Comme dans les précédents add-on, cet ajout d'espèces est bien une des rares nouveautés de cette extension. On trouve donc en vrac : des grands félins (tigre à dents de sabre, lion des cavernes), des bovidés (aurochs, boeuf musqué), des dinosaures (tricératops, stégosaure... Et bien sûr tyrannosaure) ou encore des espèces mythiques comme le fameux dodo. Comme d'habitude, chaque animal a ses besoins qu'il va falloir satisfaire au mieux, comme la nourriture et l'hygiène. Pour cela, il faut engager des soigneurs, et pour les payer, il faut faire venir des visiteurs, qui doivent eux aussi être comblés pour dépenser leur argent. Bref, les méthodes de gestion de Zoo Tycoon 2 n'ont pas changé d'un iota.

On trouve bien quelques autres ajouts mineurs, comme des bâtiments pour améliorer les milieux (un glacier dans la toundra par exemple), ou un animateur spécial déguisé, mais c'est plutôt anecdotique. La vraie nouveauté est à chercher du côté des mini-jeux permettant de recréer toutes ces espèces disparues. En effet, comment justifier le retour à la vie d'un rhinocéros laineux, disparu depuis environ 10 000 ans ? Le processus compte plusieurs étapes. Tout d'abord, il faut construire un laboratoire de recherches. Ceci fait, on peut partir à la chasse aux fossiles en vue subjective, à l'aide d'un détecteur. On peut également faire appel à des paléontologistes pour effectuer cette recherche. Une fois toutes les pièces d'un fossile retrouvées, il faut ensuite les assembler pour reconstituer le puzzle. On peut alors créer l'animal génétiquement via un autre mini-jeu consistant à appuyer sur les bonnes touches au bon moment, un sans-faute engendrant un super-animal. A l'inverse, on a vite fait de se retrouver avec un écureuil à la place d'un vélociraptor en se trompant. Décidément, la vie de directeur de zoo n'est pas simple...

C'est d'autant plus vrai lorsqu'on se met en tête de jouer les John Hammond en se lançant dans l'élevage de dinosaures. Malgré toutes les précautions dont on peut les entourer (clôture électrifiée spécialement conçue), il arrive fréquemment qu'un dino entre en rage, un peu comme notre spécimen de la rédaction quand il se rend compte qu'il doit encore tester un FPS médiocre. Il faut alors justement passer en mode FPS pour calmer l'énervé d'un coup de fusil anesthésiant, à moins de laisser intervenir l'équipe de capture. Mise à part ça, le gameplay de Zoo Tycoon 2 est resté à l'identique. La recette fonctionne toujours mais un peu d'innovation aurait été appréciée. En l'état, Animaux Disparus est une extension honnête mais on ne peut s'empêcher de penser que les développeurs ont assuré le minimum avec ce gros pack d'espèces agrémenté de quelques mini-jeux inédits pour tenter de faire passer la pilule. Pour cette fois, ça passe encore de justesse, mais gare à la casse...