Cette semaine, les langues commencent à se délier au sujet d'une situation qui frappe la Chine depuis le mois de mars déjà. Sur ce territoire, l'autorisation de publier de nouveaux jeux vidéo est bloquée, un phénomène qui met en danger les entreprises petites et grandes.
Comme nous le rapporte Bloomberg en effet, l'événement serait dû à deux facteurs : une importante restructuration parmi les régulateurs, ainsi qu'une inquiétude grandissante au sujet de la violence et du jeu d'argent. Pour l'heure tandis que la transformation du gouvernement est en cours, le processus de validation des titres est tout simplement mis en pause. Les petits développeurs en pâtissent, mais aussi des sociétés telles que NetEase ou Tencent Games ; bien qu'il puisse compter sur son fonds de catalogue, ce dernier doit mettre en pause ses opérations concernant PUBG et Fortnite notamment, et a dû retirer Monster Hunter World de son catalogue. Par capillarité plusieurs concepteurs occidentaux, comme Activision Blizzard, comptent sur Tencent et NetEase pour toucher le marché chinois.
En dehors de l'Empire du Milieu, on remarque aussi les effets de cette nouvelle, du moment qu'il s'agissait d'un lieu stratégique. Nexon, Capcom, Konami, Nintendo : une ribambelle de firmes asiatiques ont vu la valeur de leur action plonger alors que la nouvelle s'est répandue chez les investisseurs. Bloomberg indique que le processus de régulation prendrait lui-même plusieurs mois si la situation revenait à la normale aujourd'hui, ce qui signifie que le trimestre sera difficile pour certaines entreprises.