Eldars sur Meridian ? Préférerez-vous récupérer des échantillons génétiques sur Calderis ? Ou tenterez-vous de trouver le camp des Technaugures sur Typhon Primaris ? Sans oublier les missions facultatives qui peuvent accorder de précieux avantages. La sélection est difficile, d'autant que certains objectifs expirent au bout d'un certain temps, qu'il existe plusieurs sites vitaux à capturer (temple, fonderie, système de communication), et qu'il faut également tenir compte du taux d'infestation de chaque planète par les Tyranides. Bref, la stratégie commence avant même d'être sur le champ de bataille.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
De nombreux combats contre des boss vous attendent. Ici un Carnifex.
Une fois sur le terrain, difficile de parler de stratégie d'ailleurs. Le gameplay de Dawn of War II a considérablement évolué, s'affranchissant au passage de la construction de bâtiments et de la collecte de ressources, comme Ground Control en son temps. Il faut donc davantage parler de tactique. Pendant les combats, vous ne contrôlez qu'une poignée d'unités, quatre escouades pour être précis, ne dépassant pas quatre Space Marines chacune. Sachant que votre commandant ou un dreadnought comptent à eux seuls comme une escouade, vous ne contrôlerez jamais plus d'une douzaine d'hommes. C'est le reproche, légitime, qui risque de revenir dans la bouche de beaucoup de fans de Warhammer 40,000 : l'échelle n'est pas du tout la même que dans le jeu de plateau de Games Workshop. Il ne faut pas en chercher une adaptation fidèle dans Dawn of War II. Mais il serait dommage de bouder le jeu à cause de cet éloignement par rapport au gameplay originel, car il n'en demeure pas moins bourré de qualité. DoW II emprunte le système de couverture de Company of Heroes, ainsi que son moteur physique. Les parties consistent alors souvent à progresser d'un abri à l'autre, en prenant garde car l'environnement est entièrement destructible. Selon les missions, il s'agira de détruire un objectif, de défendre désespérément un site stratégique acquis quelques jours plus tôt, d'éliminer un boss adverse... L'action est variée et fait la part belle au spectacle.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
Dawn of War II est beau et gothique à souhait.
En effet, Dawn of War II est un festival d'effets en tous genres, un véritable son et lumière, pour un peu on se croirait au Puy du Fou ! Dès le début d'une mission, le ton est donné lorsque le module d'atterrissage s'abat brutalement sur le sol pour libérer les anges de l'apocalypse qui s'y trouvent. La séquence a beau se répéter à chaque fois, elle produit toujours son petit effet. Ce n'est toutefois qu'un amuse-bouche, avant un déluge de feu, de bâtiments qui s'effondrent avec fracas, de corps ennemis broyés par une mécanique de mort, d'explosions de véhicules en tous genres... Dans le genre pyrotechnie extatique, CoH faisait déjà très fort, mais Dawn of War II atteint un niveau encore jamais égalé. Un vrai régal pour les yeux, mais aussi pour les oreilles, grâce à des bruitages de haute volée et des envolées musicales dantesques. Il faut voir une armée de Tyranides se faire pulvériser par une frappe orbitale, un groupe d'Eldars tomber sous les coups d'épée-tronçonneuse du commandant ou un Ork malheureux se faire déchiqueter par un dreadnought dans un hurlement d'agonie. Tout n'est que fureur, chaos. Sublime. C'est peu de dire qu'il y aura un avant et un après Dawn of War II, tant le bébé de Relic élève la mort au rang d'art.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
Bon matériel et bon entraînement font le bon soldat.
Après un spectacle à ce point jouissif, on sort forcément lessivé d'une mission - lessivé, mais heureux. Il est alors temps de prendre un peu de repos à bord du bien nommé Armageddon. Là, vous allez pouvoir bichonner vos soldats leur octroyant objets et capacités spéciales grâce à l'expérience accumulée au combat. L'idée ne date pas d'hier dans les jeux de stratégie, mais Relic la pousse un cran plus loin. Chaque escouade peut être équipée à loisir avec les items récupérés sur le champ de bataille : armures, armes, grenades, bannières... Il en existe des centaines, classés par couleur selon leur niveau à la manière d'un hack'n slash. Vous pourrez ainsi donner à vos fiers Blood Ravens un lance-flamme, un gantelet énergétique, etc. Sachant que chaque groupe possède sa spécialité à la base. Il y a Avitus et ses devastator, rompus au maniement des armes lourdes, Cyrus et son unité de scouts, parfaits pour l'infiltration, les marines d'assaut de Thaddeus, équipés de jetpacks... Vous pouvez néanmoins affiner leur domaine de prédilection en répartissant des points dans quatre branches : résistance (santé), dégâts à distance, puissance (corps-à-corps) et volonté (énergie). Ca débloque diverses capacités, comme une charge ou un tir de suppression. En combat, l'utilisation de ces capacités et des objets requièrent évidemment l'intervention du joueur, ce qui risque de rebuter les allergiques à la micro-gestion à outrance. Mais cet aspect jeu de rôle est tout de même une des gros atouts de la campagne solo de Dawn of War II.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
La vermine Tyranide doit être exterminée à n'importe quel prix.
En multi, les choses sont un peu différentes. Si les bâtiments sont toujours aux abonnés absents, on retrouve les deux ressources classiques de la série, à savoir l'énergie et les réquisitions, conférés par des points à contrôler sur la carte. Les matches font donc la part belle à l'attaque, avec de multiples escarmouches qui se déclarent très vite autour de quelques lieux stratégiques. Le rythme est soutenu, les parties brèves, la moindre erreur se payant cash. Les quatre races ont des maniements bien différents qui, conjugués au choix du héros de départ, offrent de multiples stratégies. L'équilibre est cependant à revoir, les Eldars semblent un peu trop puissants en l'état actuel des choses. Gageons que Relic saura y remédier grâce à des correctifs dans les mois à venir. Globalement, le multi reste quand même fun à jouer. Mais tout n'est pas parfait pour autant, deux défauts ternissent l'expérience. Le premier, c'est le manque de contenu. On sent clairement que les développeurs ont concentré leurs efforts sur la campagne : il n'y a qu'une poignée de cartes, et seulement pour du 1 contre 1 ou du 3 contre 3. Pas de 2 contre 2, bizarrement. Le second souci, c'est l'utilisation du tristement célèbre Live for Windows. Il faut reconnaître que le service de Microsoft a fait des progrès depuis ses débuts, tant en terme d'interface que de prix, puisqu'il est désormais gratuit. Mais ce n'est pas encore totalement convaincant, le système de matchmaking n'est pas pleinement satisfaisant.

Warhammer 40.000 : Dawn of War II
Cet affrontement fait partie des moments mémorables.
Quoi qu'il en soit, quand vient le moment de faire le bilan de ce Dawn of War II, ces broutilles pèsent peu face aux grandes qualités dont fait montre le titre par ailleurs. En comparaison, son ancêtre fait presque figure de pâle brouillon. Un brouillon qui aura tout de même servi à élaborer un chef-d'oeuvre, un nouveau monument de la stratégie en temps réel, un de ces rares titres cultes dont on chantera encore les louanges dans de nombreuses années. Peut-être pas au 41ème millénaire, mais pendant longtemps on se remémorera tel assaut d'un camp Ork sur Calderis, telle défense héroïque dans la jungle moite de Typhon, tel combat épique contre le Seigneur fantôme Eldar... C'est bien là toute la force de Dawn of War : le jeu marque puissamment les mémoires des joueurs, en y gravant des souvenirs de manière indélébile à grands coups de fusil plasma.

Les notes
  • Graphismes18/20

    DoW II utilise une version améliorée de l'Essence Engine, le moteur 3D de Company of Heroes. Sans surprise, on obtient donc un rendu de haut niveau, magnifié par de nombreux effets top moumoute. D'un point de vue artistique, le titre colle parfaitement à l'univers Warhammer 40,000 de Games Workshop. Les modeleurs ont fait un gros travail sur la création des différentes unités, qu'on reconnaît au premier coup d'oeil. Le tout est assez bien optimisé, même s'il faudra une configuration relativement musclée pour profiter de tous les raffinements sans ralentissement.

  • Jouabilité18/20

    N'allez surtout pas croire que l'échelle réduite des affrontements et la suppression des bâtiments se fait au détriment de la profondeur de jeu. Avec ses unités évolutives, ses nombreuses capacités spéciales et objets à utiliser, ses cartes bien construites offrant de multiples couverts, Dawn of War II atteint au contraire une grande richesse en termes de possibilités tactiques. Un constat également valable pour le multi qui, quoique plus classique dans le fond, a le mérite d'opposer quatre factions aux maniements bien distincts.

  • Durée de vie17/20

    Il n'y a qu'une seule campagne solo, mais quelle campagne ! Non seulement elle est particulièrement longue, mais sa rejouabilité est excellente de surcroît. A elle seule, elle mérite largement l'investissement. A côté, le mode multi fait presque figure de petit bonus. Il faut avouer qu'il souffre d'un contenu un peu léger. Du 2 contre 2 et quelques cartes de plus et c'était un sans faute.

  • Bande son18/20

    Sans faire d'étincelle, le doublage français assure correctement son office. C'est plus la musique et les effets sonores qui marqueront, constituant une partition en tous points épique, qui soutient parfaitement l'action à grand renfort de cris, d'explosions et de thèmes orchestraux enlevés.

  • Scénario18/20

    Ce n'est pas tant l'histoire en elle-même que la note vient récompenser (on ne peut pas dire qu'elle fasse dans la finesse), mais plutôt le déroulement de la campagne, qui offre une grande liberté et de vrais morceaux de bravoure dont on se souviendra longtemps. Les nombreux combats contre les boss, les missions de défense contre des vagues d'assaut incessantes, l'arrivée des premiers Tyranides... Le tout est servi par des cinématiques de très bonne facture.

Avec Dawn of War II, Relic assène aux joueurs un grand coup de gantelet énergétique dans la gueule, dont ils ne se remettront pas de sitôt. Le studio canadien nous offre une campagne solo mémorable comme nous n'en avions pas vécue depuis longtemps. On ne peut qu'être admiratif devant le résultat obtenu, et on se prend à rêver de ce que pourrait donner une telle épopée du côté des Orks ou du Chaos... Que vous soyez fan de Warhammer 40,000, féru de stratégie ou simplement amateur de grand spectacle vidéoludique, Dawn of War II est un titre à ne manquer sous aucun prétexte.

Note de la rédaction

18
16

L'avis des lecteurs (444)

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